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2000Fc, Année 2014, n°080, Mardi 28 Octobre

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Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités. Courriel :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix :

2000Fc, Année 2014, n°080, Mardi 28 Octobre

Denis Mukwege

Le chirurgien congolais des causes

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RETOMBEES DES MASSACRES EN SERIE A L’EST DU PAYS

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à qui on donnerait le bon Dieu sans confession.

Lorsque le mal devient la conduite ordinaire de gens ordinaires, c’est toute la société qui danse au- dessus de l’abîme. Et si l’argent peut servir momentanément à cacher l’ampleur du désastre à venir, jamais il ne peut l’annihiler.

Quand Denis Mukwege le dit, il fascine et inquiète à la fois ses lecteurs et ses détracteurs. Il vient de l’Est. Il sait de quoi il parle. Là demeure la principale source de la suspicion qui l’enserre.

Pour ma part, je ne peux que lui savoir gré de ne pas faire que des discours, lui qui a les yeux quotidiennement rivés sur la tragédie congolaise, et les mains trempés dans le corps enlaidi des femmes, pour leur redonner goût à la vie, et au pays, l’impérieuse nécessité d’engranger encore plus de citoyens qu’il espère meilleurs et qui suivront son exemple.

C’est tout.

(A lire, dans cette édition, Histoire vraie : Denis Mukwege, Le chirurgien des causes perdues : l’homme)

Denis Mukwege

Le chirurgien congolais des causes perdues, héros dans un pays qui l’ignore et le suspecte

Par Antoine Nguidjol

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo-

Directeur Général:

Bemi Binda

Editeur Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

AARON MAYELE Tél.: 0998045112 REDACTION :

ZENGA NTU DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

JOSEPH KIKUNI JOSEPH LOUNDA

JAMAL KHARDI JACQUES BOKWANGO

Correspondante au Cameroun Anastasie Nyobe

Photos Reporter ROLIX MILANDU MARKETING LOGISTIQUE

ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE POINTS DE VENTE DU

TÉLÉGRAMME DU CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0812381281 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

Suite en page 3

«

Depuis quinze ans, dit-il, je suis témoin d’atrocités de masse commises sur le corps des femmes et contre les femmes et je ne peux pas rester les bras croisés, car notre humanité commune nous invite à prendre soin les uns des autres. »

C’est avec ces mots simples que le gynécologue congolais, Denis Mukwege, expliquait, en décembre 2013, son engagement au service de dizaines de milliers de femmes violées de son pays.

Elu à l’unanimité, plusieurs fois pressenti pour le Nobel de la paix, Denis Mukwege s’est vu récompenser du prix Sakharov ; une récompense européenne «pour la liberté de l’esprit». Son combat :

lutter contre les innombrables violences sexuelles commises sur les femmes en RDC. Le risque : mettre le doigt sur un problème récurrent dans le pays en offrant l’image inversée que les autorités veulent faire oublier.

Peut-on changer l’image d’un pays par simple décret, en ignorant les questions fondamentales ?

C’est une question qui a le mérite d’être posée. Alors que les autorités congolaises, confrontées à la triste image de leur pays dans le monde, font des pieds et des mains pour que l’on célèbre – enfin - l’esprit d’entreprise et l’émergence à venir du pays, le chirurgien aux doigts d’or rappelle que le corps humain en RDC, celui des femmes en particulier, est encore réduit à sa seule valeur mobilière.

Une perversion passagère due à l’inversion des

valeurs provoquée par la guerre à l’Est ? Non, répond-t-il ; c’est une idée ancrée profondément dans l’esprit des mâles du pays, et pas seulement des soudards, dont la mise en application systématique et sans aucun remord est pire encore que celle inscrite dans le Code Noir : « Le viol est une arme de guerre, clame-t-il », preuves à l’appui, et le corps, un simple objet – au-delà de la jouissance sexuelle – qui polarise les sentiments et les actes les plus bas de l’espèce humaine en Afrique noire.

Il n’y a pas d’avenir, si l’on n’inscrit pas l’être humain

en tête de la chaîne des valeurs

Pour le chirurgien, l’avenir de la RDC est irrémédiablement dépendant de la réponse que les autorités publiques apportent ou non à la question fondamentale que constitue le statut de l’être humain appréhendé à travers la

condition de la femme. Une question d’une brûlante actualité. Car, le fait de disposer des femmes à son bon vouloir – on comprend que cela ne fasse pas plaisir de l’entendre - ne renvoie pas plusieurs siècles en arrière, à l’époque des guerres tribales du Moro Naba, de Ousman Dan Fodio ou de Chaka, roi des Zoulous.

Ce qu’il se passe actuellement en RDC est même – d’une certaine manière - bien loin des excès connus de Bokassa, Idi Amin Dada ou Macias Nguema Biyogo.

La dénonciation du chirurgien porte, non pas sur des actes de perversion ponctuelle, mais sur des pratiques inconscientes devenues tellement ordinaires qu’elles ne qualifient plus un régime politique particulier.

Elles sont le fait de gens ordinaires, bons pères de famille par ailleurs, amis, voisins, patriarches ou croyants

L’OUVRAGE DE LA SEMAINE

L

e tort le plus grand qu’on ait fait à l’économie, c’est de l’avoir soustraite à sa nature originelle d’économie politique. On nous a fait croire que tout était technique ; on a déguisé l’idéologie en science, et, en nous encourageant à faire abstraction des rapports de forces au sein d’une société, on nous a tous placés au service des pouvoirs dominants, de ce que j’appelle l’« empire du capital ».

La stratégie de l’endettement intensif qui a engendré la crise de la dette latino-américaine ne visait pas à aider nos pays à se développer.

Elle obéissait à l’urgence de placer les excès d’argent qui inondaient les marchés financiers du « premier monde », les pétrodollars que les pays arabes producteurs de pétrole avaient placés dans les banques des pays développés. Ces liquidités provenaient de la hausse des prix du pétrole consécutive à la guerre d’octobre 1973, ces prix ayant été maintenus à des niveaux élevés par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Entre 1975 et 1980, les dépôts dans les banques internationales sont passés de 82 milliards de dollars à 440 milliards (1 226 milliards de dollars actuels).

Devant la nécessité de placer des quantités d’argent si importantes, le tiers-monde a suscité l’intérêt. Ainsi

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a-t-on commencé, à partir de 1975, à voir défiler les banquiers internationaux désireux de placer toutes sortes de crédits — y compris pour financer les dépenses courantes et l’acquisition d’armes par les dictatures militaires qui gouvernaient de nombreux Etats. Ces banquiers zélés, qui n’étaient jamais venus dans la région, même en touristes, ont également apporté de grosses valises de pots-de-vin destinées à des fonctionnaires afin de leur faire accepter de nouveaux prêts, quel qu’en fût le prétexte. Dans le même temps, les organismes financiers internationaux et les agences de développement ont continué de vendre l’idée selon laquelle la solution, c’était de s’endetter.

