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Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités. Courriel :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix : 2000Fc, Année 2014, n°081, Mardi 04 Novembre

REUNION INFORMELLE A L’HOTEL BEVERLY

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Tour d'horizon de l'actualité Africaine

et

Internationale

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Voir page 3

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Burkina-Faso : Et le printemps

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LE CYCLONE FRAPPE AUX PORTES DE L’UDPS

Voir page 2

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Voir page 15 Cameroun : les Lionnes indomptables boudent une réception

organisée par le gouvernement à leur

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Voir page 4

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Voir page 8 & 12

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Grande Muette aurait tort de chercher à s’installer durablement à la tête de ce pays. Les Burkinabè savent ce qu’apportent les longs règnes.

Finalement, ce qui devait arriver est donc arrivé.

C’était prévisible ! En réalité, les conséquences du projet de loi vont au-delà du seul Burkina, car d’autres chefs d’Etat africains sont également suspectés de vouloir passer par un coup d’Etat constitutionnel pour assouvir leur désir de règne ad vitam aeternam. Et en dégainant aujourd’hui le premier contre la clause limitative, Blaise Compaoré a montré la voie, jouant à l’éclaireur ou au cobaye. Un cobaye mort après un test qui a échoué. Pour sûr, l’évolution de la situation aura valeur de test politique pour bien d’hommes forts. Cela dit, la démocratie sera forte, si le Burkina Faso sort honorablement de cette crise.

Des dispositions doivent être prises dans ce sens. Il faut des textes idoines, dont seul le respect strict, permettra de préserver la paix, la cohésion sociale et l’intérêt général.

Burkina-Faso :

Et le printemps noir arriva

Par Antoine Nguidjol

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo-

Directeur Général:

Bemi Binda

Editeur Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

AARON MAYELE Tél.: 0998045112 REDACTION :

ZENGA NTU DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

JOSEPH KIKUNI JOSEPH LOUNDA

JAMAL KHARDI JACQUES BOKWANGO

Correspondante au Cameroun Anastasie Nyobe

Photos Reporter ROLIX MILANDU MARKETING LOGISTIQUE

ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE POINTS DE VENTE DU

TÉLÉGRAMME DU CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0812381281 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

Suite en page 3

B

laise Compaoré a-t-il perdu sa raison ? Après 28 ans de règne, l’homme fort de Ziniaré se refusait à sortir par la grande porte. Dieu seul sait pourtant si les cimetières sont remplis de ces personnes indispensables ou qui se croyaient telles. Il n’a rien vu venir, Blaise : 70 membres de sa « majorité » qui lui ont claqué la porte en début d’année, l’annulation de l’instauration du sénat suite à une forte mobilisation populaire, les diverses mutineries militaires en 2011, le mouvement du « balai citoyen », et surtout, quand Obama répète en Août que

« l’Afrique a besoin d’institutions fortes », Blaise répondait depuis Washington

« qu’il faut des hommes forts pour instaurer des institutions fortes dans la durée»

(sic) !Quel mauvais calcul, Blaise, de faire affront au puissant Obama… il le paie cash. Ce sont toujours d’abord les petites pierres qui tombent d’une montagne qui provoquent les grandes avalanches.

Le Burkina Faso vit-il sa deuxième révolution? Comme le Peuple de Paris pour La Bastille, le peuple Burkinabè a pris possession de Sa maison jeudi 30 Octobre 2014. De justesse, le palais de Kosyam, a échappé à la vindicte populaire. L’armée nationale, l’opposition politique et des leaders coutumiers, tentent de

ramener le calme dans les esprits. Mais, parviendra-t-on à éviter les règlements de comptes ? Ainsi donc le peuple en colère, a fini par faire fuir les députés et occuper l’Assemblée Nationale.

Diverses sources font cas de nombreuses victimes, suite aux affrontements de la journée. En vain, certains auront espéré que divinement inspiré, Blaise Compaoré finirait par comprendre qu’il devait céder aux pressions du peuple burkinabè. Longtemps endormi, celui-ci est pourtant demeuré très déterminé.

Téméraire. Comme on le voit, cela n’a rive pas qu’aux autres.

En tout cas, on aura tenté en vain de convaincre Blaise Compaoré de ne pas dépasser les bornes que lui fixe la constitution. Lui, se contentait de bouder les sages conseils des uns et des autres, préférant plutôt ceux des courtisans et du clan. Même la France, par la main de son président, l’avait prévenu : « À cet égard, le Burkina Faso pourrait être un exemple pour la région si, dans les mois qui viennent, il avançait lui aussi dans cette direction en évitant les risques d’un changement non consensuel de Constitution. Vous pourriez alors compter sur la France pour vous soutenir, si vous souhaitez mettre votre expérience et vos talents à la disposition de la communauté internationale ». Ce couperet, qui ressemble à un

remerciement pour bons et loyaux services, devrait lui faire revenir à la raison. Sans doute que ses « conseillers » lui en ont donné une autre interprétation.

Les courtisans quittent toujours le navire avant le

capitaine

Où se trouvent donc les partisans de Blaise Compaoré et les thuriféraires du régime?

Où se terre la fameuse majorité présidentielle qui n’a osé défendre ni les symboles de la République, ni ses propres privilèges, ni ses propres convictions ? ni leurs propres domiciles ? Le peuple a copieusement refusé de les suivre dans leurs errements.

Certains d’entre eux, auraient même subi à travers le pays, la colère des foules déchaînées. Exfiltrés par la sécurité ou terrés quelque part, nombre de dignitaires du régime, doivent à présent méditer sur la suite des événements.

Le peuple burkinabè est reconnu pour sa grande patience, son ouverture d’esprit, sa magnanimité, sa disponibilité, son amour de la patrie, son sens élevé de l’honneur et du travail bien fait.

Lent à se mettre en colère, il peut devenir, tel un tigre, subitement féroce. En s’attaquant à l’Assemblée nationale, le peuple révolté a tout simplement voulu reprendre son bien. Il récidivera si on n’y prend garde. Le peuple n’est prisonnier de personne. Les faits confirment

depuis toujours qu’il ne faut jamais croire que les peuples sont des serviteurs dociles.

Pour l’histoire, on retiendra que dès qu’une partie du peuple se révolte, il faut prendre conscience que «ça commence à se gâter» !

Plus rien ne sera comme avant au pays des hommes

intègres

Les conséquences pour le Burkina? Plus rien ne sera comme avant. L’armée nationale, a solidarisé en refusant d’exterminer son peuple en colère. Elle mérite respect et considération. Mais, il faut identifier et punir ceux qui ont osé tirer sur les manifestants. L’expérience démocratique a aussi besoin d’être revue et corrigée, avec le concours de gens crédibles, pour éviter les impaires du passé. Il faut absolument rendre justice au peuple, redonner espoir aux jeunes, en mettant fin à l’impunité, au clanisme et en barrant la route aux cupides et aux médiocres.

Par leur détermination, les Burkinabè auront réussi à imposer la volonté populaire.

Nul doute que ces événements du Faso, vont impacter positivement les autres situations en Afrique. Les Burkinabè ont mis en garde les autres pouvoirs à vie du continent et invité les jeunes d’ailleurs, à les prendre pour exemple.

