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MOÏSE KAMOÏSE KAMOÏSE KAMOÏSE KAMOÏSE KATUMBI SETUMBI SETUMBI SETUMBI SETUMBI SESERAITSERAITSERAITSERAITSERAIT-IL EXILE ?-IL EXILE ?-IL EXILE ?-IL EXILE ?-IL EXILE ?

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Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités. Courriel :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix : 2000Fc, Année 2014, n°086, Mardi 09 Décembre

10 DECEMBRE 2014 : 10 DECEMBRE 2014 : 10 DECEMBRE 2014 : 10 DECEMBRE 2014 : 10 DECEMBRE 2014 :

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POUR «ÉLIMINER LES TERRORISTES» POUR «ÉLIMINER LES TERRORISTES»

POUR «ÉLIMINER LES TERRORISTES»

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Voir page 12

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MOÏSE KA MOÏSE KA MOÏSE KA

MOÏSE KA MOÏSE KATUMBI SE TUMBI SE TUMBI SE TUMBI SE TUMBI SE SERAIT

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Voir page 4

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Tour d'horizon de l'actualité Africaine

et

Internationale

○ ○ ○ ○

Voir page 8 & 12

○ ○ ○ ○ Voir page 16

Voir page 11

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Voir page 4

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Liste complète des ministr Liste complète des ministr Liste complète des ministr Liste complète des ministr

Liste complète des ministres de Ma es de Ma es de Ma es de Mata es de Ma ta ta tata II ta ta II ta II ta II ta II

Voir page 2

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minorité pendant que la majorité crève la dalle. La prochaine fois, François Hollande serait inspiré de leur faire un cours sur les raisons sociales qui conduisirent à la révolution française.

En réagissant d’une manière aussi irrationnelle, nos dirigeants montrent à quel point ils sont enfermés dans une tour d’ivoire, et l’abime qui les sépare de ce que les Burkinabè entendaient par « printemps noir ». Question de lexique.

S’ils l’avaient su, nos amis voltaïques auraient dû parler de « tempête de sable dans le bassin du Niger » ou de

« tornade noire ». Les dirigeants africains auraient compris, à coup sûr.

Parce que les mots justes sonnent juste, et font sens, d’emblée.

Par Antoine Nguidjol

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo-

Directeur Général:

Bemi Binda

Editeur Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

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AARON MAYELE Tél.: 0998045112 REDACTION :

ZENGA NTU DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

JOSEPH KIKUNI JOSEPH LOUNDA

JAMAL KHARDI JACQUES BOKWANGO

Correspondant à Goma ALI ASSANKA Darius

Correspondante au Cameroun Anastasie Nyobe

Photos Reporter ROLIX MILANDU MARKETING LOGISTIQUE

ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE POINTS DE VENTE DU

TÉLÉGRAMME DU CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0812381281 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

Suite en page 3

A

l’occasion du XVème sommet de la Francophonie, ouvert le samedi 29 novembre 2014, à Dakar, au Sénégal, trois faits majeurs méritent d’être relevés : il s’agit de l’accession du Sénégal à la tête de l’OIF, de

l’élection de la

Canadienne Michaëlla Jean comme Secrétaire générale de l’OIF et du discours de François Hollande, que certains hommes d’Etat africains

LES NON-DITS DU DISCOURS DE FRANCOIS LES NON-DITS DU DISCOURS DE FRANCOIS LES NON-DITS DU DISCOURS DE FRANCOIS LES NON-DITS DU DISCOURS DE FRANCOIS LES NON-DITS DU DISCOURS DE FRANCOIS

HOLLANDE HOLLANDE HOLLANDE

HOLLANDE HOLLANDE A D A D A D A DAKAR A D AKAR AKAR AKAR AKAR

ont peu goûté.

Dans son discours, le président français n’y est pas allé par quatre chemins pour fustiger l’attitude des présidents africains obsédés par la révision de la loi fondamentale, après expiration légale de leurs mandats. A ce sujet, il a adressé ses vives félicitations au peuple burkinabé qui a décidé de prendre son destin en main et condamné explicitement l’entêtement de Blaise Compaoré, qui lui a valu une sortie prématurée de la vie politique de son pays.

En rappelant cet exemple héroïque, François Hollande encourage implicitement d’autres pays à imiter le Burkina Faso dans le sens du respect des aspirations du peuple. Tout dirigeant qui défiera son pays, en crachant sur le texte sacré, devra subir le même sort.

François Hollande met en garde cette classe politique rétrograde, en précisant que l’exemple de Burkina Faso doit interpeler les réfractaires au changement des mentalités. Il termine de la

plus belle manière en annonçant que tout peuple en butte à ce genre de préoccupation trouvera le soutien de l’espace francophone.

Des propos qu’un certain nombre de chefs d’Etat ont peu goûté.

Certains allant jusqu’à exprimer ouvertement leur désapprobation. C’est le cas notamment de Sassou Nguesso, de la représentante du Rwanda.

Décidément, la spécificité africaine a bon dos lorsqu’il s’agit de défendre les privilèges d’une

L

e président de la république est un fin stratège. Tel un parfait adepte de l’art de la guerre SUN TZU, la stratégie militaire et politique de Joseph Kabila n’a pas encore livré tous ses secrets.

Bien qu’il n’y ait pas de grand chambardement avec l’entrée des poids lourds de l’opposition, Il a su, maintenir un équilibre entre les faucons qui font leur entrée dans le

gouvernement et les colombes. Il s’agit en fait du gouvernement Matata II. Le premier ministre ayant survécu à la « mort » de son

gouvernement en place depuis avril 2012. Le premier Ministre, meilleur atout du

président pour l’instant, joue et gagne la partie, face à des adversaires tenaces, perfides et déterminés. Il garde la primature, en dépit des faucons qui voulaient son départ.

Un remaniement soft en lieu et place du grand chambardement qu’on attendait : en plaçant des hommes clés en tête de gondole, le président veut s’assurer un processus électoral dans la sérénité.

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En plaçant une personnalité de l’aile dite

« dure » à l’intérieur, intraitable et jusqu’auboutiste, il aura la tâche de coordonner et contenir les éventuelles manifestations politiques de manière implacable.

Théophile Mbemba,

Ancien tout-puissant premier Dircab du chef de l’Etat, ministre de l’intérieur pendant la période cruciale des premières élections, revient par la grande porte, en tenant la gestion des milieux universitaires. Ce professeur, revients en

grâce après huit ans de traversée du désert.

Salomon Banamuhere, Le retour en grâce des

Hommes de la première heure, anciens du comité stratégique restreint que chapeautaient feu Katumba Mwanke, est évocateur.

Boshab à l’intérieur :

Toujours en poste quelque part depuis Mzee, quitte la diplomatie pour faire son entrée au gouvernement.

Des départs prévisibles ? Patrice Kitebi

Mis en difficultés par les opposants et une frange de la majorité laisse son poste à un proche du président.

Le « surdoué » Mukoko Samba perd sa bataille

contre Matata.

Revers de la médaille En nommant certaines

personnalités inefficaces dans le passé, à première vue, le président se tire une balle dans le pied. En effet, l’opinion attend voir de quel apport sera l’entrée d’Omer Egwake, Thambwe Mwamba et Kamitatu.

