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Pauvres, mais honnêtes, nous paraissons quand nous pouvons, et notamment le dimanche 13 janvier 2013

Meilleurs vœux… si l’on peut dire … Meilleurs vœux… si l’on peut dire … Meilleurs vœux… si l’on peut dire … Meilleurs vœux… si l’on peut dire …

Année 2013 Année 2013 Année 2013

Année 2013, numéro 1 , numéro 1 , numéro 1 , numéro 1 SOMMAIRE

SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE

FMI FMI FMI FMI

Le FMI attaque l’Europe… page 1

Les analyses du FMI objet de critiques acerbes… page 5 Mais que reproche-t-on au FMI ?... page 6

Qui est Christine Lagarde (FMI) ? … page 8

RDC RDC RDC RDC

Crise de gestion : Des questions sur les 550 millions de dollars accordés à la Gécamines ! … page 12

Le FMI suspend son prêt de 240 millions $ à la RD Congo pour manque de transparence dans les transactions minières… page 13

FMI-RDC Gécamines : Matata va frapper ! … page 14 Notre commentaire… page 15

L'opposition extraparlementaire s'allie à la société civile… page 16 La légitimité des institutions provinciales en question… page 17

Notre commentaire… page 19

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Le FMI attaque l’Europe

Raphaël Massi1

Le FMI ne tarit pas de critiques envers l’Europe. Laxiste, dépensière, il est temps de la

« réformer ». Entendez par là baisser les prestations sociales, privatiser les services publics, démanteler le droit du travail. Les Etats-Unis qui pilotent le FMI et le milieu des affaires qui est aux commandes de l’économie pressent l’Europe de se dépouiller au plus vite de ses protections sociales. Que signifie l’arrivée du FMI sur la scène européenne ? Quel sont ses résultats passés ? Quel rôle jouent les Etats-Unis dans ce processus ? Eléments de réponse.

Le FMI qui a un bilan totalement désastreux dans les pays pauvres étend en ce moment sa politique à l’Europe.

Depuis la fin des accords de Bretton Woods, cette institution pilotée par les Etats-Unis (majoritaires en voix) a systématiquement prôné la privatisation et la suppression des politiques sociales (fin des remboursements des frais de santé, fin des services publics etc.) Il n’a jamais été présenté un éventail de remèdes disponibles à chaque pays selon sa situation propre, comme cela se pratiquait à la Banque Mondiale avant 1973. Ce sont toujours les mêmes recettes qui sont appliquées sans distinction et présentées comme une panacée par le FMI. C’est ce que dénonce Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie et ancien économiste en chef à la Banque Mondiale dans La Grande Désillusion. Selon lui, si la Banque Mondiale a conservé une tendance à poser un diagnostic un peu personnalisé sur chaque pays, le FMI se montre fondamentaliste dans l’application des politiques néolibérales, ces dernières étant considérées comme le seul remède possible quel que soit le mal. Un dogme impossible à remettre en question à l’intérieur de l’institution, personne n’accepte d’entrer dans une telle réflexion. A cet égard, il faut bien constater que le néolibéralisme est une idéologie. Certains l’ont nommé TINA, There Is No Alternative, en référence à la maxime de Margaret Tatcher, toujours répétée depuis.

De fait, les populations sont toujours ressorties appauvries de ces cures d’austérité, et cela a parfois été jusqu’à les priver de ressources vitales. Ainsi au Ghana au début des années 2000, la privatisation de la compagnie nationale de distribution de l’eau, suite à un ajustement structurel, a contraint de nombreux villageois à devoir choisir entre boire de l’eau potable et

1 Repris au site AgoraVox

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manger. L’entreprise nouvellement en charge de la distribution avait doublé les prix, voire triplé ou quadruplé selon les villes. A la même époque, la privatisation de l’eau en Bolivie créait des manifestations monstres, forçant le gouvernement à reculer.

Aujourd’hui c’est au Honduras que l’on poursuit le genre de programme, après que les Etats-Unis et l’élite locale aient renversé illégalement le président Zelaya, trop à gauche selon eux.

Ces quelques exemples se retrouvent dans de nombreux autres pays, et pour toutes sortes de denrées et de secteurs d’activité. Il faut étudier les conséquences de ces politiques sur les populations si l’on veut évaluer correctement l’action du FMI. Systématiquement, l’élite locale s’est enrichie tandis que le peuple s’est appauvri. Cette politique est criminelle lorsqu’elle prive des citoyens de soins, d’eau potable, de nourriture, ou d’éducation.

Le FMI ou la Banque Mondiale ne posent jamais comme condition à leurs prêts : améliorer la redistribution des richesses pour soulager la pauvreté. Il s’agit toujours d’incriminer l’Etat pour taxer la population au profit d’entreprises derrière lesquelles se trouvent de riches notables locaux ou occidentaux. Le transfert de richesse s’opère des pauvres vers les riches.

La vente des actifs d’un pays (souvent à prix bradé, voir par exemple le cas de l’Argentine sous Carlos Menem) et les coupes budgétaires améliore temporairement l’état des finances publiques. Au lieu d’encourager le pays à se libérer d’une dette souvent asphyxiante (de 20 à 35% du budget de l’Etat pour dette remboursée plusieurs fois par le jeu des intérêts), les institutions de Bretton Woods conviennent immédiatement d’un nouveau prêt... Et l’argent prêté par le FMI doit être utilisé suivant les conditions fixées par l’organisme international

"américain" : constructions de centrales électriques, de routes, de barrages etc... Tout l’argent retourne ainsi aux pays prêteurs du Nord, dans la poche des entreprises qui réalisent ces constructions. Ces projets gonflent les chiffres de l’investissement, du PIB, de la croissance, et profitent à l’élite riche. On parle de succès, les journaux de droite utilisent ces résultats comme argument en faveur de la politique néolibérale du FMI. Mais la population majoritairement pauvre s’est appauvrie comme le montrent tous les indicateurs de pauvreté et de mesure de l’inégalité, qui explosent depuis trente ans. Mieux, le pays concerné se retrouve à nouveau lié par une dette qu’il faudra rembourser et dont il faudra payer les intérêts : les pays donateurs gagnent une seconde fois, et le pays pauvre perd toute indépendance. C’est ce système que l’on nomme parfois "néocolonialisme".

