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Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités. Courriel :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 0975753836 -Prix :

2000Fc, Année 2015, n°100, Mardi 05 Mai

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Personnalité politique

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Les dossiers de l'Afrique noire blanche

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des « chantiers d’Etat » pour contourner les règles de l’immigration, en Afrique notamment, et s’installer dans les secteurs encore vierges des économies africaines, parfois en s’inscrivant comme concurrents directs des hommes d’affaires locaux, avec la bénédiction de certains Etats. Le « péril jaune » est d’autant plus imperceptible qu’il arrive par vaguelette et selon la méthode bien connue du prix cassé.

Le cas de la RDC est patent de ces clérouquies chinoises qui se forment dans le pays à prix cassés. Les Chinois qui y viennent ne sont ni des ingénieurs, des médecins, des chercheurs, ni des hommes d’affaires de grand calibre ; mais d’anciens petits ouvriers principalement issus de la province chinoise du Fujian, qui ont pour seul projet de s’enrichir dans un pays qu’ils croient vide d’âmes, et y former une clérouquie puissante financièrement au service du leadership chinois dans le monde. Selon les experts, les

« colonies » chinoises en Afrique, dont un demi-million installé en Afrique du sud, croissent à un rythme exponentiel.

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo-

Directeur Général:

Bemi Binda

Editeur Antoine Nguidjol

0975753836 Email :

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

Antoine Nguidjol

REDACTION : AARON MAYELE TOUSSAINT DE BANZY

JOSEPH LOUNDA JACQUES BOKWANGO

DIEUDONNÉ NSAPU NICOLAS KIZITO HERI

Correspondante au Cameroun Anastasie Nyobe

Chroniques Judiciaires Me Nicolas KIZITO HERI, MARKETING LOGISTIQUE

ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE

POINTS DE VENTE DU TÉLÉGRAMME DU

CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0855275788 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

A

lain Peyrefitte ne croyait pas si bien le dire, lorsqu’il titrait son livre emblématique :

« Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera ».

Personne ne doute aujourd’hui de la véracité de sa prophétie sur la Chine – après que les intellectuels de son temps en eussent fait des gorges chaudes. C’est le principe même de la prophétie que d’être en décalage avec son temps et d’être moquée, jusqu’au jour où l’évidence crève les yeux.

S’il en est des loufoques, comme celles imputées à tort ou à raison à Nostradamus ou aux Incas, il en est aussi des vraies, parce qu’elles correspondent à une anticipation de l’avenir.

Heureuse Chine donc qui, quoique spoliée, victime de traités inégaux, colonisée, balkanisée, a toujours eu avec elle une culture millénaire, un vaste empire, une administration rigoureuse, une cour aux mœurs raffinées, une armée efficace au service de l’unité nationale, des stratèges de bon cru et un marché intérieur. Bref, on pouvait aisément prédire qu’un jour prochain, la Chine deviendrait grande.

Elle l’est aujourd’hui.

Personne n’en doute. Mais par quel chemin est-elle devenue grande, d’un coup, tout d’un coup ?

J’ai grandi avec les images d’une Chine misérable qui me rapprochaient de celles que je connaissais, moi petit africain, dans mon village africain. Les routes y étaient boueuses, comme en Chine. Les brigands

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Par Antoine Nguidjol

guettaient à chaque bosquet, comme en Chine. Et la ville me paraissait plein de risques, comme au petit Bruce Lee.

Pour ceux qui s’en souviennent encore, du fond de ce privilège que donne le grand âge, Kinshasa n’était pas cette « merveille » africaine que l’on voit aujourd’hui. C’était un autre pays ; une autre planète. Le maître y était blanc comme l’empereur chinois. Il avait le fouet collé à la main.

La China town à l’assaut du monde

Peyrefitte a eu beau prophétiser la grandeur de la Chine, il était loin de se douter que la concurrence chinoise irait bien au-delà de l’économie et de la politique. Car, après être devenue « l’usine du monde », et contraint bien des entreprises du Nord à délocaliser leur production chez eux, s’ouvrant par voie de conséquence d’immenses marchés à l’exportation, voici que la Chine se met à exporter son excédent démographique.

Les pays d’Amérique du nord (USA et Canada) et d’Europe s’en mordent probablement les doigts aujourd’hui pour avoir accueilli des Chinois anti- communistes, plus Chinois que nord-américains ou européens, qui n’ont pas coupé les ponts avec le pays natal - bien au contraire.

Les gérontocrates du communiste chinois ont saisi à la fois le danger et l’opportunité que leur offraient ces millions de Chinois vivant hors des frontières naturelles de l’empire. Ils ont liquidé savamment l’héritage de Mao en conservant ses oripeaux.

Mais qui donc, devrions- nous nous demander, a financé la transition capitaliste en Chine ?

Le fonds monétaire

international et la Banque mondiale ? Non. Des prêts bilatéraux venant de l’URSS, de l’Inde, des USA ? Non ! Alors, comment d’un coup, tout d’un coup, un immense empire connu pour ses famines récurrentes a pu se hisser à la tête de l’économie mondiale ? La science chinoise n’est pas une nouveauté. L’Afrique noire y envoyait déjà ses étudiants.

Son agriculture non plus. Les présidents Ahmadou Ahidjo du Cameroun et Julius Nyerere de Tanzanie s’en sont inspirés pour leur « révolution verte ». Ni les performances de ses stratèges et de son armement.

La RDC y a formé une partie de ses officiers supérieurs.

Le facteur qui a propulsé la Chine sur le faîte de

l’économie mondiale, c’est incontestablement sa démographie

Et pas seulement son milliard d’habitants qui forme un immense marché intérieur ; ce sont ses millions de Chinois installés hors du pays et qui, profitant de l’ouverture politique opérée par le parti communiste chinois sous Deng-Zao-Ping, se sont précipités au pays, y apportant, richesses, connaissances, projets, carnets d’adresses, etc.

Sans que l’on puisse établir avec certitude si la donne démographique à l’export est au cœur de la stratégie de conquête élaborée par les dirigeants chinois, on peut, a minima, conclure de l’observation deux choses :

- Que les excédents de la démographie Chinoise à l’extérieur (les Chinois installés depuis de longues années dans les pays occidentaux, du fait des guerres en Asie, de la guerre froide, estimés à 50 millions) ont alimenté la puissance économique de la

Chine de manière significative ; et que le parti communiste chinois a été assez fin pour réaliser une réforme économique libérale qui a rendu inutile une future révolution libérale (à la fois politique et économique) en Chine portée par une diaspora foncièrement anticommuniste issu des restes du Quo-Ming- Tang, volontiers revancharde.