Olivier Kamitatu

A. Thambwe Mwamba

Omer Egwake

Suite en page 3

Rien de neuf, donc ? L’inconnue c’est aussi ce qu’il en sera du cabinet du

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LE LE LE LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°086 DU MARDI 09 TELEGRAMME DU CONGO N°086 DU MARDI 09 TELEGRAMME DU CONGO N°086 DU MARDI 09 TELEGRAMME DU CONGO N°086 DU MARDI 09 TELEGRAMME DU CONGO N°086 DU MARDI 09 A A A A AU MARDI 16 DECEMBRE 2014 U MARDI 16 DECEMBRE 2014 U MARDI 16 DECEMBRE 2014 U MARDI 16 DECEMBRE 2014 U MARDI 16 DECEMBRE 2014

POLITIQUE 3

POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE

MOÏSE KA MOÏSE KA MOÏSE KA

MOÏSE KA MOÏSE KATUMBI SE SERAIT TUMBI SE SERAIT TUMBI SE SERAIT TUMBI SE SERAIT-IL EXILE ? TUMBI SE SERAIT -IL EXILE ? -IL EXILE ? -IL EXILE ? -IL EXILE ?

Par Joseph Kikuni

L

a rumeur sur l’état de santé du

Gouverneur du Katanga a pris récemment la forme d’une information avérée lorsque la presse belge a publié les faits confirmant

l’empoisonnement du président de T.P Mazembe. Les mêmes sources précisaient que ce dernier se trouvait dans une clinique Londonienne pour y suivre des soins

intensifs appropriés. Le gouvernement

Congolais avait beau démentir ces

« allégations », la population n’en pensait pas moins.

A ce jour, et de source

sûre, le gouverneur de la province cuprifère est toujours inscrit aux abonnés

« absents » depuis bientôt une cinquantaine de jours.

Ce qui ne manque pas d’alimenter rumeurs et commentaires plus ou moins orientés politiquement.

Une certaine presse, proche de la majorité, a mis

le feu aux poudres ces dernières semaines en affirmant que Moïse KATUMBI, après avoir reçu la preuve que son empoisonnement émanait de son propre entourage, aurait décidé de liquider ses biens et immeubles existant en RD Congo et choisi d’aller vivre dans un pays européen dont le nom n’a

pas été révélé.

Victime de son charisme et de son succès à la tête de TP Mazembe ?

Moïse KATUMBI a toujours été pressenti comme le candidat idéal de la Majorité présidentielle à la succession au Chef de l’Etat actuel. On prétend qu’il est le seul membre de la famille politique de Kabila à jouir de l’estime et de la sympathie des partisans de l’opposition, toutes tendances confondues.

Ses succès à la tête de la formation sportive la plus en vue en RDC a contribué à élargir le périmètre de son baromètre politique, le rendant ainsi plus dangereux que jamais pour d’autres prétendants de la majorité.

Est-ce simplement de la rumeur ? Peut-être. On ne manquera pas de reprocher

à la presse de relayer la petite chanson populaire qui consiste à voir dans tout accident une intention, et dans toute maladie une conséquence de la sorcellerie ou de l’empoisonnement. Mais que reste-t-il aux journaux lorsqu’il devient impossible d’enquêter sérieusement, et lorsque les principaux concernés se taisent ?

Alors, que ceux qui en savent davantage sur cette affaire éclairent la population. Au premier chef, l’intéressé lui-même, ou son entourage proche. La rumeur a ceci de nocif qu’à force de soupçonner indûment, d’affirmer sans preuve, d’élever une opinion au rang de vérité, elle finit par fragiliser les fondements de la nation.

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Suite de la page 2

président de la république ? Sera- t-il aussi réajusté ? Personne n’est dans le secret de kabila, à part Dieu.

Les opposants radicaux sont aux abonnés absents.

Là, le président a fait avec les moyens de bord : des menus fretins certes, mais une démonstration qu’il avait réellement ouvert la porte à tous : l’UFC de Kengo wa dondo avec Michel Bongongo et Mwe-di- Malila (gendre de kengo) font leur entrée ; quant au MLC, déjà inaudible sur la place publique, entre affaibli au gouvernement.

CI-DESSOUS, L’INTEGRALITE DE L’EQUIPE

GOUVERNEMENTALE 1. Vice-premiers Ministres - Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité : M. Evariste Boshab Mabudj

- Vice-Premier ministre, ministre des PT-NTIC : M. Thomas Luhaka Losenjola

- Vice-Premier ministre, ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale : M. Willy Makiashi

2. Ministres d’État

- Ministre d’État, ministre du Budget : M. Michel Bongongo - Ministre d’État, ministre de la Décentralisation et Affaires coutumières : M. Salomon Banamuhere

3. Ministres

- Affaires étrangères et Coopération internationale : M. Raymond Tshibanda

- Défense nationale, Anciens combattants et Réinsertion : M. Aimé Ngoy Mukena

- Justice, Garde des sceaux et Droits humains : M. Alexis Thambwe Mwamba

- Portefeuille : Mme Louise Munga Mesozi

- Relation avec le Parlement : M. Tryphon Kin-Kiey Mulumba - Communication et Médias : M. Lambert Mende Omalanga - Enseignement primaire, secondaire et Initiation à la nouvelle citoyenneté : M. Maker Mwangu Famba

- Plan et Révolution de la Modernité : M. Olivier Kamitatu - Fonction publique : M. Jean- Claude Kibala

- Infrastructures et Travaux publics : M. Fridolin Kasweshi - Finances : M. Henry Yav Mulang

- Économie Nationale : M. Modeste Bahati Lukwebo

- Environnement et développement durable : M. Bienvenu Liyota Ndjoli - Commerce : Mme Kudianga Bayokisa

- Industrie : M. Germain Kambinga - Agriculture, Pêche et Elevage : M. Kabwe Mwewu

- Affaires foncières : M. Bolengetenge Balela

- Mines : M. Martin Kabwelulu - Hydrocarbures : M. Crispin Atama Thabe

- Énergie et Ressources hydrauliques : M. Jeannot Matadi Nenga Ngamanda

- Culture et Arts : Banza Mukalay Nsungu

- Tourisme : Elvis Mutiri wa Bashala - Santé publique : M. Félix Kabange Numbi

- Enseignement supérieur et

universitaire : M. Théophile Mbemba Fundu

- Enseignement technique et professionnel : M. Jean Nengbangba Tshibanga

- Aménagement du territoire, Urbanisme et Habitat : M. Omer Egbake

- Transports et voies de communication : M. Justin Kalumba Mwana Ngongo

- Recherche scientifique et Technologie : M. Daniel Madimba Kalonji

- Genre, Famille et Enfant : Mme Bijou Kat

- Petites et Moyennes entreprises et classe moyenne : M. Bohongo Nkoy

- Développement rural : M. Eugène Serufuli

- Jeunesse, Sports et loisirs : M. Sama Lukonde Kyenge

4. Vice-Ministres :

- Intérieur : Mme Martine Bukasa Ntumba

- Défense nationale : M. René Sigu - Justice et Droits humains : M. Mboso Kodia Pwanga

- Budget : Mme Ernestine Nyoka - Coopération internationale et intégration régionale : M. Franck Mwindi Malila

- Congolais de l’étranger : M. Antoine Muyamba Okombo - Énergie : Mme Maguy Rwakabuba - Finances : M. Albert Mpeti Biyombo

- Plan : Mme Lisette Bisangana Ngalamulume

- Poste et télécommunication : M. Enoch Sebineza

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Par LTC

M

onsieur Pierre Abomo, consultant à l’UNESCO, spécialiste en Affaires

internationales et en stratégies de

développement économique et social livre son analyse de la croissance des pays africains.