Comme exemple de cette politique néocoloniale on peut citer par exemple le cas d’Haïti. La dictature des Duvalier coopérait avec les programmes américains, faute de quoi elle aurait été renversée comme l’a été Aristide ou comme ailleurs Allende, Roldos, Torrijos...

Ainsi dès 1984, le FMI a obligé Port-au-Prince à supprimer toutes ses barrières douanières et à démanteler les rares et derniers services publics de l’île. Les produits agricoles américains, dont le riz, ont envahi le pays et ont jeté une grande partie de la paysannerie dans la pauvreté.

Ceux-ci sont venus se réfugier dans les villes, où les entreprises américaines ont installé des ateliers textiles à bas coup, les "Sweap Shops". Les haïtiens y travaillent douze heures par jour pour un salaire dérisoire, même au regard du coup de la vie local (28 cent de l’heure chez Disney par exemple). A cet effet, Clinton a créé au début des années 90 une zone franche permettant aux entreprises américaines de rapatrier leur production sans payer de frais de douane. Techniquement c’est comme si cette zone franche faisait partie du territoire américain, droit du travail et salaires mis à part. Haïti qui produisant 90% de sa nourriture il y

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a trente ans en importe aujourd’hui 55%. En outre l’argent du FMI, utilisé en fonction des intérêts américains aux conditions dictées par le FMI, devra être remboursé par une population exsangue.

Selon John Perkins, qui a exercé pendant 15 ans le métier de "tueur économique" pour le compte du gouvernement américain et de multinationales, le FMI propose volontairement des prêts impossibles à rembourser de manière à tenir les pays sous le contrôle des Etats-Unis.

C’est une stratégie adoptée et perfectionnée depuis plus de 50 ans pour dominer le monde par l’arme économique. Toujours selon lui, les Etats-Unis travaillent ainsi consciemment à élargir et maintenir un Empire, à l’image des autres empires déclarés de l’Histoire, comme jadis la France, l’Angleterre, Rome ou la Grèce... Mais ce dernier instille cette nouveauté qu’il parvient à ses fins en ne se saisissant de l’arme militaire qu’en dernier recours, la guerre économique et la corruption des élites nationales apportant d’assez bons résultats.

Selon Noam Chomsky, cette stratégie est née en réponse à la démocratie et aux mouvements sociaux d’après-guerre, qui sont parvenus à faire pression sur les politiques gouvernementales. La population des Etats-Unis n’accepterait pas la manière dont se comporte son gouvernement si la question lui était posée ouvertement. Cela a forcé l’élite à opérer de façon détournée, soit par l’entremise d’entreprises privées (voir John Perkins), soit par des opérations militaires clandestines comme l’assassinat de syndicalistes en Amérique du Sud, ou le financement de groupes armés (Exemple des "Contras" au Nicaragua).

Dès les années 20, Edward Bernays2 théorisa dans son ouvrage Propaganda les techniques de manipulation de l’opinion. Les "relations publiques", la "communication" et la presse ont servi de relais à une désinformation de masse. Ces nouveaux attributs du pouvoir se

2 Edward Louis Bernays, né à Vienne en Autriche le 22 novembre 1891 et mort à Cambridge (Massachusetts) le 9 mars 1995 (à 103 ans), est considéré comme le père de la propagande politique institutionnelle et de l'industrie des relations publiques, dont il met au point les méthodes pour des firmes comme Lucky Strike. Son œuvre aborde des thèmes comme celui de la manipulation de l'opinion publique. Il fit à ce titre partie du Committee on Public Information créé par Woodrow Wilson pour gagner l'opinion publique américaine à l'entrée en guerre des États-Unis en 1917. Il est le double neveu de Sigmund Freud (sa mère, Anna Freud, est l'une des sœurs (une autre Anna Freud est la fille de Sigmund Freud) du fondateur de la psychanalyse, et son père est le frère de Martha Bernays, la femme de Freud). En combinant les idées de Gustave Le Bon et Wilfred Trotter sur la psychologie des foules avec les idées sur la psychanalyse de son oncle maternel, Sigmund Freud, Eddy Bernays a été un des premiers à vendre des méthodes pour utiliser la psychologie du subconscient dans le but de manipuler l'opinion publique. Pour lui, une foule ne peut pas être considérée comme pensante, seul le Ça s'y exprime, c'est-à-dire les pulsions inconscientes. Il s'y adresse pour vendre de l'image dans des publicités, pour le tabac par exemple, où il utilise le symbole phallique. À la demande de l'industrie cigarettière, qui cherchait à faire tomber le tabou de la consommation du tabac par les femmes, il a notamment organisé des défilés très médiatisés de « fumeuses » jeunes et jolies qui affirmaient leur indépendance et leur modernité par l'acte de fumer en public. En politique, il « vend » l'image des personnalités publiques, en créant par exemple le petit- déjeuner du président, où celui-ci rencontre des personnalités du show-biz. Il considère qu'une minorité intelligente doit avoir le pouvoir « démocratique » et que la masse populaire doit être modelée pour l'accepter. Il est l'une des sources des méthodes ultérieures de propagande. Joseph Goebbels s'est fortement inspiré de ses travaux. Ses travaux sur l'inconscient à l'usage des entreprises à travers les Public Relations ont contribué à l'émergence du marketing moderne en inspirant fortement les pionniers de la discipline tels que Louis Cheskin et Ernest Dichter. Il a été identifié comme l'un des personnages les plus influents du XXe siècle par le magazine Life.

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sont développées et affinés durant tout le XXème siècle, permettant à l’élite politico- économique de perpétuer sa domination sur le monde occidental et sur le monde entier ; la chute de l’Empire stalinien ayant ouvert l’ère unipolaire que nous connaissons aujourd’hui et au sein de laquelle aucune force n’est encore en mesure de faire contrepoids. Ce que l’on nomme généralement "mondialisation", à ce titre, n’est pas autre chose que l’expansion de l’Empire américain, le FMI étant une arme parmi d’autres.

