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L L’opposition qualif ’opposition qualif ’opposition qualif ’opposition qualifie ’opposition qualif ie ie ie ie d’ir

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L L’opposition qualif ’opposition qualif ’opposition qualif ’opposition qualifie ’opposition qualif ie ie ie ie d’ir

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Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités. Courriel :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix :

2000Fc, Année 2015, n°094, Mardi 17 Février

Un grand merci à Un grand merci à Un grand merci à Un grand merci à Un grand merci à ces ambassadeurs ces ambassadeurs ces ambassadeurs ces ambassadeurs ces ambassadeurs

occidentaux qui occidentaux qui occidentaux qui occidentaux qui occidentaux qui ont sauvé le Congo ont sauvé le Congo ont sauvé le Congo ont sauvé le Congo ont sauvé le Congo

en jan en jan en jan

en jan en janvier der vier der vier der vier dernier vier der nier nier nier nier

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Traque des FDLR

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l’aide de la Monusco l’aide de la Monusco l’aide de la Monusco l’aide de la Monusco

Tour d'horizon de l'actualité africaine

et

Internationale

○ ○ ○ ○

Voir page 8

○ ○ ○ ○ Voir page 5

SM le Roi du Maroc s’entretient

à Paris avec le président français

Voir page 3

Voir page 2

Voir page 12

○ ○ ○ ○

Les délices du Les délices du Les délices du Les délices du Les délices du

pouv pouv pouv pouv pouvoir oir oir oir oir

○ ○ ○ ○

Voir page 12 CARNETS DE VOYAGE

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Voir page 3

○ ○ ○ ○

Voir page 2

TROIKA STRA- TEGIQUE DU

LUNDI 16 FEVRIER 2015

COMMUNIQUE COMMUNIQUE COMMUNIQUE COMMUNIQUE COMMUNIQUE

DE PRESSE DE PRESSE DE PRESSE DE PRESSE DE PRESSE

Voir page 11

La CENI se plie à la v La CENI se plie à la v La CENI se plie à la v

La CENI se plie à la v La CENI se plie à la volonté olonté olonté olonté olonté populair

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Voir page 5

Présidentielle 2016

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Voir page 4

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Voir page 7

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Voir page 4

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Congo Congo Congo Congo Congo

○ ○ ○ ○ Voir page 6

(2)

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Or les législatives sont couplées à la présidentielle, ce qui posera sûrement problème au cas où les législatives seraient retardées.

Pour éviter cet écueil, le président de la Ceni, l’abbé Malumalu, avait lui-même recommandé dans une interview à Jeune Afrique la déconnexion des scrutins législatifs et présidentiel : »or, ce n’est pas la voie qui a été choisie. Dont acte.

La mise à jour du fichier électoral

La dernière contrainte tourne autour de la mise à jour du fichier électoral. Un audit externe de ce fichier est prévu pour la fin du mois de mars prochain. Il est censé se terminer trois jours avant la convocation du corps électoral pour les élections locales et provinciales de fin octobre 2015. C’est un risque dont on peut dès maintenant prévoir les conséquences.

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo-

Directeur Général:

Bemi Binda

Editeur Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

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Antoine Nguidjol REDACTION : JOSEPH KIKUNI

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JAMAL KHARDI JACQUES BOKWANGO

DIEUDONNÉ NSAPU SOCRATE KATUZOLANAKO

Grand reporter DIEUDONNÉ NSAPU

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Cameroun Anastasie Nyobe MARKETING LOGISTIQUE

ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE POINTS DE VENTE DU

TÉLÉGRAMME DU CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0853657629 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

L

a Commission électorale nationale indépendante (Céni) vient de publier le

calendrier global des élections réclamé par l’opposition et la

communauté internationale au terme duquel la

prochaine élection

présidentielle, couplée aux législatives, a été fixée le 27 novembre 2016. Tout en se réjouissant de la

clarification, de nombreux analystes pointent du doigt un certain nombre de

« contraintes » qui

pourraient mettre à mal les bonnes intentions initiales du gouvernement

congolais. Comme pour dire que, souvent, l’enfer est pavé de bonnes intentions.

La date de la prochaine présidentielle en République démocratique du Congo

La CENI se plie à la v La CENI se plie à la v La CENI se plie à la v La CENI se plie à la v

La CENI se plie à la volonté populair olonté populair olonté populair olonté populair olonté populaire et acce e et acce e et acce e et acce e et accepte pte pte pte pte le dépar

le dépar le dépar

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Est-ce pour autant la fin des patates ? Est-ce pour autant la fin des patates ? Est-ce pour autant la fin des patates ? Est-ce pour autant la fin des patates ? Est-ce pour autant la fin des patates ?

Par Antoine Nguidjol (RDC) a été fixée par la Commission nationale indépendante (Ceni) au 27 novembre 2016. Cette élection, qui exclut d’emblée l’actuel Chef de l’Etat, Joseph Kabila, aura lieu le même jour que les élections législatives.

L’annonce en a été faite le jeudi 12 février.

Les élections locales et provinciales auront lieu au scrutin direct le 25 octobre 2015. Suivront ensuite les élections sénatoriales au suffrage indirect le 17 janvier 2016. La boucle devant se boucler avec les élections présidentielle et les législatives. Si tout se passe bien, le nouveau président est censé prêter serment au plus tard le 20 décembre 2016, 5 ans jour pour jour après le début du deuxième mandat de Jospeh Kabila.

Les délais électoraux prévus par la Constitution congolaise semblent respectés, ce qui n’empêche que certains aspects de la

programmation restent soumis à des « contraintes » matérielles et juridiques qui devront être levées bien avant les échéances, si les autorités congolaises ne veulent éviter le risque d’un échec retentissant.

La première de ces contraintes est financière Un milliard d’euros pour financer le programme des élections : qui paiera ?

