• No results found

Les droits de l’homme sont-ils saufs ?

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Share "Les droits de l’homme sont-ils saufs ?"

Copied!
16
0
0

Bezig met laden.... (Bekijk nu de volledige tekst)

Hele tekst

(1)

Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités. Courriel :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix : 2000Fc, Année 2014, n°082, Mardi 11 Novembre

La France de François Hollande

se compromet en exfiltrant un dictateur africain

Les droits de l’homme sont-ils saufs ?

D D D

D DANS CE ANS CE ANS CE ANS CE ANS CE NUMERO NUMERO NUMERO NUMERO NUMERO

P P P

P Paul Biy aul Biy aul Biy aul Biya : aul Biy a : a : a : 32 années de lutte a : 32 années de lutte 32 années de lutte 32 années de lutte 32 années de lutte continuelle pour se maintenir continuelle pour se maintenir continuelle pour se maintenir continuelle pour se maintenir continuelle pour se maintenir

au pouv au pouv au pouv

au pouv au pouvoir oir oir oir oir

Voir page 6

○ ○ ○ ○

Tour d'horizon de l'actualité Africaine

et

Internationale

○ ○ ○ ○

Voir page 2

Voir page 16 Voir page 3

SM le R SM le R SM le R SM le R

SM le Roi Moham- oi Moham- oi Moham- oi Moham- oi Moham- med VI appelle à med VI appelle à med VI appelle à med VI appelle à med VI appelle à un dialogue natio- un dialogue natio- un dialogue natio- un dialogue natio- un dialogue natio- nal «franc» pour nal «franc» pour nal «franc» pour nal «franc» pour nal «franc» pour élaborer des ré- élaborer des ré- élaborer des ré- élaborer des ré- élaborer des ré- ponses c

ponses c ponses c ponses c

ponses clair lair lair laires aux lair es aux es aux es aux es aux préoccupations préoccupations préoccupations préoccupations préoccupations des populations du des populations du des populations du des populations du des populations du

Sahara Sahara Sahara Sahara Sahara

Voir page 4

○ ○ ○ ○

Bagarre à l’Assemblée nationale

P P P

P Pa a a atrice Kite a trice Kite trice Kite trice Kitebi et R trice Kite bi et R bi et R bi et Rem bi et R em em emy em y y y y Musungayi sauvés par Musungayi sauvés par Musungayi sauvés par Musungayi sauvés par Musungayi sauvés par

leur f leur f leur f

leur f leur famille politique amille politique amille politique amille politique amille politique

○ ○ ○ ○

LES ST LES ST LES ST LES ST

LES STARS D'HIER ARS D'HIER ARS D'HIER ARS D'HIER ARS D'HIER Paul Roger Ndombe Paul Roger Ndombe Paul Roger Ndombe Paul Roger Ndombe Paul Roger Ndombe Opetum dit « Pépé Opetum dit « Pépé Opetum dit « Pépé Opetum dit « Pépé Opetum dit « Pépé Ndombe », l’or noir de Ndombe », l’or noir de Ndombe », l’or noir de Ndombe », l’or noir de Ndombe », l’or noir de la musique de la RDC la musique de la RDC la musique de la RDC la musique de la RDC la musique de la RDC

○ ○ ○ ○

Voir page 15

RDC

Les demandeurs de visa déplorent les conditions d'accueil

indignes dans les ambassades

225 millions de dollars américains pour un projet de développement

du secteur agricole entre la RDC et le Burundi

LES VŒUX DU Ier LES VŒUX DU Ier LES VŒUX DU Ier LES VŒUX DU Ier LES VŒUX DU Ier MINISTRE ET LE MINISTRE ET LE MINISTRE ET LE MINISTRE ET LE MINISTRE ET LE

PLAIDO PLAIDO PLAIDO PLAIDO

PLAIDOYER DE YER DE YER DE YER DE YER DE L

L L

L L’HONORABLE ’HONORABLE ’HONORABLE ’HONORABLE ’HONORABLE J

J J J

JA A A A AYNET KABILA YNET KABILA YNET KABILA YNET KABILA YNET KABILA FOULES

FOULES FOULES FOULES

FOULES A A A A AU PIED U PIED U PIED U PIED U PIED P

P P P

PAR LA MISSION DE AR LA MISSION DE AR LA MISSION DE AR LA MISSION DE AR LA MISSION DE L

L L L L’INS ’INS ’INS ’INS ’INS

Voir page 8 & 12 Voir page 6

LES FDLR PERSISTENT ET SAIGNENT

LE CONSEIL DE SECURITE LE CONSEIL DE SECURITE LE CONSEIL DE SECURITE

LE CONSEIL DE SECURITE LE CONSEIL DE SECURITE T T T TAPE T APE APE APE APE DU POING SUR LA

DU POING SUR LA DU POING SUR LA DU POING SUR LA

DU POING SUR LA T T T TABLE T ABLE ABLE ABLE ABLE

Voir page 11

Voir page 2

(2)

LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°082 DU MARDI 11 TELEGRAMME DU CONGO N°082 DU MARDI 11 A A U MARDI 18 NO U MARDI 18 NO VEMBRE 2014 VEMBRE 2014

A quoi sert le démenti de l’actuel président français, contredit par les faits, lorsqu’il déclare : « Cette évacuation, nous ne l’avons pas faite nous-mêmes » ? Aurait-il osé proclamer, lui l’homme de

« gauche », que ce fût un honneur si quelque autre gouvernement, dans le passé, avait exfiltré Pinochet, Franco, Saddam Hussein ou Bachar-al- Assad ? N’aurait-il pas crié à l’imposture, à la trahison ?

N’aurait-il pas été plus sain, au moment du « jugement de l’histoire » au Burkina-Faso, le 31 octobre 2014, que la France, par la bouche de son président, exigeât que l’assassin de Thomas Sankara et de Norbert Zongo (par le bras de son frère interposé) rendît des comptes – enfin - au peuple burkinè ?

A moins que la révolution ne soit qu’un terme viscéralement attaché à la France et jamais à ses anciennes colonies d’Afrique ? (Lire en complément l’article de Vincent Hugeux, Blaise et Chantal Compaoré: Retour à la case Ivoire)

La France de François Hollande se compromet en exfiltrant un dictateur africain

Les droits de l’homme sont-ils saufs ?

Par Antoine Nguidjol

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo-

Directeur Général:

Bemi Binda

Editeur Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

AARON MAYELE Tél.: 0998045112 REDACTION :

ZENGA NTU DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

JOSEPH KIKUNI JOSEPH LOUNDA

JAMAL KHARDI JACQUES BOKWANGO

Correspondante au Cameroun Anastasie Nyobe

Photos Reporter ROLIX MILANDU MARKETING LOGISTIQUE

ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE POINTS DE VENTE DU

TÉLÉGRAMME DU CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0812381281 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

Suite en page 3

L

e 31 octobre, Blaise Compaoré quitte précipitamment le palais présidentiel de Kosyam, pour un long périple qui va le mener jusqu’à Yamoussoukro.

Une opération menée sous la houlette de la France, selon «Jeune Afrique» qui cite des sources

diplomatiques concordantes. Un hélicoptère français, probablement des forces spéciales basées à

Ouagadougou, est envoyé sur les lieux, avec pour mission d’exfiltrer Blaise Compaoré et quelques proches, tandis que la majeure partie des membres du convoi est laissée sur place pour des raisons logistiques, avant de se diriger nuitamment vers le Bénin.

Nous l’avons dit dans notre dernière édition. La posture de Laurent Fabius, et son discours mi-figue, mi-raisin concernant la situation sur les récents événements au Burkina-Faso, le laissaient entrevoir. Si la France s’est finalement rangée derrière le changement politique en cours, bien plus tard que les Américains, c’est du fait de l’inversion radicale des rapports

de force. La population, on le savait, ne supportait plus son président, et l’armée n’acceptait plus les coups fourrés du « beau Blaise » qui n’avait plus rien du militaire charismatique qu’il fut au début.

L’esprit de clan, principalement orchestré par sa dulcinée Chantal Terrasson (qui ne se prend pas pour une bille) et l’enrichissement du noyau dur familial (de son frère François en particulier et d’Alizeta Ouedraogo, la présidente de la Chambre de commerce et d’industrie de Ouagadougou, surnommée « belle-mère nationale, plus connue pour son empire économique qui va de la maroquinerie au BTP, via l’immobilier que pour l’aide aux plus pauvres), et, le plus décisif : la distribution de galons sans aucune logique que celle de l’allégeance pure et simple, qui sont devenus insupportables aux militaires et ont nourri des rancœurs dont la profondeur ne pouvait échapper à une analyse politique détaillée au Burkina- Faso.