A l’heure où le FMI et les Etats-Unis s’intéressent de près aux affaires internes de l’Europe, il est essentiel de savoir à qui l’on a à faire. Hier, le Figaro nous rappelait que les ministres des finances des pays européens ont accepté l’obligation de soumettre leur budgets nationaux à un examen préalable devant les instances européennes. L’examen devrait avoir lieu au printemps, ce qui laisserait le temps de faire d’éventuelles corrections. C’est une nouvelle délégation de pouvoir vers les institutions non démocratiques de l’Union. Le FMI, lui, trouve ces mesures trop timorées et il presse l’Europe de créer une autorité commune qui soit chargée de déterminer le niveau de déficit budgétaire admissible pays par pays. Il réclame également que chaque pays membre adopte des règles internes contraignantes qui forcent à limiter le déficit. Ainsi, la stimulation keynésienne de l’économie par l’investissement public est en train de devenir de facto une politique interdite en Europe. La formule "There Is No Alternative" semble avoir de beaux jours devant elle. Si les peuples ne se défendent pas de façon concertée, il est probable que l’irruption du FMI sur la scène européenne ne signe le début d’un processus de tiers-mondisation du continent.

Le Figaro nous apprenait encore hier que la Maison blanche fait pression pour que l’Espagne adopte son plan de rigueur. Les Etats-Unis, affublés d’un déficit abyssal, à la tête d’une économie à bout de souffle ont urgemment besoin d’énergie pour perpétuer leur non négociable "way of life", que seul le dollar-référence protège de l’effondrement. L’Europe sera-t-elle l’ultime richesse à venir alimenter la machine américaine ?

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Les analyses du FMI objet de critiques acerbes

Par Richard Hiault

C'est un rapport dont le Fonds monétaire international (FMI) se serait bien passé.

L'independent Evaluation Office, créé en 2001 pour évaluer en toute indépendance la politique du Fonds et ses activités, a estimé, hier, dans un rapport, que les inquiétudes de l'institution multilatérale sur les politiques d'accumulation des réserves de change de plusieurs pays - qui menaceraient l'équilibre du système monétaire international - sont infondées. Plutôt que se focaliser sur cette accumulation, qui n'est que le symptôme du problème, le FMI aurait mieux fait de s'intéresser aux causes réelles, « en particulier les fluctuations de la liquidité mondiale et les flux de capitaux internationaux », indique le document. Un véritable pavé dans la mare, mais qui ne va guère contribuer à résoudre le problème d'une croissance mondiale déséquilibrée.

Accumulation des réserves

Dès 2009, au sein du FMI, les experts défendaient l'idée que les pays émergents devaient mettre un terme à leur politique, mise en place peu après la crise financière des années 1997 et 1998, visant à se constituer un coussin de sécurité financier en cas de choc sur leur économie et leur monnaie. Les leaders émergents étaient d'autant plus enclins à le faire que ce coussin de sécurité les avait aidés à traverser la grande crise de 2007-2009.

Or, sous l'impulsion du forum du G20, des filets de secours financiers ont été créés un peu partout dans les régions du monde (accords de Chiang Mai enAsie, FESF et MES en Europe…). De son côté, le FMI a mis à disposition de ses membres de nouveaux outils destinés à parer des chocs externes menaçant leur bonne politique économique, à l'instar des lignes de crédit de précaution. Dès lors, dans un tel contexte de coopération, l'accumulation des réserves de change par les pays émergents n'avait plus lieu d'être. Et le nouvel indicateur créé par le FMI à propos de l'adéquation des réserves devrait s'intégrer dans une analyse bien plus large sur la stabilité interne et externe d'un pays. Les officiels chinois, mais également coréens, russes, brésiliens, ou encore thaïlandais devraient accueillir avec bienveillance ce rapport de l'Office. L'accueil devrait être d'autant plus favorable que, selon l'Office, le

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tropisme du FMI sur l'accumulation des réserves « n'est qu'une réponse à la frustration de certains pays membres devant l'incapacité du Fonds à obtenir un ajustement des taux de change des pays asiatiques qui, en permanence, affichent de larges excédents commerciaux ».

Les Etats-Unis, qui n'ont de cesse de demander une réévaluation du yuan et qui sont les premiers actionnaires du FMI, apprécieront. Au sein du G20, les discussions risquent d'être plus ardues entre ministres des finances.

Mais que reproche-t-on au FMI ?

Par Lepetitnègre3

Je ne suis pas un économiste et encore moins un spécialiste de la macro-économie mais c’est dernier temps du côté de l’Europe, un bal diplomatico-financier ne passe plus inaperçu. De toute part une inquiétude semble gagner le « vieux » continent. Aux dernières nouvelles, la Grèce va mal et pour la guérir, toutes les prescriptions d’usages sont étudiées, mais de toutes les méthodes envisagées, le recours au FMI pour résoudre le problème grec serait vécu comme une honte pour l’Europe.

Que l’on me comprenne bien, je ne vais pas revenir ici sur les pourquoi du comment qui explique le pétrin dans lequel nos amis grecs se retrouvent. Non que je ne veuille point éclairer vos lanternes mais, moi même je l’avoue, je ne comprends pas tous les tenants et aboutissants de la chose. De ce que j’ai compris, et si je devais résumer la situation grecque, je dirais que la Grèce se trouve dans une situation comparable à beaucoup de pays africains.

Le twist dans le cas grec et que, comme on ne peux pas dévaluer l’Euro comme on a jadis

3http://fortune.fdesouche.com/12588-revolte-contre-l%E2%80%99ue-et-le-fmi-grece-islande-et-lettonie- pourraient-montrer-la-voie

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dévalué le Franc CFA, les dirigeants européens se retrouvent contraints et forcés d’aider d’une manière ou d’une autre la Grèce avec la hantise d’une intervention du FMI pour

« résoudre le problème ».