L’auto dissolution de l’économie planifiée chinoise a rapproché intellectuellement la Chine et les pays occidentaux.

Pour preuve, en cédant Hong- Kong à la Chine « populaire », les Anglais avaient toutes les garanties que l’option libérale de l’économie de cette Chine

« occidentale » ne serait jamais remise en cause.

- La seconde remarque que l’on peut faire, c’est que la Chine se sert volontiers de ses excédents démographiques pour inonder le monde peu à peu et à prix cassés, peut-on dire. Après avoir mis tout en œuvre pour maîtriser sa démographie (politique de l’enfant unique) et empêcher sa population à émigrer, la Chine encourage désormais les vacances à l’étranger en guise de soupape de détente pour désamorcer la tension sociale qui accompagne la nouvelle organisation de l’économie et, ce qui est nouveau, elle encourage l’installation de la population chinoise dans les nouveaux pays émergents, par définition peu regardant sur les évolutions démographiques futures dans leur pays, émerveillés aussi par le côté bling-bling de la coopération

« gagant-gagnant » proposée par la Chine. Les pays africains en général n’y voient que du feu.

Pourtant, de petites vagues de Chinois profitent

L

e père Barthelémy Kangu Nzamba a été

officiellement installé Curé de la paroisse, par un décret canonique signé par son éminence le Cardinal Laurent Monsengwo Passinya.

Dès 10 heures pétantes, une foule nombreuse de chrétiens de la paroisse a pris d’assaut l’église du Saint-sacrement. Deux semaines avant, les diverses équipes d’encadrement avait passé le message. Tous voulaient que la fête d’installation du père curé soit belle ; et elle fut belle.

Cinq confrères accompagnaient le célébrant principal qui, pour l’occasion, fit le tour d’horizon des quatre dimanches précédents, le cinquième étant consacré, non

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plus à l’évocation de la mort du Christ, mais aux souvenirs de la vie passée avec ses disciples dont un, qui n’en est pas proprement un au sens originel du terme, mais qui sera considéré

comme tel par une grande partie des disciples du Christ, Paul ; l’ancien tueur de chrétiens qui sera aussi le disciple le plus zélé de Jésus et, sans doute, le plus grand propagateur du

christianisme.

Le père Barthélémy est comme Paul. Lui qui naquit le 25 mai 1963 à Kisandji, de Kangu Shimuna et de Léonie Nyange, dans la province de Bandundu.

Ordonné prêtre le 03 mai 1998 ici même à la paroisse du Saint- sacrement avec quatre de ses condisciples, le père Barthélémy a été professeur de théologie dogmatique au grand séminaire Saint Cyprien et à l’UFAK de Kinshasa, vicaire et curé dans plusieurs paroisses de la ville et en province.

Il n’y a aucun doute que le destin de la paroisse du Saint- sacrement a été mis dans les mains d’un pasteur qui respire le zèle et l’amour du Christ. Lui qui se définit d’abord comme celui qui sert ses brebis.

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ECONOMIE 3

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a fin prochaine du moratoire sur la coupure du signal analogique aurait visiblement influencé l’expansion du marché de la télédistribution en République

démocratique du Congo.

Une décennie après sa timide apparition, ce marché est devenu très concurrentiel, eu égard à la présence des

fournisseurs chinois, coréens, français et libanais.

Le secteur de l’audiovisuel congolais est en plein essor depuis les années 2000 eu égard au marché potentiel que représente le pays. Le basculement de l’analogique vers le numérique terrestre (TNT), prévu le 18 juin 2015 par l’Union internationale des télécommunications (UIT) est venu donner un coup d’accélérateur à ce potentiel énorme. Chinois, Coréens, Français et Libanais se disputent la manne à coup de millions de dollars.

D’autres prétendants frappent à la porte des autorités congolaises en charge du dossier qui se

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Par Dieudonné Nsapo font prier pour octroyer le précieux sésame.

Parmi les fournisseurs de la télédistribution qui se bousculent au portillon figurent en bonne place Canal +, qui est talonné par la sud-africaine DSTV, la chinoise Star Times Media.

En 2015, Kinshasa a accueilli deux nouveaux venus, le coréen, Strong Technologies, et le libanais Bleu Sat. La concurrence devient rude. De là la guerre des prix et des technologies observée.

L’élitisme de la télévision par câble a vécu

Pour bénéficier, par exemple, de la totalité de l’offre Canal + (à l’époque CanalSat), il fallait dépenser près de 250 dollars pour l’installation initiale, prix auquel s’ajoutaient 105 dollars pour un abonnement mensuel permettant d’accéder à toutes les chaînes.

Guerre des technologies La concurrence aidant, de nouveaux opérateurs proposent des offres i n t é r e s s a n t e s . Généralement, ils tiennent compte du contexte économique du pays. C’est- à-dire le pouvoir d’achat d’un citoyen moyen. Ainsi,

l’offre qui a le meilleur rapport qualité/prix a toutes les chances de l’emporter.

Concrètement, le prix des équipements – antenne parabolique, boîtier récepteur – ne fait que baisser. Actuellement, l’installation initiale coûte 54 000 francs (60 dollars) chez Canal +. À cette somme s’ajoutent les frais d’abonnement pour la réception des chaînes câblées. Ces frais varient entre 10 000 (11 dollars) et 90 000 francs (100 dollars) par mois, selon le type des programmes choisis. À l’opposé, un abonné DSTV doit prévoir 125 dollars pour une première installation et entre 54 et 145 dollars pour l’achat du bouquet.

Startimes Media, lui, propose son décodeur à 5 000 francs (5,5 dollars) et ses bouquets à des prix variant entre 2 800 francs (3 dollars) et 23 000 (25 dollars). Bleu Sat, encore au stade des essais techniques vend son kit à 70 dollars. Pour Strong Technologies, les enchères des kits de réception débutent à 93 000 francs (100 dollars) ; ce prix peut aller croissant selon le type d ’ é q u i p e m e n t s recommandés par la

marque du poste téléviseur.

La réception des chaînes est gratuite. À l’exception de Startimes Media qui utilise uniquement le décodeur, tous ses concurrents fournissent leurs services à travers une antenne parabolique et un décodeur.