Hier on a vu les hommes en uniforme trinquer avec le peuple en colère. Mais la

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TSHISEKEDI s’improvise déjà comme le dauphin de son père avant même d’avoir le quitus du congrès extraordinaire si jamais un jour celui-ci se tenait pour désigner le successeur du Sphinx de Limete.

Personne ne veut l’avouer publiquement mais des ambitions pour briguer la présidence de l’UDPS couvent dans de nombreux esprits. Ce parti comme le Parti Lumumbiste Unifié, le PALU, ont toujours été dirigés de main de fer et incarnés par deux autocrates : Etienne TSHISEKEDI et Antoine GIZENGA. Le trait commun à ces deux leaders politiques c’est que depuis des lustres, l’idée de préparer leurs successeurs n’a jamais effleuré leurs esprits.

Que deviendront leurs regroupements politiques après leur disparition ? Les devins et les prophètes sont les mieux placés pour répondre à cette interrogation.

Etienne Tshisekedi est toute fois apparu à bruxelles la semaine passé lors du point de presse tenu par son médecin dans un hotel bruxellois. Il a affirmé qu'il allait bien et qu'il serait présent lors du congès de l'UDPS en 2015.

POLITIQUE 3

POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE

LE CYCLONE FRAPPE AUX PORTES DE L’UDPS

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DU PRESIDENT E. TSHISEKEDI DU PRESIDENT E. TSHISEKEDI DU PRESIDENT E. TSHISEKEDI DU PRESIDENT E. TSHISEKEDI

Kikuni Joseph

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’est depuis deux mois maintenant jour pour jour que le président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA a quitté Kinshasa à bord d’un avion médicalisé pour la Belgique où il devrait faire l’objet des soins médicaux urgents et appropriés. Car, depuis quelques temps, l’on avait noté que son état de santé ne cessait de susciter des inquiétudes.

Et depuis son départ, aucune source officielle de son parti ne se donne la peine de renseigner les combattants et le peuple sur l’évolution de son bulletin médical.

Cette rétention délibérée de l’information fiable donne lieu à des commentaires et des spéculations qui s’apparentent parfois à de l’affabulation. Les uns affirment que son état est stationnaire tandis que les autres soutiennent sans preuve que celui-ci ne cesse de se dégrader, au risque à la longue, de le contraindre à renoncer à l’exercice des activités politiques dans un avenir proche. Cette rumeur

persistante qui alimente passionnément les conversations ces derniers temps serait peut-être à la base de l’atmosphère délétère observée ces temps derniers au sein de ce parti historique de notre pays.

Tout est partis du document sulfureux élaboré par le Représentant de l’UDPS au Canada dans lequel il proposait la tenu d’un congrès extraordinaire du parti en vue d’envisager la succession de TSHISEKEDI à la tête de l’UDPS du fait du vide créé suite à son état de santé. La réaction à cette démarche jugée « téméraire » ne s’est pas fait attendre. En effet, non seulement le document n’a pas été publié officiellement par les

organes communicationnels de cette formation mais aussi et surtout, son auteur a été purement et simplement blâmé et suspendu de ses fonctions pour une durée indéterminée.

Alors que les esprits ne s’étaient pas encore remis de cet outrage (offense même) au leader maximo malade, Félix TSHISEKEDI a sollicité et obtenu du Secrétaire général Bruno MAVUNGU l’ordre de mission d’effectuer une tournée de redynamisation du parti auprès des masses du Congo profond. Sans doute pour empêcher l’effritement de l’image de son père dans le subconscient collectif du fait de sa longue absence au pays et sur la scène politique. Sa campagne de sensibilisation, à en croire

les sources concordantes, a récolté un succès franc et total au Grand Kasaï.

Il sied préciser ici que Félix TSHISEKEDI, réplique physique authentique de son père, assume au sein du parti des fonctions de secrétaire exécutif chargé des Relations avec l’extérieur, l’équivalent du Ministre des Affaires étrangères selon les statuts de l’UDPS. Si au Grand Kasaï, sa visite a été chaleureusement applaudie, tel n’est pas le cas au Katanga où celle-ci est très mal perçue. C’est avec dépit et désolation que le Président fédéral de ce parti dans cette province a déclaré sans ambages que

« la présence de Félix TSHISEKEDI dans la province cuprifère provoque le désordre et le déséquilibre ».

Cet aveu en langage clair-obscur dissimule mal un réel sentiment de malaise et de perplexité.

De même à Kinshasa, des remous sont enregistrés suite à cette campagne pourtant avalisée par la hiérarchie. En effet, au Katanga et à Kinshasa, certains cadres du parti, dans leur for intérieur, commencent à nourrir la conviction que Félix

L

e pasteur Théodore MUGALU, le chef de la Maison civile du chef de l’Etat, est l’un des proches collaborateurs du Président KABILA qui privilégie le plus souvent la diplomatie de l’ombre dont l’efficacité repose

essentiellement sur la discrétion. C’est dans cette dynamique qu’il s’était rendu en son temps à Limete pour échanger avec TSHISEKEDI sans doute pour un possible

rapprochement entre celui- ci et le Président KABILA.

C’était avant le départ du Chef de l’UDPS pour les soins médicaux en Belgique.

Rien n’avait filtré officiellement de l’entretien entre les deux hommes.

REUNION INFORMELLE A L’HOTEL BEVERLY

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Toujours est-il que cet événement était une grande première. Depuis qu’une bataille rude est engagée entre les pro et les anti-révision de la constitution, le serviteur de Dieu MUGALU est au four et au moulin.

Homme du sérail politique à titre exceptionnel, il a apporté une touche originale sur le fond

du débat qui déchire la classe politique dont la sensibilité et la complexité ont poussé la Majorité présidentielle à se mettre à dos l’église catholique, la société civile et la communauté internationale.

L’originalité apportée par MUGALU dans cette polémique réside dans le fait qu’il ne propose pas la révision

ou la modification de la loi fondamentale. A la place, il suggère qu’on procède à son changement c’est-à-dire à l’élaboration en bonne et due forme d’une nouvelle constitution inspirée uniquement et fondamentalement du versets bibliques qui éclairent sur la meilleure gestion de la res publica selon la volonté de Dieu.

A ce sujet, il organise des séminaires de réflexion, accorde des interviews, préside des réunions de sensibilisation pour faire adopter sa thèse par une frange importante de la population.

C’est dans cet ordre d’idées qu’il vient de réunir autour de lui il y a une semaine, dans la discrétion totale, une belle brochette de chefs des confessions religieuses ayant

pignon sur rue à l’hôtel Beverly situé dans le quartier chic de Socimat dans la commune de la Gombe.

Toutes les grandes figures des églises dites de « réveil » avaient répondu présent à l’appel. Inutile de les énumérer toutes car elles poussent comme des champignons et leur nombre dépasse la centaine.

Au cours de cette rencontre informelle, le patron de la Maison civile du Chef de l’Etat a exhorté ses interlocuteurs à diffuser largement auprès de leurs fidèles sa vision sur le contenu à donner à la nouvelle constitution à élaborer inspiré de la parole divine. La démarche vise ici à trouver un contrepoids à l’influence de l’église catholique en cas de référendum.