La question blédesque (un des multiples dérivés du mot blédard, sisi, regardez dans le dictionnaire c’est écrit!! :ndla) que humblement je me pose est si les européens ont honte à recourir au FMI pourquoi donc nous, blédards, n’en avons nous pas honte aussi ? Un personne qui aura suivi de près les dossiers du bled dira que ce n’est pas tant qu’on en a honte mais plutôt qu’on est contraint voire forcer de suivre le remède de grand mère heu… les ajustements structurels sans avoir pris part à la discussion qui a amener la décision. Certes, cette personne à totalement raison mais il n’empêche, lorsque les fonctionnaires du FMI débarque dans un bled c’est a peine si on ne l’offre pas une valise de billet pour les remercier de leur cotation du bled (n’est-ce-pas Mr Wade). Est-ce là l’attitude d’une personne qui fait tout pour ne plus dépendre de son docteur ou celle d’une personne qui est heureuse de payer son dealer, pour en avoir encore plus ?

Les européens se déchirent entre le camps de ceux qui veulent aider… pour sauver la face et ceux qui ne veulent pas aider en menaçant même de manière informelle de veiller à ce que dans le futur un pays qui « dérape » soit purement et simplement sortie de la zone Euro, et là encore LPN de faire le parallèle avec le bled. Une telle sortie d’un pays sur le FCFA d’Afrique de L’Ouest ou d’Afrique Centrale (il parait qu’il y a des différences entre les deux, il faudra qu’on me l’explique aussi :ndla), vaudrait à ses dirigeants d’être villipendés… par l’Europe.

De ce qui précède, je ne peux hélas retirer qu’un seul enseignement. Mesdames et Messieurs nos gouvernants, lisez les papiers qu’on vous donnent avant de les signer.

Aujourd’hui les organisations régionales et sous-régionales commencent à prendre de l’importance alors faites attention à ce que vous faites. Car ce n’est plus simplement votre village, votre région, votre pays que vous mettez en difficulté, non c’est le bled tout entier.

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Qui est Christine Lagarde (FMI) ?

(Challenge hebdo)

"Serre les dents et souris", disait son entraîneur à la jeune nageuse. Principe bien intégré par cette puissante parmi les puissants, chargée de construire le consensus nécessaire à la stabilité financière du monde.

Qui est Christine Lagarde, cette femme dont les parents, enseignants, étaient de centre gauche, mais qui, au temps où elle était ministre, était surnommée Marie-Chantal (pour son côté bourgeois) ou Marie-Antoinette (pour son optimisme béat)? Qui est cette femme impénétrable, toujours bronzée, hypercontrôlée, à la fois distante et souriante comme si elle n'avait jamais oublié le conseil de son entraîneur de natation: "Serre les dents et souris"? Les détracteurs de la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) lui reprochent d'être lisse, de manquer de vision, surtout lorsqu'ils la comparent à Dominique Strauss-Kahn, son prédécesseur, à l'impressionnant bagage économique. Mais les grands argentiers de la planète, l'Allemand Wolfgang Schäuble et le Britannique George Osborne, l'appellent leur

"amie", et les journaux anglo-saxons - Financial Times, Forbes, Washington Post - la classent parmi les puissants du monde, voire la plus puissante, comme le magazine allemand Stern.

User de persuasion

En tout cas, si le sort de la Grèce a été, au moins temporairement, réglé après une série de réunions de crise fin novembre, c'est en partie grâce à Christine Lagarde. La première femme à la tête du FMI y travaillait depuis des semaines. Dans des tête-à-tête et en coulisses.

Depuis ses années à Bercy, elle a labouré dans tous les sens le dossier hellène. "Elle a

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beaucoup téléphoné, envoyé des SMS, atteste un proche. Elle a appelé certains pour leur demander d'en convaincre d'autres." Mi-octobre, elle discutait avec le ministre français de l'Economie Pierre Moscovici à Tokyo, lors de l'assemblée générale du FMI. Fin octobre, elle voyait François Hollande et, depuis, lui a téléphoné plusieurs fois. Mi-novembre, elle annonçait depuis la Malaisie qu'elle ne voulait pas "d'une solution au rabais pour la Grèce".

Puis écourtait son déplacement en Asie pour assister à une énième réunion à Bruxelles.

Avancer pas à pas, parlementer, convaincre, créer le consensus, c'est la spécialité de Christine Lagarde. "Le FMI a engagé sa crédibilité dans le dossier grec, souligne un gradé de la maison.

Christine jouait gros."

La Grèce est le principal emprunteur du Fonds, devant le Portugal et l'Irlande. Mais l'Europe n'est pas la seule zone d'intérêt de la Française. Elle le martèle: elle représente les 188 pays membres d'une institution qui, depuis 1945, est là pour préserver la stabilité financière, prévenir les crises ou les régler. Aussi, lorsqu'elle n'est pas au siège, 19th Street à Washington, elle sillonne la planète pour prodiguer des conseils de gouvernance, suggérer à un pays d'augmenter sa contribution, participer à une conférence. Son entourage s'étonne de sa résistance physique: en six mois, elle a pris l'avion presque tous les deux jours. Et pas pour un simple vol Washington-New York. Cela fait à peine plus d'un an que "the MD" (managing director) est aux manettes. Son grand bureau au 12e étage, les six gardes du corps, la nuée de conseillers empressés et son salaire annuel de 468.000 dollars témoignent de sa puissance.

Pourtant, sa nomination à l'été 2011 n'avait rien d'acquis. Même si elle avait mis, depuis un moment, le FMI dans un coin de sa tête... Un ancien collaborateur de Christine Lagarde à Bercy confie que DSK lui aurait fait miroiter sa place de MD le jour où il irait à l'Elysée.

"Sitôt candidate, elle a bachoté, relate le "Bercy boy". Nous lui avons préparé des classeurs entiers sur le FMI."