Jean-Pierre Kalamba, le rapporteur de la Ceni, évoque l’urgence d’un « plan de décaissement des fonds» pour l’organisation des scrutins présidentiel et législatif. Il ne s’agit donc pas simplement de programmer une élection, il faut la financer. Et la somme prévue a de quoi donner le tournis à plus d’un. Dans une interview à Radio Okapi, l’Abbé Apollinaire Malumalu a estimé le coût global des élections à plus d’un milliard d’euros. Les partenaires internationaux sont appelés à contribuer. Les caisses de l’Etat étant vides, il y a fort à parier qu’à défaut de

financement, certains tirent prétexte à ne pas pouvoir organiser les élections.

Espérons qu’il ne s’agit pas d’un subtil calcul politique.

Le redécoupage des

circonscriptions électorales et la répartition des sièges

L’opposition a pointé du doigt une « carence juridique » dans le dispositif des élections : à savoir le flou qui entoure le découpage des circonscriptions et la répartition des sièges. Ce à quoi la Ceni répond qu’un redécoupage des circonscriptions électorales se trouve dans les tiroirs de l’Assemblée nationale depuis plusieurs années mais n’a jamais été réalisé, faute d’avancée sur la loi électorale et le recensement.une loi portant sur la répartition des sièges des députés à l’Assemblée nationale devrait être votée et promulguée avant les élections présidentielle et législative. Or, le vote et la promulgation de cette loi

Une opposition insa Une opposition insa Une opposition insa Une opposition insa

Une opposition insatia tia tia tia tiab b b ble ? b le ? le ? le ? le ?

Par S. Katuzolanako

M

publication dualgré la calendrier global par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le doute reste permanent dans le camp des opposants quant au respect des échéances.

Beaucoup ont d’ailleurs qualifié un calendrier

« non consensuelle et irréaliste » de l’institution électorale.

Souhaité et attendu de tous, le calendrier des élections locales et nationales de 2015 et 2016 a été publié depuis le 12 février dernier. Suivant la voie de la communauté internationale, les opposants politiques congolais étaient de ceux qui réclamaient vivement ce calendrier, histoire de s’assurer de la tenue des élections présidentielles dans le délai constitutionnel. Chose faite par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Mais, dans les déclarations de la plupart des opposants, ce n’est pas la grande satisfaction. La contestation, encore et toujours la contestation !

Pour Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), l’opposition ne rejette pas le calendrier, mais conteste son aspect « non consensuel ». Pour lui, la CENI devait consulter les différents acteurs politiques et sociaux avant de publier le fameux calendrier. Car, les élections ne sont pas une affaire de la seule CENI, mais de toutes les parties prenantes. Même son de cloche chez le député Delly Sessanga qui, dans une interview accordée à Radio Okapi, estime que si le premier travail, - celui de l’élaboration du calendrier -, a été réalisé, la seconde, - discussion sur la faisabilité de ce calendrier -, ne l’a pas été.

Cette thèse de l’opposition n’est pas partagée à la Majorité présidentielle. Selon le porte-parole de la plateforme présidentielle, Lusanga Shamandefu, parlé d’un consensus renvoi à l’organisation d’un dialogue qui prendrait au minimum deux mois. Cela semble, de son avis, « inopportun » et une « perte de temps ».

Pour une opposition qui

se méfie d’un glissement susceptible de permettre à Joseph Kabila de prolonger son bail au Palais de la Nation par la magie de l’usure du temps, un appel au dialogue ne serait-elle pas se tirer une balle dans le pied ? Que cherchent réellement les opposants ? A première vue, la démarche de l’opposition semble quelque peu troublante.

Pour un membre de la plateforme Opposition républicaine, le doute dans ce calendrier réside au niveau des contraintes externes liées à sa mise en œuvre. Elles sont, au total, vingt-trois contraintes énumérées par la CENI dont dix-huit dépendent du gouvernement, trois de la Présidence et deux du Parlement. Parmi ces contraintes, il y a notamment, pour les élections provinciales, municipales et locales directes, l’actualisation du plan de décaissement des fonds pour l’organisation des opérations électorales, la constitution de la centrale d’achat des matériel et équipements électoraux et la mise à la disposition de la CENI de la liste des entités

décentralisées, l’exécution du plan de décaissement des fonds. Pour les élections sénatoriales, des gouverneurs, urbaines, municipales et locales indirectes, il y a entre autres l’installation des Conseils urbains. En ce qui concerne la présidentielle et les législatives, à l’occurrence la mise à jour partielle du fichier électoral, la décision sur l’option méthodologique de mise à jour du fichier électoral, la préparation du projet de répartition des sièges par le gouvernement et le dépôt à l’assemblée nationale, promulgation de la loi sur la répartition des sièges.

D’autant plus que ces préalables dépendent en grande partie du gouvernement, c’est sûrement le respect du timing qui inquiète les opposants. Le plus grand défi serait le décaissement à temps des fonds qui exigent plus d’un milliard de dollars.

Sans un appui conséquent de la communauté internationale, volonté politique ou non, il serait difficile pour le gouvernement, avec un budget national maigrichon, d’être solvable.

(3)

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POLITIQUE 3

POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE

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4

8 heures après la publication du calendrier global publié par la CENI, les principaux leaders de l’opposition ainsi que des acteurs de la société civile ont donné leur appréciation dudit calendrier.

Tout en se félicitant du fait que ce calendrier annonce aux congolais que le Président de la République quitte le pouvoir le 19 décembre 2016, les opposant ont qualifié de non consensuel, d’irréaliste et d’incohérent le dit calendrier.

Les opposants ont mis en exergue les contraintes externes et internes à la CENI qui pourraient empêcher la tenue des élections aux dates annoncées.

