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Oesophagostomum bifurcum infection in man. A study on the taxonomy, diagnosis, epidemiology Krepel, H.P.

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Oesophagostomum bifurcum infection in man. A

study on the taxonomy, diagnosis, epidemiology

Krepel, H.P.

Citation

Krepel, H. P. (1994, June 28). Oesophagostomum bifurcum infection in man. A study on the taxonomy, diagnosis, epidemiology. Retrieved from https://hdl.handle.net/1887/13885

Version: Corrected Publisher’s Version License:

Licence agreement concerning inclusion of doctoral thesis in the Institutional Repository of the University of Leiden

Downloaded from: https://hdl.handle.net/1887/13885

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Resumé

Le genre Oesophagostomum est un nematode parasitaire que 1'on rencontre souvent chez les animaux domestiques agricoles et également chez les singes. Suite a 1'infection des symptömes graves peuvent se produire, entrainant parfois des séquelles fatales. Depuis le début de ce siècle cette maladie a aussi été décrite chez 1'homme. Dans ces cas, 1'infection était cependant toujours considérée comme une zoonose oü 1'homme est infecté par hasard. Au sein de eet höte inadapté le parasite ne pourrait pas poursuivre son cycle de développement.

Une des premières descriptions de 1'oesophagostomiase chez 1'homme date de 1910 et provient de 1'intérieur du Brésil. Quelques descriptions de patients proviennent également d'Indonésie et de Malaisie mais c'est en Afrique que cette maladie fut la plus fréquemment constatée. Les premiers cas furent décrits en Ethiopië (1905) et au Nigeria (1911). Par la suite la maladie fut aussi constatée dans différents pays d'Afrique de 1'Ouest, du Centre et de 1'Est. Dans les années 80 Baeta et Gigase constatèrent une concentration importante de cas cliniques a 1'höpital de Dapaong, au nord-est du Togo, Afrique de 1'Ouest. Bienqu'il était sous-entendu que 1'infection a VOesophagostomum devait être une zoonose, le nombre important de cas cliniques au nord du Togo fit supposer que 1'homme jouait un röle plus important dans la transmission du parasite [Chapitre 1].

Suite aux observations de Baeta et Gigase une recherche étendue concernant les infections dues a V Oesophagostomum fut organisée au nord du Togo et du Ghana. La these présente décrit les divers aspects de cette recherche.

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d'espèces plus ou moins proches d'Oesophagostomum se produit chez 1'homme de facon analogique.

Au début de la recherche une quantité importante de questions s'est posée. Pour certaines d'entre elles une réponse satisfaisante fut trouvée au cours de 1'étude. Les questions les plus importantes, qui furent aussi présentées dans 1'introduction, se résument ainsi.

/. Comment reconnait-on un patient infectépar Oesophagostomum?

La plupart des infections intestinales due aux vers peut être diagnostiquée par la presence d'oeufs dans les selles. Les oeufs de VOesophagostomum ne se distinguent cependant pas de ceux de 1'ankylostome, parasite intestinal tres frequent en Afrique. Si les selles sont cultivées en des circonstances favorables, les oeufs de 1'ankylostome et de VOesophagostomum peuvent se développer en larves de stade L3. Celles-ci se différencient facilement (methode du charbon). Il s'avéra possible de cultiver les larves L3 de VOesophagostomum a partir de selles. Ceci implique que Ie cycle de développement, chez 1'homme, des espèces d''Oesophagostomum peut se réaliser complètement et ce jusqu'au stade adulte, produisant des oeufs [Chapitre 2].

En ce qui concerne Ie diagnostic d'infection a VOesophagostomum chez 1'homme, la methode de culture des selles offre une sensibilité satisfaisante (80%). La sensibilité peut être augmentée si 1'on realise a trois reprises une culture. Il existe un relation évidente entre Ie nombre de larves comptabilisé dans la culture des selles et Ie nombre de vers adultes se trouvant au sein de 1'homme. Le nombre de larves donne ainsi une indication sur 1'intensité de 1'infection (interpretation semi-quantitative). La culture des excrements est simple et bon marché. Elle peut se pratiquer aussi bien pour d'importants projets de recherche que dans des laboratoires de base [Chapitre 8].

