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Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités.E-mail :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix : 2000Fc, Année 2013, n°037, 24 Décembre

SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE SOMMAIRE

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Congo Congo Congo Congo

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avant la avant la avant la avant la avant la réconciliation.

réconciliation. réconciliation.

réconciliation. réconciliation.

A tous nos lecteur A tous nos lecteur A tous nos lecteur A tous nos lecteur

A tous nos lecteurs s s s,,,,, nous s nous nous nous nous présentons nos v

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meilleur meilleur

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P.7

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P.13

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Dans ce pays qui est le nôtre, où la démocratie est encore au stade de balbutiement, tout parti politique qui se respecte doit assurer l’éducation civique des masses, en commençant par ses partisans recrutés. Ceux- ci doivent avoir les notions de base sur l’Etat congolais, son organisation et son fonctionnement ; la Constitution, le Parlement (Assemblée nationale et Sénat), le régime politique en application en RDC (ses avantages et ses inconvénients), les devoirs et droits des citoyens (comment sont-ils accomplis et respectés ?), la cohabitation pacifique entre le pouvoir et l’opposition, le respect de l’ordre public, le respect des biens de l’Etat et le respect des biens privés…

En suivant les partis politiques dans les prestations publiques, nous sommes en droit d’affirmer que, presque tous ignorent l’éducation civique de leurs partisans, surtout les jeunes qui sont les plus utilisés pour régler

C’est tr C’est tr C’est tr

C’est tr C’est trop : op : op : op : il f op : il f il f il faut en par il f aut en par aut en par aut en parler aut en par ler ler ler ler

Par B. Kanda Mujangi

2 LE BILLET DE LA SEMAINE

Adresse 1 Avenue de l’OUA, Concession PROCOKI,

Q /GB,

Kinshasa/Kintambo- Editeur directeur général

Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

B. KANDA MUJANGI Tél.: 0813779660

REDACTION : AARON MAYELE

PRINCE MIZA ZENGA NTU

DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

JOSEPH KIKUNI Assistante marketing

BELINDA LUZOLO JACOB NZAM MARKETING LOGISTI- QUE ET DISTRIBUTION

ROMAIN MAKIESE POINTS DE VENTE DU

TÉLÉGRAMME DU CONGO : Concession Procoki, Contact : Chrys Daya : Tél. 08 44 699 151

- commerciaux : 0822255541 Conception et Mise en

page Joseph Lounda

0812381281

P

ar ce numéro 037, nous

clôturons 2013 et nous nous apprêtons à poser le premier pas dans 2014 qui

s’annonce sous les perspectives encore inconnues.

Si, pour beaucoup, il est temps de dresser un quelconque bilan pour mesurer le chemin parcouru en vue d’envisager l’avenir avec sérénité, notre devoir d’informer, de bien informer, nous épargne de cet exercice annuel de routine.

Par devoir et dans le cadre de l ’ a c c o m p l i s s e m e n t normal de la mission qui est la nôtre, nous estimons le moment venu pour nous d’interpeller les élites politiques congolaises, notamment les présidents-fondateurs des partis, les députés et sénateurs.

Les présidents- fondateurs des partis

Les partis politiques en République démocratique du Congo naissent comme des champignons. Selon les sources proches du ministère de l’Intérieur, qui accorde des agréments (titres officiels de reconnaissance) aux partis naissants, le pays compterait près de 450 partis politiques officiellement reconnus, autant que le nombre de tribus recensées, notent les observateurs.

La majorité de ces partis politiques ont certaines similitudes :

- Ils n’ont pas de sièges et les membres de leurs familles respectives sont les seuls partisans ;

- Pour beaucoup, ils n’ont pas de ressources financières et dire qu’ils n’ont pas de sources de revenus propres, n’est pas exagéré ;

- Leurs statuts et projets de société sont des véritables

photocopies, lesquelles, logiquement, auraient dû amener plusieurs partis politiques à fusionner ;

- Curieusement, les partis dits « unitaristes » font bloc avec ceux se réclamant du « fédéralisme » ;

- Sans aucune emprise sur le terrain, les partis appelés « alimentaires », à juste titre d’ailleurs, s’incrustent dans les importantes plates-formes pour se créer une issue leur offrant l’accès à certains avantages : la Mouvance présidentielle (au pouvoir) et les Forces acquises au changement (opposition)…

Les présidents- fondateurs des partis et

le peuple

Les présidents- fondateurs des partis politiques en RDC se réclament tous, indistinctement, du peuple congolais. Ils tiennent le même discours, privilégiant les intérêts du peuple, qu’ils reconnaissent comme souverain primaire et détenteur du pouvoir. Mais, ceux qui ont eu l’occasion d’occuper une parcelle de pouvoir, au nom du peuple souverain, ont brillé par un comportement qui se résume par plusieurs crimes impunis : pillages des biens de l’Etat, détournement systématique des deniers publics, violation des droits fondamentaux des citoyens, violation de la Constitution et des lois de la République…

Certains d’entre eux, qui sont venus aux affaires par la rébellion, gardent les relations de service avec les anciens maîtres. Le cas de ces deux députés nationaux, qui avaient rejoint le M23 de triste mémoire, est édifiant.