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4 NATION

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La ville de Beni sous couvr La ville de Beni sous couvre-f e-f e-f e-feu e-f eu eu eu eu

C

’est par une annonce du maire de Beni, Nyonyi Bwanakawa, hierlundi 3 novembre, qu’un couvre-feu est instauré dans cette ville, située à 350 km au Nord de Goma (Nord-Kivu). Toutes les activités doivent désormais cesser de fonctionner dans la ville à partir de 18h 30 locale.

Beni, qui a vécu week-end mouvementé, a retrouvé un calme précaire en ce début de semaine. Cette mesure a été décidée au cours du Conseil urbain de sécurité pour faire face à la

résurgence des massacres des civils dans ce territoire.

Plus de 100 personnes ont été tuées, en l’espace d’un mois, par les présumés rebelles ougandais des ADF.

«Il y a quelques jours, nous avons déploré

l’assassinat de plus ou moins 30 personnes dans la ville. Et dans un passé récent, la ville avait perdu 10 autres personnes. Alors, face à une situation comme celle- ci, nous avons

décidé un couvre feu sec », a expliqué le maire de la ville de Beni.

Nyonyi Bwanakawa a recommandé la cessation de toute activité à partir de 18 h 30. Les habitants de Beni doivent rester chez eux jusqu’au matin à 6 heures locales.

«Ça permet aux services spécialisés notamment l’armée et à la police, quand ils trouvent quelqu’un dehors, de comprendre qu’ils sont en face d’un ennemi. Cette mesure va durer le temps que ça va prendre», a-t-il poursuivi.

Appel à un Etat d’urgence Pour sa part, la société civile du Nord-Kivu appelle le chef de l’Etat, Joseph Kabila,

Kikuni Joseph

à décréter un État d’urgence dans le territoire de Beni, en proie aux massacres des civils.

Le vice-président de cette structure, Omar Kavota, a fait cet appel, lundi 3 novembre, au cours d’un point de presse à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.

Il a qualifié les massacres perpétrés contre les populations civiles de Beni de

«nouvelle guerre qui commence dans la zone».

Omar Kavota a également invité la communauté internationale à

soutenir le gouvernement congolais pour faire face à ce climat d’insécurité.

«Notre structure note qu’au bout d’un mois, soit du 2 octobre au 2 novembre, les massacres successifs des ADF à Linzo-Sisene,

Maimoya, Maibo, Kisiki, Mukoko, Oïcha, Ngadi, Mavivi, Eringeti, Bango, Kambi Ya Chui puis Boykene viennent

coûter la vie à environ 120 personnes et occasionner le déplacement massif de plus ou

moins 10 000 ménages», a fustigé le vice-président de la société civile du Nord-Kivu.

Cette organisation estime qu’au delà de simples actes de sabotage, ces massacres traduisent un signal fort d’une nouvelle guerre qui s’annonce.

Réagissant aux nouvelles tueries des civils samedi à Beni, le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej a révélé dimanche 2 novembre à Goma que des citoyens congolais sont comptés au nombre de suspects interpellés ces derniers jours par les services de sécurité. Voila de quoi rassurer nos compatriotes, qui, au lieu d’encourager les efforts des autorités, ont manifesté leur impatience en créant des incidents dans la ville. Le pays tout entier doit se tenir debout comme ce fut le cas il y a une année, quand les FARDC et la MONUSCO mettaient fin à l’aventure des pyromanes du M23. Patience donc, cher compatriotes. Beni n’est pas seule.

Primature /LTC

I

l est 10heures202 quand le Premier ministre Matata Ponyo Mapon reçoit les honneurs à l’entrée du Cabinet de son homologue hollandais, Mark Rutte. Une visite historique, qu’il place sous le leadership du Président de la République, Joseph Kabila, et qu’il inscrit sur l’orbite de l’offensive économique en vue de redynamiser les relations entre les Pays-Bas et le Congo-Kinshasa.

Après près d’une demi- heure d’entretien entre les deux hommes d’Etat, Matata Ponyo Mapon est sorti ravi non seulement de l’accueil réservé à la délégation du Gouvernement de la République Démocratique du Congo mais aussi et surtout d e s m e s s a g e s d’encouragement lui adressés par Mark Rutte. L’Ambassadeur de la RDC, Professeur Mova Sakani qui avait pris part à cette audience, a affirmé à la presse que « le Premier ministre hollandais a salué les réformes menées par le Gouvernement congolais, sous le leadership du Président Kabila, avant d’affirmer que les conditions sont mûres pour permettre aux deux pays de consolider les

opportunités d’affaire et d ’ i n v e s t i s s e m e n t , mutuellement bénéfiques ».

Henry Mova Sakani, qui souligne le caractère historique de cette rencontre, a précisé que lors dudit échange,

« Matata Ponyo a exprimé sa joie d’avoir été invité par son homologue et se dit marqué par la capacité hollandaise à transformer les problèmes en solutions ». L’Ambassadeur Mova a également souligné la joie du Premier ministre congolais d’apprendre que la firme hollandaise « Philips » s’implique également dans la branche médicale, dans la fabrication des équipements répondant aux besoins exprimés dans ce secteur.

Prenant la parole, Matata Ponyo Mapon a rassuré à son homologue que la dynamique de développement amorcée par le Président Kabila s’inscrit dans la durée et se fonde sur l’impérieuse nécessité de voir la République démocratique du Congo émerger et garantir davantage de sécurité aux investissements consentis sur l’ensemble du territoire national.

Lors de cette audience, Matata Ponyo Mapon a rappelé à son homologue hollandais que la

« RDC est un pays debout et qui a signé son retour sur la scène », avant d’jouter que cette gouvernance devrait être

considérée, par les hollandais, comme une raison de croire davantage aux opportunités d’investissement que le Congo- Kinshasa offre au monde ».

La fin de cette audience a été sanctionnée par un message d’espoir échangé entre les deux Premiers ministres. Mark Rutte, qui a exprimé son désir et affirmé sa volonté de voir les opérateurs hollandais évoluer en RDC, a recommandé à son homologue congolais d’œuvrer en faveur d’un climat d’affaires davantage propice et sécurisant.

S’appuyant notamment sur les différents rapports internationaux dont le Doing Business récemment publié,

Matata Ponyo Mapon a rassuré Mark Ruten que sous le leadership du Chef de l’Etat, Joseph Kabange, le Gouvernement congolais ne ménagera aucun effort pour faire du Congo-Kinshasa un pays davantage ouvert et bénéfique aux investissements.

Après cette audience, Matata Ponyo Mapon a effectué une série des visites aux sièges des quelques opérateurs économiques œuvrant dans le secteur de l’agro-industrie. Visites qui lui ont permis d’apprécier et de discuter sur d’éventuelles perspectives centrées sur le développement et l’accompagnement de cette

innovante politique publique en République démocratique du Congo. Pendant ces visites, quelques congolais travaillant dans l’une des firmes ont salué le Chef du Gouvernement, lui transmettant un message d’encouragement au Président de la République, Joseph Kabila. « Je pensais que Bukanga-Lonzo n’était pas connu ici aux Pays-Bas. Je suis étonné et émerveillé d’entendre des compatriotes vivant et travaillant sur le territoire hollandais me parler de ce parc agro-industriel », a affirmé Matata Ponyo Mapon, avant de les inviter à défendre l’honneur du pays par leur travail.