Une idéologie déguisée en science

Si l’indépendance des banques centrales sert, dans les faits, à garantir la continuité du système quel que soit le verdict des urnes, elle a été imposée comme une nécessité

« technique » au début des années 1990, justifiée par de prétendues études empiriques démontrant qu’un tel dispositif générait de meilleures performances macroéconomiques. Selon ces

« recherches », les banques centrales indépendantes pouvaient agir de façon « technique », loin des pressions politiques pernicieuses.

Avec un argument aussi absurde, il

faudrait également rendre autonome le ministère des finances, puisque la politique budgétaire devrait, elle aussi, être purement « technique ». Comme l’a suggéré Ronald Coase, lauréat du prix de la Banque royale de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel, les résultats de ces études s’expliquaient : on avait torturé les données jusqu’à ce qu’elles disent ce qu’on voulait leur faire dire.

Dans la période qui a précédé la crise, les banques centrales autonomes se sont consacrées exclusivement à maintenir la stabilité monétaire, c’est-à-dire à contrôler l’inflation, en dépit du fait que des banques centrales avaient joué un rôle fondamental dans le développement de pays comme le Japon ou la Corée du Sud. Jusque dans les années 1970, l’objectif fondamental de la Réserve fédérale américaine était de favoriser la création d’emplois et la croissance économique ; c’est seulement avec les pressions inflationnistes du début des années 1970 que l’objectif de promouvoir la stabilité des prix a été ajouté au lot.

La priorité donnée à la stabilisation des prix signifie également, en pratique, l’abandon des politiques visant à maintenir le plein emploi des ressources dans l’économie. Au point qu’au lieu d’atténuer les épisodes de récession et de chômage, la politique budgétaire,

en comprimant sans cesse les dépenses, les aggrave.

Les banques centrales dites

« indépendantes » qui se soucient uniquement de stabilité monétaire font partie du problème, pas de la solution.

Elles sont l’un des facteurs qui empêchent l’Europe de sortir de la crise plus rapidement.

Les capacités européennes sont pourtant intactes. Vous disposez de tout : le talent humain, les ressources productives, la technologie. Je crois qu’il faut tirer de cela des conclusions fortes : il s’agit ici d’un problème de coordination sociale, c’est-à-dire de politique économique de la demande, ou comme on voudra l’appeler. En revanche, les relations de pouvoir à l’intérieur de vos pays et au niveau international sont toutes favorables au capital, notamment financier, raison pour laquelle les politiques appliquées sont contraires à ce qui serait socialement souhaitable.

Matraqués par la prétendue science économique et par les bureaucraties internationales, nombre de citoyens sont convaincus qu’« il n’y a pas d’alternative ». Ils se trompent.

Rafael Correa

Président de la République de l’Equateur, docteur en économie.

Auteur de l’ouvrage Equateur. De la république bananière à la non- république, Utopia, Paris, 2013.

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RETOMBEES DES MASSACRES EN SERIE A L’EST DU PAYS

LES POPULATIONS RECLAMENT HAUT ET FORT LE DEPART DE LA MONUSCO

Kikuni Joseph

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n moins de deux semaines, plus de quatre-vingts morts ont été recensés dans le territoire de Beni, province du Nord-Kivu dans l’Est de la RD Congo suite aux tueries sauvages attribuées aux rebelles Ougandais du mouvement ADF-NALU, force négative qui écume cette partie du territoire national depuis 1999.

Ces massacres systématiques ont créé la psychose et provoqué la fuite de nombreux habitants vers Komanda dans la province Orientale. Pour sauver leurs vies, ils ont tout abandonné sur place : habitations, champs, biens, rivières, cheptel,…

Ceux qui sont restés se sont pris violemment aux

Casques bleus de la MONUSCO qu’ils jugent passifs et inutiles dans la région car, ils n’arrivent pas à empêcher la commission récurrente de ces crimes malgré leur présence massive.

Il y a quelques années, face à la persistance de la crise dans la région des Grands Lacs, malgré la présence de la plus importante force onusienne

dans le monde, le Président ougandais Yoweri MUSEVENI avait tourné ses interlocuteurs en dérision en déclarant pince sans rire que « les soldats de la MONUSCO se livraient au tourisme militaire à l’Est de la RD Congo ». Les faits semblent lui donner raison aujourd’hui.

Toujours est-il que les massacres perpétrés

récemment à Beni et ses environs, Irengeti, Oïcha, Mavivi, Mbau ont fini pour réveiller les soupçons et poussé les rescapés à s’interroger sur le bien-fondé de la présence onusienne dans notre pays.

Ne trouvant pas de satisfaction à leur préoccupation, ils ont pris d’assaut plusieurs installations de cet organisme dans les localités de cette entité administrative. Des actes de pillage et de vandalisme ont été enregistrés. A ce jour, on déplore deux morts parmi les manifestants enragés. Ils réclament tous unis, une seule et même chose : le départ sans condition des forces de l’ONU.

Les populations sont régulièrement victimes des tueries systématiques, mais la MONUSCO n’agit ni pour les anticiper ni pour les neutraliser.

L’ERAIFT/UNESCO Kinshasa tient son séminaire doctoral à Yaoundé

M

. Baudouin Michel, Directeur de l’Ecole

Régionale post universitaire d’Aménagement et de gestion Intégrés des Forêts et Territoires Tropicaux, ERAIFT/UNESCO de Kinshasa, a présidé vendredi 24 octobre 2014, son deuxième séminaire doctoral annuel. Les locaux de CRESA FORET BOIS de Yaoundé, une autre institution qui forme des experts forestiers, ont servi de cadre à cette importante rencontre scientifique. Le jury était constitué, outre le Directeur de l’ERAIFT, des professeurs

Tchouamo Isaac Roger, enseignant à l’université de Dschang et responsable de l’organisation du séminaire, le Pr Tchamba Martin, chef de département de foresterie à l’Université de Dschang et du Dr Nguedje Nicole, enseignante à l’université Catholique d’Afrique Centrale.

A l’ouverture des travaux, le Pr Isaac Roger Tchouamo, a rappelé que ce séminaire constituait une occasion offerte aux doctorants Camerounais inscrit à l’ERAIFT de présenter l’état d’avancement de leurs travaux. De tels séminaires sont organisés deux fois chaque année à l’intention des doctorants provenant de 18 pays africains (Angola, Bénin, Burkina-Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Mali, Madagascar, Niger, République

Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Rwanda, Burundi, Tchad, Togo,).