Le Télégramme du Congo Comment définiriez-vous la croissance économique actuelle de l’Afrique ?

P. A. La croissance économique actuelle de l’Afrique s’apparente-t-elle à un leurre ? Tout se passe comme si l’amélioration des indicateurs économiques se suffisait à elle-même en dépit d’un manque de conscience géopolitique, de l’absence de sécurité, de démocratie véritable et de vision sociétale inclusive et transcendante.

LTC : Pourtant, nous sommes loin de l’image véhiculée par Kipling (le fardeau de l’homme blanc)

P. A : Certes, au cours des 3 à 4 dernières années, l’Afrique a légèrement changé la perception que l’on avait d’elle au niveau international. Pendant de longues décennies l’Afrique

a été décrite comme une terre d’espoir perdu, de misère et de calamités.

Même si dans une certaine mesure cette perception n’était pas correcte, elle comportait néanmoins une part de vérité.

LTC : Vous seriez d’accord avec Louis- Ferdinand Céline ?

P. A : Je n’irais pas jusque là. Cependant, le discours ambiant aujourd’hui a radicalement changé. On parle de

« temps de l’Afrique », de

« continent d’espérance », avec à l’appui de nombreux superlatifs. Ce

changement de discours est nourri par une embellie économique liée à de forts taux de croissance qui font envie à certaines parties du monde. Ainsi, l’Angola, le Nigeria, l’Ethiopie, le Tchad, le Mozambique et le Rwanda figuraient parmi les dix économies ayant obtenu les meilleurs taux de croissance dans le monde en 2012.

LTC : vous ne partagez pas ces jugements extrêmes ?

P. A : je ne crache pas dans la soupe. Toutefois, à côté de ces classements flatteurs, on a aussi une

actualité peut reluisante qui met en évidence la hausse d’attentats terroristes, la percée des rébellions et des actes de défiance à l’Etat qui ruinent les vies et les libertés des africains. Du nord Mali au Sud Soudan, en passant par le Nigéria, le Cameroun, la Centrafrique, l’Est de la République Démocratique du Congo, les actes de violences et la menace de l’insécurité sont devenus une hantise au quotidien pour les habitants de ces régions.

LTC : l’Afrique ne fait pas exception en la matière P. A : En effet ! le terrorisme est une menace globale qui menace tous les Etats. Cependant, cette lecture habile du problème constitue une fuite en avant et tend à éluder un problème réel irrésolu depuis les indépendances africaines, à savoir l’échec dans la construction d’Etats capables de répondre à la première des libertés qu’est la sécurité, le manque de leadership visionnaire et prévoyant.

LTC : En conclusion ? P. A : Je fais le même constat que Rick Rowden, lorsqu’il affirme que la croissance économique actuelle de l’Afrique s’apparente à un leurre.

C’est en quelque sorte un grand arbre qui cache une

forêt et qui éclipse à tort le préalable de la sécurité et la stabilité, véritables baromètres de l’affirmation étatique. Le problème de l’Afrique n’est pas tant qu’elle ne réunit pas encore les conditions de l’affirmation étatique, mais bien qu’elle semble ne pas en avoir conscience, et se complait à l’autosatisfaction, sans que les bases essentielles de son développement soient posées. Elle semble mettre la charrue avant les bœufs et pense que la bataille essentielle qu’elle doit remporter est celle de l’amélioration de ses indicateurs macro- économiques. Tout se passe comme si l’amélioration des indicateurs économiques se suffisait à elle-même en dépit d’un manque de conscience géopolitique, de l’absence de sécurité, de démocratie véritable et de vision sociétale inclusive et transcendante. En réalité, il sera plus indiqué de parler d’émergence en Afrique une fois que le continent aura bravé cette première étape qui conditionne toutes les autres, à savoir la sécurité et la stabilité politique, couplée à la mise en place d’institutions et d’une vision de développement inclusive qui se moque des ethnies, des clans et des fanatismes religieux.

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L

es 3èmes négociations intergouvernementales germano-congolaises viennent d’aboutir à la signature de deux accords techniques entre le gouvernement congolais, représenté par le Vice-ministre de la Coopération internationale et régionale, Dismas Magbengu et la partie allemande par son ambassadeur en RDC, Dr Manig Wolfgang.

Les deux premiers documents portent sur des aspects purement techniques, notamment le procès verbal sanctionnant la fin des n é g o c i a t i o n s intergouvernementales germano- congolaises.

PRIMATURE /LTC

Une autre signature a porté sur le contrat de financement par le Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé des Finances, Patrice Kitebi, le gouverneur de la Banque Centrale du Congo,

Déogratias Mutombo et l’Administrateur délégué de la Regideso pour la partie congolaise d’un côté et de l’autre, la Coopération financière allemande KFW.

Ce contrat de financement d’une enveloppe de 51.200.000 euros

« vise à soutenir les projets prioritaires en RDC dont l’eau et l’assainissement, la gestion des ressources naturelles et la micro- finance sans oublier le Grand INGA dans les provinces du Bandundu et de deux Kasaï. Cette coopération entre l’Allemagne et la RDC porte également sur la consolidation de la paix, les mines, la biodiversité, la santé, l’éducation et l’énergie », indique-t-on.

Lors de la clôture des assisses, mercredi 3 décembre 2014, le vice- ministre de la Coopération régionale et internationale, Dismas Mangbengu, a salué les conclusions de cette rencontre qui sont conformes à la qualité d’excellente

Suite en page 5

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NATION 5

Suite en page 6

JOSEPH LOUNDA/RO

L

e représentant spécial du

secrétaire général des Nations unies en RDC, Martin Kobler, a annoncé mercredi 3 décembre dernier l’entrée en action des drones de la Monusco à Beni au Nord-Kivu. Il souhaite aussi une collaboration étroite entre les Forces armées de la RDC et les Casques bleus pour mettre fin à l’activisme des rebelles ougandais des ADF à Beni au Nord-Kivu.

Le chef de la Monusco, Martin Kobler, condamne le nouveau massacre contre des civils dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) et demande des actions immédiates conjointes entre la mission onusienne et les Forces armées de la RDC

«pour éliminer les terroristes». Dans un communiqué publié dimanche 7 décembre, il se dit «profondément choqué»

par ce massacre, qui a fait

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BLEUS POUR «ÉLIMINER LES TERRORISTES» BLEUS POUR «ÉLIMINER LES TERRORISTES»

la veille une trentaine de morts selon la société civile et une dizaine d’après les sources officielles.