Toutefois, les opposants se sont dits favorables à faire des propositions pour rendre ce calendrier réalisable et acceptable ce calendrier pour l’intérêt de la nation.

Ci-dessous, l’intégralité de la communication de l’opposition faite par Mme Ève BAZAIBA, SG du MLC

DECLARATION DES PARTIS POLITIQUES,

REGROUPEMENTS POLITIQUES ET

GROUPES PARLEMENTAIRES DE L’OPPOSITION AINSI QUE DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE ET DE

LA DIAPORA EN RAPPORT AVEC LA PUBLICATION PAR LA CENI DU CALENDRIER ELECTORAL GLOBAL

Nous, partis politiques, regroupements politiques et groupes parlementaires de l’opposition ainsi que

organisations de la société civile et de la diaspora, réunis ce samedi 14 février 2015 au siège des FONUS dans la Commune de Kasa- Vubu à Kinshasa, pour examiner le calendrier électoral global publié par la CENI en date du 12 février 2015, après un premier tour d’horizon déclarons ce qui suit :

1. Le calendrier publié par la CENI est certes global mais non consensuel, irréaliste, incohérent et viole la Constitution pour les scrutins convoqués en 2015 : - Non consensuel car, la CENI quoique détentrice du pouvoir légal d’arrêter le calendrier électoral aurait dû, pour bien faire les choses, consulter les acteurs politiques et ceux de la société civile à l’effet de rechercher un minimum de consensus ;

- Le caractère irréaliste de ce calendrier ressort notamment du nombre élevé des contraintes externes listées par la CENI et internes liées à l’organisation des élections.

- L’incohérence de ce calendrier est notamment donnée par le fait que les élections locales, municipales et urbaines ainsi que provinciales doivent avoir lieu le même jour, alors

que les opérations préparatoires sont décalées.

De ce fait, les questions liées à l’opérationnalité et au chevauchement des opérations électorales rendraient le calendrier irréalisable.

- Un calendrier h y p o t h é t i q u e p a r l’organisation des élections municipales, urbaines et locales dont on ne connait pas le nombre exact groupements sur base desquels seront présentés les listes aux élections des conseillers des secteurs ou des chefferies.

- Inconstitutionnel dans la mesure où ce calendrier n’a pas prévu l’enrôlement de nouveaux majeurs pour les élections de 2015, il viole ainsi l’article 5 de la Constitution en son dernier alinéa, car excluant du processus électoral les congolais qui ont atteint l’âge de 18 ans révolus depuis juillet 2011.

C’est une situation inadmissible qui doit être corrigée par l’organisation d’une nouvelle opération d’identification et d’enrôlement de tous les électeurs ; ceci permettra de tourner définitivement le dos au fichier corrompu de 2011, et d’avoir un nouveau fichier électoral accepté par tous LTC

avec comme conséquence la production d’une nouvelle carte d’électeurs aux formes différentes de l’ancienne trafiquée.

2. L’opinion se souviendra que dans un passé récent, la CENI avait publié un calendrier électoral partiel que l’opposition politique et les organisations de la société avaient rejeté ;

3. Après les échecs du pouvoir de Monsieur KABILA de réviser la Constitution ou d’en envisager le c h a n g e m e n t p a r r é f é r e n d u m , d e procéder à l’élection des Députés Provinciaux au suffrage indirect, de conditionner le processus électoral au recensement à travers l’adoption d’une nouvelle loi électorale, en vue d’un glissement de son mandat, l’opposition politique et le peuple congolais viennent au prix du courage et du sang de remporter une nouvelle bataille, à savoir, la publication par la CENI d’un calendrier électoral Global fixant, de manière formelle, la date de la fin du mandat du Président de la République sortant ;

4. Désormais, le peuple congolais doit savoir que le Président KABILA quitte le

pouvoir le 19 décembre 2016, date de la fin de son deuxième mandat constitutionnel et que l’alternance politique se concrétisera le 20 décembre 2016 à travers la passation civilisée du pouvoir ;

5. L’opposition politique prend note que les 23 contraintes liées à l’organisation des élections, du reste irréaliste et incohérent, dont 18 relèvent de la responsabilité du Gouvernement et le reste du Président de la République et du Parlement ;

6.Pour éviter tout glissement du mandat du Président de la République sortant, l’opposition politique exige que ces trois institutions assument pleinement leurs responsabilités et elle n’acceptera aucune manœuvre dilatoire visant à aller au-delà des échéances prévues ;

7. Les partis politiques, les regroupements politiques et les groupes parlementaires de l’opposition ainsi que les organisations de la société civile et de la diaspora appellent notre peuple à demeurer vigilant et à rester attentif au mot d’ordre qui leur sera donné le moment venu ;

Enfin, au vu de ce qui précède, les partis politiques, les r e g r o u p e m e n t s politiques et les groupes parlementaires de l’opposition ainsi que les organisations de la société civile et de la diaspora se reversent le droit de faire des propositions pour rendre ce calendrier réalisable et acceptable par tous et ce, dans l’intérêt supérieur de la Nation.