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ECONOMIE 5

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Suite en page 6

L

a Banque mondiale a publié mercredi 29 octobre son rapport Doing Bussiness 2015 qui classe 189 pays du monde suivant la facilité d’y faire les affaires. Si la RDC maintient son rang de l’année dernière (184è), l’institution de Bretton Woods note que le pays figure parmi les 10 économies, sur les 189 couvertes par Doing Business, qui ont le plus amélioré leur environnement des affaires au cours de l’année.

La RDC et la Côte d’Ivoire ont entrepris chacune des réformes dans 5 domaines, indique le rapport. Par ailleurs, le Tadjikistan, le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, Trinité-et- Tobago, la République démocratique du Congo, l’Azerbaïdjan, l’Irlande et les Emirats Arabes Unis sont parmi les pays qui se sont le plus améliorés en 2013/2014 dans les domaines couverts par Doing Business.

Ces 10 meilleurs pays réformateurs ont mis en œuvre un total de 40 réformes facilitant la pratique des affaires. Dans le cas spécifique de la RDC, le rapport note que le pays a rendu la création d’entreprise plus facile en créant un guichet unique.

L’agence d’électricité de Kinshasa

a permis le raccordement à l’électricité d’être plus accessible en réduisant le nombre d’autorisations nécessaires pour les nouvelles connections et en allégeant le fardeau qu’était le coût de la caution, lit-on dans le rapport.

La RDC a aussi amélioré l’accès à l’information sur le crédit en établissant un registre du crédit.

Elle a renforcé la loi sur la protection des investisseurs minoritaires en imposant la nécessité d’informer le conseil d’administration des opérations entre personnes ou entités apparentées.

Les actionnaires peuvent désormais consulter les documents relatifs à ces opérations et nommer des commissaires aux comptes chargés de l’examen et de la vérification de telles transactions, précise Doing Business 2015.

En outre, la RDC a rendu plus facile le processus de paiement des impôts pour les entreprises en simplifiant les déclarations d’impôt sur le revenu des sociétés et en abrogeant la loi sur le paiement du montant minimum imposé en fonction de la taille de l’entreprise.

Par contre, elle a augmenté le taux de l’impôt minimum forfaitaire appliqué au chiffre d’affaires annuel.

Malheureusement, à cause de l’augmentation des frais liés au permis de construire, l’obtention du permis de construction en RDC est plus onéreuse, regrettent les auteurs du rapport.

Les domaines de réforme de la réglementation des affaires considérés pour le cas de la RDC:

- Création d’entreprise - Raccordement à l’électricité - Obtention de prêts (accès à l’information de crédit)

- Protection des investisseurs minoritaires

- Paiement des taxes et impôts - Obtention de permis de construire (rendu plus difficile)

Doing Business mesure les réglementations affectant 11 domaines de la vie d’une entreprise. Dix de ces domaines sont inclus dans le classement de cette année sur la facilité de faire des affaires: création d’entreprise, octroi de permis de construire, raccordement à l’électricité, transfert de propriété, obtention de prêts, protection des investisseurs minoritaires, paiement des impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats et règlement de l’insolvabilité. Doing Business mesure également la régulation du marché du travail, ce qui n’est pas inclus dans le classement de cette année.

Fonds pour l’économie verte : la RDC annonce une contribution de 3

millions USD

La RDC annonce une contribution de 3 millions de dollars américains pour financer le fonds pour l’économie verte en Afrique centrale et la transformation

LTC

Bandundu:

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Bandundu: 68 millions USD pour dév 68 millions USD pour dév 68 millions USD pour dév 68 millions USD pour dév 68 millions USD pour développer le secteur a elopper le secteur a elopper le secteur a elopper le secteur ag elopper le secteur a g g grrrrro-pastor g o-pastor o-pastor o-pastor o-pastoral al al al al

structurelle de l’économie des ressources naturelles. Le vice-premier ministre et ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, Alexandre Luba, l’a annoncé à la réunion des ministres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) en charge des forêts et ressources naturelles.

Ce fonds vert est destiné à financer le développement et la promotion de la nouvelle vision de la sous-région en matière de gestion des ressources naturelles.

Pour son financement durable, la RDC indique porter son choix notamment sur la contribution communautaire d’intégration.

Sur le plan institutionnel, la RDC propose la création d’un département

« environnement et gestion des ressources naturelles » au sein du secrétariat général de la CEEAC.

« Cette reforme institutionnelle va permettre à la CEEAC de se doter des capacités techniques et humaines suffisantes et indispensables à l’accomplissement de son mandat et son leadership en matière d’environnement et de gestion des ressources naturelles », a déclaré Alexandre Luba.

La RDC souhaite qu’après l’institutionnalisation du fonds vert par les ministres en réunion ce jeudi que son siège soit basé à Kinshasa.

L

a chargée de programmes au Fonds international de développement agricole (Fida)/RDC, Racha Omar, a déclaré lundi 27 octobre que 68 des 115 millions de dollars destinés à développer le secteur agro-pastoral dans trois territoires du Bandundu sont disponibles. Parmi ces territoires, il y a notamment Idiofa

dont Racha Omar a visité les travaux des champs écoles et champs semenciers.

Ce projet dit d’appui aux pôles d’approvisionnement de Kinshasa en produits vivriers et maraîchers est un programme du gouvernement de la RDC appuyé par le Fida pour une durée de 10 ans. Il doit être exécuté en 2 phases.

Environ 151 champs écoles ont été installés pour la première phase.

Pour Racha Omar, ce projet doit notamment permettre d’approvisionner les paysans en intrants, d’assurer une bonne commercialisation de la production à un prix rémunérateur pour le paysan et de résoudre les questions d’approvisionnement de Kinshasa.

« Le territoire d’Idiofa constitue actuellement pratiquement 50% des

interventions du projet dans le domaine de l’intensification agricole, dans la réhabilitation des pistes rurales », a-t- elle précisé.

« Le projet a su relever le défi avec les unions partenaires, les organisations paysannes, les autorités locales pour installer un grand nombre de champs écoles paysans, de champs semenciers », s’est félicité la représentante du Fida en RDC.

LA MARE AUX POTINS

«

J’ai constaté à la fin de l’été que le projet n’était pas conforme à ce que nous avions envisagé ensemble et ne correspondait pas à ce que je cherchais. J’ai donc décidé de me recentrer sur ma société

personnelle, Parnasse International.

Cette société, dont le siège est au Maroc, propose des conférences et conseille aussi des entreprises et des gouvernements. C’est cette société qui avait investi dans la société de Thierry Leyne. »

Dans quelles circonstances aviez-vous rencontré Thierry Leyne?

Je le connaissais depuis peu de temps, il m’a été présenté par une amie de très longue date qui était devenue sa compagne.

Quelle est selon vous la raison

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Dominique Strauss K auss K auss K auss K auss Kane ane ane ane ane,,,,, l’e l’e l’e l’ex dir l’e x dir x dir x dir x directeur du F ecteur du F ecteur du F ecteur du F ecteur du Fonds monétair onds monétair onds monétair onds monétaire onds monétair e e e e inter

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de son suicide ?