Bien recouvrer des redevances dues à l’Etat

Le succès de DSTV s’explique par la présence en RDC d’un nombre relativement important de coopérants techniques expatriés. Témoignage de Hubert Mukanda, revendeur des services d’une entreprise de télédistribution : « Mes clients sont m a j o r i t a i r e m e n t anglophones, ils choisissent le bouquet DSTV qui leur propose une vaste palette des chaînes en anglais et quelques-unes seulement en français ».

De même que la présence massive des Chinois en

RDC justifie l’avènement de Startimes, dont le bouquet comporte près de deux cents chaînes de télévision en chinois, mais une vingtaine seulement en français.

Le fait que des grands opérateurs de la télédistribution investissent en RDC signifie qu’il existe

un réel potentiel de développement du secteur.

Cela promet des nouveaux emplois, notamment des producteurs d’émissions télévisées et des réalisateurs pour le marché de la publicité.

Téléspectateurs et annonceurs deviennent ainsi des potentiels cibles à conquérir.

La présence de plusieurs sociétés offrant des chaînes câblées n’est pas une menace pour la télévision congolaise. Elle est à rapprocher de l’ultimatum gouvernemental lancé aux propriétaires des chaînes de radiotélévision privées leur intimant l’ordre de basculer sur la norme TNT (Télévision numérique terrestre) d’ici à la fin de 2015.

Cet exercice, outre qu’il oblige les chaînes de télévision congolaises à produire leurs propres programmes à diffuser via satellite, permettrait un contrôle étatique sur les contenus des programmes et, surtout, faciliterait le recouvrement aisé via les sociétés de télédistribution des redevances dues au trésor public par les propriétaires des télévisions privées.

CP/OSMR/030515 Public Information Division Office of Spokesperson and Media Relations

Communiqué de presse

3 mai 2015 - Journée mondiale de la liberté de la presse

Martin Kobler, Chef de la MONUSCO, et Abdourahmane Diallo, Chef du Bureau de l’UNESCO à Kinshasa, plaident en faveur de la liberté d’expression en République démocratique du Congo

Kinshasa, 3 mai 2015 - « La liberté d’expression est un pilier fondamental de toute démocratie. Elle garantit à chacun de participer, de manière informée, à la destinée commune d’une nation », a affirmé Martin Kobler, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse commémorée le 3 mai de chaque année.

Un projet intitulé Renforcement de la radio locale par la technologie de l’information et la communication est mis en œuvre par l’UNESCO pour augmenter la qualité des programmes de stations de radio locales grâce à une utilisation judicieuse de la technologie de l’information et de la communication. « Ce projet vise la participation de tous aux débats liés à leurs moyens de subsistance et de développement», a déclaré le représentant de l’UNESCO en RDC, Abdourahmane Diallo.

Au regard de l’importance de la journée mondiale de la presse, Martin Kobler exhorte le gouvernement de la RDC à garantir la liberté d’expression même pendant les périodes les plus éprouvantes. « Au vu de la période électorale dans laquelle entre la RDC, la protection de la liberté d’expression par les autorités congolaises est essentielle. Elle est un ingrédient fondamental d’élections justes, transparentes, crédibles et paisibles.

La construction de la maison de la presse à Goma pour la presse locale est l’expression de l’importance que la MONUSCO attache à la presse », a- t-il conclu.

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l’étude des projets et la promotion des investissements.

Plus tard, il se lance dans la vie politique. Elu député national de la ville de Kisangani, il se lance en 2012 à l’assaut du gouvernorat de la province Orientale où il sera élu gouverneur avec 48 voix contre 45 pour son concurrent, Jean Tokole.

Dès son arrivée à la tête de la Province Orientale, Jean Bamanisa tient à redonner à cette vaste province, sa place du troisième pôle économique de la République Démocratique du Congo d’antan. Mais l’éclatement de la province en plusieurs

« provincettes » est venu m a l e n c o n t r e u s e m e n t mettre un bémol à ses grandes ambitions. Bien malgré lui.

4 NATION

I

ls seront certainement les tous derniers à avoir brigué le poste de gouverneur dans l’ancienne configuration territoriale de la

République

démocratique du Congo.

Eclaté en 26 provinces aujourd’hui, le pays connaitra aussi, dans un avenir proche, vingt-six nouveaux gouverneurs.

Le Télégramme du Congo revient sur les profils de ces

personnalités qui auront certainement le mérite d’avoir clôturé la série des 11 dirigeants des provinces. Cette

semaine, focus sur Jean Bamanisa Saïdi,

gouverneur de la Province Orientale.

Contrairement aux autres, il débute son

mandat en octobre 2012, à la faveur d’une élection organisée par la CENI pour remplacer l’ancien gouverneur Médard Autsai.

Jean Bamanisa est né le 7 avril 1964 à Kisangani.

Fils du docteur Alexander

Personnalité politique

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La suite au prochain numéro

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Primature /LTC Par Joseph Lounda

Barlovatz et de Madame Violette Nyakato, originaire du district d’Ituri, il a passé sa jeunesse à Kisangani, en Ituri (Bunia, Djungu, Bogoro, Kasenyi et à Beni, dans le Nord-Kivu. Il fait ses études primaires à l’école

Belge de Kisangani et études secondaires en biochimie à Beni et à Kisangani, au collège Maelle puis au complexe scolaire de l’Université de Kisangani où il obtient son diplôme d’État, option Biochimie en 1983.

Après une transition rapide à l’Université de Kisangani, en sciences, département de biologie, Jean Bamanisa se lance très tôt dans le monde des affaires. In crée BAJE sprl en 1987, une entreprise spécialisée dans l’entretien des bâtiments qui emploie plus de 200 personnes. En 1994, il crée PETROBAJE, un département de BAJE spécialisé dans la distribution des produits pétroliers et lubrifiants. Il prend ensuite la direction d’un groupe d’entreprises œuvrant dans divers domaines dont l’immobilier, l’entretien des bâtiments, la jardinerie, la restauration,

L

e Président de la République, Joseph Kabila, vient de procéder, ce jeudi 30 avril 2015, au

lancement des travaux de réhabilitation du tronçon routier Boma-Matadi, à partir de la cité de Boma, dans la province du Kongo Central, autrefois appelée province du Bas-Congo en faveur de la nouvelle loi sur le découpage territorial.

Plusieurs personnalités dont le Premier Ministre, Matata Ponyo, le ministre des ITPR, Fridolin Kashweshi, ainsi que le gouverneur du Kongo Central, Jacques Mbadu Situ, ont pris part à cette cérémonie.