Le diagnostic sérologique représente une methode totalement différente. On recherche dans le serum humain la presence des anticorps contre VOesophagostomum. La presence des anticorps (IgG4) contre V Oesophagostomum fut étudiée chez 58 enfants et adultes du Togo

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2. De quel espèce <ƒ'Oesophagostomum s'agit-il?

La presence des larves L3 démontra que 1'infection chez 1'homme était düe a une certaine espèce d'Oesophagostomum sans indiquer de quel espèce il s'agissait. Afin de determiner 1'espèce, une description minutieuse des vers Oesophagostomum adultes, males et femelles, est nécessaire. Ces larves peuvent s'obtenir en traitant des personnes infectées avec des antihelmintiques. Les specimens ainsi obtenus montraient Ie plus de ressemblance avec Ie parasite O. bifurcum, parasite rencontre fréquemment chez les singes. L'espèce d''Oesophagostomum constatée chez 1'homme au nord du Togo et du Ghana se prénomme done O. bifurcum [Chapitre 5]. La production d'oeufs est estimée a 5000 oeufs par jour [Chapitre 4].

3. Dans quelle dimension ce parasite se rencontre-t-il chez la population de la region étudiée?

Afin d'évaluer la presence de VOesophagostomum, plusieurs villages du nord du Togo et du Ghana furent visites. Dans 43 villages des échantillons de selles totalisant 3820 habitants furent collectes. L'infection fut constatée dans 38 villages. Des prévalences élévées furent essentiellement constatées (jusqu'a 60%) dans les villages retires, plus défavorisés. Sur un total de 3820 personnes examinees, les coprocultures étaient positives dans 1057 cas (soit 27.6%). Les enfants de moins de 5 ans étaient beaucoup moins infectés que les personnes agées de plus de 5 ans; Ie pourcentage d'infection chez les femmes était becaucoup plus élevé que chez les hommes (Togo: 35% vs 28%; Ghana: 18% vs 12%) [Chapitre 3]. Jusqu'a présent la signification de ces differences est imprecise. Les femmes courent-elles un risque d'infection plus élevé en raison de leurs occupations ménagères et agricoles quotidiennes, celles-ci les mettant plus souvent en contact avec la source (inconnu) d'infection? Une étude détaillée des coutumes, occupations et activités des hommes, femmes et enfants pourrait Ie clarifier. On peut également se demander si d'autres facteurs tels que les differences immunologiques et génetiques pourraient jouer un röle.

4. Les infections chez 1'homme dues a /'Oesophagostomum se constatent-elles uniquement au nord du Togo et du Ghana? Si oui, quelles en sont les raisons? Si non, pourquoi l'infection est-elle ailleurs méconnue?

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Togo. Une recherche systématique de la prevalence de 1'oesophagostomiase symptomatique d'une part et des infections asymptomatiques dues a VOesophagostomum d'autre part est nécessaire afin de pouvoir se prononcer davantage.

5. Comment l'homme est-il infecté? Quels sont les facteurs qui provoquent une transmission efficace et quels sont ceux qui l'empêchent?

La transmission du genre Oesophagostomum chez les animaux se realise par voie orale. En est-il de même chez l'homme? Les larves L3 ne semblent pas pouvoir pénétrer la peau humaine, 1'infection par voie cutanée n'est done pas probable. Par contre, les larves L3 survivent bien dans un milieu acide, rendant ainsi fort possible une infection par voie orale puisque les larves doivent traverser Ie contenu acide de 1'estomac. L'höte pourrait done ingérer les larves L3 via de la nourriture ou de I'eau contaminée. Lorsque les larves L3 sont immergées dans I'eau, elles peuvent y survivre pendant plusieurs mois; la contamination par I'eau semble être une probabilité [Chapitre 10]. On a pas réussi a démontrer la presence des larves d'Oesophagostomum dans I'eau. Cela fut possible sur quelques fruits qui sont mangés crus, démontrant seulement qu'une éventuelle infection par voie orale est possible et non pas que cela se produit réellement. Afin d'obtenir une argumentation sérieuse sur la voie de contamination de 1'Oesophagostomum une contamination sur des animaux-cobayes semble être la meilleure methode.