L’un, président du groupe parlementaire de l’opposition proche de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a été désigné vice-président du M23 et, à ce titre, envoyé aux pourparlers de Kampala pour négocier avec la délégation gouvernementale venue de Kinshasa.

L’autre, président d’un parti politique, membre de la Majorité présidentielle (au pouvoir), et qui fut un

puissant ministre de la Coopération régionale et de l’Administration territoriale chargé de la Décentralisation, avait quitté clandestinement Kinshasa pour se réfugier en Ouganda. Cette fuite a eu lieu après les révélations d’un confrère de Kinshasa rétablissant les contacts du traître député national avec le président rwandais Paul Kagamé.

Avec force détails, le confrère avait reconstitué le parcours du fuard pendant ses vacances parlementaires aux Etats- Unis, son retour en RDC par Kigali, au Rwanda, où il était reçu en audience par le président rwandais, à deux reprises.

Le sinistre député national serait toujours à Kampala où il animerait une cellule chargée des questions congolaises relevant de l’autorité directe du président Museveni.

Comment peut-on se réclamer du peuple congolais, se faire élire député national par lui et se retrouver du jour au lendemain membre influent de la rébellion téléguidée de l’extérieur contre ce même peuple ? Ce député national au service de l’ennemi a quatre députés nationaux issus de son parti siégeant à l’Assemblée nationale et un ministre occupant un poste stratégique au sein du gouvernement de la République. D’où le traître député national peut toujours continuer à

« s’alimenter » auprès des circuits officiels pour couvrir les besoins de son maître ougandais.

Pour tout analyste digne de ce nom, l’homme de main de Museveni disposerait des réseaux qui fonctionneraient très discrètement en RDC, notamment à Kinshasa, dans les circuits officiels et privés, et dans son fief électoral de Beni-Butembo, au Nord-Kivu.

A titre de rappel, une source proche du député national incriminé rapporte que celui-ci aurait tenté, à l’époque de la rébellion, de proclamer l’indépendance de la partie du pays qu’il

contrôlait, en accord avec le président Museveni, de l’Ouganda, alors son principal soutien. Selon la même source, le projet aurait échoué à la suite des pressions internationales émanant plus particulièrement, des Etats- Unis, de la France et de la Belgique, qui se seraient opposés à cette folie.

Comme on le voit, peut- on s’étonner que le M23 ait formulé des revendications qui vont dans le sens de la balkanisation de la République démocratique du Congo ?

A part le cas de deux députés nationaux évoqué, d’autres traîtres à la cause du peuple congolais agiraient dans l’ombre, dissimulés dans leurs fonctions officielles qu’ils exercent et qui, de ce fait, les mettent à l’abri de tout soupçon. Sous cette couverture, ils peuvent opérer avec garantie et prendre les contacts les plus insoupçonnés et les plus risqués.

Tous ignorent l’éducation civique des

partisans

Tout parti politique souhaite accéder un jour au pouvoir pour appliquer son projet de société, qu’il estime conforme aux aspirations fondamentales du peuple. Dans cette perspective, il s’organise, de base au sommet, pour mieux s’approcher du peuple, qu’il courtise en fonction de diverses élections : présidentielle, législatives, provinciales…

Se rapprocher du peuple, veut dire que le parti politique doit conquérir les masses en se distinguant parmi les autres formations politiques concurrentes.

Ses propagandistes déployés sur le terrain doivent être formés aux techniques de persuasion, sachant écouter les interlocuteurs et être à même de leur répondre par des formules simples et pénétrantes, qui suscitent l’approbation du projet présenté et, du coup, l’adhésion presque spontanée au parti.

Suite en page 3

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POLITIQUE 3

C’est tr C’est tr C’est tr

C’est tr C’est trop : op : op : op : il f op : il f il f il faut en par il f aut en par aut en par aut en parler aut en par ler ler ler ler

leurs comptes à l’autorité établie ou à un adversaire politique imprudent, dont le tort est d’avoir exercé son droit d’une façon déplaisante à l’autre camp.

Et pourtant, dans leurs projets de société, tous les partis politiques prônent la tolérance et le recours aux méthodes démocratiques (pacifiques) en cas de contestation, fustigeant ainsi la violence sur toutes ses formes. C’est une aberration pour ces présidents-fondateurs qui se préparent à prendre un jour le pouvoir pour construire et consolider la démocratie en RDC alors que dans la pratique, ils vénèrent la violence.

Quelques mots sur les députés et sénateurs

Le parlement congolais comprend deux chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat).

L’Assemblée nationale est constituée de députés nationaux élus directement dans leurs circonscriptions électorales respectives lors des élections législatives organisées à cet effet sur le territoire national. Avant d’être élus, les candidats à la députation affrontent les électeurs au cours d’une campagne électorale dont la durée est déterminée par la loi conformément à la Constitution. Au cours de la campagne électorale, chaque candidat présente son programme dont il défend les grandes lignes auprès des électeurs, qui ont le choix à faire parmi les prétendants.