Honnêtement c’est difficile à dire. Il y a évidemment des raisons personnelles dont sans doute certaines que j’ignore. Néanmoins, chacun sait que la disparition de sa femme l’avait profondément marqué. Je pense aussi aujourd’hui, il ne faut pas le cacher, qu’il avait contracté une série d’emprunts excessifs.

Connaissiez-vous avant de vous associer sa réputation controversée dans le monde des affaires ?

Il avait en effet une réputation contrastée. Il y a des gens qui trouvaient qu’il était extrêmement dynamique, inventif. Il y en avait d’autres avec lesquels il avait pu être en conflit comme c’est souvent le cas dans les affaires. Il avait fait dans le passé de très belles opérations, des entreprises qu’il avait créées et très bien revendues à de grandes banques. C’est un peu sur

cette base-là que je lui ai fait confiance.

Vous étiez-vous renseigné sur lui?

J’en apprends plus maintenant sur lui qu’avant sa disparition. Certains m’avaient fait remarquer que c’était quelqu’un de dur en affaires. Mais cela ne veut rien dire et ils étaient incapables de me dire précisément pourquoi.

LSK drainait des capitaux des pays émergents...

Non, c’est le fonds d’investissement que nous voulions créer, le fameux hedge fund, qui avait vocation à aller chercher des capitaux dans le monde entier, en Chine, au Moyen-Orient ou ailleurs.

Selon la rumeur, il y aurait eu des fonds pas très propres placés dans certaines sociétés du groupe LSK ?

Pas à ma connaissance. Je précise

que j’étais président non exécutif de LSK. Je n’étais absolument pas en charge de toute la partie gestion d’actifs qui préexistait à mon entrée dans le groupe. Thierry Leyne était l’administrateur-délégué et c’est lui qui gérait la société.

Qu’allez-vous faire maintenant ? Continuer à faire vivre ma société personnelle, c’est-à-dire essentiellement du conseil aux gouvernements. Je comptais développer cette activité avec l’assistance administrative que m’aurait fournie LSK.

Je vais faire sans.

Le conseiller des gouvernements africains, ruiné par sa naïveté et ses mauvais placements. Les gouvernements africains devraient moins faire confiance à « la magie de l’homme blanc » (Ndlr)

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LE

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6 NATION

EBOLA : EBOLA : EBOLA : EBOLA :

EBOLA : la RDC c la RDC c la RDC c la RDC c la RDC cliniquement débar liniquement débar liniquement débar liniquement débar liniquement débarrrrrrassée du f assée du f assée du f assée du fléau ! assée du f léau ! léau ! léau ! léau !

COMMUNIQUE

Monsieur Billy MUAKA KONDE, diacre à l’église Colombe Blanche Tabernacle, remercie le Seigneur Jésus-Christ qui a ramené sa fille Anastasie TUNDWA MUAKA, disparue depuis le jeudi 02 Octobre 2014, l’enfant a été retrouvé le jeudi 30 novembre dernier à Mont-Ngafula.

Gardée pendant presqu’un mois dans une famille d’accueille, la fille a été retrouvée saine et sauf. Ses remerciements s’en vont également au Pasteur Vincent KAPE et tous les frères et sœurs de la Colombe Blanche Tabernacle, sans oublier les autres églises sœurs qui ne cessaient de prier pour l’enfant.

Enfin Monsieur Billy MUAKA KONDE remercie la rédaction du journal Le Télégramme du Congo qui a consacré trois de ses éditions pour l’avis de recherche.

La République

démocratique du Congo est cliniquement débarrassée de l’épidémie d’Ebola à Djera (Equateur), a affirmé le Dr Muyembe. il l’a annoncé lors de la 34eassemblée générale de l’Association internationale des maires francophone qui s’est ouverte lundi 3

novembre à Kinshasa. Cette réunion qui pendra fin vendredi prochain regroupe quelques dizaines de maires représentant une cinquantaine de pays.Trois thèmes principaux seront abordés au cours de ces assises. Il s’agit de «Villes et immigrations

internationales»,

«Coopération union européenne et autres partenaires» et «Villes et changements climatiques».

Pour cette première

journée c’est le thème «Villes et immigration» qui a été abordé, avec notamment un exposé sur le virus Ebola qui constitue aujourd’hui un souci

pour le mouvement migratoire.

A ce sujet, le Dr assure: « Le dernier cas, c’était le 4 octobre. Depuis cette date jusqu’aujourd’hui le 3, il n’y a plus de nouveaux cas.

Donc le risque contamination est maintenue nul ».

Ebola en est à sa septième flambée en RDC depuis 1976, a rappelé le Dr Muyembe, qui a signifié que le premier cas a été détecté à Yambuku dans la province de l’Equateur.

L’avant dernière ayant frappée en 2012 soit il y a deux ans.

Depuis, la RDC détient à ce jour une expertise avérée en la matière. Ce qui fait qu’au bout de quelques jours le pays avait réussi à contenir la récente vague de Djera à son unique

lieu de déclenchement. Et que trois mois environ seulement après le pays a dissipé celle- ci, a expliqué le Dr Muyembe.

Des arguments particulièrement convainquant même auprès des participants aussi bien ressortissants de la RDC qu’étrangers

« Ceux qui étaient inquiets sont rassurés, et ceux qui n’étaient pas inquiets comme moi sont ravis d’avoir ces détails », a déclaré un participant.

Pour l’instant, il ne reste que la fin d’Ebola à Djera soit officiellement proclamée par le pays via son ministère de la santé qui pourrait l’annoncér autour du 15 novembre en cours.

Les ma Les ma Les ma

Les ma Les magistr gistr gistr gistra gistr a a ats en g a ts en g ts en g ts en grèv ts en g rèv rèv rève illimitée rèv e illimitée e illimitée e illimitée e illimitée

Par Joseph Lounda

L

es magistrats de la

République démocratique du Congo décrètent une grève illimitée à partir de lundi 3 novembre sur toute l’étendue du pays. L’officier du ministère public, Samy Ikomba l’a annoncé à l’issue de leur assemblée extraordinaire tenue à Kinshasa. Ils revendiquent le paiement de la somme de 1 600 dollars américains comme salaire de base d’un magistrat annoncée par le chef de l’Etat en septembre 2011.Joseph Kabila avait déclaré mercredi 14 septembre, lors de son discours-bilan à Kingakati que le magistrat débutant touchait mensuellement ce montant.

« La grève suspendue le 17 septembre 2011 est reprise », a affirmé Samy Ikomba.

Il a indiqué que 3 ans après, ils constatent que « rien de concret n’est réalisé sur terrain, en dépit de multiples concertations entre le gouvernement et les magistrats »

« Après avoir assisté à des

concertations amorcées avec le cabinet du président de la république, entendu que les contraintes budgétaires liées notamment au financement des élections de 2011 et à l’observation des recommandations du Fonds monétaire

international, avaient conduit le gouvernement congolais à solliciter des magistrats une amélioration progressive de leur situation salariale jusqu’à atteindre le seuil minimal de 1600 $ avant la fin de l’année 2011 », a ajouté

l’officier du ministère public.