Selon les explications fournies par le ministre des ITPR, Fridolin Kashweshi, cette route, longue de 132 km sur la nationale n°1, est d’une importance capitale, non seulement pour la province du Kongo Central, mais aussi pour l’ensemble du pays, en passant par

Kinshasa. Car, a affirmé le ministre des ITPR, elle permet la circulation journalière des milliers de véhicules et c’est par cette route que s’effectuent l’évacuation et l’importation des marchandises du port de Boma, des produits pétroliers. La route Matadi- Kinshasa garantit la fluidité du trafic et réduira le temps d’acheminement des marchandises depuis le port de Boma jusqu’à l’ensemble du pays, en passant naturellement par Kinshasa, la capitale. Ainsi, elle

supprime les obstacles de réalisation des projets intégrateurs de l’Afrique en facilitant l’acheminement des engins lourds destinés à la construction du barrage d’Inga II.

Les travaux seront effectués par l’entreprise chinoise CREC. Ainsi, la réhabilitation de l’axe Boma- Matadi est en prélude de l’autre réhabilitation, imminente, des travaux d’asphaltage de la route Boma-Muanda dès lors que l’Agence des Grands Travaux aura terminé les études de faisabilité y afférentes, annonce-t-on.

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OPINION & DEBAT 5

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Q

ui se souvient des « pays de la ligne de front » et de la solidarité africaine pour la libération des sud-africains noirs ? Apparemment, pas beaucoup. Pas même l’actuel président sud- africain, pourtant réfugié dans un autre pays africain et protégé par un grand nombre de régimes africains ; pire encore son fils, à qui on n’a pas appris que les chefs zoulous furent presque tous des collabos.

Ils étaient plusieurs milliers à manifester jeudi à Durban pour dénoncer la vague d’attaques contre les ressortissants étrangers installés dans la ville.

Mobilisation

Des milliers de Sud-Africains défilaient jeudi 16 avril dans le centre de Durban pour manifester contre la vague de violence xénophobe. Plusieurs ministres participaient à cette marche organisée par la municipalité. Ils ont pris la parole lors d’un meeting qui a lieu en marge de la manifestation.

L’Union nationale des mineurs (NUM) s’est associée à la mobilisation.

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Par Joseph Lounda Son porte-parole a dénoncé la «violence xénophobe» appelant «l’État à la juguler».

Depuis deux semaines en Afrique du Sud, des ressortissants étrangers installés dans la ville de Durban, en majorité des Africains, sont la cible d’attaques répétées. Plusieurs dizaines de commerces tenus par des Somaliens ont été pillés lundi 13 avril.

Le bilan de la police fait état de 4 morts.

En réaction, le Kenya a annoncé qu’il envisageait de rapatrier ses concitoyens.

Provocations

Une première poussée de violence avait mis à la rue quelque 250 immigrés, pour la plupart venus de République démocratique du Congo, le 31 mars au sud de Durban. Des événements survenus quelques jours après que le roi des Zoulous, Goodwill Zwelithini, la plus haute autorité traditionnelle du KwaZulu-Natal - la province où est située Durban -, eut appelé les étrangers à

«faire leurs bagages et quitter» l’Afrique du Sud.

Le propre fils du président Jacob Zuma, Edward, lui a donné raison quelques jours plus tard. Les exactions contre les étrangers sont courantes en

Afrique du Sud. Une explosion de violences avait fait 62 morts en 2008.

La situation s’est nettement calmée depuis, mais des incidents sporadiques n’ont jamais cessé dans les townships, visant surtout des Bangladais, des Somaliens et des Éthiopiens, dont les magasins sont régulièrement pillés.

Plusieurs centaines de boutiques tenues par des immigrés ont notamment été mises à sac en janvier à Soweto, le grand township de Johannesburg, des troubles qui ont fait une demi-douzaine de morts. Les petits commerçants étrangers sont très nombreux dans les quartiers populaires sud-africains, où ils tiennent des épiceries et toutes sortes d’échoppes.

Les agresseurs sont souvent des concurrents locaux - qui les accusent de casser les prix - ou des chômeurs leur reprochant de voler le travail des Sud-Africains.

Réaction du gouvernement

Le gouvernement a mis du temps à réagir. Le président sud-africain Jacob Zuma a lancé un appel au calme et à la fin des violences xénophobes dans son pays, jeudi lors d’un allocution solennelle devant le Parlement. «Nous

condamnons les violences dans les termes les plus forts. Nous appelons au calme et à l’arrêt des violences», a- t-il dit devant les députés. «Aucun niveau de frustration ou de colère ne peut justifier des attaques contre les ressortissants étrangers et le pillage de leur commerces», a insisté le chef de l’Etat.

«Ces attaques violent toutes les valeurs qu’incarne l’Afrique du Sud, (...) notre pays se dresse contre toutes les intolérances: le racisme, la xénophobie, l’homophobie, le sexisme», a-t-il ajouté.

Avnt lui, le 12 avril, Mac Maharaj, porte-parole du président Zuma, avait appelé les Sud-Africains à condamner ces violences : «Le président condamne avec fermeté toute violence contre les étrangers, les destructions et les pillages de commerces à Durban. Les étrangers ne vivent pas tous illégalement dans notre pays. De nombreux étrangers ont des papiers en règle et contribuent de façon significative à l’économie et au développement de l’Afrique du Sud, et respectent les lois de ce pays.»

Les autorités ont ensuite envoyé un groupe de travail à Durban pour tenter de juguler les violences.

L

es travaux des commissions

en charge de l’installation de nouvelles provinces de la RDC ont été lancés depuis près de deux semaines à Kinshasa.

Les quatre-vingt-dix membres de ces commissions ont reçu mission d’établir l’état des lieux des provinces démembrées, de dresser leur actif et passif et de proposer une répartition

harmonieuse de leur patrimoine ainsi que leurs ressources humaines et financières. D’après le décret du Premier ministre, Matata

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Assemblées provinciales de ces provinces (Bandundu, Equateur, Kasaï-Oriental, Kasaï-Occidental, Katanga et province Orientale) ne pourront que prendre acte du rapport final de ces commissions, sans débat.

Certains observateurs estiment que cette démarche va effectivement accélérer et faciliter la mise en place de nouvelles provinces, d’autres par contre sont d’avis que le travail de ces commissions risque de rendre hypothétique la mise en place de ces provinces, vues les contraintes liées au temps.