A l’issue du scrutin et après toutes les formalités d’usage, les gagnants sont proclamés et plus tard investis à l’occasion d’une cérémonie officielle organisée à l’Assemblée nationale, en présence d’heureux élus, qui ont désormais mission de défendre les intérêts du peuple, à travers les lois, par le contrôle du gouvernement et des entreprises publiques…

ainsi que par la diplomatie parlementaire. Les députés nationaux, ainsi qualifiés, ont un mandat national. A ce

titre, ils parlent au nom de l’ensemble de populations de la République démocratique du Congo.

Mais, pour les habitués des plénières de l’Assemblée nationale radiotélévisées, ils ont l’impression - c’est pour la triste réalité – que ce sont les mêmes qui interviennent.

Sur les 500 députés nationaux à l’Assemblée nationale, moins d’une centaine se manifestent publiquement lors des plénières.

Les uns suivent le comportement des membres du gouvernement et initient des motions pour être fixés sur la gestion du pays.

Les autres s’illustrent par des enquêtes parlementaires à l’issue desquelles ils déposent des rapports au bureau, qui les canalise vers les plénières pour en être débattus au cours des séances convoquées à cet effet.

Lorsque les députés nationaux partent en vacances parlementaires, comme c’est le cas depuis le 15 décembre dernier, ils sont tenus à se rendre dans leurs circonscriptions électorales respectives, pour palper du doigt les réalités locales.

De retour de leurs vacances, les députés nationaux doivent élaborer les rapports sur leur séjour auprès des populations, rapports à déposer au bureau, qui jugera de leur utilité pour une éventuelle canalisation vers la plénière. Sur ce point, peu nombreux sont les députés

nationaux qui s’acquittent de cette noble tâche.

C u r i e u s e m e n t , beaucoup de leurs collègues choisissent de rester à Kinshasa, qui n’est pas leur fief électoral, d’autres s’envolent pour l’étranger, notamment en Afrique du Sud, pour y passer leurs vacances.

Que peut-on dire de ceux qui, depuis leur investiture, Suite de la page 2

ne sont plus jamais rentrés aux sources ?

Quant aux sénateurs, ils sont élus au second degré, c’est-à-dire par les députés provinciaux. Ils ont un mandat national bien que représentants de leurs provinces respectives.

Comme par contagion, les nombreux sénateurs se comportent de la même manière que la plupart des

députés nationaux.

Sur les 120 sénateurs qui siègent, moins d’une trentaine peuvent prétendre exercer effectivement leur rôle.

Les autres sont ces applaudisseurs qui approuvent ou rejettent n’importe quelle proposition en s’alignant servilement derrière une majorité qui se dégage dans la salle quand il s’agit de vote à main levée.

Très peu gardent le contact avec les provinces où ils passent régulièrement leurs vacances parlementaires à la fin desquelles ils rédigent des rapports sur la situation des populations, rapports qu’ils déposent au bureau du sénat pour utilisation à bon escient.

A la lumière des cas ci- dessus évoqués, à titre illustratif, nous pouvons dire que les élites politiques ont beaucoup à faire pour atteindre un niveau équitable de la démocratie.

Le plus tôt serait le mieux.

L

es deux chambres du parlement congolais sont en vacances depuis la première quinzaine de ce mois de décembre finissant. Sauf la convocation d’une session extraordinaire par le Chef de l’Etat, dictée par une urgence nationale, les

honorables députés et sénateurs vont « se reposer » jusque le 15 mars 2014, date prévue par la Constitution pour la première session parlementaire de l’année.

Les députés et sénateurs sont partis en vacances au moment où le gouvernement de cohésion nationale se fait toujours attendre. Ces vacances interviennent aussi peu après la signature de « la déclaration », à Nairobi, au Kenya, sanctionnant les pourparlers entre le M23 et le gouvernement de

Assemblée nationale-Sénat

Silence intriguant ! Silence intriguant ! Silence intriguant ! Silence intriguant ! Silence intriguant !

B. Kanda Mujangi Kinshasa.

Il faut également signaler, que l’équipe Matata étant réputée démissionnaire et qu’elle expédie les affaires courantes, le Budget pour l’exercice 2014 n’a pas été voté. Les députés et sénateurs ont accordé au g o u v e r n e m e n t démissionnaire les crédits provisoires pour son fonctionnement et celui de divers services stratégiques de l’Etat.

A notre connaissance, les crédits provisoires ne peuvent pas dépasser un certain délai. Y a-t-on pensé pour éviter de violer la Constitution ?

S’agissant de cette

« déclaration » signée entre le gouvernement et le M23, à Nairobi, on se demande pour quelle raison les pourparlers de Kampala ont été délocalisés en dernière minute ? Et puis, les rumeurs de plus en plus persistantes, non encore officiellement démontrées, affirment que la communauté internationale

voudrait que quelques éléments civils du M23 soient intégrés au gouvernement de cohésion nationale.

Il y a là un paradoxe quand on sait que le M23 ayant été militairement écrasé, ce mouvement rebelle était logiquement dissout et que ses éléments civils et militaires n’avaient plus des revendications à formuler.

Comment va-t-on insérer les assassins dans un gouvernement de cohésion nationale au vu et au su de leurs victimes sans révolter celles-ci et sans heurter toutes les bonnes consciences ?

Les députés et sénateurs, qui seront appelés à investir le gouvernement de cohésion nationale en gestation, ont- ils une position affichée sur la question et sur d’autres évoquées ?