Légitimer la succession

L'atterrissage fut néanmoins rude. Premier handicap, une arrivée dans une maison d'autant plus traumatisée par le scandale DSK qu'il y était très aimé. Avec la crise, il avait redonné du lustre au Fonds, embauché des économistes de haut vol. Il a été le premier MD que les troupes appelaient par son prénom. Aujourd'hui encore, on en dit beaucoup de bien dans les couloirs... Le 29 août 2011, tout juste nommée, Christine Lagarde a accédé à la demande de son prédécesseur: faire ses adieux au personnel. Il a fait salle comble dans l'auditorium. Elle, c'est deux jours plus tôt qu'elle a fait sensation, à Jackson Hole, le Davos des banquiers centraux. Elle y prononçait sa première vraie allocution. Elle aurait pu se contenter du service minimum. Or elle a mis les pieds dans le plat et demandé aux banques, notamment européennes, d'augmenter leurs fonds propres. Sans surprise, les Américains ont applaudi "un discours fondateur". Ses proches aussi: "Elle a tué le père (Nicolas Sarkozy).

Désormais elle est plus libre, davantage elle-même."

Mais la directrice générale a aussi été accusée de jouer les pompiers pyromanes. Le Vieux Sage de l'Europe Jacques Delors et l'économiste Jeffrey Sachs ont estimé que son discours créait de l'incertitude. Paris l'a accusée d'avoir retourné sa veste. Les grands banquiers français l'ont critiquée. "Merci, Christine Lagarde, fulmine l'un d'eux. C'est la ministre de Bercy qui nous a suppliés de ne pas vendre de la dette grecque. Résultat: notre banque a connu son plus gros sinistre avec les 80% de décote ; et maintenant, c'est la même Lagarde qui nous reproche des fonds propres insuffisants parce que nous n'avons pas été aussi cyniques que les banquiers allemands!" Lui et quelques-uns de ses homologues se sont

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retrouvés avec la MD pour un dîner à la résidence de l'ambassadeur de France à Washington quelques mois plus tard. "L'atmosphère était glaciale", rapporte un témoin.

Déjouer les prévisions

Le second handicap de Christine Lagarde, c'est sa nationalité. Même si son anglais est parfait, même si elle est la cinquième managing director du FMI (sur onze) à être française, sa nomination a entraîné un indignation. Des économistes américains se sont acharnés sur une directrice pour eux trop tournée vers l'Europe. Arvind Subramanian, ancien du FMI et chercheur au Center for Global Development, a publié une lettre ouverte très remarquée:

"Madame Lagarde, où êtes-vous quand le monde a besoin de vous?" Simon Johnson, ex-chef économiste du FMI, s'interroge: "Pendant la crise mexicaine de 1994, aurait-on choisi un Mexicain pour diriger le Fonds?"

Last but not least, l'autre handicap de Christine Lagarde dans ce temple de la matière grise: elle n'a ni thèse ni agrégation en économie. Alors premier directeur général adjoint du Fonds, John Lipsky, qui a fait la soudure entre les deux MD, objecte: "Elle était archilégitime:

elle venait de présider les G8 et G20 Finances!" Il évoque la première conférence de presse de la directrice générale: "D'emblée, elle a pointé que, dans un orchestre, le chef ne sait pas jouer de tous les instruments." Min Zhu, directeur général adjoint, confirme: "Elle n'hésite jamais à dire à un collaborateur: expliquez-moi." Christine Lagarde veut comprendre. "DSK était dans le macromanagement, dit un économiste. Il travaillait entouré d'une toute petite équipe, compartimentait l'information, pouvait conclure un deal autour d'une bouteille de vin. Elle est tournée vers le micromanagement, la collégialité et l'hyperprofessionnalisme à l'américaine." Des procédures héritées de son étape à Chicago, à la direction du cabinet d'avocats d'affaires Baker & McKenzie? A l'inverse de son prédécesseur, la managing director donne la parole à tous, même aux plus discrets. Et ne tranche qu'après.

Verrouiller la communication

Dans l'équipe de direction du Fonds, Christine Lagarde a fait peu de changements, et même promu l'homme de confiance de DSK ; dans sa garde rapprochée, elle n'a nommé qu'un nouveau conseiller, et n'a appelé qu'un fidèle de Paris pour sa communication. "Les gens de son entourage sont à son image: pro, efficaces, ne jouant pas les prima donna", commente Nemat Shafk, directrice générale adjointe. Elle a introduit un nouveau rite: les message meetings (réunions messages). Chaque lundi, la direction et la vingtaine de directeurs de département font le point sur l'actualité et la façon d'en parler. Officiellement, par souci de clarté. En réalité, pour verrouiller la communication.

Avec le personnel - le FMI compte 2.400 salariés -, tout a commencé par une lune de miel pour Christine Lagarde. Avec les town hall meetings (réunions générales dans le hall du siège) qui ont d'abord captivé les foules. Même accueil pour son discours à l'assemblée générale du Fonds à Tokyo, quand elle a expliqué s'être habillée tout en blanc en réaction au surnom des inspecteurs du FMI (les men in black, les hommes en noir). Les salariés ont aussi apprécié qu'elle vienne avec son compagnon au tournoi de football du FMI, et qu'elle remette la coupe. En revanche, ils n'ont pas digéré qu'elle ait abrogé une tradition: les augmentations salariales liées à l'inflation. Ils en ont été d'autant plus outrés qu'elle a publiquement remis à sa place un gradé qui les défendait: "Je ne suis pas là pour faire du populisme."

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A l'extérieur, c'est l'atout charme que joue Christine Lagarde. Dans l'univers ultramasculin où elle évolue, elle n'a pas son pareil pour enjôler les hommes. Un sourire, un compliment, une cravate qu'elle rectifie, et ils fondent. Elle a posé pour le Vogue américain, participé à des talk-shows et fait un tabac le 8 mars en soulignant que la banque Lehman Brothers aurait gagné à avoir des "Lehman sisters" à sa tête. Le 16 octobre, à Paris, invitée au Club LCI, elle a, une heure durant, brossé un tableau de l'état du monde sans jargon ni acronyme. Elle y a pourfendu l'austérité pour l'austérité - idée chère au chef économiste du FMI, Olivier Blanchard, et que DSK avait commencé à populariser, à rebours de la doctrine traditionnelle du Fonds. Idée qu'elle a répétée aux "entretiens du Trésor" à Paris, le 30 novembre. "Parfois, dans les conférences de presse, ses réponses à des questions pointues sont évasives, constate Jacob Kirkegaard, économiste au Peterson Institute for International Economics. Mais c'est une rock star. Quand elle est venue faire une conférence chez nous, il y avait quinze équipes de télévision!"