Pourtant, la France et sa diplomatie d’opérette n’ont rien vu venir - elles qui ne voient jamais l’Afrique que sous un angle désuet, incapables de détecter les nouvelles lignes de fractures qui parcourent les sociétés africaines, et de prendre en compte les aspirations nouvelles d’une jeunesse africaine éduquée et

de plus en plus impatiente ; celle des hommes d’affaires africains qui n’ont plus aucun complexe face à leur alter ego du monde occidental et qui sont issus des mêmes écoles de formation en France, aux Etats-Unis ou au Canada.

Toutes ces forces concentrées sur un objectif de changement radical en Afrique voient d’un oeil extrêmement critique les rapports incestueux entre leurs dirigeants actuels et ceux de l’ancienne puissance coloniale au point de préférer l’Amérique et sa langue…

Dans quelques jours, ou quelques semaines, François Hollande honorera le sommet de la « francophonie » dans une Afrique qui voit le nombre de ses « francophones » fondre comme neige au soleil. Il faut bien énoncer cette vérité, quitte à réveiller les dirigeants de l’Hexagone : la France n’attire plus la jeunesse africaine qui, par ailleurs, est en déliquescence avec la littérature des lumières qu’elle range loin derrière la BD, les jeux électroniques et le Rap.

Les dirigeants français ignorent que l’Afrique change profondément et se laissent bercer par l’immobilisme apparent. Comme hier en Indochine, en Algérie, et dans toute l’Afrique noire francophone, ils vont se laisser surprendre.

Se débarrasser de l’image du « fardeau de l’homme

blanc »

Qu’ils soient de droite (c’est normal, dirons-nous) ou de gauche (comme c’est le cas actuellement), les gouvernements français ont toujours eu une préférence (inconsciente ?) pour l’image d’une Afrique misérable qui les enferme volontiers dans le format du « fardeau de l’homme blanc » pour accréditer le rôle de « grande puissance » auquel ils tiennent, et qui leur serait devenu connaturel depuis le Roi Soleil et Napoléon.

Encore une fois, la France se serait montrée utile pour soigner les bobos de l’Afrique noire aux réflexes suicidaires.

Voilà qui satisfait les amateurs de politique-fiction. Mais pas pour ceux qui pensent que la France se serait honorée en agissant autrement.

Quel crédit escomptait-elle en exfiltrant Blaise

Compaoré ?

Je ne vois pour ma part qu’une raison, une seule : mettre à l’abri un dictateur (qui a plus servi les intérêts de la France que son propre pays) dont la comparution devant les juges aurait pu se révéler dévastatrice pour les présidents Chirac et Mitterrand (l’assassinat de Thomas Sankara), encore Chirac et Nicolas Sarkozy (la

« rébellion » en Côte-d’Ivoire), etc.

Suite en page 3

ECONOMIE

U

n projet de développement agricole de la filière riz dans le cadre régional de coopération entre la République Démocratique du Congo et la République du Burundi sera bientôt financé par la Banque Mondiale à hauteur de 225 millions de dollars

américains dont 150 millions pour la RDC.C’est ce qui ressort d’une réunion tenue en fin de week-end à Bukavu au Sud- Kivu, regroupant une délégation de la Banque

225 millions de dollars américains pour un projet de développement du secteur

agricole entre la RDC et le Burundi

PRIMATURE /LTC

mondiale et le

gouvernement provincial du Sud-Kivu représenté par le professeur Gabriel Kalonda Mbulu, Vice- gouverneur et gouverneur intérimaire de la province du Sud-Kivu.

Prenant la parole à cette circonstance, M. Sévérin Koderich, Directeur sectoriel Afrique centrale et australe, Kenya et Rwanda a informé l’assemblée que d’ici une année, les activités de ce projet pourront débuter effectivement.

Il a par ailleurs félicité Mme Adolphine Muley, Ministre provinciale de l’agriculture du Sud-Kivu pour avoir déjà mis en

place un Comité de préparation et de gestion de ce projet.

Signalons que les provinces du Sud-Kivu et du Katanga sont concernées par ce projet avec le développement de la filière

«Riz» respectivement dans la Plaine de la Ruzizi en territoire d’Uvira et à Kalemie dans la sous-région du Tanganyika au Nord du Katanga, signale-t-on de sources autorisées au Gouvernorat du Sud Kivu.

Contraintes environnementales Il sied de rappeler mi- année, le Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice) avait procédé au lancement d’un projet visant à exploiter les

caractères résilients du riz africain. Ce projet de 5 ans vise l’identification et l’exploitation rapides des gènes de grande valeur issus de Oryza glaberrima – communément appelé le riz africain, car il s’agit d’une espèce qui ne se trouve qu’en Afrique – envue de la mise au point de nouvelles variétés de riz qui peuvent s’adapter aux défis croissants que représentent la sécheresse, les inondations et les contraintes relatives au sol telles que la toxicité ferreuse sur le continent.

Le projet intitulé

« mobilisation rapide des allèles pour l’amélioration de

(3)

LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°082 DU MARDI 11 TELEGRAMME DU CONGO N°082 DU MARDI 11 A A U MARDI 18 NO U MARDI 18 NO VEMBRE 2014 VEMBRE 2014

N 3

N N

N NA A A ATION A TION TION TION TION

LES FDLR PERSISTENT ET SAIGNENT

LE CONSEIL DE SECURITE LE CONSEIL DE SECURITE LE CONSEIL DE SECURITE

LE CONSEIL DE SECURITE LE CONSEIL DE SECURITE T T T TAPE DU POING T APE DU POING APE DU POING APE DU POING APE DU POING SUR LA

SUR LA SUR LA

SUR LA SUR LA T T T T TABLE ABLE ABLE ABLE ABLE

Kikuni Joseph

D

écidément, rien ne réussit à la mission de l’ONU déployée en RD Congo depuis plus d’une décennie. Pour preuve, tous les accords signés sous l’égide de cette instance internationale n’ont jamais été appliqués entièrement ni dans leur lettre ni dans leur esprit. Ou bien ils sont sciemment violés par leurs signataires ou bien ils sont

constamment foulés au pied pour des raisons bien dissimilées.

Ainsi en est-il de l’Accord- cadre d’Addis-Abeba signé le 25 février 2013 qui devrait définitivement mettre fin au cycle récurrent des violences à l’Est de la RD Congo. A ce jour, une année et huit mois après, la plupart des engagements pris n’ont jamais été honorés par les protagonistes. Il en est par exemple du rapatriement des criminels du M23 recherchés par la justice congolaise et la CPI que le Rwanda et l’Ouganda ne veulent pas livrer.

Il en est de même de la formation du Gouvernement de cohésion nationale dont la promesse était faite solennellement par le Chef de l’Etat devant l’opinion tant

nationale qu’internationale et qui semble désormais hypothétique.

Il en est enfin de l’opération désarmement et délocalisation des FDLR qui a du plomb dans les ailes depuis son déclenchement en mars 2014.

En effet, les rebelles rwandais de ce mouvement politico- militaire ont roulé dans la farine non seulement les autorités congolaises mais aussi les représentants de l’ONU. Dans un premier temps, ils s’étaient présentés volontairement pour rendre les armes et attendre leur réinstallation dans la province de l’Equateur et la province Orientale. Par la suite, ils se sont rétractés et ont ainsi pu regagner le maquis où étaient restés plusieurs de leurs frères d’armes et continuer paisiblement les exactions contre les populations civiles (vols, viols, extorsions, pillage, corvée…).

C’est dans cette situation de défi programmé des FDLR que sont venus s’ajouter les massacres en série perpétrés par les ADF-NALU à Beni et ses environs en octobre dernier et qui ont coûté la vie à plus de cent vingt personnes. Du coup, le Conseil de sécurité a vite fait de prendre la mesure de la menace à court et/ ou à long termes et d’éviter ce qui, à la longue, pourra déboucher sur le génocide. Et la décision qui est tombée reflète bien l’état d’âme des membres de cet organe suprême de l’ONU caractérisé par la colère, l’exaspération et le ras-le-bol.