« Je suis profondément choqué par les atroces massacres de la nuit dernière dans les localités d’Ahili et de Manzanzanba.

Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes ignobles qui visent à maintenir un climat de terreur dans la région », a déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RDC.

Selon la société civile, une trentaine de civils ont été tués dans la nuit de

samedi 6 décembre par des hommes armés à Manzamba, Ahili et Mulobya, des villages situés à une cinquantaine de kilomètres au Nord-Est de Beni. Des sources officielles évoquent une dizaine de morts.

«La multiplication d’actions conjointes FARDC- Monusco est une urgence vitale. Et j’appelle tous les partenaires à renforcer la coopération afin de permettre plus d’interventions immédiates et davantage de patrouilles préventives», a insisté Martin Kobler.

Il a également insisté sur la collaboration entre les

FARDC et la Monusco pour mettre fin à l’insécurité causée par des groupes armés, notamment les rebelles ougandais de l’ADF.

« La Monusco doit coopérer avec les FARDC dans trois domaines.

Premièrement les r e n s e i g n e m e n t s , deuxièmement la planification des opérations contre les ADF et les groupes armés et troisièmement les opérations conjointes. On peut résoudre les problèmes seulement si on travaille conjointement », a affirmé le chef de la Monusco.

Localités «où n’y a ni policier ni militaire»

Tout en regrettant ce drame, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, souhaite l’élargissement du périmètre de sécurité de l’armée dans les zones les plus reculées du territoire de Beni. Selon lui, les massacres de samedi ont été commis dans les localités où il n’y avait pas les forces de sécurité.

Il s’est exprimé ainsi dimanche à Beni lors de sa tournée pour sensibiliser la

population sur la situation sécuritaire:

La société civile du Nord-Kivu a également dénoncé cette série des massacres constatés ces derniers mois à Beni. Le vice-président de cette structure, Omar Kavota, estime que la RDC ne doit plus tolérer ce genre de situation et en appelle à la réaction de l’armée et du Gouvernement.

«On est en face d’une nouvelle guerre, plus meurtrière que celle du M23 – de triste mémoire. Et il importe que déjà des dispositions soient prises au niveau du gouvernement central ainsi qu’au niveau de la hiérarchie de la Monusco pour qu’on puisse sécuriser la population», a-t-il souhaité.

Le territoire de Beni est le théâtre de massacres depuis le mois d’octobre dernier. Plus de deux cents civils ont été tués en l’espace de deux mois, selon des sources officielles. Ces massacres sont souvent attribués aux présumés rebelles ougandais des ADF, opérationnels dans la zone.

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relation de coopération qui existe entre les deux pays. Il a rassuré les partenaires allemands du niveau de réalisations des actions planifiées dans chaque secteur, soutenant que « l’Allemagne est un partenaire privilégié et fidèle de la RDC ».

L’ambassadeur allemand en RDC, Dr Manig Wolfgang, a loué la nature dynamique de la coopération qui existe entre le pays de Joseph Kabila et celui d’Angela Merkel. Avant de reconnaitre qu’au cours de travaux de Kinshasa, ils ont eu de discussions profondes dans le souci d’améliorer le quotidien des Congolais.

Selon le chef de la délégation allemande Christoph Kohlmeyer, l’accord signé avec la Banque centrale du Congo permet de reformer le système de micro-finance congolaise. L’objectif de ce soutien est de renforcer les systèmes des micro- finances pour permettre au

secteur informel d’avoir accès aux crédits et de protéger le circuit de crédit.

Cet effort va s’articuler « sur l’octroi des micro-crédits aux PME, aux femmes maraîchères et celles œuvrant dans le petit élevage, dans l’artisanat, le petit commerce mais qui n’ont pas de moyens financiers en propres ». Il s’agira enfin, a-t-il préconisé, de « renforcer le système informatique afin de garantir les fonds d’investissements ».

L’objectif de ces troisièmes négociations était d’évaluer les accords signés en 2013 et envisager l’avenir.

Les 3èmes négociations i n t e r g o u v e r n e m e n t a l e s g e r m a n o - c o n g o l a i s e s viennent d’aboutir à la signature de deux accords techniques entre le gouvernement congolais, représenté par le Vice- ministre de la Coopération internationale et régionale, Dismas Magbengu et la partie allemande par son ambassadeur en RDC, Dr

Manig Wolfgang.

Les deux premiers documents portent sur des aspects purement techniques, notamment le procès verbal sanctionnant la fin des négociations i n t e r g o u v e r n e m e n t a l e s germano-congolaises.

Une autre signature a porté sur le contrat de financement par le Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé des Finances, Patrice Kitebi, le gouverneur de la Banque Centrale du Congo, Déogratias Mutombo et l’Administrateur délégué de la Regideso pour la partie congolaise d’un côté et de l’autre, la Coopération financière allemande KFW.

Ce contrat de financement d’une enveloppe de 51.200.000 euros « vise à soutenir les projets prioritaires en RDC dont l’eau et l’assainissement, la gestion des ressources naturelles et la micro-finance sans oublier le Grand INGA dans les provinces du Bandundu et de deux Kasaï. Cette

coopération entre l’Allemagne et la RDC porte également sur la consolidation de la paix, les mines, la biodiversité, la santé, l’éducation et l’énergie », indique-t-on.

Lors de la clôture des assisses, mercredi 3 décembre 2014, le vice- ministre de la Coopération régionale et internationale, Dismas Mangbengu, a salué les conclusions de cette rencontre qui sont conformes à la qualité d’excellente relation de coopération qui existe entre les deux pays. Il a rassuré les partenaires allemands du niveau de réalisations des actions planifiées dans chaque secteur, soutenant que « l’Allemagne est un partenaire privilégié et fidèle de la RDC ».

L’ambassadeur allemand en RDC, Dr Manig Wolfgang, a loué la nature dynamique de la coopération qui existe entre le pays de Joseph Kabila et celui d’Angela Merkel. Avant de reconnaitre qu’au cours de travaux de Kinshasa, ils

ont eu de discussions profondes dans le souci d’améliorer le quotidien des Congolais.

Selon le chef de la délégation allemande Christoph Kohlmeyer, l’accord signé avec la Banque centrale du Congo permet de reformer le système de micro-finance congolaise. L’objectif de ce soutien est de renforcer les systèmes des micro- finances pour permettre au secteur informel d’avoir accès aux crédits et de protéger le circuit de crédit.

Cet effort va s’articuler « sur l’octroi des micro-crédits aux PME, aux femmes maraîchères et celles œuvrant dans le petit élevage, dans l’artisanat, le petit commerce mais qui n’ont pas de moyens financiers en propres ». Il s’agira enfin, a-t-il préconisé, de « renforcer le système informatique afin de garantir les fonds d’investissements ».

L’objectif de ces troisièmes négociations était d’évaluer les accords signés en 2013 et envisager l’avenir.