Pour lui, si ce montant n’est pas libéré, les magistrats ne reprendront pas le travail.

Il n’y aura ni reprise du travail, ni service minimum dans les parquets et tribunaux du pays et ce, jusqu’à nouvel ordre. L’arrêt du mouvement de grève est conditionné par la libération effective du traitement salarial tel qu’annoncé par le chef de l’Etat à Kingakati et ce avec effets rétroactifs », a souligné Samy Ikomba, qui dénonce « avec la dernière énergie les tentatives répétées du gouvernement de réduire les magistrats à un traitement inhumain et dégradant ».

Cette grogne des magistrats intervient 3 jours après la rentrée judiciaire. Les magistrats ont déposé leur mémorandum au bureau de l’Assemblée nationale. Et de la Primature.

Par ailleurs, certains bureaux des cours et tribunaux de la Gombe ont fonctionné avec un service minimum, tandis que les audiences programmées ont été renvoyées sine die.

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traditionnelle évolutive de vivre t de se vêtir, qui ne doit pas subir l’influence étrangère, surtout celle venue des pays occidentaux où se confondent liberté démocratique et libertinage sauvage. C’est cette gangrène « occidento-sociétaire » qui, par des films télévisés et autre multitude des supports audiovisuels auxquels fait fi la Kinoise qui l’adore, qui a plongé notre jeune fille dans le tréfonds de l’acculturation. La Kinoise se fait l’idée de croire que se promener à « moitié nue » : jupe très courte laissant transparaître une bonne partie de son potentiel de derrière ou, à moindre inclinaison en avant, son sous- vêtement offre un film admis à tous les passants…, un bustier, de surcroît, très serré qui lui laisse tous les seins pratiquement dehors, etc., serait pour elle, être à la page d’un super-look. C’est vraiment intriguant !

On demanderait à la Kinoise de respecter les mœurs et les valeurs traditionnelles à préserver, en tant qu’Africaines, en tant que Congolaise. Elle doit savoir triller dans la diversité des cultures qui viennent de l’Occident, afin de prendre ce qui est bon et conforme à la dignité de la femme de chez- nous ; surtout éviter d’offenser les bonnes consciences et troubler les regards des hommes dont la conséquence serait, pour beaucoup, des cas de voyeurie, viol, adultère, harcèlement sexuel, impudicité, inceste et tant d’autres méfaits sexuels déplorables.

S’habiller décemment fait inévitablement la force culturelle et identitaire d’un peuple, dit-on. A bon entendeur, salut !

NORD KIVU

INSÉCURITÉ MÊME D INSÉCURITÉ MÊME D INSÉCURITÉ MÊME D

INSÉCURITÉ MÊME D INSÉCURITÉ MÊME DANS LES ANS LES ANS LES ANS LES ANS LES PRISONS : PRÈS DE 300

PRISONS : PRÈS DE 300 PRISONS : PRÈS DE 300 PRISONS : PRÈS DE 300 PRISONS : PRÈS DE 300

DÉTENUS ÉV DÉTENUS ÉV DÉTENUS ÉV DÉTENUS ÉV

DÉTENUS ÉVADÉS ADÉS ADÉS ADÉS ADÉS

FAITS DIVERS 7

Par Par Zenga Ntu

L

a presse nationale a fait écho le mois dernier de 276 prisonniers de

Kakwangara (prison centrale) à Butembo au Nord-Goma dans la province du Nord Kivu, qui auraient pris le large. Toutefois, grâce au dynamisme des

éléments de la Police Nationale Congolaises affectés à Butembo et au concours de la population civile de la place, 67 de ces évadés ont été rattrapés.

Qu’à cela ne tienne, les opérations de ratissage se poursuivent afin de retrouver les

autres fugitifs qui se complaisent encore d’humer l’air frais de la nature.

La source indique que ce coup de force, préparé et réussi, perpétré par ces malfrats a été possible avec la complicité des inciviques bien armés qui ont, vers 19 heures et en dépit d’échange des coups de feu qui a duré plus ou moins dix minutes, entre les policiers commis à la garde de ce lieu pénitentiaires et ces malfrats, attaqué la porte principale de la prison jusqu’à la casser en vue de permettre l’évasion de ces prisonniers.

Il n’y a eu aucune perte en vie humaine, indique la source.

I

l est l’ombre d’aucun doute que la femme, à fortiori la jeune fille, a des parties du corps, appelées

« Intimes » qu’elle doit absolument protéger à tout moment qu’elle se trouve devant les gens. Traditions africaines obligent. Les années avant 1990, on se souviendra que la femme congolaise savait bien faire respecter son corps come un grain de diamant, un trésor.

Par contre, actuellement, partir des années 2000, le commun des mortels (hommes et femmes âgées responsables) se dégoûte de la façon dont les jeunes filles, éhontées, apparaissent dans les rues, surtout dans la capitale. La Kinoise met une tenue qui laisse à désirer et exalte insolemment l’impudeur. La jeune fille d’aujourd’hui, outre qu’elle n’st plus respecté, a perdu ses lettres de noblesse pour s’être illustré dans cette extravagante tenue vestimentaire, généralement importée.

La Kinoise ne s’habille plus décemment comme sa grand’mère de l’époque coloniale qui veillait scrupuleusement à ne pas exposer, ne serait-ce qu’une moindre partie intime de son « sacré » corps. Celle- ci mettait bien son pagne ou sa robe longue qui faisait d’elle une fierté publique et lui conférait une admiration de la part des regardeurs, notamment les hommes célibataires, poussés à lui solliciter au mariage.

La révolution de la modernité ne doit pas être l’acculturation

dans la modernité

L’Africaine a sa façon

SOCIÉTÉ

LA KINOISE LA KINOISE LA KINOISE LA KINOISE LA KINOISE

S’HABILLE TRÈS MAL S’HABILLE TRÈS MAL S’HABILLE TRÈS MAL S’HABILLE TRÈS MAL S’HABILLE TRÈS MAL

SPORT

L

e vainqueur de la 18 édition de la Lige des champions est, depuis samedi 1er novembre 2014, connu : c’est l’Entente Sportive Sétif d’Algérie. Les Algériens remontent sur la haute marche quinze après leur premier sacre en 1988.

En effet, après avoir réussi à forcer l’AS V.Club à un match nul de 2 buts partout à l’aller, disputé à Kinshasa, au stade Tata Raphaël, le dimanche 26 octobre dernier, les Aigles d’Algérie ont pu conserver ce score de parité jusqu’au bout de 90 minutes du matche retour à Dibla, qui s’est encore soldé par le score de 1 but partout.

Bénéficiant de l’avantage du but marqué à l’extérieur compte double, Sétif, qui a marqué 2 buts à l’extérieur, est sacré champions d’Afrique 2014.

Les Congolais n’ont pas démérité. Le match de Dibla a été ouvert, quoique les Algériens ont plus joué à la défensive, il aurait suffit à Vita Club de lancer au front un fin dribbleur qui pouvait casser le bloc d’arrière formé par Sétif afin de créer des espaces permettant à ses coéquipiers de trouver le moyen de scorer. Malheureusement, les Dauphins Noirs ont manque cet homme providence, le pourvoyeur.