Le Conseil de sécurité de l’ONU vient de passer à la vitesse supérieure en sommant les FARDC et la MONUSCO à déclencher dès janvier 2015 une opération de grande envergure visant à neutraliser non seulement les FDLR et les ADF-NALU mais aussi tous les

autres groupes armés sans distinction qui écument cette partie de notre territoire national.

Malheureusement, ce n’est pas la première fois que l’ONU prend une telle mesure et à la fin, les résultats sont toujours négatifs. La problématique de la crise à l’Est comporte plusieurs paramètres dont la maîtrise échappe au contrôle des occupants du Palais de verre à New York.

Dans la droite ligne de cette logique onusienne, le viseur de l'organisation internationale est pointé vers les rebelles ougandais de l'ADF-NALU qui, en ce mois d'octobre 2014, se sont illustrés par une série de tueries ayant coûté la vie à plusieurs habitants du territoire du Nord Kivu.

Il ressort des recoupements réalisés par les services de renseignements civils et militaires que ces pyromanes sont composés des éléments ougandais des ADF- NALU et des soldats congolais et rwandais rescapés de la débâcle du M23 de novembre 2013. Ceux-ci opèrent la nuit tombée et pour échapper à la vigilance des forces de l’ordre et de la population, ils s’habillent en treillis des Forces Armées de la RD Congo et s’expriment, non pas en anglais comme on pouvait s’y attendre, mais plutôt en swahili, langue couramment utilisée par

l’ensemble de la population dans cette région en proie à des violences récurrentes où la méfiance est devenue une seconde nature chez le commun des mortels.

De la sorte, ces bouchers gagnent non seulement la confiance aveugle de la masse mais aussi s’attirent leur sympathie. Profitant de cette situation, ils se déploient alors à la faveur de l’obscurité dans la cité et ses environs et se livrent à l’exécution systématique des habitants surpris à l’aide des armes blanches pour éviter le retentissement des bruits des détonations. Une fois leur sale besogne réalisée, ils incendient les maisons et les cases, s’emparent du butin et se diluent dans la forêt au lever du jour.

Les FARDC et la MONUSCO viennent toujours constater les dégâts plus tard avant de se rendre à l’évidence.

Cette guerre urbaine menée par un ennemi invisible provoque la consternation chez les autorités, crée la psychose et suscite la colère dans la population qui ne sait plus à quel saint se vouer.

A notre avis, l’ONU doit recourir à la collaboration avec la coalition internationale (USA, UE, …) pour venir à bout de ces terroristes comme c’est le cas en Syrie, en Irak et en Somalie.

225 millions de dollars américains pour un projet de développement du secteur agricole entre la RDC et le Burundi

cultivars de riz en Afrique subsaharienne » est exécuté par AfricaRice en partenariat avec l’Institut national des sciences agrobiologiques (NIAS) du Japon, l’université de Cornell des États-Unis, l’Institut international de recherche sur le riz (IRRI) des Philippines, et l’Institut national de recherche sur les cultures (NCRI) du Nigeria. Le projet est appuyé par laFondation Bill & Melinda Gates.

« La nouvelle initiative vient en complément des travaux de recherche en cours sur le riz tolérant au stress menés par le Centre avec ses partenaires » avait affirmé Dr Marco Wopereis, Directeur général adjoint d’AfricaRice lors du lancement de ce projet.

L’on note, par ailleurs que les riziculteurs en Afrique subsaharienne (ASS) sont confrontés à diverses contraintes environnementales.

« La sécheresse est particulièrement dévastatrice

pour la production rizicole en Afrique puisque près de 70 % des superficies rizicoles de la région sont pluviales. Ainsi, près de 7 millions d’ha de superficies rizicoles en ASS sont potentiellement exposées à la sécheresse. La toxicité ferreuse est une contrainte majeure des écologies rizicoles de bas-fond, ce qui représente près de 53 % des superficies rizicoles totales en ASS », s’était plaint un spécialiste.

Les inondations affectent jusqu’à un tiers des superficies de bas-fond pluvial en ASS, lorsqu’il y a de fortes pluies et que les canalisations sont obstruées. La plupart des riziculteurs africains pratiquent le semis direct, ce qui les expose à un échec total des cultures si les inondations surviennent au stade de la germination des semences.

Dans de telles situations, la tolérance aux inondations lors de la germination connue comme

« l’aptitude à germer en condition anaérobie » des semences de riz est requise pour surmonter ce stress.

« La tolérance à la sécheresse, la tolérance à la toxicité ferreuse et l’aptitude à germer en condition anaérobie sont de ce fait des caractères clés pour la sélection rizicole en Afrique » avait déclaré Dr Venuprasad Ramaiah, sélectionneur de riz de bas-fond à AfricaRice et coordonnateur du projet. « Le développement et la dissémination rapide des variétés de riz dotées de ces caractères sont essentiels en vue de stabiliser et d’accroître la production rizicole en Afrique. »

Actuellement, les programmes de sélection rizicole utilisent principalement Oryza sativa (communément connu comme le riz asiatique) comme un donneur de la tolérance aux stress. Les travaux de recherche à AfricaRice ont montré que le riz africain

constitue une riche source de matériel génétique qui peut fournir une tolérance à plusieurs stress, notamment la sécheresse, la toxicité ferreuse et l’inondation pendant la germination.

Ce projet se focalisera principalement sur l’utilisation du riz africain comme un donneur de la tolérance aux stress. Le projet utilisera la c o l l e c t i o n d’AfricaRice composée de plus de 2 000 échantillons de semences de cette espèce endogène de riz africain.

Lors de la première étape, le projet va identifier les gènes/

marqueurs basés sur les gènes relatifs à la tolérance ferreuse, à la tolérance à la sécheresse et à l’aptitude à germer en condition anaérobie. Les gènes seront ensuite incorporés en utilisant le rétro croisement assisté par marqueurs dans des variétés à valeur commerciale sans perdre pour autant les caractéristiques qui les rendent populaires auprès

Suite de la page 2 des producteurs.

Le riz est la source alimentaire la plus croissante en Afrique. Les populations urbaines et rurales en dépendent en tant qu’un des éléments de base d’une bonne alimentation puisqu’il est facile à préparer, à entreposer et comporte un taux élevé de calories. En 2010, les Africains ont consommé autour de 26 millions de tonnes de riz. Ce qui se traduit en un taux de consommation moyenne de 24 kg par personne par année.

Avec une capacité de production de seulement 16 millions de tonnes de riz par année, l’industrie rizicole africaine est limitée en ressources et capacités pour bien répondre à la demande des consommateurs. Par conséquence, 40 % des consommateurs de riz africains dépendent du système mondial d’importation du riz pour répondre à leurs besoins alimentaires.

(4)

LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°082 DU MARDI 11 TELEGRAMME DU CONGO N°082 DU MARDI 11 A A U MARDI 18 NO U MARDI 18 NO VEMBRE 2014 VEMBRE 2014

SM le R SM le R SM le R

SM le R SM le Roi Mohammed oi Mohammed oi Mohammed oi Mohammed VI a oi Mohammed VI a VI a VI appelle à un dialo VI a ppelle à un dialo ppelle à un dialo ppelle à un dialogue na ppelle à un dialo gue na gue na gue na gue national tional tional tional tional

«fr

«fr «fr

«fr «franc» pour éla anc» pour éla anc» pour éla anc» pour éla anc» pour élabor bor bor bor borer des réponses c er des réponses c er des réponses c er des réponses c er des réponses clair lair lair laires aux préoccu- lair es aux préoccu- es aux préoccu- es aux préoccu- es aux préoccu- pa

pa pa

pa pations des popula tions des popula tions des popula tions des popula tions des populations du Sahar tions du Sahar tions du Sahar tions du Sahara tions du Sahar a a a a

4 COOPERATION

Rabat, 07 nov. 2014 (MAP)

S

’adressant à la nation, dans un discours

prononcé à l’occasion du 39ème anniversaire de la

Marche Verte, le Souverain a fait part de l’intention de Sa Majesté d’opérer une rupture avec le mode de gouvernance précédant, et permettre aux fils de cette région de participer à la gestion de leurs affaires locales, dans un cadre de transparence, de responsabilité et d’égalité des chances,

engageant, par la même occasion, le secteur privé à s’impliquer davantage dans le développement des provinces du Sud.