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6 POLITIQUE INTERNATIONALE

LE CLASSEMENT 2014 DE LE CLASSEMENT 2014 DE LE CLASSEMENT 2014 DE LE CLASSEMENT 2014 DE

LE CLASSEMENT 2014 DE TRANSP TRANSP TRANSP TRANSP TRANSPARENCY INTERN ARENCY INTERN ARENCY INTERN ARENCY INTERNA ARENCY INTERN A A ATION A TION TION TION TIONAL POUR AL POUR AL POUR AL POUR AL POUR LE NIVEA

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Par Aaron Mayele

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ransparency

international vient de livrer son classement 2014 des pays intègres et les plus corrompus du monde. En rappel, l’organisation non- gouvernementale allemande établit un

classement annuel des pays sur une échelle qui va de 0 pour les plus corrompus à 100 pour les plus intègres.

Sur les 175 pays pris en compte dans le classement 2014, plus des deux tiers ont une note inférieure à 50, preuve que le niveau de corruption dans la plupart des pays reste élevé.

Le Danemark figure dans le peloton de tête, avec une note de 92 sur 100. A l’opposé, la Corée du Nord et la Somalie partagent la dernière note, avec un éloquent 8/100. Mis à part quelques pays comme le Lesotho, le Rwanda et la Namibie, qui tirent quelque peu leur épingle du jeu, l’Afrique, de façon globale, fait pâle figure dans ce classement.

La corruption : un mal aussi vieux que le monde,

certes. Mais ce n’est pas une fatalité

La corruption ne s’impose pas d’elle-même. Elle est

de Transparency International, attire l’attention sur le fait que l’Afrique doit faire face à une épidémie plus redoutable encore : la corruption généralisée.

En effet, du fait de celle- ci, les Etats perdent des ressources insoupçonnées.

Pourtant, ces ressources auraient pu permettre aux mêmes Etats de faire face à des défis de taille, comme la lutte contre le paludisme qui continue de faire des ravages sur le continent noir, ou de prendre en charge d’une manière plus efficace l’éducation, qui est un élément indispensable au décollage d’un pays.

L’impunité triomphe des accusations et autres soupçons de corruption

Le mode opératoire est toujours le même. La justice est sous séquestre et les juges ont le doigt sur la couture du pantalon : On enterre les affaires ; on invoque le « secret d’Etat » à tout va. On menace les journalistes qui osent enquêter. Certains y perdent leur vie comme ce fut le cas pour Norbert Zongo au Burkina- Faso il y a quelques années.

Le stalinisme soft des présidences années soixante et quatre-vingt a fini par couler dans l’esprit que le pays est la propriété d’une minorité de gens qui osent absolument tout créée, puis entretenue.

Conditions sociales déplorables ; paupérisation g é n é r a l i s é e ; institutionnalisation de l’injustice ; impunité ; affairisme ; népotisme ; clientélisme… bien des exécutifs africains se livrent à cœur joie à de tels comportements qui finissent par « socialiser » la corruption au quotidien. En effet, dans de nombreux pays africains, la corruption est érigée en système de gouvernance. Les marchés publics sont régentés par les dirigeants à travers des manœuvres les plus ignominieuses. A titre illustratif, des marchés publics de gré à gré sont conclus au bénéfice de proches des autorités au grand mépris des textes juridiques en la matière ; des contrats miniers sont signés au gré des intérêts des princes du moment et généralement en défaveur des populations qui devraient en bénéficier ; les systèmes judiciaires eux- mêmes sont gangrénés par la pratique des dessous-de-table, les consultations électorales sont l’occasion de sordides achats de consciences.

La corruption freine le développement économique de l’Afrique

Comment comprendre que des Etats comme la République démocratique du Congo (RDC)

et dans une certaine mesure, le Nigeria, végètent dans le sous-développement alors qu’ils regorgent de ressources et de potentialités énormes ? Comment peut-on comprendre que la RDC, considérée comme un scandale géologique, soit incapable d’organiser par elle-même l’acte le plus élémentaire de sa souveraineté qu’est le scrutin électoral et en soit réduit à mendier les ressources financières à cet effet auprès de petits pays en termes de ressources naturelles ?

Dans de nombreux pays, la gouvernance a tissé un nid douillet à la corruption. Celle- ci ne s’est pas fait prier pour y pondre des œufs, avec un résultat qui vire à la tragédie pour les populations.

Au contraire de ces mauvais élèves, d’autres pays ont su construire leur avenir dans un climat vertueux.

L’intégrité morale de leurs dirigeants leur a permis de transcender les difficultés liées la rareté de leurs ressources naturelles. C’est par exemple le cas de l’Ile Maurice, moins nantie par la nature, mais doté d’un niveau de développement à faire pâlir de jalousie sa voisine Madagascar, pourtant naturellement plus riche.

Alors que le monde entier a encore les yeux rivés sur l’épidémie d’Ebola, le rapport

ce qu’ils veulent. Les mécontents n’ont qu’à aller dire. L’occident lui-même est pris au piège de ses intérêts et se dédit constamment. La corruption s’installe comme l’éternel retour de Zarathoustra.

Et la valse des bacchantes se donne à voir jusque dans les quartiers les plus misérables.

Au fil du temps, la corruption acquiert un statut métaphysique. Elle devient une règle de gouvernance, la seule, dit-on en Afrique, qui permet de garantir durablement la paix ; en attendant que d’autres ne songent qu’à mettre la main au pot et éterniser le règne des partisans, devenus de véritables rapaces des biens publics.

Corruption : tolérance zéro ?

Tout le monde s’en moque, à commencer par ceux qui invoquent des statistiques aussi improbables, du moins dans les conditions sociales actuelles et sans que l’Etat consente à y mettre les moyens. La petite morale quotidienne se montre d’emblée si peu efficace devant certaines contraintes autoentretenues de la vie quotidienne. La lutte anti- corruption, c’est de la poudre aux yeux de l’opinion internationale qui, généralement s’en contentait jusqu’à la création de Transparency International.

D

epuis l’arrestation de leur chef en mai 2013, à Bertoua, au Cameroun, les rebelles centrafricains du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) ont mené des incursions et pris des otages aux environs de Garoua Boulai, jusqu’à la libération de leur chef le 27 novembre dernier. On espérait alors une accalmie.

Malheureusement, d’autres attaques ciblant les autorités locales camerounaises ont été enregistrées la semaine

dernière. Le choix des cibles laisse entrevoir l’œuvre d’un mouvement mieux structuré et plus audacieux. S’agit-il des mêmes assaillants ou d’une autre fraction de la rébellion ?

Des incursions inopinées Les premières agressions des rebelles centrafricains du FDPC sur le territoire camerounais sont perpétrées au hasard des routes. En

CAMEROUN : PAUL BIYA PAIE CHER SA POLITIQUE DE RÉTRIBUTION DES PRENEURS D’OTAGES A LA FRONTIÈRE CENTRAFRICAINE, LES TERRORISTES S’ENHARDISSENT A LA FRONTIÈRE CENTRAFRICAINE, LES TERRORISTES S’ENHARDISSENT A LA FRONTIÈRE CENTRAFRICAINE, LES TERRORISTES S’ENHARDISSENT A LA FRONTIÈRE CENTRAFRICAINE, LES TERRORISTES S’ENHARDISSENT A LA FRONTIÈRE CENTRAFRICAINE, LES TERRORISTES S’ENHARDISSENT

ET TENTENT D’ENLEVER UN SOUS-PRÉFET CAMEROUNAIS.