Malheureusement, en raison du contexte international caractérisé par la menace du virus Ebola, les étudiants Camerounais n’ont pu assister à la session de septembre. Le présent séminaire, a-t-il conclu, constitue un

rattrapage. Cinq doctorants ont présenté leurs travaux dont les plus avancés sont à la phase de correction.

Tous justifient au moins de deux publications scientifiques dans une revenue internationale, en rapport avec la thèse en cours. Les sujets menés suivant l’approche systémique telle que développée par le Pr Maldague et prôné

Le Ministre de l’intérieur Richard MUYEJ, accompagné d’une forte délégation composée majoritairement des élus de ce coin du pays, a calmé la tempête en promettant que la sécurité sera renforcée avec l’organisation des patrouilles mixtes FARDC- MONUSCO.

Déployée en RD Congo depuis plus d’une décennie, la MONUSCO n’a jamais réussi à rétablir totalement la paix dans les régions troubles de notre pays : Katanga, Province Orientale, Nord-Kivu, Sud-Kivu.

Seule la mise sur pied d’une armée nationale forte et républicaine nous sortira un jour du tunnel en vue de la restauration totale de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national. En attendant, cette force internationale a encore des beaux jours devant elle sur notre sol.

Par Anastasie Solange Gwem, correspondante du Télégramme

du Congo au Cameroun

par l’ERAIFT dans l’aménagement et la gestion des forêts, s’inscrivent dans une perspective de développement durable.

Au terme des travaux, le Directeur a remercié les anciens lauréats de l’ERAIFT, Master II et Doctorat, venus massivement assister aux échanges.

En effet, depuis sa création en 1999, l’ERAIFT a formé 3 docteurs et 16 masters Camerounais. Les étudiants de la 8ème promotion sont au terme de leur cursus de formation et la rentrée de la 9ème promotion aura lieu en novembre 2014. Placé sous la tutelle de l’UNESCO, l’ERAIFT accueille, sur une base compétitive, des étudiants de tous les pays africains, désireux d’acquérir des compétences en développement local, en gestion et aménagement des forêts. Les enseignants sont issus des institutions prestigieuses à l’instar de Gembloux Agro Biotech (ULG - Belgique), l’Université Catholique de Louvain (Belgique), FASA Dschang (Cameroun).

C

ette semaine a été marquée au Cameroun par l’atelier de renforcement des capacités des journalistes chargés de couvrir les conflits armés. L’atelier s’est tenu les 21 et 22 octobre 2014 sur le thème : ‘‘gestion et traitement de l’information en période de crise sécuritaire, à l’aune de la guerre contre Boko Haram’’. Les

participants ont été édifiés par les enseignants et autres confères expérimentés sur le rôle des médias et le respect de la déontologie en

Cameroun : Liberté de presse et déontologie du métier de journaliste

période de guerre. Lors de

l’allocution d’ouverture le ministre a fait vibrer la corde patriotique et souhaité l’adhésion de la presse dans la lutte contre Boko Haram.

Un journaliste en garde à vue

Un journaliste sportif a été interpellé le 21 octobre par le Secrétariat d’Etat à la Défense (SED). Selon les propos de son collègue interviewé par une radio locale, M. Guy Nsigué aurait été attiré dans les locaux du SED par une connaissance sous prétexte de lui livrer

des informations. Une fois sur les lieux, le journaliste apprend qu’un mandat a été signé contre lui et deux autres de ses collègues, à la suite d’une plainte déposée par MM. A. Minkoa She et Joseph Owona l’actuel Président du Comité de Normalisation de la Fécafoot, pour diffamation. Le journaliste a été relaxé après intervention des avocats du journal et de la Radio pour lesquels il travaille. Cet incident ramène pourtant au goût du jour les problématiques de liberté de la presse et du respect de la déontologie du métier par les hommes de médias.

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La visite historique de SM le Roi en RDC a été le catalyseur pour la consolidation de la coopération entre Rabat et Kinshasa (Biadillah)

Propos recueillis par Khalid BARKA,Kinshasa,

25 oct. 2014 (MAP)

L

a visite historique, effectuée par SM le Roi Mohammed VI, en 2006 en République

démocratique du Congo (RDC), a été le catalyseur pour la consolidation de la coopération entre Rabat et Kinshasa, comme en

témoigne la signature d’une série d’accords portant sur l’agriculture, la pêche maritime, la santé,

l’industrie, le commerce et bien d’autre domaines, a affirmé le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah.

«La sollicitude royale n’est pas le fruit du hasard, quand on sait à quel point SM le Roi attache de l’importance au renforcement de la coopération Sud-Sud, particulièrement avec les pays frères et amis africains», a souligné M.

Biadillah, dans un entretien accordé à MAP-Kinshasa, à l’issue d’une visite de travail en RDC.

Toutefois, a-t-il estimé, il y a lieu de constater que les relations politiques exemplaires et la multitude des accords régissant les relations entre le Maroc et la RDC ne se sont pas nécessairement traduits par un développement des échanges économiques et commerciaux qui, a-t-il dit, demeurent en-deçà des potentialités et aspirations des deux pays.

«Ce substratum nous offre, à nous parlementaires, un cadre idoine en vue d’apporter notre contribution pour permettre à nos pays d’affronter les défis communs d’aujourd’hui et de demain», a relevé le président de la Chambre des conseillers.

Il s’agit, a-t-il précisé, des défis du renforcement de la démocratie et de l’édification de l’Etat de droit en vue de bâtir une véritable citoyenneté, ainsi que des challenges sécuritaires difficiles à maitriser dans un monde multipolaire et globalisé, traversé par les tréfonds de fragilité.

«Dans notre région, ces défis sont violents et insaisissables», en l’occurrence ce réseau de mouvements terroristes qui tisse sa toile du Nigeria à d’autres pays et «qui est constamment nourri par les armes de Kadhafi et le crime organisé», a-t-il noté, faisant également état de défis économiques et environnementaux qui requièrent d’assurer un

développement durable, de créer la richesse et des emplois pour les générations futures et d’assurer des services de base et de qualité en matière de santé, d’enseignement et de logements.

Il a, en outre, plaidé pour une société de savoir dans un monde où la révolution numérique bouleverse le monde à une vitesse vertigineuse et crée de nouveaux besoins sans cesse impérieux et de nouvelles attentes.

«Le Maroc, grâce à la politique éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a su et pu construire son propre modèle démocratique dans la stabilité et la sécurité, dans un environnement régional et international mouvant, souvent violent et d’une grande complexité», a indiqué M.

Biadillah.

Le président de la Chambre des Conseillers a souligné que «le Maroc demeure résolument décidé à renforcer ses relations de coopération avec notre continent africain». «La visite de SM le Roi Mohammed VI, en 2006 en RDC, l’atteste éloquemment et il en est de même lors des dernières visites du Souverain en Côte d’Ivoire, au Mali, en Guinée, au Gabon ayant pour corolaire de consolider la coopération avec ces pays frères et partant, la coopération Sud-Sud à laquelle Sa Majesté accorde une importance stratégique», a ajouté M. Biadillah.