Le Souverain a rappelé, à cet égard, l’appel lancé par Sa Majesté à une révision radicale du mode de gouvernance des Provinces du Sud, ainsi que Sa décision de mettre en œuvre la régionalisation avancée et le modèle de développement de ces provinces.

SM le Roi a mis en exergue les nombreuses réalisations que ces régions ont connues depuis leur récupération dans les domaines les plus variés, affirmant que les chantiers qui seront engagés l’année prochaine, devraient être déterminants pour l’avenir de la région, car il s’agit de la mise en œuvre de la régionalisation avancée et du modèle de développement des provinces du Sud.

SM le Roi a, néanmoins, fait savoir que cette régionalisation ne se réduit pas à des textes juridiques et au transfert, du centre vers les régions, des ressources matérielles et humaines, mais sera plutôt fondée sur le «»patriotisme sincère impliquant un attachement sans faille à l’intégrité territoriale de notre pays»».

Nous voulons des zones et des régions solidaires, complémentaires, qui s’entraident et se soutiennent mutuellement»»

car les Marocains constituent un

«»brassage civilisationnel authentique entre toutes les composantes constitutives de l’identité marocaine»», a affirmé le Souverain.

‘’La régionalisation que Nous appelons de Nos vœux a donc vocation à valoriser cette richesse et cette diversité humaine et naturelle»» et «»est de nature à conforter ce brassage, cette

solidarité et cette complémentarité entre les enfants de la Patrie unie et entre toutes ces régions»», a expliqué SM le Roi.

Le Souverain a mis en exergue les sacrifices consentis par l’ensemble des Marocains, quarante années durant, pour

«»recouvrer la terre, libérer l’homme, redonner sa dignité au citoyen marocain au Sahara, gagner son cœur et renforcer son attachement à sa Patrie»» car, a réitéré SM le Roi, «»l’affaire du Sahara n’est pas la cause des sahraouis uniquement»», mais elle est «»l’affaire de tous les Marocains»».

Le Souverain a indiqué, à ce propos, que «»le Sahara est une question d’existence et non une question de frontières»», soulignant que «»le Maroc restera dans son Sahara»» et que «»le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps»».

Rappelant les différentes formes de sacrifices que les Marocains ont consentis en faveur des Provinces du Sud depuis 1975, SM le Roi a fait savoir que depuis la récupération du Sahara, pour chaque dirham des recettes de la région, le Maroc investit 7 dirhams dans son Sahara, dans le cadre de la solidarité entre ses régions et entre les enfants de la Patrie unie.

Le Souverain a expliqué que les indicateurs de développement humain dans la région, qui étaient, en 1975, inférieurs de 6 pc par rapport aux régions du Nord du Maroc, et de 51 pc par rapport à la moyenne nationale en Espagne, dépassent aujourd’hui de loin dans les Provinces du sud la moyenne

des autres régions du Royaume.

«Voilà pourquoi je dis, et en toute responsabilité : assez de mystification sur une prétendue exploitation par le Maroc des richesses de la région»», a dit le Souverain, soulignant qu’Il est un fait que ce que produit le Sahara ne suffit pas à satisfaire les besoins de base de ses populations et que les Marocains ont supporté les coûts de développement des Provinces du Sud en donnant de leurs poches, et en prélevant sur les moyens de subsistance de leurs enfants, «»pour que leurs frères du Sud puissent vivre dignement»».

SM le Roi : Faute de faire assumer sa responsabilité à l’Algérie en tant que principale partie dans le conflit du Sahara,

il n’y aura pas de solution

Au sujet de la position de l’Algérie, SM le Roi Mohammed VI a affirmé, qu’il n’y aura pas de solution à la question du Sahara tant qu’on n’a pas fait assumer sa responsabilité à l’Algérie en tant que principale partie dans ce conflit, fustigeant ‘’la complaisance vis-à- vis de la véritable partie’’ à ce différend et les tentatives de l’exonérer de ses responsabilités.

Le Souverain a ajouté qu’il n’y aura pas de stabilité dans la région tant qu’il n’y a pas une ‘’perception responsable’’ de la situation sécuritaire tendue qui y sévit.

‘’Faute de faire assumer sa responsabilité à l’Algérie en tant que principale partie dans ce conflit, il n’y aura pas de solution. Et faute d’une perception responsable de la situation sécuritaire tendue qui sévit

dans la région, il n’y aura pas de stabilité’’, a dit SM le Roi.

Pour le Souverain, il ne s’agit nullement de nuire à l’Algérie, ni à sa direction, ni à son peuple, auquel Nous portons la plus haute estime et le plus grand respect. Nos mots sont pesés et leur sens est clair.

SM le Roi a déploré qu’à chaque fois que cette vérité est évoquée par les Marocains, le gouvernement, les partis politiques et la presse marocains sont systématiquement accusés de s’attaquer à l’Algérie.

Bien que manquant de pétrole et de gaz, alors que l’autre partie, en l’occurrence l’Algérie, possède des ressources dont elle croit qu’elles lui ouvrent les portes au mépris du droit et de la légalité, le Maroc a ses principes, sa foi en la justesse de sa cause et surtout l’affection de ses citoyens et leur attachement à leur Patrie, s’est félicité SM le Roi.

Et le Souverain de poursuivre qu’il se leurre celui qui croit que la gestion de l’affaire du Sahara se fera au moyen de rapports techniques orientés ou de recommandations ambiguës dans le but de concilier les revendications de toutes les parties.

De même, celui qui tente de comparer le Sahara d’une part, et le Timor oriental ou certains litiges territoriaux en Europe de l’Est, d’autre part, se trompe lourdement, car chaque affaire a ses spécificités, a dit SM le Roi, expliquant que ‘’le lien entre la population du Sahara et le Maroc ne date pas d’hier, mais il plonge ses racines dans l’Histoire la plus lointaine’’.

A ce propos, le Souverain affirme croire profondément dans la justesse de la cause nationale et dans le triomphe du droit et de la légitimité sur les velléités du séparatisme, exprimant l’espoir de voir un jour les enfants du Sahara réunis dans leur Patrie et adhérer à de nouvelles marches dédiées au développement et à la création des conditions d’une vie libre et digne de tous les citoyens marocains.

Il s’agira là, a affirmé SM le Roi, du meilleur gage de fidélité à la mémoire de l’artisan de la Marche verte, feu SM le Roi Hassan II, et au souvenir des valeureux martyrs de la Patrie, rendant hommage aux Forces Armées Royales, dans toutes leurs composantes, et aux forces de sécurité pour leur mobilisation constante afin de préserver la sécurité et la stabilité et défendre l’intégrité de la Patrie.

(5)

LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°082 DU MARDI 11 TELEGRAMME DU CONGO N°082 DU MARDI 11 A A U MARDI 18 NO U MARDI 18 NO VEMBRE 2014 VEMBRE 2014

oublier de souhaiter une éternité aux relations amicales entre la République populaire de Chine, la République française et la République démocratique du Congo.

Ce festival du film chinois à Kinshasa, qui s’est clôturé ce lundi 10 novembre, est une des activités de célébration du 50ème anniversaire des relations diplomatiques entre la Chine et la France.

Le 27 janvier 2014, la date anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, a marqué l’ouverture d’une année de commémorations, jalonnée de nombreux événements qui témoignent de l’exceptionnelle amitié franco-chinoise. Pour célébrer ces 50 ans des relations diplomatiques entre Pékin et Paris, la Chine et la France ont planifié et orchestré, tout au long de cette année, une série d’activités diverses.

Ce, y compris des visites de haut niveau, des échanges économiques et commerciaux, des expositions, des spectacles et des manifestations sportives…

.

INTERVIEW DE LA SEMAINE 5

Isr Isr Isr

Isr Israël: aël: aël: aël: aël: «Une nouv «Une nouv «Une nouv «Une nouvelle Intif «Une nouv elle Intif elle Intif elle Intifada a déjà commencé» elle Intif ada a déjà commencé» ada a déjà commencé» ada a déjà commencé» ada a déjà commencé»

D

es heurts sur l’Esplanade des Mosquées à

Jérusalem. Situation de forte tension cette semaine en Israël. Faut-il craindre une nouvelle Intifada ? La spirale de la violence est-elle à nouveau en marche ? L’avis de Michel Bôle- Richard, ancien journaliste au Monde et auteur de Israël, le nouvel apartheid.

RFI : Pourquoi une telle flambée de violence en ce moment ?