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ET TENTENT D’ENLEVER UN SOUS-PRÉFET CAMEROUNAIS. ET TENTENT D’ENLEVER UN SOUS-PRÉFET CAMEROUNAIS.

Par Anastasie Solange Gwem, correspondante du Télégramme du

Congo au Cameroun

effet, au début, les rebelles opéraient comme des coupeurs de routes, enlevnt les personnes qui avaient la malchance de se trouver dans les voitures de transport en commun. Aucun critère ne dictait ces enlèvements qui avaient juste pour but d’attirer l’attention des autorités camerounaises sur leur revendication : la libération du Général Abdoulaye Miskine, arrêté en Mai 2013 par la Direction camerounaise de la Sécurité du Territoire (DST). Au fil du temps, les assaillants du FDPC ont fait des habitants de la région la cible de leur enlèvement.

Le mode opératoire

Les attaques rebelles, à l’instar de celles menées le 20 septembre dans le village Béthanie, sont empreintes de prudence. En effet, ils attaquent leurs victimes loin des villages, pendant qu’ils vaquent à leurs occupations champêtres ou sur le chemin des champs. Après chaque enlèvement, les rebelles réclament en échange de la libération des otages celle de leur chef toujours aux arrêts à Yaoundé.

Jusque-là espacés les

incursions des rebelles se rapprochent dans le temps. Ainsi on a des enlèvements aux mois de septembre et octobre 2014. Parmi les otages un chef traditionnel et sa nièce tombé accidentellement dans leur filet. Cependant le lance- roquette tiré sur la station de capture de Garoua Boulai et les menaces d’exécution des otages proférés par les rebelles laissent entrevoir un regain de confiance du mouvement.

Après la libération de Miskine, le 27 novembre dernier, on espérait un retour à la paix à la frontière Cameroun -RCA. Hélas, les terroristes semblent plutôt affiner leurs méthodes.

Des attaques mieux ciblées Le lundi 02 Décembre, alors que les camerounais se réjouissaient encore de la libération, le 26 novembre, des 15 otages de Garoua Boulai, des rebelles non identifiés se sont attaqués de nuit au poste de gendarmerie de Ouli, une localité de la Région Est Cameroun, à la frontière avec la RCA. Après un échange de coups de feu avec les forces camerounaises, ils se sont enfuis, laissant un des leurs sur le

carreau. Ils ont pris la peine de détruire le véhicule de la gendarmerie. L’intention était sans doute d’empêcher les gendarmes de se lancer à leur poursuite après l’enlèvement du sous-préfet, qui constituait, de toute évidence, la principale cible des assaillants. Fort heureusement, l’attaque de la résidence du Sous-Préfet s’est soldée par un échec. En effet, la sécurité du chef de terre a été renforcée à la faveur de l’insécurité qui sévit dans la Région de l’Est Cameroun depuis le début du conflit centrafricain. A moins de détenir des preuves contraires, il semble peu probable que les éléments du FDPC soient à l’origine de ces attaques, au regard de la récente libération du Général Miskine. La hardiesse avec laquelle elles ont été conduites milite aussi en faveur de cette hypothèse.

Si tel est le cas, les FDPC ne seraient pas les seuls rebelles actifs sur la frontière du Cameroun avec la RCA. Par contre s’ils sont à l’origine desdites attaques, on peut en conclure que leur mouvement a gagné à puissance et mérite, plus que par le passé, l’attention des autorités camerounaises.

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FAITS DIVERS 7

NORD-KIVU NORD-KIVU NORD-KIVU NORD-KIVU NORD-KIVU

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Par Zenga Ntu

Par Dieudonné Mango, journaliste reporter photogra-

phe et bloggeur freelance vivant en RDC au Nord-Kivu

L

’association des

coopératives réunissant les agriculteurs et

éleveurs du Nord-Kivu traverse actuellement la situation la plus noire de son histoire. Créée avec mission de rendre viable le secteur agropastoral en province, cette organisation ne parvient plus a atteindre les objectifs lui assignés suite aux, multiples difficultés

rencontrées.

Son chairman, KASUKU WANGEYO, fils du terroir et l’un des grands opérateurs économiques de la province nous a reçu dans son office. Il a eu le temps de nous expliquer le fonctionnement de cet appareil qui fait vivre plusieurs territoires dont le Masisi, Walikale, et qui ravitaille la ville de Goma et celle de Gisenyi au Rwanda. Au menu des doléances, il apparaît que l’association souffre de plusieurs maux : l’insécurité : le manque des routes de desserte agricole, le pillage fréquent des bestiaux…… avec ceux-ci les agriculteurs et éleveurs ont du mal à exercer leurs activités.

Propriétaire d’une fromagerie et d’un cheptel bovin et ovin

considérable

Kasuku Wangeyo est l’un des rares fils du Nord-Kivu à contribuer à la construction de quelques routes de desserte agricole encore visibles dans le Masisi, Walikale et Rutshuru, pour ne citer que cela.

La volonté de continuer est là, mais l’incursion des groupes armés, notamment les FDLR, les Mai-Mai qui pillent et ravagent tout dans leur passage, constitue un obstacle majeur dans l’exercice des activités agropastorales.

Bétails pillés et coupeurs de route

L’ACOGENOKI a du mal à donner le meilleur de lui. Le numéro un de cette association a demandé au gouvernement de régler la question de la sécurité ; car le plus grand problème qui freine les activités agropastorales au Nord-Kivu est l’insécurité.

Celle-ci a pour conséquence la hausse de prix des denrées de première nécessité comme la viande de bœuf, les fromages, les haricots et bien d’autres produits qui, du fait de leur cherté, ne sont plus produits à Goma, mais importés du Rwanda.

D

es voix ne cessent de reprocher au gouverneur d’accorder peu d’intérêt à la salubrité de la capitale. Il est loin le temps où Kinshasa s’appelait « Kin-la-belle ». Sans se voiler la face, Kinshasa est devenue la honte des grandes villes africaines. « Kin-la- belle » s’est incroyablement transformée en « Kin-la- poubelle ». En effet, l’ex- Léopoldville est une ville sale, bordée d’immondices,

lesquelles, accumulées au fil des jours, forment des montagnes puantes et nauséabondes. Voilà pour le décor.

Pour lutter contre une telle insalubrité, il avait plu à l’Honorable Ndombe Sita de créer, il y a près de cinq ans, une ONG dénommée

« Hygiène et Assainissement »,

« HASSAIN » en sigle.

A travers son ONG, l’Honorable Ndombe Sita voulait s’occuper de

ASSAINISSEMENT URBAIN ASSAINISSEMENT URBAIN ASSAINISSEMENT URBAIN ASSAINISSEMENT URBAIN ASSAINISSEMENT URBAIN

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Par Alphonse MBUNGA l’évacuation des déchets plastiques en les rassemblant et en les recyclant après un triage minutieux pour en faire des matériaux de construction. L’Honorable Ndombe Sita pensait pouvoir associer au travail de ramassage des sachets les Kinois désœuvrés. Las !

