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15/05/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)

Les tractations en vue de la formation du Gouvernement dit de « Cohésion nationale » sont le principal sujet abordé ce jeudi par les journaux parus à Kinshasa. Ceux-ci jettent aussi un regard sur le dossier des refoulés de la Rdc du Congo Brazzaville, sur diverses autres catastophes récentes, sur les futures élections et sur l’organisation ce jour de l’épreuve de dissertation dans le cadre des examens d’Etat.

Gouvernement de Cohésion nationale

Forum des As titre « Gouvernement: Minaku et Kengo consultent »

Il s’agit des discussions pour la formation du gouvernement de cohésion nationale annoncé par le chef de l’Etat à l’issue des concertations nationales. Ce journal révèle que les chefs de partis de la majorité défilent devant le secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP), Aubin Minaku, alors qu’à l’Opposition républicaine, de Léon Kengo, une commission de candidatures recueille les ambitions. Forum des As croit même savoir que la formation de la nouvelle équipe gouvernementale pourrait intervenir au cours de ce mois de mai. Le journal s’explique : « Non seulement parce qu’au sein de la majorité présidentielle, on avait déjà annoncé que la question du Gouvernement de cohésion nationale serait réglée au cours de ce mois de mai, mais surtout parce que les consultations en vue de la formation du nouvel Exécutif rd-congolais ont déjà commencé ».

Du côté de l’opposition, écrit le journal, les consultations sont menées par Léon Kengo en sa double qualité de co-président du présidium des Concertations nationales et d’autorité morale de l’Opposition républicaine. Un membre de la coalition Opposition républicaine a confié à Forum des As que pour leur famille politique, l’essentiel des consultations est déjà fait. Il ne reste plus qu’à harmoniser avec la Majorité sur la clé des répartitions des ministères. Mais en définitive, précise ce journal, c’est à JKK qu’il revient de fixer l’opinion. Alpha et Omega de la vie politique congolaise, Joseph Kabila a déjà achevé de décourager tous ceux qui dansent plus vite que sa musique.

Le Potentiel titre : « Kengo et Minaku consultent pour Kabila » et s’intéresse également aux consultations pour la formation du gouvernement de cohésion nationale. Membres du présidium des concertations nationales, Léon Kengo ont repris du service.

Discrètement, note ce journal, Kengo et Minaku invitent les uns et les autres à présenter leurs prétentions sur le nombre de postes et les secteurs convoités ainsi que les personnalités appelées à les occuper. Le quotidien révèle que les présidents de deux chambres du Parlement ont reçu le mercredi des représentants de la société civile qui disposent de deux jours pour présenter une liste harmonisée de leurs « ministrables ».

Les prétendants au gouvernement de Cohésion nationale se bousculent au portillon pour exprimer leurs prétentions respectives auprès du duo qui déblaie la voie pour l’avènement d’un nouvel exécutif national très convoité par la classe politique, annonce

ce journal.

Le Potentiel précise toutefois que l’ultime arbitrage se fera après ce travail de collecte et cela relève de Joseph Kabila, en sa qualité de garant de la Nation et d’initiateur du

forum national.

Ce qu’il faudrait éviter, soutient notre confrère, c’est de tout chambarder, ne faisant pas tabula rasa. D’aucuns ne veulent pas tomber dans le pessimisme, estimant que le chef de l’Etat connaît l’alchimie qui convient pour tenir le même cap.

Le Pouvoir qui se penche aussi sur cette question de la formation de l’exécutif national titre : « Gouvernement de cohésion nationale : Y croire ? Ne pas y croire ? ».

Annoncé pour bientôt, le Gouvernement de cohésion nationale dont les uns rêvent et d’autres redoutent aura fait environ 7 mois à se faire attendre. L’équipe Matata ne

s’avoue pas vaincue.

Chaque ministre fait ce qu’il y a à faire, pose des actes d’Etat dans crainte du lendemain.

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On les voit à la télévision sur terrain les ministres à l’œuvre malgré la lettre du Premier ministre les enjoignant au lendemain des concertations d’expédier les affaires courantes, constate Le Pouvoir.

(L’étape qui sera difficile à franchir sera celle de publier une liste des nouveaux Ministres.