Le silence qui enveloppe toutes ces questions intrigue plus d’un observateur averti de la scène poltique congolaise.

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4 POLITIQUE

L

a convocation, l’organisation et la tenue des concertations

nationales n’avaient pas fait l’unanimité dans la classe politique de notre pays.

Des partis politiques ayant pignon sur rue ainsi que plusieurs associations de grande notoriété de la société civile avaient purement et simplement décidé de boycotter ce forum au motif qu’il ne s’apparentait ni plus ni moins qu’a « un Congrès du PPRD et Alliés ».

Ainsi, les protestataires avaient pris la résolution de mettre sur pied une plate-forme dénommée « Coalition pour le Vrai Dialogue », CVD en sigle.

Ce regroupement est constitué de partis politiques des Forces Acquises au Changement, de Confessions r e l i g i e u s e s , d’organisations non gouvernementales, d’

a s s o c i a t i o n s professionnelles et caritatives.

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Par Kikuni Joseph

D’après les ténors de ce mouvement, la convocation des concertations nationales avait violé l’esprit et la lettre de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba du 25 février 2013 ainsi que la résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Dans leur entendement, l’actuel chef de l’Etat ne jouissait pas des prérogatives constitutionnelles lui octroyant le droit de convoquer ces assises.

D’autre part, le Bureau mis sur pied ne pouvait fixer unilatéralement ni l’ordre du jour ni les thématiques à débattre tout au long de ces travaux.

Par conséquent, la coalition pour le vrai Dialogue, la CVD, avait rejeté en bloc les 697

résolutions et r e c o m m a n d a t i o n s formulées urbi orbi par les participants. Leur démarche suivante avait consisté en la réclamation de l’organisation d’un Dialogue franc, inclusif et transparent sous la médiation des représentants de la sous- région et de la c o m m u n a u t é internationale.

Le format de ce dialogue doit être réduit à une trentaine de participants et l’ordre du jour portera prioritairement sur le contentieux né des élections législatives et présidentielles de novembre 2011.

La pomme de discorde qui oppose actuellement la Majorité

Présidentielle et la Coalition pour le Vrai Dialogue résulte de l’accord signé entre le M23 et le pouvoir de Kinshasa le jeudi 12 décembre 2013 à Nairobi au Kenya.

Pour rappel, au début de ce mois, le député national Fabrice Puela, l’élu de la ville portuaire de Matadi, avait adressé une question orale au ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda.

Il était demandé expressément au chef de la diplomatie congolaise devenir éclairer la lanterne des représentants du peuple sur les 11 points consignés dans le cahier des revendications du mouvement rebelle rwandais M23.

Après une première séance avortée à cause de l’absence de l’initiateur de la question orale dans la salle, le ministre Raymond Tshibanda avait fini par exposer aux membres de la Chambre basse les tenants et les aboutissants des

Par Kikuni Joseph

conditions posées par les rebelles avant d’enterrer la hâche de guerre. Dans l’assistance, cela provoqua à la fois la c o n s t e r n a t i o n , l’indignation et la fureur.

A en croire certaines confidences, les revendications du M23 dégagent l’odeur sulfureuse d’une campagne de balkanisation sournoise et rampante de notre pays.

C’est ainsi que dans un communiqué rendu public ce mercredi 18 décembre 2013, le député national Steve Mbikayi, porte- parole de la Coalition pour le Vrai Dialogue, a dénoncé avec véhémence ce qu’il a qualifié d’acte de « haute trahison » posé par le régime actuel en signant un accord avec les rebelles du M23 à Nairobi sans demander l’avis et les considérations des parlementaires.

Depuis lors, il s’est déclenché une escalade verbale en régle entre le camp présidentiel et cette plate-forme. Les jours à venir s’annoncent orageux.

Le président Muse Le président Muse Le président Muse

Le président Muse Le président Musev v v veni rit sous ca v eni rit sous ca eni rit sous ca eni rit sous cape eni rit sous ca pe pe pe pe a

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C

’est aprèsplusieursrounds des

négociations

caractérisés par des suspensions, des tergiversations, des revirements et des reniements que la délégation congolaise et les rebelles

rwandais du M23 sont finalement parvenus à signer des documents enrobés sous

l’étiquette de

«déclaration». La

cérémonie a eu lieu à Naïrobi au Kenya ce jeudi 12 décembre 2013 sous la médiation de l’Ouganda. Et depuis lors, des observateurs lucides et impartiaux ne cessent de

s’interroger sur le bien- fondé de cet acte au regard des zones d’ombre qui couronnent ce

marathon diplomatique et qui s’étalent sur trois niveaux.

D’abord, la débâcle inattendue du M23 laisse

perplexe et jette le trouble dans les esprits.

Après vingt mois d’occupation musclée des

¾ des territoires de la province du Nord Kivu, quelle n’a pas été la surprise d’apprendre

« l ’ e f f o n d r e m e n t » spectaculaire du M23 après seulement moins d’une semaine de guerre- éclair! Certaines mauvaises langues n’hésitent pas à trouver une explication plus ou moins plausible à ce retournement de la situation.

Selon ces sources, la c o m m u n a u t é internationale avait donné l’ordre au président Kagame de retirer les soldats du M23, c’est-à-dire ses propres soldats, du sol congolais. Ce qui fut fait.