Toutes les sorties de la patronne n'ont pas été aussi réussies, et parfois resurgit la gaffeuse des débuts à Bercy. Il y a six mois, dans un journal britannique, elle disait ainsi que les enfants d'Afrique la touchaient plus que les petits Grecs dont les parents ne payaient pas d'impôts. Tollé général et pluie d'insultes sur son compte Facebook. Athènes a hurlé à

"l'humiliation". "A son niveau de responsabilités, c'est une faute politique", assène tout de go un banquier central européen. Ses amis vantent pourtant une pragmatique, déterminée, qui a restauré la crédibilité du FMI en un temps record. Collaborateurs, anciens et nouveaux, soulignent sa grande attention aux autres - ses gardes du corps et secrétaires l'adorent -, ses gestes touchants et sa fidélité.

La MD séduit aussi dans son pays. Mi-novembre, le baromètre mensuel de Match désignait Christine Lagarde comme la personnalité préférée des Français: 69% d'opinions favorables. Cette cote incroyable lui donne-t-elle des idées pour la prochaine course à l'Elysée? Elle jure n'avoir pas de plan de carrière. Ses amis rappellent combien la politique l'a brutalisée. Mais son compagnon, l'entrepreneur marseillais Xavier Giocanti, a déjà déposé plusieurs noms de domaine avec "Lagarde 2017".

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RDC RDC RDC RDC

Crise de gestion : Des questions sur les 550 millions de dollars accordés à la Gécamines !

Article repris au quotidien « Le Palmarès »

La Générale des Carrières et des Mines est à bout de ressources. Il apparaît que, c’est pour cette raison principale qu’elle se trouve engagée dans un baroud étrange visant à déposséder, contre tout bon sens, le Groupe EGMF dans CMSK. Ainsi, pense-t-on à la GCM qu’à l’aide d’un nouveau contrat d’exploitation on peut arriver à éponger les innombrables mois d’impaiement frappant le personnel. Et aussi, arriver un tant soit peu, à réduire la lourde ardoise de 1,5 milliards de dollars sous laquelle ploie cette entreprise d’Etat.

Toute analyse faite, la GCM manque-t-elle vraiment d’argent ? Cela paraît impossible. En effet, dans le cadre du contrat qui la lie à la GCM à travers CMSK, EGMF a versé ces dernières années, en dix ans pour être plus précis, plus de 550 millions de dollars à la Gécamines.

Sans compter les différents apports au terme de haute technologie, d’infrastructures et de développement.

Comment comprendre alors qu’après avoir bénéficié de plus de 550 millions de dollars en dix ans, la Gécamines accuse une santé financière anémique ? A quoi a-t-on destiné les fonds régulièrement versés par un partenaire dont la loyauté n’exige plus de preuves?, Y a-t-il eu cafouillage dans la gestion de ce précieux pactole pour qu’aujourd’hui, l’on escrime à couvrir le découvert par toutes les voies de fait ? Au point de vouloir débouter, sans foi ni loi, un investisseur hautement symbolique, au pays, pratiquement une icône de la haute finance continentale d’un contrat dont rien ne justifie la rupture.

Qu’importe. Mais nul ne peut s’attaquer au symbole international du monde des affaires qu’est devenu le Groupe Forrest et demeurer impuni.

La sanction, qui ne se fera guère attendre, va immanquablement se manifester sous forme d’indexation définitive de la Rdc quant à la rubrique « climat des affaires ».

Un juriste de renommée internationale a lancé cette remarque très pertinente :” Si le Groupe Forrest était débouté de CMSK dans les circonstances montées par le Gécamines, quel est l’investisseur étranger ou national qui oserait encore risquer son capital dans l’économie congolaise ?

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Le FMI suspend son prêt de 240 millions $ à la RD Congo pour manque de transparence dans les transactions minières

Agence Ecofin (Suisse)

Selon des sources concordantes, il semblerait que le Fonds Monétaire International ait bloqué 240 millions $ de facilités de crédit à la RD Congo pour n’avoir pas publié toutes les informations concernant plusieurs transactions relatives à des contrats miniers dont celle intervenue entre la société d’état Gécamines (photo) et une société dénommée Straker International Corporation immatriculée dans les Îles Vierges britanniques.

« Nous avons appliqué le concept d'une conditionnalité stricte parce que nous croyons que la transparence dans le secteur minier est un élément clé pour le pays » a expliqué Oscar Melhado, représentant du FMI en RD Congo.

Le FMI a signé avec la RD Congo en 2009 un programme triennal de prêt portant sur 532 millions $ en échange de reformes structurelles. Toutefois, selon Radio Okapi4, Oscar Melhado aurait déclaré que cette facilité de crédit n’avait pas été suspendue, mais est seulement arrivée à son terme.

4 http://radiookapi.net/emissions-2/linvite-du-jour/2012/12/05/le-fmi-na-pas-suspendu-ses- prets-la-rdc-selon-oscar-melhado/

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FMI-RDC Gécamines : Matata va frapper !

« Le gouvernement a du mal à recevoir des leçons de la FEC, dirigée par le Président du Conseil d’Administration de la GECAMINES impliquée dans la mauvaise gouvernance des ressources minières de son entreprise. Il en appelle au bon sens de la FEC qui doit décider professionnellement de sa direction », affirme un communiqué officiel signé Jean- Paul Nemoyato Bagebole, Ministre de l’Economie et Commerce.