«SM le Roi ne cesse d’appeler à libérer nos forces et nos énergies endogènes, à compter sur nous-mêmes, sur notre capital humain, notre jeunesse, et d’évaluer notre capital immatériel», a-t-il souligné, rappelant que, dans Son discours à la 69ème Assemblée générale des Nations unies, le Souverain avait appelé au respect des spécificités nationales en matière de choix du modèle de développement économique.

A cet effet, il a rappelé que l’identité nationale du Royaume se constitue d’un brassage

d’identités et de cultures:

arabe, amazighe, andalouse, africaine, hassanie et hébraïque, tel qu’énoncé par la Constitution.

Le président de la Chambre des conseillers a achevé, samedi, une visite de travail en RDC au cours de laquelle il a eu des entretiens avec les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, ainsi qu’avec le Premier ministre congolais.

M. Biadillah réitère devant le Sénat de la RDC la volonté du Maroc de hisser

au plus haut niveau les relations entre Rabat et

Kinshasa

Le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah a réitéré, jeudi à Kinshasa, la volonté constante du Maroc de hisser au plus haut niveau les relations entre Rabat et Kinshasa, soulignant l’importance qu’accorde SM le Roi Mohammed VI au renforcement des relations et des liens d’amitié entre le Royaume et la République Démocratique du Congo (RDC), ainsi qu’à la coopération Sud-Sud.

M. Biadillah qui s’exprimait devant le Sénat congolais réuni en session plénière, a fait état des défis économiques qui se posent dans plusieurs domaines, entre autres, les énergies renouvelables, les échanges commerciaux, la formation des ressources humaines, la bonne gouvernance, le développement durable, affirmant que seule une coopération agissante est en mesure de les relever.

M. Biadillah, qui effectue une visite de travail et d’amitié en RDC à l’invitation du président du Sénat congolais, a plaidé à cet effet pour la création de richesses et la maitrise des technologies de l’information et de la communication, tout en préservant les spécificités de chaque pays africain.

La visite de SM le Roi Mohammed VI, en 2006 en RDC, a-t-il rappelé, a affiché clairement la volonté et la

détermination du Maroc de consolider ses relations avec la RDC à tous les niveaux et dans l’ensemble des domaines, relevant que les visites effectuées, récemment, par le Souverain dans plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne reflètent de manière irréfutable que la coopération Sud-Sud est désormais un choix irréversible pour le Royaume.

Le président de la Chambre des conseillers a signalé, à ce propos, que le Maroc a adopté une politique migratoire au profit de ressortissants de l’Afrique subsaharienne qui permet à ces derniers de bénéficier d’un statut juridique leur conférant le droit à l’éducation, à l’enseignement et aux services de santé, entre autres.

Auparavant M. Biadillah a tenu une séance de travail avec M. Kengo Wa Dondo, en présence de sénateurs congolais et de membres de la délégation marocaine, dont l’ambassadeur du Royaume en RDC, Mohamed Ben Kaddour, au cours de laquelle les deux parties ont examiné les moyens de renforcer et de promouvoir la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment entre les Chambres hautes des Parlements des deux pays.

Outre ses entretiens avec son homologue congolais, M.

Biadillah sera également reçu par plusieurs responsables du pays hôte, notamment le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minakou, et le chef du gouvernement, Augustin Matata Ponyo.

Maroc-Parlement- Coopération

Pour M. Kengo Wa Dondo, présiden du Sénat Congolais, le Maroc a toujours été aux côtés de la RDC.

Le Maroc a toujours été aux côtés de la République démocratique du Congo (RDC) qui se remémora à jamais le soutien du Royaume à plusieurs reprises, a affirmé jeudi à Kinshasa le président du Sénat congolais, Léon Kengo Wa Dondo.

«Le Maroc a été constamment à la rescousse de notre pays, dans les moments les plus difficiles» et la RDC se réjouit de ses relations millénaires avec le Royaume, a souligné M. Kengo Wa Dondo, dans un discours de bienvenue à l’adresse du président de la Chambre des Conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah et de la délégation l’accompagnant, devant une session plénière du Sénat (Chambre haute du Parlement congolais).

Dans ce sens, le président du Sénat congolais s’est félicité et a salué hautement la présence et l’action menée par les Casques bleus marocains, déployés dans l’Est de la RD- Congo, dans le cadre d’une mission de maintien de la paix sous l’égide de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco).

Par ailleurs, M. Kengo Wa Dondo a rappelé la signature de plusieurs accords de coopération entre Rabat et Kinshasa relatifs à divers domaines allant de l’économie à la santé, en passant par l’agriculture, la culture, les sciences, la formation universitaire, le commerce et les Nouvelles technologie de l’information et de la communication.

A cet égard, il a fait savoir que trois accords de coopération, parmi la panoplie d’arrangements bilatéraux conclus dans de nombreux domaines entre les deux pays, signés, lors de la visite, en février 2006 à Kinshasa, de SM le Roi Mohammed VI, vont être soumis pour approbation lors de la prochaine 6ème session de la Haute commission mixte de coopération bilatérale RDC- Maroc, émettant le vœux de voir d’autres accords actualisés et mis en œuvre.

Par ailleurs, M. Kengo Wa Dondo s’est prononcé en faveur de la mise en place d’un Groupe d’amitié parlementaire entre les deux pays.

Auparavant M. Biadillah a tenu une séance de travail avec M. Kengo Wa Dondo, en présence de sénateurs congolais et de membres de la délégation marocaine, dont l’ambassadeur du Royaume en RDC, Mohamed Ben Kaddour, au cours de laquelle les deux parties ont examiné les moyens de renforcer et de promouvoir la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment entre les Chambres hautes des Parlements des deux pays.

Outre ses entretiens avec son homologue congolais, M.

Biadillah sera également reçu par plusieurs responsables du pays hôte, entre autres, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, et le chef du gouvernement, Augustin Matata Ponyo, et fera une allocution devant une session plénière du Sénat congolais.

Le président de la Chambre des conseillers a entamé, jeudi, une visite de travail et d’amitié en RDC, sur invitation du président du Sénat congolais.

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LE LE TELEGRAMME DU CONGO N°080 DU MARDI 28 OCT TELEGRAMME DU CONGO N°080 DU MARDI 28 OCT TELEGRAMME DU CONGO N°080 DU MARDI 28 OCT TELEGRAMME DU CONGO N°080 DU MARDI 28 OCTOBRE TELEGRAMME DU CONGO N°080 DU MARDI 28 OCT OBRE OBRE OBRE OBRE A A A A AU MARDI 04 NO U MARDI 04 NO U MARDI 04 NO U MARDI 04 NO U MARDI 04 NOVEMBRE 2014 VEMBRE 2014 VEMBRE 2014 VEMBRE 2014 VEMBRE 2014

quasi-totalité du personnel du BCR trié sur le volet le touchent 30 fois plus que le huissier de l’INS (4.500.000 FC pour le n°1) alors que son numéro 2, démographe de formation, tire la queue entre ses pattes avec 750.000 FC ! Que dire des autres agents ?