Tant qu’on en sera à consulter, à recevoir des visites, à échanger des listes de ministrables, plusieurs centaines d’imbéciles qui se prennent pour des hommes politiques continueront à saliver devant l’Entrecôte ministérielle et, le choix des ministres dépendant de JKK, ils feront preuve à son égard de la plus plate servilité. Car le but de la manœuvre n’est pas de former un gouvernement, mais de se maintenir au pouvoir contre vents et marées et, pour cela, d’éviter que quelqu’un vienne rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.

La faiblesse de ce cette stratégie, c’est qu’un gouvernement sera toujours trop petit pour contenter tout le monde, qu’il y aura fatalement beaucoup d’appelés et peu d’élus et que les déçus seront d’autant plus virulents qu’ils auront espéré longtemps. Il n’est donc pas étonnant que les tractations – ou du moins l’apparence de tractatons – durent. Durer, c’est à cela qu’elles servent. NdlR)

Enquêtes et espoirs déçus

Le Phare s’inquiète de l’accumulation des enquêtes sur les drames qui ont endeuillé le pays ces derniers jours.

« Les enquêtes parlementaires, gouvernementales, judiciaires et policières sur les tragédies humaines qui endeuillent le pays depuis le début de l’année, commencent à s’accumuler de manière inquiétante. En effet, là où nos compatriotes attendaient des procédures d’urgence dans la collecte des données, la détermination des responsabilités et l’application des sanctions, l’on assiste plutôt à des scénarii de nature à faire penser à des dossiers clos sans suite. Il a été constaté que nombre d’enquêtes n’aboutissent ou s’achèvent par des conclusions complaisantes parce que certains décideurs impliqués dans des cas de mort d’hommes se retrouvent à la fois juge et partie. L’indépendance des enquêteurs pose problème.

Pourtant, il y a eu plus de 250 morts dans le naufrage d’un bateau sur le lac Albert, au Nord-Kivu, entre 300 et 400 morts dans deux déraillements de trains de la SNCC à Kamina, au Katanga, plus d’une vingtaine de morts au stade du 30 juin de Kikwit à l’occasion du festival de musique organisé en hommage au musicien Kester Emeneya, un bilan de morts directs ou indirects non encore précisé en marge des expulsions massives des ressortissants de la RDC du Congo/Brazzaville et, le week-end dernier, 15 morts au stade Tata Raphaël au terme du match V.Club-Mazembe.

La comptabilité macabre des compatriotes ayant perdu leurs vies dans des circonstances qui restent à élucider aurait dû normalement donner lieu à des enquêtes fouillées, de manière à faire payer aux coupables le prix du sang des Congolais versé gratuitement dans les eaux du lac Albert, sur les rails du Katanga, sur la terre d’exil du Congo/Brazzaville, dans les temples de football de Kikwit et de Kinshasa. Tant que des innocents vont continuer à disparaître sans que personne ne soit inquiété au niveau des autorités politico-administratives, militaires, policières ou sportives, cela va laisser au commun des mortels le sentiment de l’impunité de ceux qui portent, directement ou

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indirectement, une lourde responsabilité dans les hécatombes humaines qui frappent la République.

Au lendemain du naufrage d’un bateau dans le lac Albert, avec plus de 250 compatriotes en provenance de l’Ouganda, tout portait à croire que des têtes allaient tomber, aussi bien au niveau des responsables des « services » opérationnels à la frontière congolo- ougandaise que du ministère des Transports et Voies de Communication, censés gérer les mouvements des biens et personnes dans cette zone ultra-sensible. Le ferme engagement pris par le gouvernement congolais de diligenter une enquête et le feu des questions auquel était soumis le ministre de l’Intérieur au niveau des deux chambres du Parlement, en sus du deuil national décrété en mémoire des morts, avait fait croire que ce dossier allait mériter un sérieux suivi. A ce jour, l’on a l’impression de se trouver devant un non-lieu.

C’est pareil pour la double catastrophe ferroviaire enregistrée dernièrement avec des trains de la SNCC. Alors que l’on n’a pas fini de pleurer les 300 à 400 compatriotes ayant péri dans ces deux accidents, un troisième train de la même société a failli provoquer une nouvelle tragédie sur l’axe Lubumbashi-Kindu. L’on se demande à quel stade se trouvent les enquêtes déclenchées dans la foulée des déraillements de Kamina.