Mais le marchandage souterrain ne se limitait pas là.

Ainsi, en contrepartie, le gouvernement congolais devait s’engager impérativement à conclure un accord politique avec l’ex- mouvement rebelle

rwandais. Les faits récents ne semblent malheureusement ni contredire ni démentir cette évidence.

Ensuite, il y a la fameuse cérémonie de signature de l’accord de Nairobi au Kenya ce jeudi 12 décembre entre les deux parties en conflit après d’intenses ballets et pressions diplomatiques initiés par les puissances de ce monde. Le hic dans ces tractations, selon certains observateurs, réside dans le fait que le Suite en page 5

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5 ECONOMIE

Le Ministère des TVC recourt à la Banque mondiale

Justin Kalumba au cœur de la modernisation des transports en RD Congo

L

a Sociéténationale des chemins de fer du Congo, SNCC en sigle, traverse, depuis plusieurs mois, une période de grande crise dans la mesure où elle manque de locomotives pour mener ses activités quotidiennes comme dans le temps où cette société publique rayonnait. Son Excellence Justin Kalumba, ministre des Transports et Voies de Communication qui a réalisé sa promesse relative à la fourniture de 250 bus, pimpants neuf aux transporteurs privés, s’atèle

sérieusement à la modernisation et la viabilisation du

système du réseau de

Avec 18 locomotives diesel électriques, la SNCC pourra reprendre vie

Par Z. Nt.

communication dans notre pays, dont entre autres, la relance des activités de la SNCC.

Comme on le sait, tout dernièrement, il a été organisé à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, une séance de travail pour un échange d’informations sur le projet de transport multimodal.

Plusieurs cadres agissant dans le secteur du transport ont échangé et expliqué, avec des images à l’appui, la quintessence de ce projet.

S ’ a g i s s a n t principalement de la SNCC, des explications claires ont été fournies quant aux objectifs de développement du projet concernant l’amélioration

de l’interconnexion des transports sur le sol congolais de manière à soutenir l’intégration économique nationale, rétablir la viabilité financière et opérationnelle de cette société de transport en commun.

C’est dans ce cadre que la société chinoise CSI/CNR-BRE a, après le financement octroyé par la Banque mondiale, été choisie afin de fournir, dans un délai de treize mois, 18 locomotives diesel électriques de ligne à la Société nationale des chemins de fer du Congo.

Ces locomotives devront répondre aux normes et standards internationaux en matière de capacité et de fiabilité. Elles seront destinées à assurer le transport ferroviaire de marchandises et de voyageurs sur le réseau

ferroviaire avec la possibilité de circuler sur les réseaux interconnectés de Zambie, de l’Angola, du Zimbabwe, de la Tanzanie et de la République sud- africaine. Faut-il, en effet, signaler que la même société chinoise s’est engagée à fournir une assistance technique complète pendant douze mois.

Il sied de noter Monsieur Lazard D a k a h u d i n o , coordonnateur de la CEPTM, a indiqué, que la signature de ce contrat s’explique par la logique selon laquelle le gouvernement congolais tient à apporter aux populations un transport ferroviaire de voyageurs et de marchandises de grande qualité favorable à un développement socio- économique durable.

POLITIQUE

document signé entre les deux parties présentes la particularité de contenir plusieurs éléments flous, ambigus et même relativement suspects. Il en est ainsi, par exemple, de l’épineux problème du retour des réfugiés

« Congolais » de souche rwandaise baptisés, par euphémisme par Paul Kagame, « la c o m m u n a u t é rwandophone» de l’Est du Congo. C’est à dessein qu’il se garde d’utiliser l’adjectif qualificatif « rwandaise » en lieu et place de

« rwandophone ». Cette ruse constitue et constituera longtemps une

source de conflits cycliques dans la partie Est de la Rd Congo. En plus, le soubassement du plan de la balkanisation repose sur cette logique pernicieuse rappelant curieusement l’idéologie nazi en vogue au début du

déclenchement de la seconde guerre mondiale.

Ce qui est certain, c’est que les membres influents de l’ex-rébellion du M23 se tailleront une place au soleil dans le futur gouvernement qui sera

formé incessamment. Des bruits de plus en persistants laissent entendre que le M23 tient mordicus à occuper les postes ministériels stratégiques suivants : la Défense, les Finances, la Sécurité intérieure, les Mines, la Diplomatie, le Budget, le Plan et l’Economie nationale. Le but inavoué est de se constituer une bonne cagnotte qui financera la réactivation d’un nouveau m o u v e m e n t insurrectionnel avant, pendant et après les échéances électorales de 2016.

Enfin, le président ougandais Yoweri Museveni a jeté un

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véritable pavé dans la marre en livrant son opinion sur la conclusion des pourparlers de Kampala après la signature d’un accord à Nairobi entre les anciens belligérants. Sans passer par quatre chemins, il a déclaré ceci : « le M23 a, certes, perdu militairement. Mais il a beaucoup gagné sur le plan politique ».

Ces paroles donnent froid dans le dos et poussent tout observateur averti à s’interroger sur l’identité du dindon de la farce dans ce jeu de cache-cache. L’avenir ne cessera de nous réserver des surprises à la fois amères et désagréables.