A ce jour, les habitants de la ville s’étonnent de l’inertie, si pas la disparition de l’ONG HASSAIN qui n’a pu démontrer son savoir-faire à partir de son premier site d’expérimentation, dans la commune de Bandalungwa.

Que serait devenue son ONG HASSAIN pendant que la situation d’insalubrité dans la ville de Kinshasa continue à s’empirer ? Pourquoi cette députée nationale se tait ? Se complait-elle de la situation ?

C’est autant des questions que ne cessent de se poser le commun des mortels après avoir constaté l’essoufflement de l’Honorable Ndombe Sita, initiatrice de l’ONG

« Hygiène et Assainissement » qui n’a pas pu accomplir sa mission dans la ville de Kinshasa.

L

’artiste-musicien Evoloko Lay Lay Jocker dit Atsuamo, vient de sortir sur le

marché un album de 7 chansons. Les travaux

d’enregistrement de cet opus intitulé « Déjà déjà » ont été effectués au studio « Eric Bamba » à Yolo-Nord.

A travers les œuvres qui constituent ce nouvel album, Evoloko a démontré son savoir-faire et surtout lancé un démenti formel à tous qui auraient cru qu’il serait au bout du rouleau de sa carrière musicale.

Les 7 chansons de l’album

« Déjà déjà » dont Evoloko est lui- même producteur, sont : Didace, Eliyo, Axeta, Mi Amor, Esanga, Etali ngai et Valentine. Evoloko reste donc le Jocker de la musique congolaise moderne.

Chanteur talentueux avec une voix pleine de charme, Evoloko Lay Lay Jocker est incontestablement l’une des icônes de la musique congolaise moderne. Il a fait ses preuves à la création de Zaïko

Langa Langa où avec Gina Efonge, Mavuela Somo, Shungu Wembadio, etc, il a constitué l’attaque-chant la plus percutante des années 69-70, avant de se confirmer et s’imposer dans l’orchestre Langa Langa Stars de 7 patrons des années 80-90, après avoir, bien entendu transiter par Isifi.

Evoloko, après les déboires avec son Langa Langa Stars (formule personnelle après les 7 patrons), s’est envolé en Europe. Grand compositeur, il a réussi en 1990 à lancer à partir de l’Europe sur le marché un chef-d’œuvre intitulé :

« Mbonge-Mbonge » avec le concours technico-artistique de l’arrangeur Souzy Kaseya.

Toutefois depuis 2006 Lay Lay est rentré au pays et se bat pour relancer sa formation musicale précitée.

MUSIQUE

Evoloko revient sur le marché avec un nouveau titre : « Déjà déjà »

FIN D’ANNÉE, POUR UNE GESTION FIN D’ANNÉE, POUR UNE GESTION FIN D’ANNÉE, POUR UNE GESTION FIN D’ANNÉE, POUR UNE GESTION FIN D’ANNÉE, POUR UNE GESTION PRÉVENTIVE DES ST

PRÉVENTIVE DES ST PRÉVENTIVE DES ST PRÉVENTIVE DES ST

PRÉVENTIVE DES STOCKS ET PRIX DES OCKS ET PRIX DES OCKS ET PRIX DES OCKS ET PRIX DES OCKS ET PRIX DES DENRÉES DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ DENRÉES DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ DENRÉES DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ DENRÉES DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ DENRÉES DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ

E

n vue de permettre aux populations congolaises de passer en beauté les festivités de fin d’année, les Ministères de l’Économie et des Finances viennent d’être instruits de prendre des dispositions appropriées pour une meilleure gestion des stocks et prix de denrées de première nécessité. Ces dispositions se traduisent par un monitoring rapproché qui implique tous les opérateurs évoluant dans le secteur de commerce des biens et services. La décision a été prise au cours de la réunion de

la Troïka stratégique de ce lundi 1er décembre 2014, présidée par le Premier ministre à l’Hôtel du Gouvernement.

Les membres de cette structure qui se consacre au suivi ainsi qu’à l’évaluation de la situation économique et financière du pays, ont tiré les leçons des années antérieures. Ils tiennent ainsi à prévenir les cas de spéculation sur les stocks et prix de denrées de première nécessité à l’approche des festivités de fin d’années.

La Troïka stratégique a examiné cette question à la lumière de l’exposé du Ministre de l’Économie et Commerce. Toutefois, il a rassuré qu’aucuns problèmes majeurs ne devraient se poser.

PRIMATURE / LTC

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L

es députés somaliens ont débarqué samedi le Premier ministre Abdiweli Sheikh Ahmed, adoptant à une large majorité une motion de défiance contre lui alors qu’il était en conflit ouvert avec le président Hassan Sheikh Mohamud.

La motion a recueilli 153 voix pour et 80 contre, contraignant au départ le Premier ministre, a précisé le président de la Chambre, Mohamed Osman Jawari. Deux députés se sont abstenus.

«La motion contre le gouvernement a gagné», a ajouté Mohamed Osman Jawari, qui a donné 30 jours au président pour nommer un nouveau chef de gouvernement.

Fin octobre, Hassan Sheikh Mohamud s’en était violemment pris à son Premier ministre: il l’avait accusé de prendre des «décisions scandaleuses» pour ne pas l’avoir consulté avant un remaniement.

La motion de défiance pendait depuis au nez du chef du gouvernement, en poste depuis à peine un an.

La communauté internationale s’est largement inquiétée ces dernières semaines des luttes de pouvoir à la tête de l’Etat somalien, estimant qu’elles compromettaient les efforts pour ramener la paix dans le pays, en proie à une sanglante insurrection des islamistes shebab.

8 TOUR D'HORIZON DE L'ACTUALITÉ AFRICAINE

U

n tribunal égyptien a confirmé samedi les condamnations à mort de sept islamistes reconnus coupables d’implication dans la mort de 25 policiers tués dans le Sinaï (nord-est) en 2013 et de collaboration avec Al-Qaïda.

Le 19 août 2013, des assaillants avaient attaqué à la roquette deux minibus de la police, tuant 25 policiers qui se rendaient à Rafah, ville du Nord-Sinaï où de nombreux groupes islamistes armés sont actifs.

Cette attaque s’était produite quelques semaines seulement après l’éviction du président islamiste Mohamed Morsi par le chef de l’armée de l’époque Abdel Fattah al-Sissi, devenu depuis président de l’Egypte.

La Cour criminelle du Caire avait déjà prononcé les condamnations à mort des sept accusés mi-octobre. Ces peines capitales ont ensuite été soumises à l’avis —purement consultatif— du mufti, représentant de l’islam auprès des autorités.

L’armée a lancé une vaste offensive ces derniers mois dans le nord de la péninsule pour y déloger notamment le groupe jihadiste Ansar Beït al-Maqdess ayant revendiqué de nombreuses attaques et fait récemment allégeance à l’organisation Etat islamique.