· Toutes les missions de service au pays ou à l’étranger lui reviennent de droit. Il assume de ce fait toutes les fonctions dévolues aux Directeurs qui, de ce fait, sont ravalés au bas de l’étage. Quand il se présente un financement avec un montant colossal, il s’accapare de tous les rôles, du protocole jusqu’au trésorier général en passant par le superviseur (Agent payeur des participants aux divers ateliers et des enquêteurs). Il veut et tient à avoir l’œil sur tout billet vert qui sort de la caisse.

Toutes les démarches entreprises par les agents pour dénoncer cette mégestion caractérisée n’ont jamais rencontré l’oreille attentive de la hiérarchie. Le ministère du plan s’est toujours montré incapable de trouver une solution face à ce drame qui compromet sérieusement l’avenir de la nation au regard des enjeux ultrasensibles gravitant autour de l’Institut National de la Statistique au regard des prochaines échéances électorales et censitaires futures dont le socle repose sur la cartographie démographique. Dieu merci, une équipe de la Primature est descendue sur le terrain pour faire l’état des lieux. Elle découvrira beaucoup de cadavres dans le placard. Le Premier ministre MATATA PONYO, en responsable rigoureux, doit mettre fin à cette récréation tragi-comique qui n’a que trop duré.

(La gestion du recensement général de la population et de l’habitat, RGPH2, et l’interprétation des textes de lois qui le régissent feront l’objet de notre enquête dans la prochaine édition.

ECONOMIE 5

LE PREMIER MINISTRE MA LE PREMIER MINISTRE MA LE PREMIER MINISTRE MA LE PREMIER MINISTRE MA

LE PREMIER MINISTRE MAT T T T TA A A AT A T T T TA DETERMINE A DETERMINE A DETERMINE A DETERMINE A METTRE FIN A DETERMINE A METTRE FIN A METTRE FIN A METTRE FIN A METTRE FIN A LA A LA A LA A LA A LA DESCENTE

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Suite en page 6

D

epuis le lundi 6 octobre 2014, les téléspectateurs de la RDC, d’Afrique et du monde entier ont été horrifiés par les images balancées par les chaînes de télévision publiques et privées congolaises sur la grève déclenchée par les agents et cadres d’une institution hautement stratégique comme l’Institut National de la

Statistique, I.N.S en sigle.

Des rameaux brandis en signe de deuil, les bureaux des principaux responsables systématiquement scellés, des retentissements des sifflets, des cris de joie, des exécutions des pas de danse et des cercueils des gestionnaires exposés en reconnaissance de l’implication personnelle du Premier ministre MATATA PONYO dans le dossier scandaleux de cet organe des services de l’Etat.

Après des années d’endurance, d’injustice et d’humiliation, les agents et cadres de l’INS réclament haut et fort le départ de l’actuel Comité de gestion qui dirige ce patrimoine de l’Etat comme un moulin familial. Nos investigations nous ont permis d’avoir une idée claire et précise sur les dessous des cartes de cet embrasement.

Un retour dans le passé permettait pourtant de prévoir et de prévenir ce qui arrive aujourd’hui. En effet, par un Arrêté ministériel signé en 2009, Olivier KAMITATU, alors Ministre du plan, suspendait le comité de gestion de l’époque dirigé par NYUMBAIZA suite aux revendications des travailleurs. Il s’avère aujourd’hui que les péchés imputés à cet ancien comité n’atteignent même pas le 10% des monstruosités commises par l’équipe dirigeante actuelle.

Faisant semblant d’oublier que le comité sanctionné avait été

nommé par Décret présidentiel, il procédera, toujours par Arrêté, à imposer un Comité de gestion ayant pour mission de redresser la boite soit disant en dérive semble-t-il. A sa tête, il placera respectivement Mrs Grégoire KANKWANDA comme Chargé de mission et Marcel NDIBA comme Chargé de mission adjoint.

Paul-Denis NZITA comme Coordonateur technique du Bureau Central du Recensement sera nommé par Grégoire KANKWANDA en 2011 pour occuper ce poste. La mission confiée à ce comité dure depuis cinq ans maintenant alors qu’elle devrait, administrativement parlant, prendre fin après 3 mois ! Toute l’anarchie actuelle est partie de là.

Et au fil des jours, des mois et des années, les abus et les manquements graves se sont accumulés à un rythme vertigineux jusqu’à entraîner l’ébullition et l’implosion que nous vivons aujourd’hui. Que reproche-t-on concrètement au Chargé de mission KANKWANDA Grégoire et à son équipe triée sur le volet ? Les griefs portés contre lui sont :

· Le détournement des deniers publics et des matériels de service.

Les dossiers DPJ 2828/BCG/2010/

LDK/2011 et DPJ 1974/BCG/2010 du 8/9/2010 en font foi ;

· La mise à l’écart du Directeur Administrateur Financier qu’il confond avec l’Administrateur Directeur Financier qui, administrativement, n’a pas le même statut ;

· La permutation forcée de Mme la Directrice de la direction des statistiques démographiques et sociales et son remplacement par un proche de la hiérarchie ;

· La délocalisation des agents et cadres de la Direction Administrative et Financière logés dans le bâtiment de la Fonction publique où se trouve la Direction

Générale de l’INS pour le site de Limete 6ème rue qui abrite les Directions Scientifiques de l’Institut en vue de bien tripatouiller dans l’Administration et les finances dans la discrétion totale ;

· La location d’une bâtisse abritant le bureau du BCR en raison de 27.000 dollars par mois des frais de loyer alors qu’il y a de l’espace disponible où placer ce service à Limete. Quel gâchis !

· Le refroidissement des relations de coopération entre l’INS et ses différents partenaires techniques et financiers provoquant ainsi le dépouillement de ses attributions au profit d’un cercle privé du ministère de tutelle. A titre illustratif, évoquons les cas de l’Enquête Démographique de Santé (EDS), du Programme National de Nutrition (PRONANUT), le RGPH2 et l’enquête 1-2-3 ;

· Le refus de signer la sortie de fonds pour tel ou tel autre projet qui ternit l’image de l’INS et de la RD Congo pour incapacité d’absorption budgétaire

· Sur 32,6 millions de dollars (30 milliards de FC) prévus pour le financement de la 1ère phase des opérations de recensement dans le cadre de l’exercice budgétaire 2013, les dépenses n’ont même pas atteint 2 millions. Le reste est tombé en annulation comme par enchantement.