L’on en est encore à s’interroger sur ce qui se passe dans les coulisses de la chasse aux Congolais à Brazzaville. Le rapport de la mission d’enquête de l’Assemblée Nationale à Brazzaville a levé un pan de voile sur les conditions infrahumaines qui entourent les expulsions massives des Congolais. L’opinion nationale a ainsi appris que certains transitent, vivants, par des morgues, pendant que des milliers d’autres s’entassent au port d’embarquement de cette ville, comme dans les sites d’accueil de Kinshasa (maison communale de Kinshasa et stade Cardinal Malula), avec le maximum de chances de mourir à courte ou longue échéance, en raison de la précarité des conditions de leur prise en charge.

A Kikwit comme à Kinshasa, des concitoyens sont morts alors qu’ils voulaient se détendre en écoutant la bonne musique pour les uns et à vivre une fête de football pour d’autres.

Des enquêtes, dont les résultats risquent de ne jamais être rendus publics, sont annoncées. Dans l’un comme l’autre cas, les premières informations en circulation font état des faiblesses de la police dans l’encadrement des manifestations publiques.

Mais qui va payer les pots cassés ?

Beaucoup d’espoirs sont déçus au regard des primes à la négligence qui sont octroyées aux hommes et femmes responsables de la série noire que connaît le pays depuis cinq mois. Jusques à quand va-t-on laisser impunis ceux qui, par leurs excès des pouvoirs et de zèle ou leur amateurisme, envoient des compatriotes au pays des ancêtres, plus tôt que prévu. Le bouclage des enquêtes de la manière que l’on sait, sans impact sur ceux qui provoquent des situations dramatiques pour le pays, peut donner à croire que la vie humaine n’aurait pas de valeur en République Démocratique du Congo… que des centaines, des milliers voire des millions de personnes peuvent trépasser, sans conséquences graves pour ceux qui écourtent cyniquement leurs vies, par excès d’autorité ou l’appât du gain ».

Processus électoral

Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus1. Malumalu, principal responsable de

1 Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs malgré cette déclaration du Cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa : « Les résultats publiés ne sont conformes ni à la justice ni à la vérité “. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la

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cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir ! Dans ce contexte dont on ne peut tout de même pas dire qu’il pousse à un optimisme guilleret, Le Phare signale deux prises de positions énergiques, de la part des Etats-Unis et de la Monusco.

« Les USA exigent des élections transparentes et crédibles » est le titre du premier, qui dit :

« Nous voulons avoir de prochaines élections indépendantes, transparentes et libres en Rd Congo. Pour cela, nous allons surveiller pour que tout se passe de manière transparente et apaisée. Nous encourageons les autorités pour que tout se passe dans le respect de la Constitution. On veut voir du changement ». C’est en substance la déclaration faite hier, mercredi 14 mai 2014, par Linda Thomas-Greenfield, Sous- secrétaire d’Etat américain aux Affaires Africaines, lors d’une visio-conférence qu’elle a animée pour faire la restitution du voyage effectué au début de ce mois par John Kerry, le Secrétaire d’Etat américain sur le continent noir.

D’entrée de jeu, les Usa ont appelé une fois de plus au strict respect de textes légaux et invité les décideurs à ne pas tripatouiller les textes constitutionnels afin de laisser le processus démocratique se poursuivre normalement tant en Rd Congo que dans la Sous-région des Grands Lacs, où la plupart des chefs d’Etat arrivent fin mandat. Cela dans le but de favoriser l’alternance démocratique et pour que la paix et le développement s’installent, a-t-elle indiqué.

Quant aux hésitations et aux atermoiements qui pourraient surgir dans le chef des dirigeants, Linda Thomas-Greenfield les a vivement encouragés à s’inspirer du modèle et de l’expérience américaine en la matière pour donner la possibilité à toutes les forces qui le désirent de participer librement aux différents scrutins. C’est sur cette lancée, comme pour rassurer tout le monde, que la Sous-secrétaire a mis en exergue le Ghana, un pays où le jeu démocratique stable s’est installé, à la satisfaction de tous, et fonctionne bien.

S’agissant particulièrement du coût que vont occasionner les élections en Rd Congo, comme John Kerry avant elle, Linda Thomas Greenfield a confirmé l’aide effective déjà annoncée lors de sa dernière tournée africaine de trente millions de dollars, qui sera versée à l’ambassade américaine en RD Congo pour ces opérations. A cet effet, Linda Thomas a exhorté la Commission Electorale Nationale Indépendante à communiquer suffisamment sur le processus et indiqué que les Usa restaient ouverts à toutes les sollicitations de cette centrale électorale.