Fait à Kinshasa, le 14 Février 2015

LES SIGNATAIRES

Suite à la page 4

Les misèr Les misèr Les misèr

Les misèr Les misères de Marie-T es de Marie-T es de Marie-T es de Marie-Thérèse Houphouët-Boign es de Marie-T hérèse Houphouët-Boign hérèse Houphouët-Boign hérèse Houphouët-Boign hérèse Houphouët-Boigny y y y,,,,, la v y la v la v la v la veuv euv euv euv euve d’Houphouët e d’Houphouët e d’Houphouët e d’Houphouët e d’Houphouët

Par Antoine Nguidjol/

Le Monde

U

n domestique en livrée apporte le champagne. Marie- Thérèse, pétulante et à peine ridée malgré son âge, admet avoir abusé des fêtes

et des tapis verts. Le président vieillissant avait d’ailleurs sollicité le sulfureux Paul Barril, ancien officier de la gendarmerie française, pour enquêter sur un Napolitain issu de la mafia qui courtisait la première

dame afin de décrocher le permis d’ouvrir un casino à Abidjan. C’était au

printemps 1993. Quelques mois plus tard, le 7 décembre, le « Vieux » s’éteignait. La nation ivoirienne perdait son père et Marie-Thérése

Houphouët-Boigny ses millions. « Au lieu de passer votre temps à des funérailles

invraisemblables, vous auriez dû vous précipiter ici comme les autres, lui lâche, en mars 1994, un banquier suisse d’UBS. Votre belle-

fille a déjà tout pris. »

« Au lieu de passer votre temps à des funérailles invraisemblables, vous auriez dû vous précipiter ici comme les autres, lui lâche, en mars 1994, un banquier suisse d’UBS. Votre belle-fille a déjà

CARNETS DE VOYAGE

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4 NATION

A

lors que l’on attendait le lancement d’une offensive conjointe FARDC-Monusco contre les FDLR, le président Joseph Kabila a refusé, le dimanche 15 février, de donner son aval à une telle opération. Ce qui confirme l’annonce, par les FARDC, d’une

offensive en solo contre les rebelles hutus rwandais des FDLR.

Kinshasa a annoncé qu’elle renonçait à l’aide des Nations unies dans son offensive annoncée contre les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), dans l’Est de la République démocratique du Congo, après que l’ONU eut indiqué avoir « cessé son soutien à cette opération ».

« La République démocratique du Congo vient de renoncer à l’aide de la Monusco », a déclaré

Traque des FDLR

J J J

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dimanche 15 février le porte- parole du gouvernement, Lambert Mende, sur la RTNC. L’annonce a été faite par le chef de l’État, Joseph Kabila, lors d’une réunion avec les ambassadeurs de plusieurs pays en RDC et le chef de la Monusco, Martin Kobler. « Le président a tenu à rappeler que la République démocratique du Congo était un État souverain », a ajouté Lambert Mende. Un jour avant, un haut responsable onusien à New York avait déclaré que la Monusco avait « effectivement mis fin à son soutien aux FARDC ».

A la base de la rupture du soutien, le gouvernement avait dépassé la date limite du 13 février qui lui avait été imposée pour remplacer deux généraux fraîchement nommés et avec lesquels la Monusco dit ne pas pouvoir travailler. Les deux hommes au cœur de la discorde sont les généraux de brigade Bernard Mandevu, chef de l’opération Sukola 2, chargée de lutter contre les groupes armés dans le sud de la province du Nord-Kivu, et donc en premier lieu contre les FDLR, et le général Sikabwe Fall, chef de la région militaire du

Nord-Kivu. Ils sont accusés de s’être rendus coupables, par le passé, de graves violations des droits de l’Homme. Ces accusations n’ont jamais été publiquement dévoilées par la mission onusienne.

La traque des FDLR, dont plusieurs chefs sont accusés d’avoir participé au génocide de 1994 contre les Tutsi au Rwanda, est attendue de longue date par les populations congolaises, particulièrement celles de l’Est du pays. Mais les FARDC ont, entre-temps, lancé une offensive contre un autre groupe rebelle étranger, les Forces démocratiques alliées (ADF), milice musulmane ougandaise présente dans le nord du Nord-Kivu depuis 1995, accusée d’être à l’origine de récents massacres de civils ayant fait au moins 260 morts d’octobre à décembre.

La décision sème le doute…

Kinshasa a-t-il réellement l’intention de

venir à bout des FDLR ? Telle est la question qui taraude l’esprit des plusieurs analystes de cette situation. En décidant de passer outre le soutien logistique, stratégique et opérationnel de la Monusco, l’armée régulière va-t-elle y arriver seule ? Certains diplomates restent dubitatifs.

Pourtant, cette force négative ne compte plus aujourd’hui qu’en environ 1.500 à 2.000 combattants disséminés essentiellement au Nord et au Sud-Kivu.

Les FDLR sont opposées au président rwandais Paul Kagame dont l’arrivée au pouvoir à Kigali en 1994 avait mis fin au génocide. La milice qui n’a plus lancé d’offensive sérieuse contre le Rwanda depuis le début de la décennie 2000 est régulièrement accusée de crimes graves contre les populations civiles congolaises et de tirer ses ressources de trafics de minerais ou de bois dont les Kivus regorgent.

Par Dieudonné Nsapu

Suite de la page 3

D

’après une certaine opinion qui

s’exprime au sein de ce parti, Etienne Tshisekedi aurait démis le secrétaire général Bruno Mavungu de ses fonctions pour « violation des dispositions

statutaires ». Une

information démentie par certains cadres du même parti.

Le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi, qui Par SOCRATE Katuzolanako

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séjourne depuis des mois à Bruxelles, aurait décidé du départ de Bruno Mavungu à la tête du secrétariat du parti. C’est ce qu’affirment certains membres de cette première force politique de l’opposition. On reprocherait à Bruno Mavungu de s’être conduit et d’agir, depuis un certain temps, en violation des statuts du parti. Valentin Mubake, l’influent conseiller politique d’Etienne Tshisekedi et l’un des cadres du parti aurait même confirmé cette information. Il aurait, en plus, déclaré que la nouvelle du passage à la

dèche de Bruno Mavungu a été accueillie avec satisfaction par les combattants dans les différentes bases.

Mais pour un des secrétaires nationaux contacté, Bruno Mavungu n’a jamais été démis de ses fonctions. A l’en croire, l’homme serait seulement victime d’une campagne de déstabilisation de la part de ses détracteurs. Jusqu’à présent, aucun document officiel signé par Etienne Tshisekedi ne confirme son départ.