Les fonds mis à la disposition par la BAD pour la vulgarisation du document de la stratégie nationale de développement de la statistique (D-SBDS) et autres projets ont subi le même sort.

La même attitude est observée quand il s’agit de la signature des documents de paie des modiques primes censitaires réservées aux seuls agents et cadres de l’INS qui ont pourtant fourni 90% de documents du RGPH2 au moment où lui-même le Chargé de mission et la

Kikuni Joseph

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Jeune Afrique/LTC

La dernière note d’information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement, publiée le 06 octobre, affirme que «les envois de fonds officiellement comptabilisés» vers les pays en développement devraient atteindre 435 milliards de dollars en 2014, soit une hausse de 5 % par rapport à 2013. Une progression supérieure à la hausse de 3,4 % enregistrée en 2013, et qui s’explique en grande partie par l’essor des flux à destination de l’Asie et de l’Amérique latine.

Dans la région Moyen- Orient et Afrique du Nord, ces envois de fonds ne devraient connaître qu’une croissance modérée de 2,9

% cette année pour atteindre 51 milliards de dollars, et augmenter de 4 % en 2015 pour atteindre 53 milliards de dollars. Une

«dépression» liée à «la crise économique persistante et aux taux de chômage élevés en Europe», estime l’institution basée à Washington.

Les principaux destinataires L’Inde et la Chine occupent de loin les premiers rangs des pays destinataires des fonds,

avec un volume estimé respectivement à 71 et 64 milliards de dollars pour 2014.

Les transferts vers l’Afrique subsaharienne devraient, eux, atteindre 33 milliards de dollars cette année (+3,2 %) et 34 milliards de dollars en

2015 (+5 %).

En Afrique, les plus gros bénéficiaires sont le Nigéria (21 milliards de dollars), l’Égypte (18 milliards), le Maroc (6,8 milliards), la Tunisie (2,4 milliards), l’Algérie (2,1 milliards), le Sénégal (1,7 milliard), le Kenya (1,5 milliard), l’Afrique du Sud et l’Ouganda (1 milliard), le Mali (800 millions de dollars).

D

’abord signalés en Mai dans l’Extrême nord, des cas de choléra ont été

diagnostiqués ensuite dans le Nord et depuis le 11 d’octobre dans la région de l’Adamoua.

Certes le gouvernement a pris des mesures pour endiguer l’épidémie, mais elle poursuit son

extension et risque une fois de plus d’embraser tout le pays. Des

campagnes de

sensibilisation à l’hygiène sont menées dans les écoles et les villes.

Les malades sont pris en

Le Camer Le Camer Le Camer Le Camer

Le Cameroun à nouv oun à nouv oun à nouv oun à nouv oun à nouveau confr eau confr eau confr eau confr eau confronté onté onté onté onté à l’épidémie de choléra

à l’épidémie de choléra à l’épidémie de choléra à l’épidémie de choléra à l’épidémie de choléra

charge et les autorités sanitaires encouragent les familles à signaler tous les cas suspectés.

Dans l’Extrême Nord, le gouverneur a décidé d’attaquer le mal par la racine. Il a institué à cet effet une journée d’hygiène et de salubrité. Ainsi, une fois chaque semaine il se joint aux populations pour débarrasser la ville de ses immondices. Pour s’assurer l’adhésion de ses administrés, il a lancé le concours de l’école, du village, de la commune et de la ville la plus propre de l’Extrême Nord

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6 POLITIQUE

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Jose ose ose ose oseph K ph K ph K ph K ph Ka a a abila à Beni pour r a bila à Beni pour r bila à Beni pour r bila à Beni pour r bila à Beni pour rassur assur assur assur assurer contr er contr er contr er contr er contre la ter e la ter e la ter e la ter e la terrrrrreur eur eur eur eur

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près Kisangani, Joseph Kabila est cette semaine, à Beni-ville (350km au Nord de Goma).

Selon des sources officielles, la visite du chef de l’Etat est motivée par la situation sécuritaire qui prévaut, depuis un mois, dans ce territoire où plus de 80 personnes ont été tuées ces dernières semaines par les rebelles ougandais des ADF.

Joseph Kabila est à Beni, au moment où, les Forces armées de la RDC (FARDC) poursuivent la traque des rebelles ougandais des ADF dans le cadre de l’opération Sokola (en français: nettoyez).

Neuf mois après le début de cette opération, les forces loyalistes, appuyées par la Monusco, tentent de neutraliser définitivement les ADF, des terroristes qui n’ont rien à envier aux Shebabs somaliens ou aux exaltés de BOKO HARAM, accusées de diverses exactions contre les civils dans le territoire de Beni. Ces rebelles détiennent encore en otage des centaines de personnes, kidnappées dans plusieurs villages et localités du territoire de Beni.

La visite du Chef de l’état dans cette zone s’inscrit dans le réconfort des populations désolés et surtout, en tant que commandant en chef des forces de sécurités, d’affirmer que malgré ce coup, que toute la nation a encaissé, nous ne sommes pas coulés.

Les forces vives de Beni attendent aussi le Chef de l’État sur la question des routes. Des sources de la région indiquent que la majorité de routes de desserte agricole de cette partie du Nord-Kivu sont très délabrées. C’est le

cas de l’axe routier Kasindi-Beni- Butembo qui, depuis plusieurs mois, est devenu impraticable. Il y a quelques jours, les transporteurs et importateurs des produits pétroliers avaient déclenché un mouvement de grève pour protester contre l’état de cette route.

Ce mouvement de grève d’environs 5 jours avait plongé les territoires de Beni et Lubero dans une situation de crise.

Joseph Kabila arrive à Beni cette semaine après avoir séjourné, depuis le week-end dernier, à Kisangani (Province Orientale), où il a inauguré le nouveau pont Tshopo II, jeté sur la rivière du même nom. Ce pont relie la ville de Kisangani à toute la partie Nord de la Province Orientale et à l’Équateur.

Les travaux, réalisés par les ingénieurs de l’Office des routes, ont été financés par le Trésor public à hauteur de 3 950 000 dollars américains.

Julien Paluku invite la population à se méfier de l’intox des ADF contre

la Monusco

Déjà, Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku estime que les rebelles ougandais des ADF et leurs instigateurs cherchent à opposer la population à l’armée et aux forces de la Mission de l’Onu pour la stabilisation en RDC (Monusco). Au cours d’un point de presse qu’il a tenu dimanche 26 octobre à Beni, il a appelé les habitants de Beni à continuer de soutenir les Forces armées de la RDC (FARDC) et casques bleus de la Monusco et à se méfier de l’intox des ADF.

Les jeunes de Beni ont violemment manifesté mercredi dernier devant le quartier général de la Monusco à Beni.