1 EGYPTE: PEINE DE MORT CONFIRMEE EGYPTE: PEINE DE MORT CONFIRMEE EGYPTE: PEINE DE MORT CONFIRMEE EGYPTE: PEINE DE MORT CONFIRMEE EGYPTE: PEINE DE MORT CONFIRMEE POUR 7 ISLAMISTES ACCUSÉS POUR 7 ISLAMISTES ACCUSÉS POUR 7 ISLAMISTES ACCUSÉS POUR 7 ISLAMISTES ACCUSÉS POUR 7 ISLAMISTES ACCUSÉS

D’A D’A D’A D’A

D’AV V V V VOIR OIR OIR OIR OIR TUÉ 25 POLICIERS TUÉ 25 POLICIERS TUÉ 25 POLICIERS TUÉ 25 POLICIERS TUÉ 25 POLICIERS

Par Jacques Bokwango

2 SOMALIE : LES DEPUTES SOMALIE : LES DEPUTES SOMALIE : LES DEPUTES SOMALIE : LES DEPUTES SOMALIE : LES DEPUTES

DEBARQUENT LE PREMIER MINISTRE DEBARQUENT LE PREMIER MINISTRE DEBARQUENT LE PREMIER MINISTRE DEBARQUENT LE PREMIER MINISTRE DEBARQUENT LE PREMIER MINISTRE

3 AFRIQUE DU SUD: COUPURES AFRIQUE DU SUD: COUPURES AFRIQUE DU SUD: COUPURES AFRIQUE DU SUD: COUPURES AFRIQUE DU SUD: COUPURES D’ELECTRICITÉ LES PL

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’Ouganda a annoncé vendredi avoir renforcé les mesures de sécurité pour la période de Noël, craignant des attentats des insurgés islamistes shebab somaliens après leur dernière tuerie au Kenya voisin.

Dans la nuit de lundi à mardi, les shebab somaliens affiliés à Al-Qaïda ont massacré 36 mineurs dans le nord-est du Kenya, dernière tuerie en date d’une longue série dans ce pays.

Le Kenya et l’Ouganda contribuent tous deux à la force militaire de l’Union africaine déployée en Somalie (Amisom) contre les islamistes.

L’Ouganda est le principal contributeur, fournissant plus de 6.000 des quelque 22.000 soldats de l’Amisom.

En septembre, les forces de sécurité ougandaises avaient démantelé une cellule shebab accusée de planifier «un attentat imminent».

10 hommes et femmes avaient été arrêtés et écroués lors d’une vaste opération des forces de sécurité à Kampala, lancée après des informations - collectées par les services de renseignement ougandais et certains de leurs homologues occidentaux - portant sur l’arrivée de ceintures d’explosifs destinées à des attentats-suicides.

Lors de la finale de la Coupe du monde de football en 2010, 76 personnes avaient été tuées dans des attentats à la bombe dans deux restaurants de la capitale ougandaise.

Le général Katumba Wamala, le chef des forces armées, a prévenu que les Ougandais ne devaient pas «se relâcher et penser que nous sommes hors de portée des shebab».

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a compagnie nationale d’électricité sud-africaine Eskom a procédé samedi pour la deuxième journée consécutive à des délestages tournants, les plus importants depuis en sept ans, suite à des incidents dans ses centrales électriques.

C’est la première fois depuis 2008 que les coupures atteignent le niveau 3 sur une échelle de 4, selon Andrew Etzinger, porte-parole d’Eskom.

Samedi, le trafic automobile était perturbé, privé de feux circulation, de même que certains centres commerciaux et l’alimentation électrique de nombreux foyers. La raison est que nous avons beaucoup de centrales hors service à cause de problèmes techniques et des problèmes d’approvisionnement en fioul sur certaines centrales à moteur diesel».

La compagnie a aussi demandé aux consommateurs de réduire l’usage du courant de 10%.

Des délestages de niveau 4 avaient eu lieu en janvier 2008, entraînant une situation chaotique. Depuis, les tarifs ont explosé pour permettre à Eskom d’investir dans de nouvelles installations mais l’entreprise continue à ne pas générer assez de recettes.

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e Fonds monétaire international (FMI) a débloqué vendredi un prêt de 94,7 millions de dollars à la Côte d’Ivoire, au titre d’une ligne de crédit déjà utilisée à hauteur de plus de 600 millions de dollars.

La décision a été prise à l’issue d’une réunion du Conseil d’administration du FMI qui a procédé à un examen des performances de

la Côte d’Ivoire au titre de la «facilité élargie de crédit» que le Fonds a octroyée au pays en novembre 2011.

Les déboursements totaux accordés atteignent donc dorénavant 615,9 millions de dollars, soit environ 130% du quota dont dispose Abidjan auprès du FMI.

Le FMI a également décidé d’accorder une extension de douze mois et une augmentation des droits d’accès à cette ligne de crédit de près de 190 millions de dollars, dont 47,4 millions de dollars au titre des besoins supplémentaires générés par la lutte contre l’épidémie d’Ebola.

«Les récentes performances économiques de la Côte d’Ivoire sont bonnes. La croissance depuis 2012 figure parmi les plus élevées en Afrique sub-saharienne et le revenu par tête a augmenté de près de 20%», a

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Par De Banzy

Une semaine ! C’est le délai qu’avaient accordé les juges de la Cour pénale internationale (CPI) à la procureure Fatou

Bensouda, pour rassembler les preuves supplémentaires contre le président kényan Uhuru Kenyatta en vue d’aboutir à un procès. Passé ce délai, la procureure devra retirer purement et simplement sa plainte.

Coup de théâtre, 48 heures après, Fatou Bensouda lâche du lest et la CPI annonce la fin des poursuites contre le président du Kenya. Soupçonné de crimes contre l’humanité, pour son rôle présumé dans les violences post- électorales de 2007-2008 au Kenya, ce dernier en sort relaxé. Ce d’autant que la procureure Bensouda avait reconnu n’avoir pas assez de preuves pour inculper le président kényan. Ce qui, en soi, n’est pas étonnant.

Etant encore en exercice, Uhuru Kenyatta a eu le loisir de mener un travail de subornation systématique des témoins de cette affaire, si bien que beaucoup d’entre eux ont fini par se rétracter. Faut-il le rappeler, le procès de Uhuru Kenyatta a plus d’une fois été reporté après la rétractation de témoins sur lesquels l’accusation aurait pu compter. Aussi, Nairobi n’a pas daigné transmettre des documents permettant de confondre l’homme fort du Kenya. Elle est restée sourde à l’appel de l’accusation, refusant de collaborer avec la cour. Et l’on pouvait s’y attendre.

Uhuru Kenyatta a l’appui des puissances occidentales qui vouent une haine viscérale aux islamistes

Rares sont ceux qui, sous nos tropiques, osent contrarier publiquement le prince régnant ; un tel affront vaudrait une longue traversée du désert, voire l’échafaud. Car, si Fatou Bensouda et son équipe peinent jusque-là à épingler le gros gibier kényan à leur tableau de chasse, c’est sans aucun doute parce qu’

Uhuru Kenyatta est un président en exercice. Et, fort de cela, ce dernier travaillera à rester le plus longtemps possible au pouvoir. L’exemple du Soudan est à cet égard, édifiant.

Par ailleurs, au regard du contexte sociopolitique au Kenya, une détention

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