Michel Bôle-Richard : Pour une raison bien simple. C’est que l’extrême-droite et la droite israéliennes veulent reconquérir ce qui est, pour eux, le Mont du Temple, alors que c’est l’Esplanade des Mosquées. Donc c’est un point de cristallisation qui est très important parce que si les juifs peuvent à nouveau prier sur le Mont du Temple et reconstruire le troisième Temple, qu’ils veulent reconstruire absolument. Ils estiment que le Mont du Temple est à eux, tandis que les musulmans estiment que l’Esplanade des Mosquées est à eux aussi. Il n’est donc pas question pour les musulmans de transiger sur ce point capital, parce que ce serait une sorte de dernier clou dans le processus de paix et la fin de la Palestine.

Pourtant ces juifs extrémistes ne sont pas très nombreux.

Pourquoi leurs propos, leurs provocations, attisent autant cette violence ?

Parce que, comme je vous l’ai expliqué, l’Esplanade des Mosquées ou le Mont du Temple, comme on voudra, est un point important. Cela singifierait en fait l’appropriation quasi-totale de Jérusalem par Israël et donc le refus d’établir la capitale de la Palestine dans Jérusalem-Est comme les Palestiniens le demandent, avec le retour aux frontières de 1967 et la fin de la colonisation.

Est-ce qu’ils bénéficient du soutien du gouvernement israélien ? En tout cas est-ce qu’ils ont un réel poids politique ?

Ils ont un poids énorme ! Et pour le moment, Netanyahu refuse de changer le statut quo de l’Esplanade des Mosquées ou du Mont du Temple. Il refuse pour une raison bien simple. C’est que si il change ce statut quo, ça va être la guerre et ça va être l’Intifada. Donc pour le moment, il s’y refuse. Mais est-ce qu’il va céder à la pression de la droite et du lobby des colons pour changer cet état de fait et faire en

sorte que des juifs qui peuvent seulement se promener sur l’Esplanade des Mosquées puissent aller y prier ? Et donc, là-dessus il subit de fortes pressions de la part de l’extrême-droite et du lobby des colons. Et comme il y aura des élections l’an prochain en Israël, et peut-être avant, va-t-il céder pour pouvoir bénéficier d’une réélection ? Benyamin Netanyahu aurait laissé faire parce que sa coalition n’allait pas si bien que ça, et pour donner des gages avant les élections ?

Pour donner des gages avant les élections. Pour le moment il n’y a pas cédé. Seuls deux pays arabes ont des relations avec Israël, l’Egypte et la Jordanie. L’Esplanade des Mosquées et le Mont du Temple sont sous la juridiction de la Jordanie depuis la guerre de 1967. Cette dernière a rappelé son ambassadeur et prévoit, si on va plus avant, de prendre d’autres sanctions. Parce que je rappelle que la police israélienne est entrée dans la Mosquée al-Aqsa. Ce qui est considéré par les musulmans comme un sacrilège.

Vous évoquez la Jordanie qui est en charge de l’Esplanade des Mosquées. Le fait que Amman retire son ambassadeur à Tel- Aviv, cela peut-il réellement remettre en cause les relations pacifiques entre la Jordanie et

Israël ?

Les relations diplomatiques qui existent depuis 1994 entre la Jordanie et Israël ne sont pas au beau fixe, loin de là, parce que la Jordanie se rend bien compte en fait qu’Israël ne veut pas la paix et que malgré tout, les moyens qui ont été utilisés par la Jordanie pour jouer un rôle de bons offices vis-à-vis d’Israël et pour trouver une solution avec les Palestiniens, ne donnent absolument rien pour le moment. Et donc les relations sont en fait des relations de tension, une sorte de guerre froide entre la Palestine et la Jordanie.

Est-ce que l’on est, selon vous, au début d’une Intifada qui ne dit pas son nom ?

C’est en fait une Intifada qui a commencé. Une Intifada, ça ne commence pas brusquement, ça a commencé au mois de juillet, depuis que le processus de paix initié par John Kerry a échoué. On connaît la suite. On ne va pas rappeler tous les événements qui se sont produits depuis à Jérusalem. Mais il y a déjà quand même une dizaine de morts, plus 1 000 Palestiniens arrêtés ! Je rappelle quand même qu’en 2000 c’est l’intervention et la visite d’Ariel Sharon sur le Mont du Temple, l’Esplanade des Mosquées donc, qui a enclenché la troisième Intifada !

Certains prétendent qu’il n’y a pas la même mobilisation qu’il y avait eu en 2000 pour cette Intifada qui a

RFI / LTC

commencé. Mais personne ne peut

dire comment la situation va évoluer.

Ce qui est sûr, c’est que si Netanyahu change le statut quo de l’Esplanade des Mosquées, ça va être la guerre et ça va être une Intifada. Parce que les Palestiniens et le monde arabe en général ne va pas transiger sur ce qui est considéré comme le troisième lieu saint de l’islam.

Et Benyamin Netanyahu, selon vous, peut aller jusque- là ?

Il peut aller jusque-là ! De toute façon, il est un peu prisonnier de sa coalition. Au sein de sa coalition, les partis religieux, la droite et l’extrême- droite, qui ont de plus en plus de poids, contredisent Netanyahu. Et donc il peut très bien encore dériver vers un gouvernement ou une coalition plus à droite pour garder le pouvoir. Le problème c’est qu’on arrive à un point crucial maintenant, parce que Israël ne fait absolument aucune concession sur rien. Ils continuent de coloniser Jérusalem- Est.

On a encore annoncé il y a quinze jours 1 000 nouveaux logements à Jérusalem-Est. Ils continuent de bâtir aussi en Cisjordanie. Et tant que la colonisation ne s’arrêtera pas il n’y a aucun indice qui peut faire en sorte que les choses s’apaisent. Donc la situation est très grave.

C

e sera sans doute l’un des meilleurs moments

d’entente cordiale de l’année dans le domaine des relations internationales : vendredi dernier, deux ambassades à l’étranger qui célèbrent ensemble le

cinquantenaire des relations diplomatiques entre la

République Française et la République populaire de chine.

C’était à l’occasion de la première édition du festival du film chinois à Kinshasa. A ce sujet, le film « Près du Soleil », a captivé l’attention du public venu à cette soirée, en

compagnie de bonne bière et de la gastronomie chinoise.

Pour cela, l’institut français a mis les petits plats dans les grands.

Cinquante ans d’amitiés, ça se fête.

Dans la capitale Rd congolaise, l’ambassade de Chine et l’Institut français ont décidé de fêter

ensemble cet événement, en y invitant les congolais, amis des deux pays. Prenant la parole, l’ambassadeur de France en RDC, Luc Hallade, a démontré que la présentation d’un festival du film chinois à Kinshasa répond à un double objectif : « rendre hommage à ce cinéma créatif et audacieux et mettre en lumière un aspect méconnu de la culture chinoise ».

Le chargé d’affaires a.i de l’ambassade de Chine en RDC, Chen Zhihong, de son coté rappeler que la Chine et la France, représentants éminents des civilisations orientales et occidentales, jouissent toutes deux d’une culture riche, brillante, et diversifiée : « Aujourd’hui, sous la direction du Comité central du Parti communiste chinois avec à sa tête le Secrétaire Général Xi Jinping, le peuple chinois avance vaillamment sur le chemin de nouveau départ pour parachever l’édification générale de la société de moyenne aisance, en vue de réaliser le rêve chinois, celui du grand renouveau de la nation chinoise ». il n’a pas

Les 50 ans de relations diplomatiques entre Les 50 ans de relations diplomatiques entre Les 50 ans de relations diplomatiques entre Les 50 ans de relations diplomatiques entre Les 50 ans de relations diplomatiques entre

Paris et Pékin célébrés à Kinshasa Paris et Pékin célébrés à Kinshasa Paris et Pékin célébrés à Kinshasa Paris et Pékin célébrés à Kinshasa Paris et Pékin célébrés à Kinshasa

Par LTC

EVENEMENT

(6)

LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°082 DU MARDI 11 TELEGRAMME DU CONGO N°082 DU MARDI 11 A A U MARDI 18 NO U MARDI 18 NO VEMBRE 2014 VEMBRE 2014

6 NATION

SAIDI - DECORS SAIDI - DECORS SAIDI - DECORS SAIDI - DECORS SAIDI - DECORS

CARREAUX - SANITAIRES - DECORS

Pour une meilleure qualité/prix NRC 53156 - ID.NAT. N45228P AV. TOMBALBAYE n°4, n°42, n°44-448,