Depuis son arrivée, en

2012, à la tête du secrétariat général de l’Udps en remplacement de Jacquemin Shabani accusé de détournement des fonds destinés à l’impression des cartes des membres, Bruno Mavungu n’a jamais fait l’unanimité chez certains cadres et militants du parti.

Il a d’abord été contesté, à l’époque, par les responsables de quatre fédérations de Kinshasa qui clamaient l’innocence de Jacquemin Shabani et qui continuaient à considérer ce dernier comme le secrétaire

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CARNETS DE VOYAGE

tout pris. »

Dès la mort d’Houphouët- Boigny, avocats et notaires parisiens, suisses et ivoiriens ont tenté de recenser cet héritage, difficile à estimer « en tout cas l’une des plus grosses fortunes de la planète. Tout en prenant leur part, ils l’ont partagé à leurs mandants : Marie, Guillaume, François et Augustin, les quatre enfants de Khadija Racine Sow, la première femme, dont Houphouët-Boigny divorcera pour épouser vingt-deux ans plus tard, en 1952, Marie- Thérèse.

Ces héritiers, Parisiens très discrets qui vivent toujours sur la fortune de leur père, ont tout fait pour écarter la belle- mère qu’ils abhorrent.

Contactés par Le Monde, ils n’ont pas souhaité répondre à nos questions. Un, voire plusieurs testaments pourraient avoir été rédigés, mais aucun n’est encore apparu. Les enfants, en accord avec Henri Konan Bedié, le successeur du « Vieux », ont fait valoir l’existence d’un legs verbal. Président stratège et ô combien rusé, Houphouët- Boigny proscrivait à ses plus proches collaborateurs les notes écrites, privilégiant l’oral.

Il a en revanche rédigé en juillet 1970, à Genève, des legs particuliers concernant certains

de ses biens, en faveur de Marie- Thérèse et des quatre enfants du premier mariage. « Le président m’avait remis une enveloppe avec ces trois legs à ne pas ouvrir avant sa mort, murmure la veuve dont le visage s’est refermé. Il y avait deux comptes à Genève et à Zurich, et le contenu d’un coffre chez UBS à Genève. Mais les autres ont tout pris.»

Parmi les artisans du « partage », on retrouve deux notaires parisiens : Me Paul Chardon, radié en 2003 de l’ordre de la légion d’honneur alors qu’il en portait le grade de

commandeur, décédé depuis, et Me Jean-Michel Normand, qui sera plus tard interrogé sous le « régime de la garde à vue » dans l’affaire Bettencourt.

Aujourd’hui à la retraite, ce dernier a également refusé de répondre à nos questions.

Selon des comptes de l’étude Chardon, que Le Monde a pu consulter, plus de 2,5 millions de francs français (380 000 euros environ) d’honoraires ont été débités de la succession Houphouët-Boigny entre 1994 et 2004, ainsi qu’un million pour les frais divers, dont de nombreux voyages en Suisse.

« Le président m’avait confié qu’il avait réglé toutes les questions de succession avec

le notaire français Jean-Michel Normand, poursuit l’ex- première dame. Quand je me suis présentée à son étude parisienne, il s’est excusé de me dire que j’avais perdu la tête

! »

A Bossey, les visiteurs se font rares. Parfois, Catherine Bokassa, veuve de feu l’empereur centrafricain autoproclamé, vient y bavarder entre deux rendez-vous médicaux à Genève. Le reste du temps, Marie-Thérèse s’occupe, comme elle dit. « J’ai tricoté des bonnets pour les enfants des domestiques. Il fait froid, ici, pour les Ivoiriens

».

Sentiment d’injustice

Dans le salon trône une belle commode Louis XV en marqueterie et écailles rouges, unique meuble qu’elle a pu récupérer de l’hôtel de Masseran, propriété parisienne de 3 000 m2 rachetée en 1978 par Houphouët-Boigny en qualité de « planteur » – donc à titre privé – au baron Elie de Rothschild pour 60 millions de francs, réglés en espèces. La présidence ivoirienne mène actuellement des travaux dans cet hôtel particulier qu’Henri Konan Bedié était parvenu à extraire de la succession pour l’intégrer dans le patrimoine de l’Etat, sans dédommager la veuve.

A suivre

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POLITIQUE 5

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CARREAUX - SANIT

Pour une meilleure qualité/prix

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Par Dieudonné Nsapu

Présidentielle 2016

La RDC connaîtr La RDC connaîtr La RDC connaîtr

La RDC connaîtr La RDC connaîtra-t-elle une passa a-t-elle une passa a-t-elle une passa a-t-elle une passa a-t-elle une passation de pouv tion de pouv tion de pouv tion de pouv tion de pouvoir démocr oir démocr oir démocr oir démocr oir démocra a a atique ? a tique ? tique ? tique ? tique ?

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epuis sonaccession à l’indépendance en 1960, la République démocratique du Congo n’a jamais connu de passation de pouvoir de manière démocratique et pacifique. La

publication du calendrier électoral global permettra-t-elle au pays d’obtenir des élections dans le délai ? La question reste

encore d’actualité tant que le silence de Joseph Kabila sur son avenir politique continue de planer.

Depuis l’ancien

président Joseph Mobutu – qui est arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat – la passation du pouvoir avec son successeur, Laurent- Désiré Kabila ne fut guère sans les armes. Devenu chef de l’Etat après l’assassinat de son père, Joseph Kabila dirige le pays depuis 14 ans. Mais la fin de son second et dernier mandat, selon l’actuelle Constitution, pourrait donner lieu à une alternance politique en 2016.

Le peuple congolais, l’opposition politique ainsi que la société civile ont manifesté leur volonté de voir le pays connaître ce changement démocratique.