Ils protestaient contre les tueries de plus de 80 personnes intervenues dans ce territoire du Nord-Kivu en ce mois

d’octobre. Ces jeunes estiment que la Monusco n’agit pas suffisamment pour contrer l’insécurité dans leur territoire.

Julien Paluku voit derrière ces manifestations une intox des ADF pour empêcher l’armée et la Monusco de poursuivre l’opération de désarmement forcé qu’elles ont lancée contre eux depuis quelques mois. « L’ennemi a tenté d’opposer la population à ses forces armées, la population à la Monusco parce que lorsqu’on s’en prend à la Monusco, alors qu’hier on a loué les efforts des FARDC et de la Monusco, on comprend que c’est une manière pour que la Monusco soit aussi découragée », a affirmé le gouverneur du Nord-Kivu. Julien Paluku a rappelé que lorsque les FARDC se rendaient dans le fin fond de Médina, de Makoyova1, Makoyova2, des localités qu’occupaient les rebelles, ce sont les hélicoptères de la Monusco qui transportaient les munitions et évacuaient les blessés des zones des combats vers les hôpitaux.

« Nous pensons que l’ennemi tente de révolter la population contre la Monusco pour que le jour où les opérations vont avoir lieu, qu’effectivement ces genres de secours ne puissent plus avoir lieu de la part de la Monusco. Et qu’ainsi les militaires blessés sur la ligne de front puissent voir leurs jambes pourrir dans la forêt.

L’ennemi n’est pas la Monusco, l’ennemi ce ne sont pas les FARDC, l’ennemi est bien connu dans la région. Ce sont les rebelles ougandais que nous devons tous neutraliser avec la dernière énergie ».

Finale de la Ligue des Champions de la CAF

A.S A.S A.S

A.S A.S... V V V Vita Club accr V ita Club accr ita Club accr ita Club accr ita Club accroc oc oc oché par E.S oc hé par E.S hé par E.S hé par E.S... Sétif hé par E.S Sétif Sétif Sétif à Kinshasa (2 – 2) Sétif à Kinshasa (2 – 2) à Kinshasa (2 – 2) à Kinshasa (2 – 2) à Kinshasa (2 – 2)

Résultat inquiétant, mais tout est encore jouable pour les Congolais

Par A. Mbunga-Na-Toko

SPORT

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a première manche de la finale de la Ligue des Champions de la CAF s’est bel et bien disputée au stade Tata Raphaël de Kinshasa, le dimanche 26 octobre 2014. A l’issue de cette explication, le tableau indique la parité entre les deux antagonistes, c’est-à-dire : 2 buts marqués par Sétif d’Algérie et 2 aussi pour Vita Club.

Ce résultat, pour certains spécialistes, paraît inquiétant en défaveur de l’équipe congolaise qui est maintenant obligée de se rendre à Algérie en découvre avec le même adversaire pour le compte de la phase retour. Les Algériens qui vont jouer à domicile, ont l’avantage de mettre toutes les batteries en marche afin de battre Vita Club pour enlever le superbe trophée mis en compétition. A défaut d’une victoire, Sétif chercherait un match nul de 0 – 0 ou 1 – 1, et l’affaire sera réglée à son avantage.

Toutefois, les mêmes spécialistes affirment par ailleurs que tout est encore jouable pour les véclubiens, dans la mesure où si les Congolais parvenaient

à bien verrouiller tout leur bloc défensif et de l’entre jeu, ils pourraient être capables de contrer leurs adversaires jusqu’au bout et gagner la partie par 1

– 0 ou 2 – 1 et ramener la coupe à Kinshasa.

Il ne sert donc à rien de s’en faire.

Vita Club doit seulement aménager sa

monture en vue d’aller loin affronter Sétif, avec une détermination certaine, le samedi 1er novembre prochain.

Courage, « Bana Vea » !

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disparue

Un vieux conducteur d’engin lourd (37 ans d’expérience sur la route Kinshasa – Matadi) révèle avec ironie : « Souvent, les policiers des carrefours réalisent des recettes journalières plus consistantes qu’ils n’en touchent par mois de leurs salaires. »

Selon des explications fournies par un officier de la PNC, la PCR a pour mission de gérer les infractions commises par les conducteurs sur une chaussée et veiller au respect du code de la route. »

Voilà pourquoi, depuis toujours, les chauffeurs de Kinshasa lancent un cri d’alarme et dénoncent les tracasseries dont ils sont victimes de la part des policiers postés dans les carrefours, surtout sur l’avenue du Kasaï réputée pour ses « 5 dangereux carrefours », à savoir : 1) croisement Kasaï – Kabinda ; 2) Kasaï – Kabambare ; 3) Kasaï – Itaga ; 4) kasaï – Rwakadingi et Kasaï – Av. du commerce.

Les policiers se postent à ces endroits uniquement pour récolter de l’argent au lieu de réglementer la circulation.

FAITS DIVERS 7

Par Par Zenga Ntu

L

es conducteurs des

« fula-fula », taxis bus et taxis ont, à maintes reprises déclenché

différentes sortes de grèves ou des journées sans transport à travers toute la ville de Kinshasa en protestation contre des tracasseries outrancières et répétées dont ils sont victimes de la part des policiers de roulage. Ces derniers sont demeurés têtus et ne s’apprêtent à lâcher leurs vaches au lait qui ne sont autres que les conducteurs des taxis, taxi- bus, qui exploitent le transport en commun interurbain, soit

interprovincial : Kinshasa – Bas-Congo ou Kinshasa – Bandundu.

On sait qu’il n’y a pas longtemps, le nouveau patron de la police pour la ville de Kinshasa, en la personne du général Célestin Kanyama avait tapé du point sur la table en fustigeant ce comportement indigne affiché

« publiquement » par les éléments de la police de

roulage à qui il a demandé de cesser avec ces habitudes négatives.

Coup d’épée dans l’eau…

L’on se souviendra qu’à certains moments, il y a des mesures qui ont abouti à l’élimination des services de contrôle routier superflus au profit des agents de la Police de Service Routier (PSR). L’on se souviendra aussi que les menaces du général Kanyama ont, pendant un laps de temps, contribué à l’accalmie, mais en réalité rien n’a changé. Toutes les mesures prises jusqu’à ce jour n’ont servi à rien quant à la manière dont les éléments de la PSR continuent à rançonner les taximen et autres chauffeurs œuvrant dans le secteur du transport en commun. Il suffit de parcourir l’avenue du Kasaï sur toute sa longueur pour se rendre compte de ce comportement condamnable, décrié par les conducteurs.

Un bus ne peut, sur ce tronçon que nous appelons « le couloir de la mort » passer sans que son chauffeur ne remette 500 Fc au policier en faction, et cela, à chaque carrefour.