COMMERCE n°23 KINSHASA/GOMBE

Tél. 0851266033 - 0819908800

Bagarre à l’Assemblée nationale

P P P

P Pa a a a atrice Kite trice Kite trice Kite trice Kitebi et R trice Kite bi et R bi et R bi et Rem bi et R em em emy Musung em y Musung y Musung y Musunga y Musung a a ayi sauvés a yi sauvés yi sauvés yi sauvés yi sauvés par leur famille politique

par leur famille politique par leur famille politique par leur famille politique par leur famille politique

Par JOSEPH LOUNDA

Par KIKUNI JOSEPH

LES LES LES LES

LES VŒUX DU Ier MINISTRE ET LE PLAIDO VŒUX DU Ier MINISTRE ET LE PLAIDO VŒUX DU Ier MINISTRE ET LE PLAIDO VŒUX DU Ier MINISTRE ET LE PLAIDO VŒUX DU Ier MINISTRE ET LE PLAIDOYER DE L YER DE L YER DE L YER DE L’HONORABLE YER DE L ’HONORABLE ’HONORABLE ’HONORABLE ’HONORABLE J

J J

J JA A A AYNET KABILA FOULES A YNET KABILA FOULES YNET KABILA FOULES YNET KABILA FOULES YNET KABILA FOULES A A A AU PIED P A U PIED P U PIED P U PIED P U PIED PAR LA MISSION DE L AR LA MISSION DE L AR LA MISSION DE L AR LA MISSION DE L AR LA MISSION DE L’INS ’INS ’INS ’INS ’INS

L

es notions comme

révolution de la modernité, nouvelle citoyenneté…

reposent au finish sur

l’amélioration du bien-être de la population RD Congolaise.

Cependant, pour atteindre ces objectifs, un certain nombre de démarches s’imposent pour mieux établir le diagnostic socio- démographique et économique du pays. Parmi celles-ci, nous comptons le dénombrement exhaustif et instantané de la population avec toutes ses caractéristiques démographiques, sociales et économiques.

Cette opération est nommée

« recensement général de la population et de l’habitat » en sigle RGPH2. Le chiffre 2 signifie tout simplement que la RD Congo court derrière la 2ème réalisation d’un recensement général après la 1ère édition qui avait eu lieu le 1er juillet 1984, organisé naturellement et normalement par l’Institut National de la Statistique, INS en sigle.

Il est impérieux de noter que le projet censitaire qu’est le RGPH2 facilitera au Gouvernement de la république une meilleure intégration des variables socio-démographiques

dans les plans et programmes nationaux et provinciaux de développement et de la réduction de la pauvreté.

En outre, elle fournira des données quantitatives suffisamment désagrégées à des échelles géographiques réduites nécessaires à l’analyse des stratégies de développement des entités territoriales décentralisées et déconcentrées.

En fin, les résultats du RGPH2 constitueront en eux-mêmes une véritable banque des données où les opérateurs politiques, économiques, culturels, scientifiques, les membres de la société civile, … viendront se ressourcer.

Toutefois, si toutes les autorités du pays comprennent et saisissent l’importance capitale que revêt la réalisation du RGPH2 d’abord et l’exploitation des résultats (indicateurs) qui en découleraient ensuite, une seule avait non seulement cerné les avantages que procurerait cette opération censitaire, mais elle avait aussi en 2012 plaidé pour la réalisation du RGPH2 à la tribune de l’Assemblée Nationale en sa qualité de député nationale. Il s’agit bel et bien de l’honorable Jaynet KABILA.

Une année plus tard, en septembre 2013, la député sus évoquée va de nouveau marquer par sa présence la cérémonie de la remise

officielle d’un lot de 81 véhicules à l’Institut National de la Statistique/

Bureau Central du Recensement.

Ce charroi était composé de :

·70 pick up double cabine Nissan ;

·5 jeep station wagon/Ford Everest;

·3 mini-bus/Toyota Hiace;

·3 pick up double cabine/Ford Ranger.

A ce jour, Dieu seul sait ce qu’est devenu ce parc automobile quant à sa répartition aux services et entités concernés…

Pour lever tout malentendu et autres confusions entretenues sur la gestion du RGPH2 par les autorités de tutelle, quatre points suffisent pour éclairer la lanterne de nos lecteurs

· Primo : à la page 61 du bimensuel « l’Emergence » (magazine d’informations du Ministère du Plan et SMRM) n°1 de septembre- Octobre 2014, il est précisé ce qui suit : « Pour sa part, Augustin MATATA PONYO a dit la détermination de son Gouvernement à mener à bien le processus du recensement général de la population et de l’habitat. Il a ainsi remis, à titre symbolique, les clés de quelques véhicules au Ministre du Plan et SMRM, qui, à son tour, les a remises au professeur Grégoire KANKWANDA, chargé de mission de l’INS, dont dépend le BCR » ;

· Secundo : le décret n° 011/

36/ du 31 août 2011 portant organisation et fonctionnement du RGPH2 stipule en ses articles 11 et 12 ce qui suit :

- Art. 11 : le BCR est placé sous la supervision du Directeur Général de l’Institut National de la Statistique. Il est dirigé par un Coordonnateur Technique assisté de deux Coordonnateurs Techniques Adjoints, chargés respectivement des questions techniques et des questions administratives et financières.

- Art. 12 : le Coordonnateur Technique et ses adjoints sont nommés, sur proposition du Conseil

Scientifique de l’INS, par le Ministre ayant le Plan dans ses attributions.

·Tertio : Dans l’ordre de préséance, l’INS précède toujours le BCR qui n’est qu’une direction ad hoc de l’INS. Malheureusement, dans le logo du RGPH2 affiché sur les autocollants des véhicules du charroi cité plus haut et dans l’enseigne lumineuse fixée sur la façade principale du fameux bâtiment abritant le BCR, on met sciemment en exergue le BCR au détriment de l’INS !

·Quarto : conformément aux prescrits des Nations unies dont la RDC est membre, l’organisation des activités censitaires décennales est toujours confiée aux instituts nationaux de la statistique à travers sa direction des statistiques démographiques.

Toutefois l’ampleur de ces activités requiert l’expertise des autres institutions nationales comme IGC, METELSAT,…

Dépouiller l’INS de ce genre d’attribution relève de l’immixtion manifeste des autorités ministérielles et du coordonnateur technique dans la gestion des projets à l’INS en général et du RGPH2 en particulier. C’est dans cet imbroglio orchestré par les différentes personnalités issues du ministère de tutelle et de l’université de Kinshasa que le consortium portugais

« SINFIC-QUATENUS NOVA GIO » a gagné le marché de l’organisation des activités de la cartographie censitaire comme si les compétences en la matière faisaient défaut ici en RDC. Outre ces consultants qui sont surpayés (15.000$/mois), chacune des 4 personnalités avait imposé son quota lors du recrutement des cadres du BCR sans tenir compte d’abord des cadres de l’INS qui pourtant, ont fait preuve de leur compétence et de leur expérience pendant la période de Groupe Interministériel du Travail (GIT) et Groupe Technique du Travail (GTT).

En sus, la quasi-totalité de leurs protégés engagés au BCR n’ont que leurs diplômes pour prétention, comme

leurs chefs.

Conséquence : le travail n’avance pas. Sans la division de la cartographie tenue par les rescapés du GTT qui sont en majorité les cadres de l’INS, quels produits le BCR pourrait-il présenter ?

Toute la documentation que le BCR peut brandir et exploiter c’est le fruit du dur labeur intellectuel abattu depuis janvier 2006 jusqu’à l’installation du BCR en octobre 2012.

L’historique si pas la genèse du BCR ainsi que la documentation produite par l’ancienne coordination (GIT et GTT) sera publiée dans notre prochaine édition.

Que son excellence Monsieur le 1er Ministre et l’honorable Jaynet KABILA ouvrent l’œil et le bon pour que le RGPH2 soit une réussite, et que justice soit faite pour les gardiens du temple « INS » qui continuent malgré les préjudices, frustrations et humiliations subis durant ces 5 dernières années à redorer le blason de l’INS et du pays à travers leurs prestations.