« Ceux qui sont au pouvoir

doivent comprendre que l’alternance est une nécessité », a indiqué Clément Kanku, président du Mouvement pour le renouveau (MR).

Aux yeux de certains membres de l’opposition, la publication du calendrier électoral global n’a pas découragé l’intention de la Majorité présidentielle de maintenir le président Joseph Kabila au pouvoir au-delà des bornes fixées par la loi fondamentale.

L’opposition, elle, soupçonne déjà le gouvernement de vouloir avancer l’hypothèse de moyens pour justifier le report de la présidentielle.

Pour les Etats-Unis, les choses sont claires :

« C’est une exigence constitutionnelle et l’argent ne doit pas constituer un prétexte pour retarder les élections », a insisté Russ Feingold, envoyé spécial de Barack Obama dans la région des Grands lacs.

Selon ce diplomate, la position des USA est connue : « la passation du pouvoir doit se faire de manière pacifique à l’issue des élections ».

A en croire Clément Kanku, « si les américains viennent en RDC pour rappeler qu’ils sont prêts à nous accompagner, c’est pour stimuler l’Etat congolais à aller de l’avant.

Toutefois, cela ne doit pas enlever aux dirigeants congolais leurs devoirs et

obligations d’autant plus que le gouvernement a la charge de doter la CENI de moyens nécessaires ».

Pour qu’il y ait une passation de pouvoir démocratique et pacifique,

« cela implique le respect de la Constitution, même par ceux qui pourraient être p e r s o n n e l l e m e n t désavantagés en la respectant. Cela suppose également le renouvellement régulier des dirigeants y compris des responsables bien installés dans leurs postes », avait renchéri James Swan, ambassadeur des USA en RDC, lors de la célébration de la journée « Martin Luther King », le 6 février 2015.

OPINIONS ET DEBATS

Par Joseph Kikuni

LES DELICES DU POUV LES DELICES DU POUV LES DELICES DU POUV

LES DELICES DU POUV LES DELICES DU POUVOIR OIR OIR OIR OIR

A

l’époque du Maréchal Mobutu, Waregamire, un député originaire du Sud – KIVU, à qui l’on demandait pourquoi Mobutu et ses hommes ne voulaient pas lâcher du lest, malgré leur échec évident , avait répondu en ces termes : ‘’

l’ivresse du miel ou du lait est pire que celle du whisky’’

Par là, il voulait tout simplement dire que les délices du pouvoir envoûtent, hypnotisent et aveuglent ceux qui le détiennent au point de croire qu’ils le garderont éternellement.TEL semble être le cas avec les détenteurs actuels du pouvoir dans notre pays. En effet , malgré les misses en garde à répétition des puissances de ce monde sur le respect sans condition de la Constitution en vigueur, les partisans de l’actuel chef de l’Etat qui en est à son dernier mandat multiplient les prétextes pour ses maintenir au pou voir le plus longtemps possible et surtout, au delà du délai constitutionnel.

Avant-hier, ils voulaient passer par la modification de l’article 220 de la Constitution. Cela n’avait pas tenu. Hier, ils ont tenté de forcer la note en

recourant à l’adoption de la loi électorale consacrant l’indentification de la population comme préalable à l’organisation du scrutin présidentiel. Leurs velléités prédatrices ont été déjouées lors des folles journées de Kinshasa étalées sur trois jours en janvier dernier.

Malgré ces coups de boutoir, les thuriféraires du régime actuel ne désarment pas.

Leur dernière trouvaille en date est de plus pernicieuse et périlleuse car elle défie une fois de plus et visiblement la communauté internationale. En quoi consiste-t-elle ? Suivez le guide. Quand on demande au président de la CENI, l’abbé Apollinaire MALU MALU de publier illico presto le calendrier global des

élections à venir il répond candidement qu’il attend la promulgation de la loi électorale par le chef de l’Etat pour le faire. De son côté, le ministre Lambert Mende a précisé qu’avant son atterrissage au bureau présidentiel, ce texte de loi doit être soumis à l’appréciation de la cour constitutionnelle pour voir sa conformité avec la constitution, la Constitution dans laquelle elle a peu de chance de figurer dans le fond et la forme. D’autre part, depuis sa mise sur pied par ordonnance présidentielle, la Cour constitutionnelle n’a jamais vu le jour car jusqu’aujourd’hui elle n’a ni bâtiment, ni fonctionnaires ni prérogatives à remplir.

Bref, elle n’a jamais été opérationnelle ; elle n’existe donc pas.et c’est à une institution fantôme qu’on demande de statuer sur un projet de loi de telle importance nationale! Le ministre Mende a affirmé que dans le cas de force majeure, on pourra recourir à l’expertise de la Cour Supprime de justice. Il sait bien que celle-ci peut se dessaisir de ce dossier au motif qu’il ne relève pas de sa compétence .auquel cas, la publication du calendrier global des échéances électorales sera renvoyée sine die. La stratégie ici vise à mettre les nerfs de la communauté internationale à rude épreuve afin de gagner le temps, encore et toujours.

Car tant que l’impasse perdurera, le miel et le lait continueront à couler à flots dans certains cercles politiques et familiaux bien connus. Mais le hic dans cette sarabande est que quand la communauté internationale comprendra qu’on ne cesse de la tourner en dérision, de la rouler dans la farine et de saper ses efforts pour une transition démocratique pacifique dans notre pays, elle risque d’envisager l’usage de la force pour mettre fin à la récréation qui n’a que trop duré à ses yeux . Un proverbe de chez nous dit clairement : ‘’quand tu adores défie le serpent, attends-toi à recevoir le venin un jour ’’.

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Udps : Br Br Br Bruno Ma Br uno Ma uno Ma uno Mavungu in ou out ? uno Ma vungu in ou out ? vungu in ou out ? vungu in ou out ? vungu in ou out ?