LIGUE DES CHAMPIONS C1

ES SÉTIF D’ALGÉRIE, ES SÉTIF D’ALGÉRIE, ES SÉTIF D’ALGÉRIE, ES SÉTIF D’ALGÉRIE, ES SÉTIF D’ALGÉRIE, CHAMPIONNE D’AFRIQUE CHAMPIONNE D’AFRIQUE CHAMPIONNE D’AFRIQUE CHAMPIONNE D’AFRIQUE CHAMPIONNE D’AFRIQUE

AS Vita Club tombe arme à la main et se contente de la médaille d’argent, malgré sa

bonne prestation à Dibla

ES Sétif a mérité son sacre, il faut le féliciter. Les Algériens représenteront l’Afrique à la prochaine coupe du monde des clubs.

A Kinshasa, après cette défaite, malgré honorable, de Vita Club, la vie était devenu morose durant toute cette soirée qui a forcé les gens à dormir un peu tôt, contrairement aux habitudes des Kinois. Mais quelques supporters des équipes adverses en ont profité pour se moquer des

« Vert et Noir ».

Dans les milieux des véclubiens, depuis cette déboire, les uns et les autres s’entraccusent, cherchent à trouver la petite bête pour imputer la culpabilité à tel ou tel autre traître.

Et pourtant, les spécialistes du football qui apprécié le comportement technique et tactique, voire physique, de l’A.S.

Vita Club tout au long de cette compétition, affirment que les poulains du Général Amisi Tango Four a terminé tête haute et dispose d’une équipe aguerrie qui peut continuer à se défendre valablement aux prochaines explications, notamment en Coupe de la CAF où elle est engagée pour la saison prochaine. Il serait tout-à-fait normal et sage que les supporters, dirigeants et joueurs de Vita acceptent ce faux et tournent à bon cœur cette page noire occasionnelle.

E-mail :

direction@rayonverts.com Contact : 0844699147 Leader dans la

désinsectisation et la dératisation.

Adresse : 01, Av. OUA, Kinshasa / Ngaliema,

Concession Procoki

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8 TOUR D'HORIZON DE L'ACTUALITÉ AFRICAINE

L

a Tunisie avait lancé le samedi 31octobre, la campagne pour la première élection présidentielle de l’après-révolution, pour laquelle l’ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi, 87 ans, part favori après la victoire de son parti anti- islamiste Nidaa Tounès aux législatives.

Vingt-sept candidats sont en lice pour le scrutin du 23 novembre. Parmi eux figurent le président sortant Moncef Marzouki, une femme -la magistrate Kalthoum Kannou- ainsi que d’anciens ministres de l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali, renversé en janvier 2011 par un soulèvement populaire après 23 ans au pouvoir. Un deuxième tour aura lieu fin décembre si aucun des candidats ne remporte la majorité absolue des suffrages au premier tour.

C’est la première fois que les Tunisiens pourront voter librement pour leur chef d’Etat. De son indépendance en 1956 jusqu’à la révolution, le pays n’a connu que deux présidents: Habib Bourguiba, le «père de l’indépendance» déposé le 7 novembre 1987 par un coup d’Etat de son Premier ministre, Ben Ali, et ce dernier, qui occupa le Palais de Carthage jusqu’à sa fuite en Arabie saoudite le 14 janvier 2011.

Afin d’éviter une nouvelle dictature, le futur chef de l’Etat ne disposera, selon la Constitution adoptée en janvier, que de pouvoirs restreints, l’essentiel de l’exécutif relevant du Premier ministre issu de la majorité parlementaire.

Malgré son grand âge, Béji Caïd Essebsi part favori du scrutin. Ministre de l’Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères sous Bourguiba, puis président du Parlement en 1990-1991 sous Ben Ali, ce communicateur difficile à intimider a promis de restaurer le «prestige» de l’Etat.

1 La La La La La T T T Tunisie en campa T unisie en campa unisie en campa unisie en campagne pour la unisie en campa gne pour la gne pour la gne pour la gne pour la première présidentielle de l’après- première présidentielle de l’après- première présidentielle de l’après- première présidentielle de l’après- première présidentielle de l’après-

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Par Jacques Bokwango

D

es échanges de tir ont opposé vendredi les forces internationales à des hommes armés qui les ont prises à partie dans un quartier nord de Bangui, selon un communiqué de la force française Sangaris.

Vendredi matin, «des incidents ont éclaté dans le quartier de Boy Rabé» alors que les Forces de sécurité intérieures centrafricaines (FSI), appuyées par la force onusienne Minusca et la force française, «menaient des investigations dans une habitation», affirme le communiqué.

«Les forces internationales ont été prises à partie par des individus armés non identifiés», ajoute le document, précisant qu’»un individu armé menaçant directement un soldat français avec une arme à feu a été +neutralisé+ par la force Sangaris». Selon Sangaris, «des armes de guerre ainsi qu’une importante quantité de munitions» ont été saisies à cette occasion.

Ces «investigations» avaient pour notamment but de trouver «des personnes indélicates avec la loi», a par ailleurs indiqué à l’AFP une source française sous couvert d’anonymat. Selon les témoignages d’habitants du quartier, il s’agissait d’arrêter un chef anti-balaka —milices majoritairement chrétiennes— supposé être à l’origine de nombreuses exactions.

3 Le bar Le bar Le barrrrrreau de Côte d’Iv Le bar Le bar eau de Côte d’Iv eau de Côte d’Iv eau de Côte d’Ivoir eau de Côte d’Iv oir oir oire hausse le oir e hausse le e hausse le e hausse le e hausse le ton pour l’ar

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D

ans une déclaration écrite, le bâtonnier du barreau de Côte d’Ivoire critique le recours par Orrick au statut de conseiller juridique. Le secrétaire de l’Ordre des avocats demande au cabinet international de «plier bagage».

L’installation en Côte d’Ivoire du cabinet d’avocats international Orrick ne sera pas passée inaperçue.

Officialisée le 20 octobre, la création d’Orrick RCI a provoqué trois jours plus tard une réunion du Conseil de l’Ordre des avocats. Le 29 octobre, dans une déclaration écrite, le bâtonnier Mamadou Kone sonnait la charge contre la première implantation d’un cabinet mondial en Afrique subsaharienne francophone.

En cause, le statut présumé d’avocats de Sydney Domoraud-Operi et Karamoko Fadiga, les deux dirigeants d’Orrick RCI. L’ordre des avocats a tenu à préciser que ni l’un, ni l’autre «n’ont appartenu au barreau de Côte d’Ivoire», ajoutant qu’ils ne peuvent se prévaloir du statut d’avocats.

Un malentendu suscité par Orrick lui-même, qui dans un premier communiqué du 20 octobre présentait les deux Ivoiriens comme «inscrits au barreau d’Abidjan».

Une erreur corrigée trois jours plus tard dans un nouveau communiqué, présentant cette fois les patrons d’Orrick RCI comme des «des conseils juridiques agréés auprès de la Chambre nationale des conseils juridiques de Côte d’Ivoire»

et non plus «inscrits au barreau d’Abidjan».