Ainsi, le personnel de l’INS se félicite et remercie son Excellence monsieur le 1er Ministre pour avoir diligenté un audit à l’INS en réaction à la 1ère et unique correspondance lui adressée par sa délégation syndicale, là où les autres réservaient des promesses anesthésiques et complaisantes.

Aujourd’hui, les conclusions de l’audit précité et la médiatisation de cette mégestion abyssale commencent à porter leurs fruits. Ceci se traduit par la réaction de la Brigade criminelle de la Gombe qui s’est saisi du dossier tout en relançant les anciens portant sur le détournement des deniers publics et outils de travail dont le principal incriminé n’était autre que le chargé de mission de l’INS. Curieusement celui-ci et son adjoint refusent obstinément de répondre aux convocations leur adressées mettant ainsi au défi le pouvoir judiciaire de notre pays et son Magistrat suprême.

O

n ne peut pas saigner le trésor public

indéfiniment, Le ministre délégués aux Finances de la République démocratique du Congo et son collègue de l’Industrie ont échappé à une motion de défiance, Les motions de défiance initiées contre le ministre délégué aux Finances, Patrice Kitebi, et celui de l’industrie, petites et moyennes entreprises, Remy Musungayi, ont été rejetées lundi 10 novembre à l’Assemblée

nationale, à l’issue d’un houleux

débat où certains députés en sont venus aux mains. Le vote de la motion contre le ministre Kitebi s’est déroulé en l’absence des députés de l’opposition, qui avaient quitté la salle quelques minutes plus tôt, fustigeant le comportement du 1er vice président de l’Assemblée, qui conduisait le débat.

Au cours de l’examen de la motion contre le ministre Musungay, les députés nationaux Pierrot Uweka et Valentin Senga, dont les points de vue divergeaient, en sont carrément venus aux mains.

Les cinquante-huit députés, qui ont signé la motion de défiance contre Patrice Kitebi, lui reprochent d’avoir

mal exécuté le budget 2013, notamment en utilisant les fonds alloués au fonctionnement du bureau du porte- parole de l’opposition, alors que cette personnalité n’a toujours pas été désignée.

Quant au ministre Remy Musungay, les députés l’accusaient de

malversations financières dans le projet de construction de la cimenterie de la Province Orientale (Cipro).

Le ministre des Finances devait fournir à l’Assemblée nationale des explications sur l’utilisation de 207 millions de francs congolais destinés à l’Opposition parlementaire, mais

affectés à autre chose alors que son collègue de l’Industrie était appelé à s’expliquer sur la gestion du projet de la Cimenterie de Kisangani.

La motion de défiance introduite par des parlementaires de l’opposition contre le ministre des Finances, Patrice Kitebi Kibol Mvul, a été jugé non recevable par la plénière pour vice de procédure, tandis que la motion contre son collègue de l’Industrie, Remy Musungayi, a été déclarée non recevable étant donné que 18 députés sur les 63 signataires de la motion se sont retirés. Ce qui réduisait le nombre de députés à 45 au lieu de 50 requis.

Suite au rejet de ces motions, les deux ministres restent dans le gouvernement Matata.

(7)

LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°082 DU MARDI 11 TELEGRAMME DU CONGO N°082 DU MARDI 11 A A U MARDI 18 NO U MARDI 18 NO VEMBRE 2014 VEMBRE 2014

A-t-on mesuré l’ampleur de la «sur-

sexualisation» ? N’a-t-on pas laissé les enfants complètement démunis ?

Je pense que les adultes n’ont pas toujours conscience que les 12-15 ans sont une classe d’âge à risques. A leur entrée au collège, on leur demande de s’autonomiser et de réagir comme des petits hommes alors qu’ils ne sont en fait que des grands enfants. C’est à nous, adultes, de leur apprendre le code de la route de la vie. Entre 12 et 15 ans ils font comme les copains, ils disent «oui» à tout ce que veulent les copains. Leurs camarades leurs apprennent le porno, eh bien, à nous parents, de leur apprendre une sexualité adaptée. La sexualité c’est aussi une affaire de transmission. Il faut d’abord surveiller les sites sur lesquels ils surfent et les chats qu’ils utilisent.

Il ne faut pas interdire, mais les guider dans leur utilisation d’internet, y compris dans leur soif de connaissances. En fait, il faut explorer avec eux.

Je pense que si la transmission se faisait mieux, nous ne serions pas face à des milliers d’enfants de moins de 12 ans qui surfent sur des sites pornos. Découvrir la sexualité en voyant des couilles plein pot sur son écran, ce n’est pas le meilleur moyen de le faire.

Quelle est l’influence de la représentation des femmes et des jeunes adolescentes dans les médias sur leur perception de la sexualité ?

Les enfants reconnaissent qu’il y a une sexualité et c’est très bien, mais c’est aux parents de «faire le CSA». Nous, notre problème dans les associations, c’est que les enfants ne font pas la différence entre le porno et la sexualité.

Mais qui leur apprend la différence ? On travaille aussi beaucoup, avec les associations comme ACPE par exemple, sur le fait que le corps des enfants leur appartient. L’éducation sexuelle doit également se faire sur la sensualité des rapports. Le corps n’est pas que mécanique, et la sexualité est un échange dans le respect l’un de l’autre. Les copains racontent des tas de choses, cela a toujours été le cas mais cela est aujourd’hui étayé par des médias qui ne sont pas adaptés aux enfants de 12 ans

SOCIETE LE Q

LE Q LE Q LE Q

LE QU U U UAR U AR AR ARTIER PUL AR TIER PUL TIER PUL TIER PULUL TIER PUL UL UL UL ULU MB U MB U MB U MB U MBAMB AMB AMB AMB AMBU U U U U D

D D

D DANS LA COMMUNE DE SELEMB ANS LA COMMUNE DE SELEMB ANS LA COMMUNE DE SELEMB ANS LA COMMUNE DE SELEMB ANS LA COMMUNE DE SELEMBA A A A AO O O O,,,,, O EN P

EN P EN P EN P

EN PANNE D’URB ANNE D’URB ANNE D’URB ANNE D’URB ANNE D’URBANISA ANISA ANISA ANISATION ANISA TION TION TION TION

FAITS DIVERS 7

Par Par Zenga Ntu

L

es habitants du quartier Pululu Mbambu, composé de 12 rues dans la commune de Selembao continuent à pousser des cris d’alarme, des pleurs et plaintes. L’autorité urbaine n’entend-elle pas leurs

jérémiades ? La population ainsi que leur chef de quartier Lutakana Kiwembo comme les notables de ce coin sont inconsolables.

Il fait plus de 20 ans, depuis que ce quartier a été créé, la population n’a jamais vu un véhicule passé ; aucune route n’y est asphaltée ; aucun raccordement de la Regideso ou de la SNEL (pas d’eau potable et pas de courant électrique), soutiennent les

hommes et femmes du quartier Pululu Mbambu abordés par la presse. Quand il pleut abondamment, c’est la désolation, c’est la misère accentuée dans plusieurs familles victimes des inondations et destructions des maisons, soit des tôles qui s’envolent, laisse-t-on entendre.

Les Notables, de ce quartier sous la conduite de Monsieur Makamba Richard, auraient initié un mémorandum à l’adresse du Gouverneur de la ville de Kinshasa, avec copies à plusieurs instances hiérarchiques, voire la présidence de la République pour présenter de vive voix leurs doléances sur le désenclavement et le développement du quartier Pululu Mbambu, qui vit foncièrement dans le noir et asséché dans sa globalité. C’est pitoyable !

U

ne association a décidé d’alerter les pouvoirs publics français sur la prostitution adolescente, qui se déroulerait notamment dans l’enceinte des collèges. Ne disposant pas de chiffres officiels, elle estime néanmoins, en extrapolant à partir de données réunies par les associations et les acteurs de terrain, qu’entre 5 000 et 8 000 mineurs se prostituent en France. Le phénomène ne serait donc pas l’apanage des pays du

« Tiers-monde », même si les chiffres ne sont pas les mêmes. Ce qui compte, dans le fond, c’est le phénomène et non son seul volume.

Essai de compréhension.