Le Lycée Français René- Descartes de Kinshasa Un établissement scolaire accueillant 740 élèves de

plusieurs nationalités

Contacts :

Primaire : 085 899 75 45, Secondaire : 085 899 75 45

Présent en RDC depuis 1964

général, malgré la décision officielle d’Etienne Tshisekedi de le suspendre pour raisons d’enquête, puis de le destituer. L’on avait donc assisté à une fissure entre la base et la présidence du parti. Il fallait attendre la suspension de quatre présidents des fédérations pour que s’installe un calme apparent.

Mais la personne de Bruno Mavungu ne bénéficiait toujours pas d’une grande estime chez bon nombre de combattants. Par rapport à son prédécesseur, il était

souvent accusé d’ « inaction » à la tête du parti dans une période pourtant de grands enjeux : l’Udps contestait, avec la dernière énergie, les résultats de la présidentielle 2011 soldés au détriment de son leader.

L’éventuel départ de Bruno Mavungu ferait

certainement plaisir à ses détracteurs, mais ne saurait rétablir la cohésion au sein de ce parti qui, avec l’évolution de l’actualité politique nationale, semble en déphasage. Le parti réclame aujourd’hui un dialogue inespéré avec le pouvoir en place, un schéma pourtant rejeté au

lendemain des élections par le vieil opposant pour « ne pas légitimer le pouvoir de Kabila ». En plus, la question relative à la succession d’Etienne Tshisekedi, affaibli par l’âge et la maladie, se trouve également être l’un des plus grands problèmes qui divisent déjà les Udépésiens.

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Par Jean-Christophe Ploquin, le 9 février 2015

6 L’INTERVIEW DE LA SEMAINE

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«

Nous savons que dans une dictature, l’intérêt

du peuple n’est jamais pris au sérieux »

Un évêque en moto : à en croire Mgr Fridolin Ambongo, il doit parfois se rabattre sur les deux roues, en l’absence de routes, pour effectuer des visites pastorales dans le diocèse de Kole (Kasaï oriental), dont il est administrateur. Mais c’est une autre course d’obstacles qui l’a amené à Paris. En tant que président de la Commission Justice et paix de la Conférence épiscopale nationale de la République démocratique du Congo (CENCO), il est très impliqué dans la campagne de l’Église catholique visant à défendre la Loi fondamentale du pays, qui interdit – notamment- à un président de la République d’effectuer plus de deux mandats. Le sujet est brûlant. Il a suscité en janvier 2015 des manifestations qui ont été brutalement réprimées à Kinshasa, faisant plusieurs dizaines de morts. Lors d’une conférence de presse au siège de la conférence épiscopale française, mardi 3 février, organisée avec le Secours catholique, Mgr Fridolin Ambongo, qui est également évêque du diocèse de Bokungu-Ikela (province de l’Équateur), a remis en perspective les événements récents et expliqué pourquoi l’Église catholique défendait ardemment la démocratie dans son pays.

Mgr Fridolin Ambongo, Président de la commission Justice et

paix en République démocratique du Congo, mardi 3 février 2015, à la Maison de la conférence épiscopale

de France

« Le vent de la démocratie souffle à nouveau »

« Il se passe quelque chose d’important en Afrique », commence-t- il, devant une assistance en partie composée de Congolais de la diaspora.

« Depuis les années 1990, le vent de la démocratie a été étouffé dans la majorité de nos pays. Or il souffle à nouveau, ce dont beaucoup de dirigeants ne se sont pas encore rendus compte.

Il vient d’en bas, de la société, et non pas d’en haut, comme lors dudiscours de La Baule« .

« N’importe qui pouvait devenir président »

« Le peuple est en train de

basculer », prévient Mgr Fridolin Ambongo. « Il avait la réputation d’être mou, passif, de s’accommoder de tout.

N’importe qui pouvait devenir président.

Or il est en train de relever la tête. Il ose s’exprimer. C’est un changement fondamental qui va en entrainer beaucoup d’autres. On l’a vu au Burkina, avec des événements que nous avons tous salués. On l’a vu dans notre pays, en RD Congo : le peuple a basculé. C’est pour nous un changement irréversible ».

« L’article 220 de la Constitution n’a pas été modifié »

« Le point de départ a été la volonté du président de se maintenir au-delà de ce qui est requis par la Loi fondamentale » explique-t-il. « Le pouvoir a utilisé deux moyens. Il a d’abord voulu changer la loi fondamentale et supprimer la limite des deux mandats qui figure dans l’article 220 de la Constitution.Le président Joseph Kabila est arrivé en 2001. Il est jeune – 43 ans. Veut-il encore rester 30 ans, 40 ans, 50 ans? Il a essayé d’obtenir cette modification du parlement mais ça n’a pas marché. Il y a eu une levée de boucliers de la société civile et surtout de l’Église catholique ».

« Une autre carte : un recensement général de la population »

« Il a alors joué une autre carte », raconte le président de la Commission Justice et paix. « Il a voulu conditionner le calendrier électoral – des élections locales en 2015, des élections législatives et présidentielle en 2016 –

au déroulement d’un recensement général de la population, le premier depuis trois décennies. Or les statisticiens disent que cela prendrait quatre ou cinq ans, à cause du manque d’infrastructures adéquates dans le pays. Cela équivaudrait donc à un nouveau mandat complet, gratuit, pour le président ».