Suite de la page 4

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6 EVENEMENT DE LA SEMAINE

L

es images ci-dessous parlent d’elles-mêmes. Mr KLAT SHARIF et le Rotary Club ont rendu visite aux malades de l’hôpital de Kalembe-Lembe dans la commune de Lingwala, le samedi 21 décembre dernier. Pour le précité, cette visite « s’inscrit dans le cadre des activités de bienfaisance, de solidarité et de partage ». En dehors des cadeaux distribués aux

Avec le passage de Mr KLAT SHARIF et le Rotary Club,

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LTC enfants malades, les visiteurs du jour ont aussi

contribué à ce que les personnes qui ne peuvent quitter l’hôpital, faute de paiement, puissent sortir des lieux sans litiges.

L’équipe de Mr Sharif composé de membres du Rotary Club, a amené avec elle le « père noël », qui, dans cet élan de charité, a distribué aux enfants des jouets. Ce geste fort a été salué par toute l’assistance.

Mr KLAT SHARIF©

L'équipe du rotary club et le père noël©

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7 Mbuji-Mayi : pénurie en

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a population de la ville de Mbuji- Mayi fait face à une pénurie en eau potable depuis trois jours. L’eau coule de plus en plus rarement des robinets dans cette ville du Kasaï-Oriental.

Les communes les plus touchées sont celles de Diulu, Kanshi et Bipemba. La Régie de distribution d’eau (Regideso) évoque la desserte en énergie électrique irrégulière.

Au fur et à mesure que l’eau se fait rare, les

ECHOS DES PROVINCES

LTC/RO

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ivresse publique ivresse publique ivresse publique ivresse publique

L

a police a arrêté cent seize

personnes ces cinq derniers jours à Mbuji-Mayi, dans le Kasaï-Oriental. Il s’agit principalement d’

enfants de rue accusés de vols, extorsions des biens, consommations de substances nuisibles à la santé et ivresse publique. Ces

arrestations entrent dans la cadre de

l’opération «Lukombo»

(Coup de balai, en tshiluba) lancée par le gouvernement

provincial mardi 17 décembre dernier.

Parmi les personnes arrêtées, on compte 36 mineurs que la police indique avoir transféré devant le juge traditionnel pour enfants. Les adultes ont été déférés au parquet après leur audition par l’Officier de police judiciaire.

Des sources proches du dossier évoquent également le cas de six mineurs arrêtés et renvoyés dans leurs familles respectives.

Selon le tribunal de paix pour enfants, les trente-six enfants sont gardés au pavillon pour enfants de la prison centrale de Mbuji-Mayi.

Les dernières personnes du groupe ont été arrêtées le vendredi 20 décembre. Il s’agit de huit enfants de la rue et huit femmes. Celles-ci, qui affirment être des prostituées, expliquent avoir été arrêtées dans des chambres d’hôtel.

Mais les responsables de LTC/RO

vendeurs d’eau à vélo augmentent leurs prix. Un bidon de 20 litres d’eau s’est vendu à 500 Francs congolais, samedi 21 décembre.

Certains habitants de la ville s’approvisionnent gratuitement aux bornes fontaines installées par la fondation Miba dans certains coins de la ville.

Pour la Regideso, la perturbation en fourniture d’énergie électrique est la principale cause de cette situation. Son directeur provincial a précisé que le mois passé l’entreprise n’a été désservie en énergie électrique que onze jours sur les trente

la police indiquent les avoir arrêtées pour détention et vente de chanvre et boissons alcooliques.

Ces dernières arrestations portent à 17 le nombre de femmes arrêtées depuis le début de l’opération

«Lukombo».

De leur côté, les défenseurs des droits de l’enfant déplorent des cas de dérapage dans la conduite de l’opération.

Ils dénoncent notamment l’arrestation de certains enfants vulnérables et nécessiteux.

Au commissariat de la police, certaines sources confient être débordées par le nombre de personnes arrêtées. La prise en charge alimentaire de ces présumés délinquants poserait déjà problème.

L ’ o p é r a t i o n

«Lukombo» a été lancée mardi dernier à Mbuji- Mayi par le ministre provincial de l’Intérieur.

Elle est principalement dirigée contre les auteurs d’actes de banditisme dans la ville ainsi que les enfants de la rue.

Elle s’inspire de l’opération «Likofi», menée depuis plusieurs jours à Kinshasa contre les bandits appelés

«Kulunas».

Lors de son lancement, le ministre provincial de l’Intérieur du Kasaï-Oriental a demandé que les personnes arrêtées ne subissent pas de mauvais traitement et soient remises à leurs juges naturels après leur identification.

L

es communautés Ngbandi et

Ngbaka

impliquées dans un conflit foncier qui a déjà fait plus de 20 morts dans le Sud- Ubangi (Equateur) réclament une indemnisation des victimes avant toute réconciliation. Elles souhaitent en outre que les autorités précisent le tracé des limites des terres disputées

conformément aux cartes coloniales. Seul problème, ces cartes ne sont trouvables ni à Mbandaka, chef-lieu de la province, ni à

l’Institut géographique de Kinshasa. Selon l’administrateur du territoire de Gemena, M. Kpalanda, il faudrait les chercher au musée de Tervuren, en

Belgique. Le ministre

LTC / RO de l’Intérieur est arrivé vendredi 20 décembre à Gemena, chef-lieu de district, pour trouver une solution à ce conflit.