Atlantico : L’association Agir contre la prostitution des enfants (ACPE) lance une campagne pour attirer l’attention du public sur un phénomène qu’elle estime grandissant, la prostitution des adolescents, notamment dans les collèges où certains professeurs ont rapporté avoir eu des confidences d’élèves à ce sujet, qui pratiqueraient notamment des fellations dans les toilettes. A qui incombe la responsabilité de ce genre de pratique ? Quelle est la part de responsabilité des parents et de l’école dans cette situation ? Gisèle George : Il est difficile d’attribuer cette responsabilité. Il est naturel, entre 12 et 15 ans de chercher à découvrir sa sexualité. Les enfants ont toujours cherché à connaitre la sexualité, que ce soit dans les livres, en grappillant des informations à droite, à gauche. La différence aujourd’hui est que ces informations sont en libre accès.

Certaines d’entre-elles sont adaptées, d’autres sont plus «trash» et ne doivent pas être interprétées au 1er degré. Mais pour un enfant, il est difficile de faire la part des choses et ce dernier peut penser que ce qu’il voit dans des films pornos est représentatif de la sexualité.

On se retrouve donc avec des adolescents qui pensent que s’embrasser ce n’est pas très important et que la sexualité c’est d’abord la fellation.

LA PR LA PR LA PR

LA PR LA PROSTITUTION D OSTITUTION D OSTITUTION D OSTITUTION DANS LES OSTITUTION D ANS LES ANS LES ANS LES ANS LES COLLÈGES EN FRANCE

COLLÈGES EN FRANCE COLLÈGES EN FRANCE COLLÈGES EN FRANCE COLLÈGES EN FRANCE

L

a prostitution est un phénomène social très ancien ; ancien comme le monde. Evoquée dans certains articles de la presse congolaise, le plus souvent pour alerter le public sur le danger des maladies

sexuellement transmissibles, nous n’avons cependant pas

connaissance d’une étude crédible sur la prostitution en République démocratique du Congo.

Aussi nous est-il difficile de situer, de manière précise, la date et le lieu de sa naissance dans le pays. Toutefois, au regard de la vie du village où j’ai passé une bonne partie de ma jeunesse, et compte tenu des cas, certes limités, observés ici et là dans d’autres villages visités à l’occasion de mes déplacements à l’époque de mes études primaires, je suis en droit d’affirmer que la prostitution a toujours existé en République démocratique du Congo.

Sans prétendre brosser le tableau global du pays sur le phénomène - chaque coin ayant sa spécificité – je puis préciser, à l’exemple de mon village, que la prostitution, s’exerçait de façon extrêmement discrète dans les milieux traditionnels. Les acteurs (des deux sexes) se pliaient aux contraintes morales de l’heure, de manière à ne pas porter atteinte aux bonnes mœurs.

Un cas d’étude

Nous sommes à Tshikapa, au village de Kele, dans la province du Kasaï Occidental, en milieu luba, réputé pour le respect rigoureux des interdits moraux. Puisqu’au village chaque femme avait un mari, la prostituée devait avoir un homme connu et éviter de présenter publiquement ses autres partenaires. Pour toute rencontre avec l’un de ces « inconnus », l’intéressée s’entourait de toutes les précautions pour ne pas révéler la nature de la rencontre. La prostituée ne pouvait pas, par exemple, héberger un « inconnu » au vu et au su des voisins. Si, par un malheureux concours de circonstance, elle devait « tricher », le partenaire accidentel était reçu à une heure tardive, et à l’abri des indiscrétions. Son départ, après une nuit passée avec sa partenaire, intervenait très tôt, en toute discrétion. Il passait inaperçu.

La création des villes : un facteur de la prostitution sous sa forme

actuelle

S’il est difficile de situer l’époque de la naissance de la prostitution active, c’est-à-dire celle connue sous sa forme actuelle, il est tout au moins indiqué que la prostitution, en tant que phénomène social, apparaît au fur et à mesure que naissaient les centres extra- coutumiers. Il s’agit de lieux de fortes concentrations humaines parsemés à travers les provinces du pays à la suite des progrès économiques et administratifs résultant des besoins de la colonie belge.

Ces lieux transformaient profondément la vie des jeunes, en créant des conditions qui changeaient leurs habitudes et les basculaient dans la perversion. Libérés des contraintes traditionnelles, ces jeunes pouvaient, sans aucune crainte, violer les tabous,

LA PROSTITUTION EN R. D. CONGO

UNE PETITE ÉTUDE DE UNE PETITE ÉTUDE DE UNE PETITE ÉTUDE DE UNE PETITE ÉTUDE DE UNE PETITE ÉTUDE DE

SOCIOL SOCIOL SOCIOL SOCIOL

SOCIOLOGIE URB OGIE URB OGIE URB OGIE URB OGIE URBAINE AINE AINE AINE AINE

Par LTC/Atlantico

Par B. Kanda Mujangi donc verser dans le relâchement des mœurs sans être ré-interpellés par les autorités coutumières.

Les centres extra-coutumiers étaient les lieux où s’organisaient les distractions qui offraient les plaisirs les plus vils, qui exerçaient un très fort attrait sur les jeunes des deux sexes. Ceux- ci avaient, par exemple, contrairement au village, la liberté de se regrouper dans les dancings-bar où ils pouvaient boire et danser jusque tard le soir.

Pour pérenniser cette habitude, les filles se sont constituées en « femmes de plaisirs » qui vivaient de leur corps.

Celles qui ont réussi à s’installer dans les centres extra-coutumiers, auprès des travailleurs établis sur place, seraient l’embryon de la prostitution qui se serait développé au fil du temps ; les centres extra-coutumiers donneront naissance aux villes.

La prostitution et l’enracinement du capitalisme en Afrique Dans les villes en gestation, la prostitution présentait un réel intérêt pour certains colons et hommes d’affaires. Ceux-ci s’étaient lancés dans la production du textile comme Ngoma, Opika, Loningisa… utilisaient les prostituées pour écouler certains produits, comme les pièces de Wax de Papa Demitriou (Basile), de Solbena, etc.

A Léopoldville (Kinshasa), Basile habillait les prostituées pour assurer la promotion de ses nouveaux tissus. Il s’en servait comme des top-modèles chargées de présenter les nouveautés dans la rue et souvent lors de séances organisées pour la circonstance, agrémentées par les musiciens congolais. Lors de ces séances publiques, les brasseries locales faisaient également la promotion de leurs produits : bière, Coca-Cola, Fanta… étaient exposés et vendus à gogo. Les prostituées servaient à promouvoir les boissons en attirant les clients dont elles finissaient par en faire les clients de leurs propres charmes.

La division du travail était donc savamment organisée entre les patrons de l’industrie textile, des brasseries, des bars, les musiciens et les prostituées. Chacun y trouvait son compte.

La promotion des affaires des colons par prostituées congolaises interposées, a été étendue, à des degrés divers, aux autres villes du pays : Elisabethville (Lubumbashi), Luluabourg (Kananga) et Stanleyville (Kisangani). Ici, certains articles publiés dans le magazine La Voix du Congolais, aujourd’hui disparu, en font foi.

Dans un reportage réalisé en janvier 1956, Gaston Diomi, qui venait d’effectuer une randonnée sur le fleuve Congo, souligne « la forte animation [à son arrivée à Stanleyville où] les jeunes femmes, d’une beauté proverbiale, attendait le bateau au port… certaines de ces femmes, qui étaient en uniforme, focalisaient les regards des passagers, plus particulièrement ceux qui arrivaient pour la première fois à l’entrée de la ville par le fleuve. »

Ces femmes en uniforme étaient tout simplement des prostituées au service de la promotion du capitalisme colonial.

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

Nous avons choisi de seulement faire remplir ce questionnaire avant l’intervention en classe, vu que le changement de motivation des élèves joue un rôle primordial dans

(4) Comme Babar, les neuf professeurs donnent les cours bénévolement,

D A montrer que les cafés font de leur mieux pour que les

Avant le XIXe siècle, le chef d’orchestre utilisait ses mains pour indiquer non seulement la mesure, mais aussi l’interpré- tation: les émotions, les sentiments et les nuances..

Aujourd’hui, les jeunes femmes comme Bridget Jones (notre photo) aiment bien se détendre certains soirs dans un pyjama en

L’attitude des parents eux- mêmes est parfois double, car ils exigent non seulement des résultats, mais ils veulent aussi avoir un enfant épanoui. Il faut donc

Vous venez d’être élu meilleur footballeur français du 20 e siècle par France Football, devant Zinedine Zidane et Raymond Kopa?. Le couronnement

A une volonté de rompre avec soi et de se réinventer, de franchir une ligne sans plus rien pour vous relier aux autres.. L’aventure implique une lutte contre l’adversité, celle