L’occasion faisant le larron, Linda Thomas est revenue sur la grande messe des dirigeants africains attendus au mois d’août prochain à Washington. A ce propos, seuls les Etats entretenant de bonnes relations avec le pays de l’Oncle Sam sont attendus, alors que ceux mal cotés ne seront pas de la partie. Parmi les pays non conviés, se trouvent le Soudan, l’Erythrée et le Zimbabwe, qui ne seront à la table des débats. Une occasion offerte, selon les Américains, aux chefs d’Etat africain de discuter à la fois avec les officiels et de prendre langue avec le monde économique et d’affaires ».

Le second est le compte-rendu de a conférence de presse de la Monusco, intitulé

« Révision constitutionnelle et 3ème mandat pour Joseph Kabila : Martin Köbler « La Constitution congolaise doit être respectée… »

« Invité spécial du point de presse hebdomadaire de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation de la RD Congo (Monusco), Martin Köbler, a dévoilé hier mercredi 14 mai 2014 la volonté de son organisation dans l’accompagnement du processus électoral en RDC. Partisan des élections libres, apaisées, crédibles, transparentes et démocratiques, le patron de la Monusco a indiqué, concernant les velléités d’un troisième mandat pour l’actuel président, Joseph Kabila, que la Constitution congolaise doit être respectée. « Les dispositions constitutionnelles sont assez claires à ce sujet… », a-t-il indiqué, sans ajouter un autre commentaire.

présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus.

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Appelant au respect du calendrier électoral, Martin Köbler a prévenu que la Communauté internationale qu’il coordonne en RDC va financer le processus jusqu’en 2016 et va contribuer s’il y a des décisions politiques. Quant à la Monusco, elle est toujours prête à offrir ses missions de bons offices, afin d’assister, et non d’interférer, dans le processus.

« La Communauté internationale respecte la souveraineté du pays et sauvegarde les principes d’impartialité… »

Au sujet de la récente visite du Secrétaire d’Etat américain à Kinshasa, John Kerry, le numéro 1 de la Monusco a révélé ses sentiments d’extrême joie, car « il est important que le pays reçoive plus des visiteurs… ». « Je sens qu’on a beaucoup à faire ici. Le rapport Mo Ibrahim classe la RDC 51ème sur 52 pays d’Afrique, alors que le pays est extrêmement riche, mais avec des problèmes(…) J’encourage les autres ministres des Affaires étrangères et présidents de la République à visiter le pays car il est important de découvrir les potentialités de ce pays».

Il convient de noter que Martin Kobler a échangé mardi 13 mai avec les membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) du processus électoral en cours. Il a fait noter hier qu’il avait réitéré le soutien de la Mission des Nations unies en RDC à cette organisation citoyenne. « Nous sommes ici pour vous soutenir, pour vous assister avec la communauté internationale », a affirmé Martin Köbler, tout en reconnaissant que

« les élections, c’est quelque chose de souveraineté nationale ». « On respecte cela mais le soutien technique et logistique est très important. J’ai visité le bâtiment parce que nous avons un groupe d’agents de la Monusco qui travaillent ici pour l’assistance technique», a souligné Martin Köbler.

Exétat 2014

Forum des As qui cite Radio Okapi titre à propos de l’épreuve de dissertation de l’Exétat 2014, « L’inspecteur général invite les candidats à être optimistes »,. L’épreuve de dissertation, première étape de l’Examen d’Etat en Rdc, aura lieu jeudi 15 mai. Près de 600.000 finalistes du secondaire sont attendus à cette épreuve. Tout en souhaitant bonne chance aux candidats, il les a appelé à veiller à la graphie, la syntaxe et l’orthographie lors de cette importante épreuve, peut on lire dans ce journal.

La Prospérité titre « EXETAT 2014, Les finalistes affronteront la dissertation aujourd’hui

! ».

Ce journal s’intéresse à quelques failles décelées dans l’organisation de ces épreuves, notamment au sujet du retrait des macarons. Il écrit : «Le mercredi 14 mai 2014, les écoles de la ville-province de Kinshasa étaient pleines des écoliers. Ces derniers sont venus de tous les coins du pays, pour récupérer non seulement les macarons, mais aussi les cartes d’élève. Mais, le constat était amer parce que jusqu’à 19 heures passées, certaines écoles n’avaient pas encore servi les élèves. Déçus et fatigués, certains élèves finalistes sont rentrés dans leur domicile sans être servis. Ils appellent les autorités des écoles à faire diligence pour permettre à tous les élèves d’être servis dans la matinée de jeudi 15 mai, c'est-à-dire, quelques heures avant l’examen ».