6 Cameroun : la prise d’otages se délocalise à Cameroun : la prise d’otages se délocalise à Cameroun : la prise d’otages se délocalise à Cameroun : la prise d’otages se délocalise à Cameroun : la prise d’otages se délocalise à l’Est, à la frontière avec la RCA

l’Est, à la frontière avec la RCA l’Est, à la frontière avec la RCA l’Est, à la frontière avec la RCA l’Est, à la frontière avec la RCA

D

u fait de l’étirement et de la porosité de ses frontières, le Cameroun constitue le repli stratégique de prédilection pour les groupes rebelles opérant dans les pays voisins. Malheureusement, la présence de ces individus peu recommandable a pour corollaire l’insécurité dans les villages Camerounais. A l’Est où le Cameroun partage une frontière longue de 797km avec la RCA, la sécurité a été renforcée depuis le début de la crise centrafricaine et les incursions de rebelles. Pourtant depuis le mois de mai, une branche de la rébellion centrafricaine, s’inspirant sans doute des précédents offerts par Boko Haram dans l’Extrême Nord du pays a décidé de s’en prendre aux villages frontaliers.

Le mode opératoire et les exigences des rebelles

Les premiers enlèvements remontent à Mai 2014. Dix-huit passagers d’un car de transport en commun en provenance de Ngaoundéré, sont capturés par des rebelles centrafricains, à Yoko Siré, un village camerounais de la Région Est Cameroun, département du Lom et Djerem. Cette première prise permettra aux autorités camerounaises d’identifier les assaillants et leurs motivations. En effet, ils se réclament du Front Démocratique du Peuple Centrafricain, une faction dissidente de l’ex Séléka. Leurs actes de terrorisme visent à obliger le Gouvernement camerounais à relâcher leur chef, le Général Abdoulaye Miskine, arrêté dans un hôtel de Bertoua en Mai 2013 par la Direction de la Sécurité du Territoire (DST) et conduit à Yaoundé où il serait toujours détenu. L’intervention de l’armée camerounaise obligera les rebelles, quatre jours plus tard, à libérer les otages sans contrepartie.

D’autres otages contre la libération du rebelle centrafricain A. Miskine Le 20 septembre 2014, les rebelles effectuent une nouvelle incursion sur le territoire camerounais, toujours aux encablures de Garoua-Boulai. Ils prennent 10 victimes, tous des paysans du village Béthanie. Ils se rendaient à leurs champs proches du territoire centrafricain quand ils ont été enlevés. Parmi les otages, le chef du village et sa nièce. Cette dernière sera libérée par les combattants du front patriotique, avec pour mission : réitérer leur exigence aux autorités camerounaises.

Le message est assortis d’une menace d’exécution des otages et d’attaque armée de la ville de Garoua-boulai, si non-respect de l’injonction dans 72 heures. Des roquettes tirées sur la station de captage des eaux de Garoua-boulaï serviront à montrer le caractère sérieux des menaces. En réaction, le Cameroun par la voix du Sous-Préfet de Garoua Boulai a opposé une fin de non-recevoir à ces exigences.

Par contre l’aide des agents de la Minusca a été sollicitée pour localiser les rebelles et une battue organisée dans la forêt, sans succès.

Le 24 et 25 octobre dernier, alors que la population terrorisée commençaient à croire le spectre des rebelles éloigné, les hommes du Général Miskine ont à nouveau attaqué et enlevé des camerounais. Au total, 09 otages pris, parmi lesquels deux employés d’un camion de la Minusca, le chef du village Dolé et un berger pris avec tout son troupeau. D’après les informations recueillies 4 des otages auraient profité d’un échange de tir entre les rebelles et l’armée camerounaise pour prendre la fuite. Ces nouveaux enlèvements portent à 14 le nombre d’otages détenus par le Front Démocratique du Peuple Centrafricain.

Le climat de peur créé aux frontières camerounaises par ces terroristes compromet l’intégration par le bas observée jusqu’ici entre les peuples de la sous- région Afrique Centrale. Espérons que la situation actuelle réveille la conscience professionnelle des agents de postes frontaliers camerounais, si facilement bercée par des billets de banques.

Par Anastasie Solange Gwem

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L

e gouvernement béninois s’est dédouané de toute responsabilité concernant l’indisponibilité de la Liste électorale permanente informatisée, la Lepi, qui empêche l’organisation d’élections, reportées sine die en 2013. Une situation déplorée par des milliers de personnes, rassemblées mercredi 29 octobre dans les rues de Cotonou.

Après le défilé de plus de 5 000 personnes le mercredi 29 octobre à Cotonou, le gouvernement a réagi. En cause, la Lepi, ou Liste électorale permanente informatisée, dont l’absence de version corrigée empêche depuis 2013 la tenue d’élections municipales, communales et locales.

Le chef de la diplomatie béninoise, qui connaît bien la Lepi pour avoir présidé la commission qu’il a mise en place avant la présidentielle de 2011, reconnaît la question posée par les diplomates : « Pourquoi le gouvernement ne veut pas organiser [des élections]? »

C’est lorsque nous sommes informés que la liste est disponible que le chef

de l’Etat convoque le corps électoral. Encore une fois, c’est le gouvernement qui n’a pas voulu que la Lepi soit réalisée, donc c’est le gouvernement qui ne veut pas d’élections. C’est très facile » a-t-il déploré.

Un comité rassemblant toutes les institutions a été mis en place en milieu de semaine pour trouver une solution.

C

ontesté dans la rue et sous forte pression internationale, le nouvel homme fort du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Isaac Zida, a promis une transition

«dans un cadre constitutionnel», laissant entrevoir un passage de flambeau aux autorités civiles.

«Le pouvoir exécutif sera conduit par un organe de transition dans un cadre constitutionnel», a affirmé le lieutenant-colonel Zida, lors d’une rencontre avec le corps diplomatique à laquelle assistait un journaliste de l’AFP.

«Cet organe de transition sera dirigé par une personnalité consensuelle désignée par tous les acteurs de la vie nationale», a déclaré M. Zida, ajoutant qu’il souhaitait que cela se fasse dans un délai «le plus bref possible».

La Constitution burkinabè, que les militaires ont suspendue vendredi soir, prévoit que le président de l’Assemblée nationale assure l’intérim en cas de vacance du pouvoir dans ce pays pauvre du Sahel comptant 17 millions d’habitants. Or l’Assemblée a été dissoute dans les premières heures du pouvoir militaire, et son président reste introuvable.

Cette nouvelle déclaration du lieutenant-colonel, qui laisse à penser qu’un civil -et non plus un militaire- pourrait prendre la tête de la transition, intervient alors que les Etats-Unis ont appelé ce week-end l’armée burkinabè «à transmettre immédiatement le pouvoir aux autorités civiles».

Washington, allié privilégié du Burkina dans la lutte contre les jihadistes au Sahel, a également condamné «la tentative de l’armée burkinabè d’imposer sa volonté au peuple».

Après la chute du président Blaise Compaoré, le vendredi 31octobre, après avoir été poussé à la démission par une insurrection populaire, après 27 ans au pouvoir, la haute hiérarchie militaire a placé à la tête du pays le lieutenant-colonel Isaac Zida, numéro 2 de la garde présidentielle, mais l’opposition, la société civile et la population réclament un pouvoir civil.

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