Pour résoudre ces conflits fonciers, les services des cadastres doivent aussi améliorer le lotissement des terres disputées. Seulement, dans ce cas, les champs de certains paysans pourraient passer d’un groupement ou secteur à l’autre, et être à nouveau source de conflit.

D’autres interlocuteurs préconisent de remplacer les cadres locaux, accusés de complicité ou de laxisme. On les accuse notamment d’avoir exigé d’être payés par les communautés en conflit avant d’intervenir.

De leur côté, les humanitaires envisagent la mise sur pied de comités locaux de conciliation et de

prévention des conflits, dans lesquels seraient représentées toutes les couches de la population.

Richard Muyej a rejoint à Gemena le gouverneur intérimaire de l’Equateur ,Sébastien Impeto, qui y séjourne depuis une semaine.

Une délégation conjointe composée de Monusco, d’Agences humanitaires et de membres du gouvernement et conduite par le Ministre provincial de l’Intérieur, Michel Liyele, avait aussi séjourné dans la région.

Les violences qui ont accompagné le conflit foncier qui oppose depuis plusieurs mois les Ngbandi du territoire de Budjala et les Ngbaka de Gemena ont causé la mort de plus de vingt personnes. Des femmes ont été violées et plus de dix mille personnes ont dû fuir leurs maisons.

que compte le mois.

Pour se justifier , la Société de l’énergie du Kasaï (NRK) a souligné qu’elle dessert plusieurs entités à la fois, notamment la Minière de Bakwanga (Miba) pour sa production ainsi que les autres consommateurs domestiques.

Au-delà des contraintes techniques auxquelles elle fait face, la NRK a ajouté que ses services techniques sont à pieds d’œuvre pour améliorer la desserte en énergie électrique. Ce qui permettra par ricochet de pallier la carence en eau potable.

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S

ans surprise, le Parti démocratique gabonais (PDG) a remporté vendredi 20 décembre une large victoire aux élections municipales

e t

départementales organisées le 14 décembre dans le pays. Selon les résultats provisoires, la formation politique du président Ali Bongo a obtenu plus de 1 500 sièges sur les 2 404 à pourvoir.

«Le Parti démocratique gabonais (PDG) se maintient dans l’ensemble du territoire, même si dans certaines circonscriptions de Libreville, il y a un léger recul», a déclaré, le 20 décembre, Alain-Claude Bilié Bi Nzé, le porte-parole de la présidence gabonaise. À croire les résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), le parti au pouvoir a raflé 1 517 des 2 404 sièges à pourvoir, et conserve la majorité relative dans la capitale gabonaise, à l’issue des élections municipales et départementales du 14 décembre.

Percée des indépendants

Le Centre des libéraux réformateurs (CLR, parti de la majorité présidentielle) et les indépendants (opposition) effectuent également des percées. À Libreville par exemple, où vit plus de la moitié de la population gabonaise, le PDG n’obtient pas la majorité absolue mais il reste la première force de la ville et arrive en tête dans trois des six arrondissements. Le CLR prend les 3e et 6e arrondissements, tandis que le 2e revient aux indépendants.

Mais c’est la formation politique du président Ali Bongo qui domine globalement dans la plupart des grandes villes du pays, sauf à Oyem, bastion de l’ethnie fang réputée frondeuse (nord), et à Mouila (sud).

À Port-Gentil, capitale économique et ancien fief historique de l’opposition, le PDG rafle les quatre arrondissements avec 36 conseillers sur 73, au terme d’une «lutte serrée» avec deux formations d’opposition, le Parti du développement et de la solidarité sociale, et l’Union du peuple gabonais.

«Le taux de participation dépasse largement les 55 - 60%, ce retour aux urnes est un bon signal», a estimé Alain-Claude Bilié Bi Nzé, rappelant que le taux d’abstention approchait les 70 % lors des dernières municipales de 2008.

Les résultats définitifs devraient être validés et proclamés par la Cour constitutionnelle d’ici un mois.

8 AFRIQUE NEWS

L

’ancien diplomate français Fernand Wibaux, l’un des piliers de la

«Françafrique» à la cellule africaine de l’Elysée, est décédé à l’âge de 92 ans, a annoncé sa famille dans le carnet du Figaro.

«Homme de terrain» qui connaissait tous les chefs d’Etat africains, Fernand Wibaux avait été chargé de nombreuses missions en Afrique, notamment au Tchad, après sa nomination comme conseiller diplomatique du gouvernement de 1986 à 1988. Au sein de la cellule africaine de l’Elysée, il avait secondé discrètement Jacques Foccart, le «père» de la Françafrique, jusqu’à sa mort en 1997.

La «Françafrique» désigne ces réseaux d’influence particulièrement actifs dans les anciennes colonies françaises en Afrique.

Etablie dans les années 50, cette politique, considérée par certains comme «néocoloniale», s’appuyait sur l’ingérence, y compris militaire, de la France dans les affaires internes des pays africains. Elle était aussi marquée par les liens financiers occultes entre des régimes de pays africains et des partis politiques français.