Gouvernement

La Prospérité s’intéresse au séjour du Premier ministre Matata Ponyo au sultanat d’Oman comme invité d’honneur à la réunion de l’Unesco sur « l’Education pour Tous ».

L a directrice générale du Partenariat Mondial pour l’éducation, Alice Albright, a annoncé à Matata Ponyo que son institution allait mobiliser cent millions de dollars américains en faveur du secteur de l’éducation en RDC. Ce sera-là, selon Alice Albright, un soutien qui s’inscrit dans l’optique de la promotion de ce secteur à haute portée sociale et qui, en principe, est la véritable colonne vertébrale, pour tout processus de développement des nations du monde.

Le Phare évoque l’une des « casserles » que l’on s’eforce de faire traîner par ce

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gouvernement et titre « Comptes suspects de l’Etat Congolais dans les banques commerciales : un député de la Majorité relance la contestation »

Le président du parti National pour la Démocratie et la République (PANADER), Jean Marie Bulambo, vient de relancer la contestation sur les comptes de l’Etat congolais logés dans les banques commerciales particulièrement dans Access Bank. Au cours d’un point de presse animé hier mercredi 14 mai 2014 au siège de son parti, ce député de la Majorité Présidentielle a déclaré que les comptes de l’Etat congolais évalués à 66 millions de dollars logés dans la banque nigériane, Access Bank, ne se retrouvent pas dans les rapports de Reddition des comptes de l’exercice 2011 et 2012 déposés au parlement par le gouvernement à travers le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé des Finances. Jean Marie Bulambo a fait savoir que conformément à la loi des finances tous comptes de l’Etat qui ne sont pas signalés au moment de la Reddition des comptes, deviennent flottants et posent un problème de traçabilité. Il a souligné que la tradition voudrait que tous les comptes de l’Etat soient logés à la Banque centrale qui garantit plus de sécurité et traçabilité que les banques commerciales.

«En cas d’impossibilité de loger les comptes à la Banque centrale pour un projet spécifique, le trésor public doit certifier avec un libellé précis», a-t-il martelé, avant de dénoncer le fait que les 66 millions de dollars ont été placés dans le compte BTR pour générer des intérêts au profit d’un groupe d’individus.

Concernant l’accord confidentiel entre le BCCO et la banque nigériane, tout en faisant remarquer que le BCCO a été créé pour suppléer à l’organe de l’Etat chargé de réguler la passation des marchés publics, cet ancien ministre de l’Economie a fustigé le fait que cette structure appelée à disparaître depuis la mise en place de l’Autorité de régulation des marchés publics continue à exister pour des raisons inavouées. Ce député de la Majorité a rappelé que cette situation avait en son temps créé une crise entre le gouvernement et la présidence de la République

L’élu de Bukavu a estimé que cette affaire qui fait débat au Sénat devrait être ramenée à l’Assemblée Nationale, qui a plus l’emprise sur le gouvernement que la chambre haute du Parlement. Pour le président de PANADER, la mauvaise gestion du pays en violation des textes réglementaire condamne la population congolaise à la pauvreté alors que le pays est scandaleusement riche. Le précité s’est dit convaincu que l’expulsion massive des Congolais en quête de bien-être n’est que la conséquence de la mauvaise gouvernance.

(Il n’y a rien de nouveau là-dedans, si ce n’est qu’une fois de plus c’est la MP qui attaque le gouvernement qu’en principe elle soutient. Comme nous l’avons déjà fait remarquer, il se peut que la manière dont, ces derniers temps, l’on cherche systématiquement des poux sur la tête ait pour but de pousser le gouvernement à « poser la question de confiance », à lui refuser celle-ci par une « majorité de circonstance », certains parlementaires de la MP votant avec l’opposition, et à amener ainsi Matata à démissionner. La crise gouvernementale deviendrait ainsi ouverte, ce qui forcerait JKK a sortir enfin son « nouveau gouvernement ». La situation actuelle où le gouvernement est en sursis, démissionnaire sans l’être, n’est confortable pour personne, sauf pour Kabila, et encore, du seul point de vue de son maintien à son poste. NdlR)

Kin-Brazza

L’Observateur titre « Charité pour nos compatriotes refoulés de Brazzaville ».