Le gouvernement Matata Ponyo qui promet, par ailleurs, de prendre, très prochainement, des mesures qui s’imposent dans la gestion des ressources naturelles, se dit préoccupé par le manque de transparence. Le gouvernement épingle, dans ce même communiqué daté de ce mercredi 26 décembre, l’obscurantisme et la mauvaise gestion qui caractérisent certains contrats miniers signés par la GECAMINES et qui, au jour d’aujourd’hui, plombent son élan dans les réformes structurelles, ternissent l’image de marque du pays et le mettent, contre toute attente, en mauvaise posture face à ses partenaires au développement. Allusion faite, ici, à la dernière décision du Fonds Monétaire International suspendant les prêts d’environ 340 millions de dollars américains de prêts à la RD. Congo.

Désormais, le gouvernement va s’atteler à rationaliser la gestion du portefeuille des entreprises de l’Etat, transformées en sociétés commerciales, en vue d’améliorer leur compétitivité, en leur dotant de managers compétents et intègres. Le gouvernement tient, enfin, à rassurer la population ainsi que toute la communauté des opérateurs économiques œuvrant en RD. Congo, qu’il ne lésinera pas sur tout ce qui est en son pouvoir, pour que les lois et règlements soient respectés par tous et que les différentes réformes structurelles initiées, soient accélérées dans la perspective d’augmenter, de manière significative, le niveau d’investissements privés et d’améliorer, de façon conséquente, le vécu quotidien de la population congolaise. Dans un précédent communiqué, le Ministre Délégué aux Finances, M.

Patrice Kitebi, aligne une série d’arguments, pour démontrer combien la RD. Congo avait rempli tous les critères, pour accéder au bénéfice de la 4ème, 5ème et 6ème revue de son programme avec le Fonds Monétaire International.

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Là aussi, l’argentier national met en cause des contrats miniers conclus par la Gécamines qui, en dernière minute, ont provoqué le désaccord avec cette institution de Breton Woods et dont l’on redoute des répercussions négatives sur l’économie congolaise. Ces deux communiqués engagent la responsabilité du gouvernement congolais quant au climat des affaires ainsi qu’aux dispositions qu’il envisagerait, pour la relance de son partenariat avec le FMI. Décidément, à la Gécamines, si rien ne s’améliore, Augustin Matata Ponyo va frapper.

Notre commentaire

Le moins que l’on puisse dire, est que le triangle FMI-RDC-Gécamines ressemble au Triangle des Bermudes : tout y disparaît (en particulier, l’argent) et l’on n’y voit pas trop clair. On hésite à employer l’expression pour parler de l’Afrique, mais c’est ce que l’on appelle « un combat de nègres dans un tunnel ».

Première constatation : Mr. Melhado n’a pas l’air de savoir ce qu’il dit. Car, de deux choses l’une : où bien le FMI a retiré quelque chose à la RDC, que ce soit pour sanctionner un manque de transparence dans le secteur minier ou pour toute autre raison, et l’explication citée par l’agence suisse se justifie, ou bien la facilité de crédit est seulement arrivée à son terme, comme le même Mr. Melhado l’a dit sur les ondes de la radio onusienne. C’est l’un, ou c’est l’autre, pas les deux.

Dans l’hypothèse où la facilité de crédit serait simplement arrivée à son terme, notre perplexité s’accroît encore, car alors l’on ne voit plus pourquoi Matata Ponyo s’en prend à la Gécamines, qui n’y serait pour rien. A moins que, sentant sa fin prochaine (comme Premier Ministre, s’entend !), il ne cherche à faire une « belle sortie », en chutant comme « LE Premier Ministre qui a été remercié pour avoir osé exiger la transparence du secteur minier » ?

Quant à la Gécamines elle-même, on aimerait tout de même savoir si elle est, comme disent les uns, « pourrie de dette »s ou, comme disent les autres, parfaitement solvable !

GDB

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L'opposition extraparlementaire s'allie à la société civile

Par Christophe RIGAUD - Afrikarabia

Une plateforme politique regroupe pour la première fois l'opposition extra- parlementaire et la société civile. L'Action pour une autre voie (AV) rassemble une vingtaine de partis politiques et des associations des droits de l'homme comme l'Asadho, les Toges Noires ou la Ligue des Electeurs. Cette plateforme citoyenne et non partisane prône "la cohésion nationale" et appelle au "dialogue politique".

Une nouvelle plateforme politique est née. L'Action pour une autre voie (AV) se propose de rassembler politiques et société civile autour de "la cohésion nationale et du retour du dialogue politique". En plus d'une vingtaine de partis politiques, l'AV regroupe également des associations de la société civile, comme les Toges Noires, l'Asadho, le Codhod, l'Acaj ou la Ligue des Electeurs.

Le Coordonnateur de la plateforme, Auguste Mampuya, dénonce "le climat politique et sécuritaire qui aboutit à une véritable impasse politique : panne de débat, panne d’initiatives, panne de gouvernance, panne des institutions…". L'objectif affiché : "sortir l’Etat du blocage actuel" dans un esprit citoyen et non partisan. Auguste Mampuya rappelle que "depuis les élections (entachées de nombreuses irrégularités, ndlr), c’est une évidence incontestable que notre pays et l’Etat connaissent une sorte d’impasse politique (…) exacerbée par l’insécurité et la guerre qui nous sont imposées par le Rwanda et l’Ouganda et leurs complices".

L'Action pour une autre voie (AV) propose au président Kabila "la convocation d’un dialogue politique franc et ouvert entre tous : pouvoir, opposition parlementaire, opposition extra-parlementaire, groupes armés, société civile et diaspora…" afin de "s'accorder sur une vision indérogeable de la maison commune Congo". L'appel de cette nouvelle plateforme répond ainsi positivement au "dialogue intercongolais" proposé début janvier par le président Joseph Kabila. Si les principaux partis d'opposition congolais (UDPS, MLC… ) ont tous rejeté la "main tendue" du président congolais, "un rassemblement national" est "salutaire", argumente Auguste Mampuya.