Né le 1er juillet 1921 à Paris, Fernand Wibaux avait rejoint la Résistance en décembre 1940 à l’âge de 19 ans. Son père René Wibaux avait organisé un réseau de renseignements pour le compte du réseau Saint Jacques, l’un des tout premiers réseaux de résistants en France occupée.

Docteur en droit, Fernand Wibaux entre à la Libération au ministère de l’Intérieur.

Directeur général de l’Office du Niger de 1956 à 1960, il est nommé ambassadeur à Bamako de 1961 a 1964, puis à Fort-Lamy (N’Djaména, Tchad) de 1968 à 1974. Il se voit ensuite confier la direction des affaires culturelles et sociales au ministère de la Coopération de 1974 à 1976, avant d’être nommé directeur de cabinet du ministre de la Coopération Jean de Lipkowski (janvier-août 1976).

Il a également été ambassadeur à Dakar de 1977 à 1983, puis à Beyrouth de 1983 à 1985.

Il sera inhumé «dans l’intimité familiale» à une date qui n’a pas été précisée.

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3 Centrafrique: l’activité Centrafrique: l’activité Centrafrique: l’activité Centrafrique: l’activité Centrafrique: l’activité reprend timidement à reprend timidement à reprend timidement à reprend timidement à reprend timidement à Bangui après les violences Bangui après les violences Bangui après les violences Bangui après les violences Bangui après les violences

L

’activité reprenait timidement samedi 21 décembre à Bangui, où la nuit a été relativement calme, après un regain de violences interreligieuses depuis deux jours qui a fait une trentaine de morts, ont indiqué à l’AFP des habitants de plusieurs quartiers de la capitale centrafricaine.

La circulation automobile a repris progressivement sur les grands axes du centre-ville, des commerces ont également rouvert.

Les taxis roulent de nouveau dans la ville, à l’exception notable des quartiers théâtre des affrontements de jeudi et vendredi, notamment le quartier Combattant à proximité de l’aéroport, où seules circulent les patrouilles véhiculées de l’armée française et de la force africaine (Misca).

Deux cadavres, mains ligotées derrière le dos, gisaient néanmoins au petit matin sur la chaussée de l’avenue de l’Indépendance menant au nord de Bangui, a constaté un photographe de l’AFP.

La nuit a pourtant été relativement calme, selon plusieurs habitants interrogés au téléphone. Un photographe de l’AFP sur l’aéroport a simplement entendu un moment quelques tirs isolés et lointains, et de brèves détonations.

Dans le quartier de Boy Rabe, un fief des milices d’autodéfense chrétiennes «anti-balaka», une rumeur d’attaque d’hommes armés a provoqué la fuite de plusieurs centaines d’habitants pendant la nuit vers la paroisse Saint-Bernard. L’attaque n’ayant pas eu lieu, ces habitants revenaient progressivement chez eux au matin.

4 Municipales gabonaises : Municipales gabonaises : Municipales gabonaises : Municipales gabonaises : Municipales gabonaises : le PDG d’Ali Bongo

le PDG d’Ali Bongo le PDG d’Ali Bongo le PDG d’Ali Bongo le PDG d’Ali Bongo l’empor

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L

e président islamiste égyptien Mohamed Morsi, destitué en juillet par l’armée, sera jugé pour évasion de prison et meurtre d’officiers durant la révolte ayant chassé en 2011 Hosni Moubarak, a-t-on appris auprès du parquet.

Il s’agit de la troisième affaire pour laquelle M. Morsi, premier président élu démocratiquement en Egypte en juin 2012 et destitué par l’armée un an plus tard, va passer en justice.

Seront jugés avec lui 132 autres personnes, dont près de 70 membres des mouvements islamiste palestinien Hamas et chiite libanais Hezbollah, qui le seront par contumace.

Le parquet affirme que des militants des Frères musulmans, dont est issu M. Morsi, du Hamas, du Hezbollah et des jihadistes ont attaqué des prisons et des postes de police lors des premiers jours de la révolte de 2011, tuant des policiers et aidant des milliers de détenus à s’échapper.

Des dirigeants des Frères musulmans qui s’étaient échappés avec lui début 2011 de la prison de Wadi Natroun (au nord-ouest du Caire) figurent également sur la liste des personnes inculpées.

Détenu depuis sa destitution le 3 juillet, M. Morsi est actuellement jugé pour complicité de meurtres de manifestants lorsqu’il était au pouvoir.

Il va en outre être jugé pour «espionnage» en vue de mener des

«actions terroristes» impliquant le Hamas et des groupes jihadistes, a indiqué en début de semaine l’agence officielle Mena.

Depuis la destitution de M. Morsi, à qui des millions de manifestants avaient reproché de ne pas avoir su gérer le pays et de n’avoir servi que les intérêts de sa confrérie, ses partisans manifestent quasi- quotidiennement, malgré une répression qui a fait plus d’un millier de morts depuis le début de l’été et des milliers d’arrestations dans les rangs des islamistes.

M. Morsi avait affirmé lui-même par téléphone à une chaîne de télévision peu après son évasion que les gardiens de la prison avaient abandonné les lieux tandis que les détenus, profitant du chaos, s’étaient échappés.

Referenties

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