L

e Mouvement de libération du Congo (MLC) a signé, samedi 2 mai, le code de bonne conduite et le protocole d’accord de la mise en place du comité de liaison entre les partis politiques et la Ceni. Le code de bonne conduite lie les partis politiques à la Ceni et défend les principes d’intégrité pour les acteurs politiques en période électorale. Il présente des avantages liés notamment au maintien du climat de paix pendant le processus électoral.

C’est le secrétaire général du MLC, Eve Bazaïba qui a posé sa signature sur ce document au cours d’une cérémonie à la Maison des élections à la Ceni, à Kinshasa.

Elle n’a pas manqué de livrer la portée politique de son geste à la Ceni :

«C’est un signe d’engagement du Mouvement de libération du Congo à contribuer à l’organisation des élections crédibles et apaisées en RDC. Parce qu’il y a d’abord le code de bonne conduite pour montrer comment est-ce que nous devons avoir les élections apaisées.

Pendant la campagne électorale, c’est souvent le moment crucial où nous devons faire la différence entre les différends et les personnes».

Eve Bazaïba a indiqué que son parti s’attaque au système et non aux individus.

Elle souhaite également que les membres de son parti ne soient pas victimes des attaques personnelles

Le MLC signe à son tour le code de bonne conduite de la Ceni

durant le processus électoral.

Le secrétaire général du MLCa par ailleurs reconnu l’importance du comité de liaison qui, selon elle, permet aux partis politiques d’être informés sur tout le processus électoral.

Le même samedi, deux autres regroupements politiques de l’opposition avaient signé ce code de bonne conduite. Il s’agit de l’Alternance Vital Kamerhe (AVK) et le parti socialiste africain (PSA).

En ce jour, plus de 350 partis et regroupements politiques ont déjà signé le code de bonne conduite sur le 447 enregistrés au ministère de l’Intérieur en RDC.

Le président de la Ceni avait qualifié, en février 2014, le code de bonne conduite comme un ensemble de dispositifs, d’autorégulation et de principes destinés aux acteurs congolais en compétition électorale.

D’autres partis de l’opposition continuent de cependant de boycotter la signature de ce document et mettent en doute la crédibilité du président de la Ceni.

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6 L’INTERVIEW DU TELEGRAMME

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« Je suis sidéré par le nombre de fois où des Africains ont soutenu devant moi que dire «la France aux Français» c’était comme dire

«l’Afrique aux Africains» » (Robert Ménard)

« Une partie de la presse africaine est composée de torchons » [merci ! Ndlr] (Robert Ménard)

« Quand la gauche explique que les étudiants africains qui ont fait leurs études en France doivent pouvoir y rester, c’est un scandale. Si je m’y oppose, c’est parce que j’aime l’Afrique [c’est tellement touchant ! Ndlr]. Les médecins béninois qui ont commencé leurs études au Bénin et les ont achevées en France, je te les renvoie dans leur pays à coups de pied au cul. », [oui, patron ! Ndlr] (Robert Ménard)

Drôle d’itinéraire en effet pour le français Robert Ménard, l’ancien dirigeant de « Reporters sans frontières » aujourd’hui maire d’extrême-droite de Béziers, qui donnait des leçons de démocratie aux Africains.

Plus de vingt ans durant, il défendit avec pugnacité la liberté d’expression à travers le monde - notamment en Afrique. Et puis, en 2014, contre toute attente, il s’est allié au parti de Marine Le Pen, dont il dit ne pas être membre, pour conquérir la mairie de Béziers, dans le sud de la France ; une région peuplée de

« pieds noirs », ces français nostalgiques de l’Algérie française qui considèrent toujours l’Algérie indépendante comme le prolongement naturel de la France.

Focus sur ce français qui disait aimer l’Afrique mais qui, au fond, partageait secrètement les stéréotypes racistes d’un grand nombre de ses concitoyens et qui, aujourd’hui, se dit prêt à mettre un coup de pied aux fesses aux médecins et intellectuels noirs installés en France.

De 1985 à 2008, Robert Ménard dirigea l’ONG Reporters sans frontières (RSF). Il défendait les journalistes sur tous les fronts et n’hésitait jamais à payer de sa personne pour un idéal souvent bafoué : la liberté d’expression. Il est ensuite devenu polémiste, ne portant plus sur les plateaux télé que sa propre parole.

Et puis, il y a un an, il s’est présenté aux élections municipales à Béziers sous les couleurs de l’extrême droite. Il a gagné avec le Front national, sans en être membre.

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Par Antoine Nguidjol/JA

Robert Ménard, maire de Béziers dit "partager à 80% " ses idées avec le FN. © AFP

Depuis, il multiplie les annonces chocs : armement de la police municipale, couvre-feu imposé aux enfants de moins de 13 ans non accompagnés pendant les vacances et les week- ends, interdiction d’étendre son linge aux balcons, inauguration d’une rue du Commandant-Hélie-Denoix-de- Saint-Marc en lieu et place de la rue du 19-Mars-1962 (date des accords d’Évian, qui mirent fin à la guerre d’Algérie), etc.

Son succès aux élections départementales du mois dernier l’a conforté dans ses choix. Petit et nerveux, il cogne à bras raccourcis sur ceux qu’il défendait hier et qu’il regroupe désormais sous le vocable de «landerneau médiatico-bobo parisien». Bref, les apôtres de la

«bien-pensance» généralisée.

Le Robert Ménard d’aujourd’hui est-il le même que celui d’hier ? Personnage complexe, l’intéressé jure que oui, et sans doute faut-il lui accorder ce crédit. Reste à tenter de saisir ce qui expliquerait, chez lui, ce compagnonnage idéologique «à 80 %» avec le parti de Jean-Marie et Marine Le Pen. Pour ce faire, il faut sans doute chercher du côté d’Oran, où il est né en 1953. Quitter l’Algérie en 1962 a été pour la famille Ménard un traumatisme. Aujourd’hui encore, englué dans ce «temps béni des colonies», il paie sa dette à son père.

Et rêve d’une France qui n’existe plus - si tant est qu’elle ait jamais existé.

Jeune Afrique : Pour les élections départementales, vous avez conclu des accords avec le Front national...

Robert Ménard : Comme pour les municipales. Je ne suis membre ni du FN ni du Rassemblement bleu Marine, mais j’ai avec eux 80 % d’idées en commun.

Et les 20 % restants ?

Sur les questions de société, je suis largement d’accord avec le FN.