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Jean Bamanisa Saidi, gouverneur récemment élu de la PO

La légitimité des institutions provinciales en question

Par Jean Chrysostome Kijana

Quelle est la légitimité des sénateurs, des Assemblées provinciales et des gouverneurs de RD Congo élus pour cinq ans en 2006 et toujours en poste début 2013 s'interrogent de nombreux Congolais ?

Pourtant la date des élections provinciales n'est toujours pas fixée. Initialement prévues en mars 2013, les élections provinciales congolaises sont reportées sine die. La Ceni doit être restructurée et des fonds trouvés pour pouvoir les organiser, se justifie le gouvernement. Les députés et les gouvernements provinciaux ainsi que le Sénat, dont les mandats sont terminés, les voient prolongés d'office.

On se retrouve face à des institutions qui n'ont ainsi pas la même légitimité. C'est le cas pour les deux chambres du parlement : l'Assemblée nationale tire sa légitimité des élections de novembre 2011 et le Sénat est constitué des élus de 2006. Les Assemblées provinciales investies pour un mandat de cinq ans entament bientôt leur septième année. De même les gouverneurs élus par ces assemblées. "Des institutions à légitimité variable", constate amèrement Aimé Jules Murhula, enseignant d’université et acteur politique. Certains élus ont, entre temps, changé de camp politique, ce qui se répercute sur le bon fonctionnement de ces institutions. Des crises à répétitions au travers des motions de défiance entre ces élus et contre les gouvernements provinciaux, le montrent bien.

Ambiguïté de la Constitution

La Constitution du 18 février 2006 précise que les députés, sénateurs, gouverneurs de province sont élus pour un mandat de cinq ans. "Or ils l’ont dépassé et pour moi ils ne

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jouissent plus de la légitimité du peuple, lance un acteur politique de Bukavu. La même constitution précise que le mandat des députés prend fin à l’expiration de la législature."

L’entrée en fonction d’un nouveau président et de l’assemblée marque en effet le début d’une nouvelle législature, ce qui est fait depuis un an.

Selon Pierre Muzalia, juriste, "la Constitution a tout de même prévu des dispositions transitoires garantissant le fonctionnement de ces organes jusqu’à la mise en place de nouvelles institutions après de nouvelles élections;". L’article 103, valable aussi pour les députés régionaux, de la Constitution stipule que "le député national est élu pour un mandat de cinq ans. Il est rééligible. Le mandat de député national commence à la validation des pouvoirs par l’Assemblée nationale et expire à l’installation de la nouvelle Assemblée". Le texte est ambigu et chacun en joue.

Pour ce juriste, il faudrait qu'une loi organique précise ce qu'il advient au cas où à l’expiration de ces cinq ans, les élections ne sont pas organisées. Mais pour Gilbert Ngongo, vice-président de l’organe délibérant du Sud-Kivu, il n’y a pas lieu de polémiquer. "La loi est très claire : notre mandat prendra fin par la mise en place d’une nouvelle chambre. C’est la constitution qui le dit et non, nous, martèle-t-il. Nous continuons donc à légiférer par des édits et à assurer le contrôle parlementaire conformément aux lois de la république."

Peur de ne plus être réélus…

Au regard de l’évolution sur le terrain et de certains glissements politiques intervenus entre 2006 et 2011, le rapport de force a cependant beaucoup changé. "On les avait élus pour cinq ans et pas plus. Et d’ailleurs, presque tous n’ont pas été à la hauteur de nos attentes", fustige, Jean-Luc Mushagalusa, habitant de Bagira, une de trois communes de Bukavu. "Et bon nombre d’entre eux craignent de ne pas être réélus pour un autre mandat de cinq ans", insinue, Nanzige Mweze, étudiante. "La population déçue ne se reconnaît plus dans bon nombre de dirigeants, complète un enseignant politologue, d’où l’impérieuse nécessité d’organiser au plus vite de nouvelles échéances électorales pour combler ce déficit de légitimité et ce manque de confiance entre gouvernés et gouvernants."

Certains analystes pensent aussi que la majorité gouvernementale en place ne tient pas à s'engager dans de nouvelles élections de crainte de perdre le contrôle de certaines provinces au bénéfice de l’opposition. L’échec cuisant de certains de ses ténors (sénateurs, députés nationaux et provinciaux et même des gouverneurs de province de la législature 2006) aux élections de 2011 et les récentes débâcles des candidats gouverneurs de la majorité aux élections de gouverneurs de provinces au Bas-Congo et en Province orientale, lui ferait peur.

"À dire vrai, la population ne veut plus de beaucoup d’entre nous, nous nous sentons par là un peu diminués", reconnait non sans peine, un député provincial du Sud-Kivu. "Mais, nous n'y pouvons rien, nous devons continuer à travailler jusqu’au jour il y aura de nouvelles élections et la mise en place d’un nouveau législatif provincial", conclut-il, esquissant un léger sourire. Cette crainte de ne pas être réélus et ce déficit de légitimité jouent sur le bon fonctionnement de ces organes délibérants et législatifs provinciaux. "Voyez un peu ce qui se passe dans nos assemblées provinciales où les élus en arrivent aux mains pour des guerres inutiles de positionnement, fait remarquer un acteur politique. C’est l’après-mandat qui compte pour beaucoup d’entre eux, car ils ont fait de la vie politique leur unique carrière."

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Notre commentaire

Le problème ne s’arête malheureusement as là !

Il faut rappeler que les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité.

Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus.

Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.

L’on pourrait imaginer, demain, qu’un conflit quelconque oppose entre elles deux institutions électives, par exemple la Chambre et le Sénat, ou la Présidence de la République et le Gouverneur d’une province. Les verra-t-on se traiter de tricheurs, faussaires et usurpateurs, sous prétexte que l’un aura été élu par fraude et l’autre « prolongé » en dépit du bon sens ? Y aura-t-il bientôt un nouveau jeu de société co,golais, intitulé « Plus illégitime que moi, tu meurs ?

GDB Mais, Allez, Bonne Année… Quand même…

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