« Comme pasteurs, nous étions révoltés »

« Cela a provoqué des manifestations contre lesquelles le pouvoir a violemment réagi », gronde-t- il. « Rien qu’à Kinshasa, il y a eu au moins 43 morts. Le pouvoir n’a pas cherché à dialoguer. Il a sorti des chars de combat, que l’on préférerait voir à l’est du pays, où il y a encore tant de troubles. Moi, j’étais à Kinshasa à ce moment-là. Comme pasteurs, nous étions révoltés. Comment un régime peut-il sortir les armes contre des manifestants qui réclament plus de démocratie? »

« Étonné par la résistance de la population »

« En même temps, nous étions au comble de l’étonnement avec cette résistance de la population », souligne Mgr Fridolin Ambongo. « L’opposition, qui avait été si souvent ridiculisée, méprisée, a su organiser la contestation. Et le peuple a fait preuve de courage en osant se dresser malgré l’interdiction de manifester. Face à cette résistance, le pouvoir a dû faire marche arrière. L’alinéa 3 du paragraphe 8 du projet de loi contesté a été retiré à l’Assemblée ».

Distingues invités, mesdames et messieurs, soyez les bienvenus, à l’heure où nous célébrons et nous nous souvenons du Dr Martin Luther King, un homme dont le mouvement a profondément changé l’Amérique et a influencé le monde entier.

La journée dédiée à Martin Luther King est une fête nationale aux Etats- Unis. Nous sommes le seul pays occidental à avoir décrété un jour férié en l’honneur d’une personne d’origine africaine -un hommage rendu non seulement au Dr King mais aussi aux contributions et aux sacrifices considérables de la communauté africaine américaine qui jalonnent notre histoire. Cette année, nous célébrons cette fête le lundi 19 janvier, une date qui a été caractérisée par des manifestations, des troubles et de violences au Congo. Le contraste entre la vision du Dr King, axée sur la résolution pacifique des différends, et la violence dont nous avons été les témoins cette semaine-là était saisissant.

Le Dr King a légué un héritage profond aux Etats-Unis, perceptible à travers les progrès importants réalisés à l’égard des relations entre les races et de l’inclusion. Il reste beaucoup à faire, comme nous l’avons constaté cette année lorsqu’un jeune noir de 18 ans a été tué par un policier à Ferguson, dans le Missouri, un incident qui a par

L’allocution de l’Ambassadeur James C. Swan

La journée Martin Luther King, 6 février 2015

la suite provoqué des manifestations dans de nombreuses villes américaines.

La communauté africaine américaine a toutefois fait des progrès impressionnants sur les plans économique et politique, au cours de la deuxième moitié du siècle dernier. En tant que catégorie démographique, les Africains Américains sont malheureusement encore à la traîne concernant un certain nombre d’indicateurs économiques et sociaux.

Les 40 millions d’Américains d’origine africaine ont néanmoins un pouvoir d’achat combiné estimé à mille milliards de dollars, Ils sont, en outre, de plus en plus visibles aux postes les plus importants du pays, y compris, bien sûr, à la Maison Blanche.

Vous avez probablement remarqué ce soir les posters alentour qui illustrent le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. Ce sont des images de lutte et de triomphe. Ces photos racontent le courage de ces hommes et de ces femmes, unis dans l’effort commun de dénoncer l’injustice et les préjugés et de mettre un terme à la ségrégation dans notre pays. Mais l’impact réel du mouvement des droits civiques s’est étendu bien au- delà de la communauté africaine américaine. Aux Etats-Unis, l’idée du mouvement des droits civiques évoque en réalité le mouvement pour les réformes démocratiques et la bonne gouvernance. L’objectif de ce mouvement était de garantir que tous

nos citoyens puissent pleinement participer à la vie et aux décisions de notre nation et contribuer à sa réussite.

Dr King était un visionnaire, un orateur brillant, un activiste courageux et une personne ayant des principes, défendant ardemment la non-violence.

Il n’a cependant pas apporté le changement en Amérique seul. Il a, travaillé dans, un cadre incluant des institutions nationales fortes qui assurent le respect des garanties constitutionnelles accordées à tous les citoyens. D’autres Américains -même ceux qui se sont opposés à lui -ont agi pour faire en sorte que ses opinions soient entendues, même quand elles menaçaient des intérêts puissants.

Souvenons-nous du fait que la Cour Suprême qui a rendu l’arrêt historique connu sous le nom de Brown contre la Commission Scolaire -stipulant que des locaux destinés exclusivement aux Noirs étaient intrinsèquement inégaux et, résolument anticonstitutionnels -était en fait entièrement composée d’hommes blancs issus de milieux privilégiés. N’oublions pas non plus que ce fut un président conservateur qui envoya la Garde Nationale pour assurer que la décision de la cour fût respectée dans toutes les écoles du pays.

Gardons enfin à l’esprit que ce fut le premier président élu originaire du Sud profond depuis notre guerre civile qui défendit une loi sur les droits civiques qui fit date. Les cours, des médias libres

et une société civile dynamique garantirent les droits de se réunir, de manifester et d’exprimer ses opinions sur ces questions. Ceux qui essayèrent de s’attaquer à ces droits -en lâchant les chiens sur des manifestants pacifiques à Selma ou en brimant les élèves noirs à Little Rock -sont dépeints dans notre histoire comme étant des personnages méprisables.

Les réalisations du Dr King nous enseignent aussi que les élections et l’alternance du pouvoir politique sont importantes. Des programmes visant à faire progresser l’égalité et la mobilité sociales pour tous les Américains furent réalisés en grande partie grâce aux victoires électorales écrasantes de leurs promoteurs en 1964. En définitive, la vision inspiratrice du Dr King a laborieusement progressé et fut inscrite dans la loi grâce à des institutions nationales qui ont respecté nos normes constitutionnelles.

Ici, au Congo, à l’heure où le pays fait face à plusieurs décisions de politique nationale importantes, nous croyons aussi que les institutions démocratiques sont le meilleur moyen de résoudre des questions aussi cruciales, pour le bien du peuple.’ Dans une démocratie constitutionnelle, ceci implique lé respect de la constitution - même par ceux qui pourrait être personnellement désavantagés en la

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ENVIRONNEMENT

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