En revanche, le regard qu’il porte sur l’Europe me paraît excessif. Les gens attachent trop peu d’importance au fait qu’on ne se fasse plus la guerre sur ce continent, ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas renégocier les traités.

Autre désaccord, ma vision économique est infiniment plus libérale que celle de Marine Le Pen.

Manuel Valls soutient que «le Front national n’aime pas la France»...

Quand il a prononcé cette phrase, c’était au sujet de la rue de Béziers que nous avons rebaptisée Hélie-de- Saint-Marc. Vous savez qui il est, c’est un héros. Je ne crois pas que le Premier ministre soit bien placé pour donner des leçons de patriotisme. Il parle de quelque chose qu’il ne connaît pas : la guerre d’Algérie. J’ai le plus grand respect pour son parcours, mais je voudrais quand même lui rappeler que quand un pays, la France, vous offre de devenir Premier ministre alors que vous n’y êtes pas né - et je suis ravi que ce soit arrivé ! -, on essaie de faire un petit peu attention avec son histoire.

Mais vous n’avez pas connu la guerre non plus !

Pardon, mais je suis parti d’Algérie à 9 ans. Je me souviens d’être sorti un jour de mon école, à Oran, en enjambant des cadavres.

C’est une expérience qui vous marque pour quelques années, croyez-moi ! Mon enfance a été bercée par le souvenir de l’Algérie : les plages, la chaleur, les tortues qui nous volaient nos sandwiches en plein pique-nique, le chameau dans le jardin de mes parents... Mais aussi de mon oncle débarquant à la maison les armes à la main. Je ne suis pas sûr qu’on sorte jamais vraiment de son enfance. Pour moi, débaptiser la rue du 19-Mars-1962, c’était payer une dette à l’égard des communautés pied-noir et harkie, à l’égard de ma famille et de mon père.

Ces accords de paix sont quand même un symbole...

Les accords d’Évian ne sont pas des accords de paix, c’est une capitulation de la France. Dire que le 19 mars 1962 était un cessez-le-feu, c’est du révisionnisme. D’ailleurs, les plus importants massacres de Français d’Algérie et de harkis ont eu lieu après ! De manière générale, je préfère commémorer Austerlitz que Waterloo. Je ne suis pas dans la

repentance.

Êtes-vous nostalgique de l’Algérie française ?

Non, cela n’aurait aucun sens, on ne revient pas sur l’Histoire. Mais, oui, j’ai la nostalgie de mon enfance.

Notre départ a été un terrible traumatisme. En général, quand vous êtes enfant dans une famille catholique, on vous explique que le paradis est devant vous. Dans ma famille, il était derrière.

Il semble que vous amorciez un retour à la religion...

C’est ma femme qui m’a ramené à la foi. Je sauverai peut-être mon âme grâce à elle, je la bénis.

L’immigration est-elle le principal problème de la France ? Oui. Je n’aurai jamais un mot désagréable pour quelqu’un qui fait tout pour venir en France, même de façon illégale, parce qu’il veut être plus heureux, qu’il veut pouvoir offrir un avenir meilleur à ses enfants. C’est la politique d’immigration qui pose un problème. Ouvrir la France, comme on l’a fait depuis 1974 avec le regroupement familial, à une population immigrée nombreuse est une folie.

L’immigration a été considérablement réduite ces dernières années...

Il n’y a que vous qui trouviez qu’elle se réduit ! Deux cent mille personnes en plus chaque année, dont l’immense majorité vient d’une autre civilisation que la nôtre, je vois les problèmes que cela crée dans ma ville. Demain, ce pays ne pourra plus se reconnaître dans une glace.

Moi, je tiens à l’histoire, au mode de vie, au charme, aux paysages, à la convivialité, à la nourriture, aux vins et à la littérature de ce pays. Ce qui me sidère, c’est que des gens qui sont français depuis deux ou trois générations continuent à ne pas se sentir comme tels. Ils n’aiment pas ce pays.

Que pensez-vous des interventions françaises en Afrique ?

On a eu un chef d’État tellement va-t-en-guerre que, quand a commencé la guerre civile en Syrie, il était prêt à y aller lui-même. Il n’avait qu’à retourner en Afghanistan, tant qu’il y était ! Moi, je peux lui fournir une de liste de pays non démocratiques où l’on pourrait faire la guerre. En Centrafrique, croyez-vous vraiment qu’on va réconcilier les uns et les autres, vous y croyez cinq minutes ? Avez-vous gardé des contacts avec l’Afrique ?

Oui, bien sûr. Quand Blaise Compaoré a quitté la scène, j’ai reçu plein de messages de mes amis burkinabè me disant : «Tu dois être

tellement content !» Il faut dire que la dernière fois que j’ai quitté ce pays ils s’y sont mis à quatre pour me jeter dans un avion dont je ne savais même pas où il allait !

Après votre long combat pour la liberté de la presse, les Africains ne sont-ils pas surpris de votre proximité avec le FN ?

Je ne suis pas certain que ce que vous dites ne s’applique pas davantage à l’intelligentsia qu’aux Africains en général. Je suis sidéré par le nombre de fois où des Africains ont soutenu devant moi que dire «la France aux Français» c’était comme dire «l’Afrique aux Africains».

Le Robert Ménard d’aujourd’hui est-il le même que celui de RSF ?

Exactement le même, avec les mêmes révoltes contre le monde tel qu’il est. Simplement, je dis aujourd’hui tout haut ce qu’hier je pensais tout bas. Quand la gauche explique que les étudiants africains qui ont fait leurs études en France doivent pouvoir y rester, c’est un scandale. Si je m’y oppose, c’est parce que j’aime l’Afrique. Les médecins béninois qui ont commencé leurs études au Bénin et les ont achevées en France, je te les renvoie dans leur pays à coups de pied au cul. L’immigration choisie qu’on nous vante, c’est piller les cerveaux africains ! L’aide à l’Afrique est stupide.

Elle ne sert à rien, est constamment détournée et fait le malheur de ses bénéficiaires supposés. Tout le monde le sait, mais le poids de la bien- pensance est tel que personne n’ose le dire.

Comment avez-vous réagi au massacre de Charlie Hebdo ? Douloureusement. Face à cela, il n’y a plus de divisions politiques.

Dieu sait pourtant que Charlie est odieux avec moi, mais j’ai toujours pensé que défendre la liberté de la presse c’était défendre la liberté de gens qui pensent de manière radicalement différente. Le problème, c’est que les Français sont tout sauf voltairiens, ils défendent la liberté de leurs copains.