La voie publique est

« polluée » par d’innombrables services y opérant, notamment la PCR (Police de Circulation Routière), les agents du Bureau 2, les agents chargés de vérifier les autorisations de transport public, les agents de la DGRK, les agents de la SONAS et tant d’autres qui viennent à leur tour monter les enchères. Comme on le voit, d’aucuns peuvent comprendre que tous ces services versés sur la route empêchent les conducteurs des transports en commun de bien exercer leur boulot dans cette ville où le nombre de gens ne cesse d’augmenter pendant que le transport public ne répond pas encore aux attentes de la population comme il se doit.

Les taximen s’inquiètent et dénoncent

Interrogé, un chauffeur de taxi (Mitsubishi Lancer) s’insurge : « En vertu de quoi un agent du Bureau 2 peut contrôler un conducteur et le sanctionner ? » Et d’ajouter :

« Pourtant, il est de notoriété publique que cet agent a un rôle d’informateur ou de renseignant. Pas plus. Pis est, ce bureau 2 se permet de

TRANSPORT EN COMMUN À KINSHASA LES POLICIERS CONTINUENT DE RANÇONNER LES LES POLICIERS CONTINUENT DE RANÇONNER LES LES POLICIERS CONTINUENT DE RANÇONNER LES

LES POLICIERS CONTINUENT DE RANÇONNER LES LES POLICIERS CONTINUENT DE RANÇONNER LES A A A A AUT UT UT UT UTOMOBILISTES OMOBILISTES OMOBILISTES OMOBILISTES OMOBILISTES

L’AVENUE KASAÏ, À PARTIR DE KABINDA POUR DÉBOUCHER AU GRAND MARCHÉ, C’EST LE « COULOIR DE LA MORT »

Par Mbunga-Na-Toko

sommer les conducteurs non avertis de payer des sommes exorbitantes allant de 10.000 à 30.000 FC, à titre d’amendes transactionnelles sans quittances. »

Un autre chauffeur de grand bus est catégorique :

« Trop, c’est trop. Les agents du bureau 2 exagèrent et sont sur la route comme un cheveu dans la soupe. Nous disons tout haut non à cette imposture et réclamons leur départ pur et simple. »

Un jeune conducteur d’à peine 25 ans révolus, à bord de son taxi-bus, lâche :

« L’autonomie accordée à la PSR serait de nature à la rendre plus puissante et la renforcer dans ses sales habitudes malhonnêtes consistant à récolter indûment l’argent auprès des automobilistes. »

Un chauffeur rencontré sur la route « Kimbuta », dans la commune de Ndjili confie : « Personne n’ignore que les agents de la PSR confondent leur rôle à celui des pasteurs dans les églises qui attendent les offrandes auprès des fidèles. Ce sont des véritables bourreaux des chauffeurs. »

Suite à la maltraitance des locataires par les bailleurs

Les Kinois préfèr Les Kinois préfèr Les Kinois préfèr

Les Kinois préfèr Les Kinois préfèrent a ent a ent a ent av ent a v v voir leur v oir leur oir leur oir leurs pr oir leur s pr s pr s pr s propr opr opr opres lo opr es lo es lo es logis es lo gis gis gis,,,,, même gis même même même même sur un site dang

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elon le rapport d’une ONG canadienne sorti il y a cinq ans, sur un total de 462.696 logements à Kinshasa, plus de 80%

sont construits par leurs propriétaires. Cette réalité reste de mise tant au centre que dans les périphéries de la capitale. Cela étant, pour beaucoup d’observateurs, recourir aux logements des promoteurs privés, surtout qu’il n’y en a presque plus, c’est un luxe dont ne peut se permettre la classe ouvrière congolaise actuelle.

Il est aberrant de constater que, dans une grande ville comme Kinshasa, pendant que la démographie accroit dans les coins les plus reculés de la capitale, le nombre des logements augmente mais sans respecter les normes requises. Sur ce, il y a lieu de signaler que de nombreuses maisons restent inachevées pendant longtemps. Ceci donne l’occasion à des inciviques d’en faire leurs repaires pour commettre des forfaitures pendant la nuit. Ce genre des bidonvilles sont visibles dans

les cités comme Kimbuala, Kimbanseke, Makala, Bibwa, Minkondo, Kingabwa, Mososo, Pompage, etc. où les gens (hommes, femmes et enfants) vivent superbement au mépris des règles élémentaires de l’hygiène.

Les habitants de ces coins ne mettent pas leur langue dans la poche pour imputer cette situation désastreuse à la crise socio-économique qui frappe le pays depuis plusieurs années et dont les autorités politico-administratives se complaisent à laisser perdurer.

Ce manque d’argent accru pousse des propriétaires à construire des taudis faits des matériaux de récupération, des cartons d’emballage, des sticks, des triplex…

Avoir un toit ou une parcelle pour soi pour le Congolais moyen est un signe de réussite dans la société, au regard des rapports régulièrement tendus entre les locataires et leurs bailleurs des maisons.

Beaucoup parmi ces derniers, se permettent de maltraiter leurs locataires comme si ceux-ci étaient leurs esclaves.

C’est suite à cette situation combien intolérable que la majorité de la population kinoise préfère et se bat pour devenir propriétaire d’un logis,

peu importe le lieu et les conditions de vie qu’on y trouve.

C’est ce qui explique l’engouement massif des populations vers tout nouveau site ou lotissement pour se procurer ne fut-ce qu’une petite portion de terre. Ce qui démontre que le besoin de logement est de plus en plus criant. Il est donc regrettable de rappeler, comme nous l’avons évoqué plus haut, les organismes qui, jadis se chargeaient de construire des logements publics, comme O.N.L. (Office National de Logement) ou CNECI (Caisse Nationale d’Epargne et de Crédit Immobilier) ont, pour des raisons diverses, mis la clé sous le paillasson.

Conséquences, toutes les plaines et collines sont progressivement envahies par la prolifération des maisons de toutes formes.

L’étude de faisabilité et de création des logements réalisée vers 2009 à laquelle nous avons fait allusion a affirmé que la carte de la capitale congolaise montre plus de 90% de l’habitat kinois, hormis des zones industrielles et du centre-ville, est bâtie en auto-construction démontrant ainsi l’acuité du besoin en logement des populations qui

ne cesse de se poser.

Les auto-constructeurs, pour la plupart des chefs de ménage, préfèrent se confier à un maçon – souvent une connaissance ou un membre de famille – qui va servir également de charpentier et de menuisier. Une sorte d’homme à tout faire. Contrainte

économique oblige. Celui-ci, va alors à son tour recourir à la collaboration d’une équipe très restreinte d’aides-maçons dont la rémunération sera nécessairement ponctionnée sur les propres émoluments du maçon précité qui a pris des engagements avec le chef de ménage.

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