Il lance un cri de cœur: « Nous assistons depuis un temps, avec divers sentiments, à l’expulsion de nos compatriotes, par les autorités du Congo Brazzaville. Ainsi, pouvait-on la comparer à un sinistre, d’autant plus que celle-ci (opération) est intervenue d’une manière inattendue ».

« Qu'à cela ne tienne, les premières émotions une fois passées, Kinshasa a su quand même prendre le taureau par les cornes, en organisant un système d'accueil. C'est ainsi que, hormis les premières vagues d'expulsés qui avaient été prises au dépourvue, des dispositions pratiques avaient été mises en œuvre, par la suite, pour éviter toute dérive. Des bus étaient mis à contribution pour le transport de ces expulsés du beach aux sites d'hébergement de transit choisi pour la circonstance. Comme on a pu le constater, ils ont été hébergés au stade Cardinal Malula et à l'espace de la maison

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communale de Kinshasa. Mieux valait cela plutôt que rien. Sauf que plus d'un a déploré les conditions dans lesquelles, ils étaient logés, dans la mesure où ils étaient exposés aux intempéries. Des conditions du reste favorable à l'éclosion des épidémies de toute nature. Suite à cet état des choses d'aucuns avaient suggéré qu'ils soient délocalisés sur un autre site plus acceptable. Souci qui semble-t-il a trouvé un écho favorable, par rapport aux informations indiquant la décision prise par le ministère de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières de déplacer ces compatriotes pour le centre d'instruction de la police, dans la commune de Maluku. Ce qui prouve qu'il y a une réelle prise en charge de ces expulsés, essentiellement ceux qui sont dépourvus de famille d'accueil, ici, sur place à Kinshasa.

Un autre aspect non moins important dans ce contexte demeure l'implication de certains gouverneurs de province qui ont mis à la disposition de leurs administrés des moyens d'évacuation pour leur acheminement vers leurs localités respectives. Mais une assistance en vivres s'impose

Jusqu'au point où nous en sommes, il serait ingrat de ne pas reconnaître les efforts fournis par les gouvernants. Mais cet effort le serait davantage, s'il était accompagné d'une assistance de ces sinistrés, en vivres et autres soins médicaux. On s'interroge, mais où sont donc passés ces généreux qui s'étaient mobilisés, tambour battant, pour voler au secours des victimes de la guerre de Goma ? Pourtant, pour cette dernière circonstance on avait vu venir de toute part de l'aide en vivres et non-vivres destinés à ces compatriotes de l'Est du pays.

Le même élan que l'on a observé, en d'autres circonstances, devrait en principe, aussi se manifester pour ce cas précis. En commençant par nos honorables députés qui, eux, ont cette obligation, dirions-nous, d'exprimer leur attachement vis-à-vis de leur électorat par des actes concrets. Ce cri de cœur vaut autant pour les responsables des confessions religieuses. Ce serait pour eux, faire montre d'acte de charité comme ils ne cessent de le prêcher.

En tout état de cause, il est question que nous démontrions de quoi nous sommes tous capables. Ne clamons-nous pas sur tous les toits que nous sommes un peuple hospitaliers. Voilà une occasion pour le montrer.

Aussi, il importe que nous tirions des leçons de cette catastrophe, parce que c'en est bel et bien une de manière à mettre en place une structure permanente qui puisse être en mesure, d'agir le cas échéant pour éviter au besoin d'être pris au dépourvu, à l'avenir.

Ceci expliquant cela, il importe également, dans un autre volet, que la police intensifie ses méthodes de sécurisation à Kinshasa, s'il faut considérer que parmi ces expulsés figurent plusieurs marginaux. Les mêmes qui ont servi de prétexte d'expulsion aux autorités du Congo d'en face. La même vigilance devrait aussi s'exercer pour voir s'il n'y a pas d'infiltrés parmi ces expulsés. On ne sait jamais. La prudence s'impose. C'est dans cette logique, que dans l'un de nos livraisons, nous suggérions l'implication des bourgmestres, des chefs des quartiers et des rues, dans le contrôle, l'enregistrement et l'identification des refoulés se trouvant sous leurs juridictions

».

© CongoForum, le jeudi 15 mai 2014

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