La transmission de 1'infection a 1'Oesophagostomum ne se produit quasiment qu'a la saison des pluies. A la saison sèche les larves L3 se déshydratent rapidement, et perdent leur acitivité. Les larves peuvent toutefois survivre quelques mois a la sécheresse et devenir actives lorsque on leur ajoute de I'eau. De cette facon les larves L3 peuvent survivre jusqu'a la saison des pluies, et redevenir actives et peut-être infectieuses.

11 est possible que O. bïfurcum puisse rendre son mode de transmission plus efficace d'une autre facon. Chez les animaux, il est constaté que certaines espèces de vers sont capables de stopper leur cycle de développement (Arrested Larval Development). Elles attendent alors la saison la plus favorable a la transmission. Il existe des indications, mais pas de preuves, que VO. bifurcum en est également capable [Chapitre 9].

6. Comme c'est Ie cas dans heaucoup d'autres infections parasitaires, 1'infection a /'O. bifurcum ne provoque pas forcément la maladie. Néanmoins dans des cas cliniques, I 'infection n 'est pas toujours facile a diagnostiquer. Quelle est alors la relation entre les possibilités de diagnostic clinique et celles de diagnostic parasitologique?

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I'infection a O. bifurcum dans la region. A fin d'avoir une impression de la frequence d'une importante presentation clinique de l'oesophagostomiase humaine, la 'Tumeur de Dapaong', environ 300 enfants étaient suivis pendant une année. Malgré une prevalence assez élevée de I'infection (58%-66%) il apparut que seulement quelques-uns d'entre eux présentaient une 'Tumeur de Dapaong'(1.3%). Une culture positive des selles ne fut pas constatée chez tous les enfants présentant une 'Tumeur de Dapaong' [Chapitre 10]. Dans ce groupe il apparut que la production des oeufs et la presence de symptomes cliniques ne se combine pas forcément. Des données fiables concernant la presence de la 'Tumeur de Dapaong' chez d'autres groupes d'age ne sont pas connues. Le nombre de patients qui s'est rendu a 1'hopital et qui présentait des symptomes d'obstruction intestinale ou de coliques aiguës ne peut donner qu'une impression superficielle du nombre total de patients présentant, dans la region, les mêmes symptomes. Afin d'obtenir la prevalence des symptomes spécifiques une recherche longitudinale est nécessaire. Les paramètres medicaux et parasitologiques (culture, serologic) d'un groupe type important y seront suivis a plus long terme.

7. Queues sont les possibilités thérapeutiques chez les cas cliniques évidents d'une part et chez les porteurs d'autre part?

Il n'existait pas de données concernant le traitement, chez 1'homme, de I'infection asymptomatique due a YO. bifurcum. Différents antihelmintiques furent, pour cette raison, testes, parmi lesquels 1'albendazole qui fut le plus efficace [Chapitre 6]. Comme il n'y a pratiquement pas de transmission durant la saison sèche, le traitement y beneficie de l'intervalle sans reinfection le plus long. Lors d'un traitement pendant la saison des pluies une ré-infection se produit rapidement [Chapitre 9]. Le traitement de l'oesophagostomiase symptömatique ne permit pas la realisation d'une étude systématique. Le traitement conservatif de la 'Tumeur de Dapaong' avec des anti-inflammatoires et éventuellement des antibiotiques semble être, dans la pratique, suffisant alors que le traitement d'une obstruction intestinale ou d'une colique aiguë est toujours chirurgicale.

Conclusion

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