Quelles limites reconnaissez- vous à la liberté d’expression ?

Seulement deux : les appels explicites à la violence et les attaques ad hominem. Cette position m’a conduit à défendre des gens dont je pensais le plus grand mal, en Afrique notamment. Une partie de la presse africaine est composée de torchons, mais est-ce une raison pour mettre en taule ses journalistes ? Non, donc je les défendais. Mais j’ai aussi défendu des gens remarquables comme le Camerounais Pius Njawé, paix à son âme.

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AFRIQUE EN BREF 7

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u cours d’un point de presse tenu à Lomé, la coalition formée autour de l’opposant Jean-Pierre Fabre, principal rival de Faure Gnassingbé à la présidentielle togolaise du 25 avril, a rejeté mercredi les résultats du scrutin tels que publiés la veille par la Ceni.

«Les résultats tels que proclamés [mardi 28 avril] par le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ne sont conformes ni à la loi, ni à l’accord du 24 avril 2015, ni à la décision des chefs d’État de la Cedeao, ni à la procédure interne adoptée par tous les membres de la Ceni, en présence du comité d’accompagne», a estimé, mercredi dans un communiqué, Patrick Lawson-Banku, directeur de campagne de Combat pour l’alternance pacifique (CAP 2015), coalition qui a soutenu la candidature de l’opposant Jean-Pierre Fabre.

Pour CAP, la réélection de Faure Gnassingbé constitue un «coup de force électoral planifié de longue date et exécuté avec des procès-verbaux contenant des résultats préfabriqués».

BURUNDI BURUNDI BURUNDI BURUNDI BURUNDI

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es violences ont secoué dimanche la capitale burundaise après la désignation du président Pierre Nkurunziza comme candidat de son parti à la présidentielle prévue en juin. Les manifestations ont été durement réprimées par les forces de l’ordre. Deux opposants ont été tués par balle, selon des témoins.

«Nous appelons les habitants de Bujumbura à venir manifester contre le 3e mandat du président Pierre Nkurunziza en plus grand nombre lundi», a lancé dimanche 26 avril Vital Nshimirimana, président du Forum pour le renforcement de la société civile au Burundi, plate-forme d’ONG hostiles à un nouveau mandat du président Pierre Nkurunziza. «La campagne contre le troisième mandat appelle également les parents à ne pas envoyer leurs enfants à l’école et les magasins à fermer toute la journée, en signe de solidarité», a-t-il dit, «pour éviter qu’ils ne soient victimes des policiers burundais qui tirent aveuglement sur la foule».

Cet appel à manifester intervient après une journée marquée par des violences aux cours desquelles deux manifestants ont été tués par balles à Bujumbura, alors qu’ils protestaient contre la candidature du président à un 3e mandat, ont rapporté des témoins.

Journée d’émeutes à Bujumbura

«Nous avions appelé à des manifestations pacifiques et c’est ce qui s’est passé mais la police et la milice du parti au pouvoir ont tiré à balles réelles sur les manifestants», a dénoncé le président du parti d’opposition Frodebu Leonce Ngendakumana.

La désignation de Pierre Nkurunziza comme candidat du Cndd-FDD lors d’un congrès le 25 avril a provoqué une vague de manifestations dans le pays. L’opposition et de nombreux pans de la société civile jugent qu’un troisième mandat du président Nkurunziza serait inconstitutionnel et contraire aux accords d’Arusha, qui ont ouvert la voie à la fin de la longue guerre civile burundaise (1993-2006). La candidature de M. Nkurunziza à la présidentielle du 26 juin «risque de plonger le Burundi dans le chaos», a même lancé samedi l’un des principaux opposants du pays, Agathon Rwasa.

Les heurts ont éclaté le 26 avril en plusieurs points de la capitale, les forces de l’ordre faisant usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau, projetant du liquide teinté de bleu afin de marquer les manifestants. Plusieurs manifestants ont été blessés ainsi que des policiers anti-émeutes, touchés par des jets de pierre alors qu’ils tentaient d’empêcher des milliers de protestataires, venus notamment du quartier nord de Cibitoke, de converger vers le centre-ville.

La police a procédé à une dizaine d’arrestations tandis que le ministre de l’Intérieur Edouard Nduwimana dénonçait des «soulèvements organisés à l’appel de certains politiciens et de la société civile».

Risques de débordements

La population craint désormais une répétition des violences. D’autant que des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, accusés par l’ONU d’être une «milice»

et de multiplier les intimidations et exactions à l’approche des élections, n’ont pas caché leur intention d’en découdre si l’on empêchait leur champion, Pierre Nkurunziza, de se représenter.

Les autorités ont coupé les émetteurs relais des trois principales radios indépendantes, dont la Radio publique africaine (RPA), surnommée la «radio des Sans-Voix» RPA accusées de favoriser l’insurrection en retransmettant en direct les manifestations.

Plusieurs milliers de Burundais ont d’ailleurs déjà fui au Rwanda voisin, terrorisés par les menaces des jeunes du Cndd-FDD qui, disent-ils, traquent les opposants au président sortant.

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a force de nuisance de Boko Haram demeure intacte, malgré les discours triomphants du président tchadien et de la coalition des Etats d’Afrique centrale.

La conquête militaire de Damasak n’y a rien fait. Boko Haram pratique une guerre qu’elle maîtrise parfaitement : la guerre asymétrique. Bien des Etats s’y sont cassés les dents : les Français en Indochine et en Algérie, les Américains au Vietnam, et avec les Soviétiques et en Afghanistan.

Malgré plusieurs victoires militaires contre Boko Haram, le groupe islamiste a montré qu’il gardait un fort pouvoir de nuisance, tuant samedi plus d’une cinquantaine de soldats au Niger, après avoir vraisemblablement abattu la veille 21 villageois au Nigeria.

C’est l’une des attaques les plus meurtrières infligées à la coalition active depuis quatre mois et composée du Tchad, du Niger, du Nigeria, du Cameroun et du Bénin. Elle a eu lieu à l’aube dans un camp militaire nigérien du lac Tchad.

L’armée nigérienne «a perdu 48 soldats et 36 sont portés disparus», a ainsi déclaré une source sécuritaire tchadienne. Un élu du sud-est du Niger, région frontalière du Nigeria où l’assaut s’est produit, a quant à lui fait état de «80 soldats tués» et d’une trentaine de disparus, tandis qu’une source proche de l’armée nigérienne mentionnait 100 morts et 17 disparus.

«Il y a eu énormément de pertes» au sein de cette position militaire située à Karamga, une île

«particulièrement isolée» du lac Tchad, où 120 à 150 hommes étaient postés, a confirmé une source humanitaire, selon laquelle 45 soldats basés sur l’île auraient pu être joints.

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’opposition a rencontré la CENI, le lundi 27 avril, pour une séance de travail, en réponse à une demande formulée, le 15 février, au lendemain de la publication par la CENI du calendrier global des élections en RDC.

Pendant plus d’une heure, les acteurs politiques de l’opposition dont Vital Kamerhe de l’UNC, Samy Badibanga de l’UDPS, Alexis Lenga du MLC, Martin Fayulu de l’Ecidé, José Makila de l’ATD, Jean-Lucien Busa de CDER , Jean- Claude Mvuemba du MPCR et les autres ont échangé avec les membres du bureau de la CENI conduits par le Vice-président André Mpungwe.

Selon le modérateur de la délégation de l’opposition Jean-Lucien Busa, tout

en réaffirmant leurs volonté de participer à un processus électoral inclusif, transparent, apaisé et respectueux de la constitution, les acteurs de l’opposition ont posé des questions pour lesquelles ils attendent des réponses précises de la CENI.

Parmi ces préoccupations, il y a le respect des délais, l’exclusion de près de 10 millions des jeunes majeurs depuis 2011, l’obtention d’un plan de décaissement des fonds pour convaincre de la tenue des élections et le vide à la tête de la CENI créé par l’indisponibilité de son Président Apollinaire Malu-Malu.

En réaction, le Rapporteur de la CENI, Kalamba a promis de transmettre ces préoccupations à la plénière, instance compétente pour se prononcer.

L’argent dépensé à former et à équiper prochainement l’armée nigériane ne serait-il pas plus utile s’il était mis directement au service des populations défavorisées au Nigéria ?

Le nouveau chef de l’Etat nigérian n’évoque pas la redistribution des richesses, qui est un levier immédiat plus puissant que l’école. Le classicisme de son point de vue sur la guerre, qui consiste à penser que l’école est une enclave dans la société, qu’elle est à même, conjointement avec la force militaire, de résoudre les immenses problèmes sociaux du Nigéria… Le penser sérieusement, c’est méconnaître l’urgence de la situation et repousser à plus tard les effets ravageurs de la « bombe sociale »

Quand, dans la nuit du 14 avril 2014, des hommes de Boko Haram ont attaqué une école à Chibok, dans le nord du Nigeria, et kidnappé plus de deux cents jeunes filles, mes compatriotes ont été horrifiés. Et comme eux, des millions de personnes à travers le monde se sont demandé comment il était possible qu’un groupe terroriste agisse aussi impunément.

Le gouvernement du président Goodluck Jonathan a mis près de deux semaines à évoquer - oui, simplement évoquer - ce drame. Cette inertie est révélatrice des raisons qui ont conduit à la défaite du chef de l’État le 28 mars. Pendant trop longtemps, lui et ses amis ont régné sur le pays sans le gouverner réellement, obnubilés par leurs intérêts particuliers et trempant à tel point dans la corruption qu’ils en ont oublié leur devoir élémentaire : remédier aux souffrances de leurs concitoyens.

Mon gouvernement, qui entrera en fonction le 29 mai, se comportera tout à fait différemment. Pour commencer, nous devons dire avec franchise si les jeunes filles de Chibok peuvent être sauvées. Un an après leur enlèvement, on ignore tout de leur sort. Nous ne savons pas si elles sont en bonne santé, si elles ont été séparées les unes des autres et si elles sont encore en vie. Bien que je le souhaite de toutes mes forces, je ne peux pas promettre que nous les retrouverons. Mais je dis à leurs parents, à leur famille et à leurs amis que mon gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour les ramener chez elles.

Ce que je puis certifier, en revanche, c’est que dès le 29 mai les membres de Boko Haram verront avec quelle détermination la nation tout entière et mon gouvernement s’emploieront à débarrasser le pays de leur entreprise de terreur, à rétablir la paix et une vie normale dans les régions où ils sévissent. Jusqu’à présent, le Nigeria n’a pas su apporter une réponse à la hauteur de cette menace : pendant que nos voisins bataillaient ferme pour bouter les terroristes hors de leurs frontières, notre armée n’était pas suffisamment aidée et équipée pour les repousser vers le Nord.

L’impuissance du pouvoir a permis à ces terroristes de se déployer tranquillement sur notre territoire. Le combat victorieux contre Boko Haram commencera et finira au Nigeria. Cela ne signifie pas que nos alliés ne peuvent pas nous aider. Ainsi, nous apprécierions grandement qu’un accord passé avec les États-Unis et portant sur la formation militaire, abandonné sous le gouvernement précédent, soit réactivé. Et nous devons bien sûr mieux coordonner nos interventions armées avec celles de nos alliés africains, comme le Tchad et le Niger.

Mais in fine, la solution ne pourra venir que du Nigeria lui-même. Avant tout, il nous faudra envoyer davantage de troupes sur le front. Puis, pendant que notre armée passera à l’action, nous devons nous concentrer sur ce que nous pouvons faire par ailleurs pour contrer Boko Haram, et nous demander pourquoi autant de jeunes gens rejoignent ses rangs.

Parmi ces nombreuses raisons, il y a la pauvreté et l’ignorance. Justement, Boko Haram prétend qu’accéder à un meilleur avenir grâce à l’éducation est un péché. Quand vous êtes tenaillé par la faim, que vous êtes jeune et que vous essayez de comprendre pourquoi votre vie est si difficile, le fondamentalisme peut vous paraître séduisant. Nous devons donc être prêts à proposer une solution alternative, qui lui fasse contrepoids.

Cette solution consiste à scolariser davantage de filles afin qu’elles sortent de la misère et puissent jouer un rôle à part entière en tant que citoyennes. Nous avons une dette envers les écolières de Chibok : procurer la meilleure éducation possible à leurs sœurs. Boko Haram se nourrit du désespoir, mais nous pouvons y remédier. En s’attaquant à un lieu de savoir - une école - et en kidnappant plus de deux cents élèves, ces terroristes ont voulu frapper à l’endroit même où l’on a foi dans l’avenir.

Nous voulons montrer à Boko Haram qu’il va échouer et lui prouver que, comme l’a dit Nelson Mandela, «l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde».

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