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POLITIQUEPOLITIQUE- Journée d’information sur le droit international humanitaire à l’Assemblée nationale -

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POLITIQUE POLITIQUE

- Journée d’information sur le droit international humanitaire à l’Assemblée nationale

- Le gouvernement veut que la responsabilité du M23 et des Etats fournisseurs d’engins interdits soit engagée

- Les Médias congolais invités à promouvoir les droits des femmes autochtones

CHRONIQUE CHRONIQUE

- Réforme de la Police Nationale Congolaise : la délivrance de la convocation

SOCIETE – CULTURE- SANTE SOCIETE – CULTURE- SANTE

- L’Eglise des témoins de Jéhovah célèbre le 1980ème anniversaire de la mort de Jésus-Christ - Un bébé d’un jour abandonné par sa mère sur un sentier à Kolwezi

PROVINCES PROVINCES

- Le gouverneur Moïse Katumbi Chapwe investi président interfédéral du PPRD/Katanga - Le Centre pédagogique des nouvelles technologies de l’information appelé à planifier ses activités

ECONOMIE ECONOMIE

- La Banque mondiale palpe du doit l’évolution des travaux d’amélioration de performance de la REGIDESO

INTERNATIONAL INTERNATIONAL

-- Centrafrique : les rebelles maintiennent le Premier ministre dans ses fonctions - Le fondateur de l’armée Syrienne libre gravement blessé

SPORTS SPORTS

- Dragons tombe (1-3) devant OCK à l’EPFKIN

Journée d’information sur le droit international humanitaire à l’Assemblée nationale

Kinshasa, 26/03 (ACP).- Le Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku a ouvert lundi, la journée d’information sur le droit humanitaire et sa mise œuvre, organisée à l’intention des députés membres de la commission politique, administrative et juridique, dans la salle des banquets du Palais du peuple, en collaboration avec le Comité International de la Croix-Rouge « CICR » en RDC.

M. Aubin Minaku a signalé, à cette occasion, dans son mot d’ouverture, les efforts consentis par l’Assemblée nationale dans le vote des lois en rapport avec le droit de l’homme et leur mise en œuvre en RDC. Le vite de ces lois traduit d’une manière éloquente la détermination de la République Démocratique du Congo et des institutions du pays de veiller au respect des droits humains, a-t-il renchéri.

C’est dans ce cadre qu’il a salué l’organisation de cette journée et la collaboration du CICR, pour permettre aux députés concernés de renforcer leurs capacités dans l’application des textes se rapportant aux droits humains, au regard des conflits armés qui sévissent dans le pays, particulièrement dans sa partie Est.

Le chef de la délégation du CICR en RDC, M. Franz Rauchenstein, a vanté, pour sa part, la collaboration entre son institution et la RDC, tout en souhaitant que les enseignements à recevoir par les députés au courant de cette journée soient suivis d’effet.

Le gouvernement veut que la responsabilité du M23 et des Etats

fournisseurs d’engins interdits soit engagée

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Kinshasa, 26/3(ACP) - Le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattant, Alexandre Luba Ntambo a fait part de la volonté du gouvernement de voir engagée la responsabilité des dirigeants du M23 et de ceux des Etats qui leur fournissent des engins interdits tant au plan national qu’international, à l’occasion de l’atelier de lancement de l’enquête nationale sur la contamination par mines antipersonnel en République Démocratique du Congo qui s’est déroulé lundi, au Grand Hôtel Kinshasa.

Ce dernier qui parlait au nom du Premier ministre Matata Mponyo, en présence du ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières Richard Muyej Mangeze , des gouverneurs des provinces et d’autres invités de haut rang, a mis en exergue les efforts que ne cesse de fournir le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange dans le but de ramener la paix à travers tout le territoire national, face aux conflits armés à répétition à cause essentiellement des convoitises que les richesses suscitent notamment de la part de certains voisins. Pour Mr Luba Ntambo, la notion de sécurité publique implique entre autre la mise en place des conditions optimales pour permettre à la population de pouvoir s’adonner en toute quiétude aux activités de production, gage du développement socio économique de notre pays. Il a rappelé à cet effet la ratification par la RDC de la Convention d’Ottawa sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines anti personnel et sur leur destruction tout en ajoutant la loi nationale de mise en œuvre de cet instrument juridique international prise par le Chef de l’Etat. Le vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale et des Anciens combattants a en outre dénoncé la guerre à l’Est de 2003 à 2007 qui a été le prétexte pour les rebelles et d’autres groupes armés dans le Kivu, le Nord Katanga et l’Ituri à la poursuite de la dissémination des mines anti personnel sans compter les affrontements des armées étrangères sur le territoire national.

Il a enfin exhorté les différents armés encore actifs sur le sol congolais à non seulement cesser ses activités anti patrie, mais aussi à ne plus utiliser des mines anti personnel dans la mesure où il s’agit là tout aussi bien de crime contre les populations innocentes que d’une violation flagrante de la législation congolaise en la matière.

La lutte anti mines facteur pour le développement

Pour sa part, le ministre Muyej Mangeze a non seulement emboîté le pas au vice Premier ministre en charge de la Défense nationale et des Anciens combattants, mais aussi souligné que la lutte anti mines est l’un des facteurs qui peuvent concourir au développement de notre pays étant donné que la présence de ces engins sur le sol empêche à la population de vaquer librement à ses occupations quotidiennes.

Il a ensuite constaté que les zones affectées du territoire national sont soumises à un régime de régression et de sous développement des suites des obstacles imposés par la pollution de ces engins, empêchant les paysans à cultiver la terre, à avoir accès aux sources d’eau potable et aux écoles, à développer son économie locale sans oublier le handicap humain que ces mines créent et des pertes en vies humaines qui sont des facteurs nuisibles à la société congolaise et de croissance de sa pauvreté. Selon Mr Muyej Mangeze, seule la province du Bas Congo est déclarée libre des mines anti personnel tout en félicitant le Centre congolais de Lutte anti mines, le Service des Nations Unies de Lutte anti mines et les Organisations de Secours Populaire Norvégien pour le travail de partenariat et de collaboration qui ont conduit à ce résultat appréciable pour l’intérêt vital des populations vivant dans cette partie du territoire national. Pour leur part, Mrs Pascal Simon et Sudi, respectivement Chef de Centre de Coordination de Lutte Anti mine des Nations Unies (UNMCCA) et Chef de Centre de Lutte Anti Mines (CCLAM) ont chacun tablé sur les efforts fournis par le centre avant de mettre en exergue les maux causés par les mines anti personnel ayant conduit à la mutilation de certains organes du corps, réduisant sensiblement les capacités de rendement des victimes.

Les différents témoignages poignants présentés à l’assistance ont été à ce sujet très éloquent.

La RDC manifeste la volonté de matérialiser et de respecter les droits des enfants impliqués dans les conflits armés

Kinshasa, 26/03(ACP).-Le général Mulubi Bin Muhamed José, représentant du vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, a déclaré, lundi, au terme d’un séminaire-atelier à l’Etat major général sur la problématique de la «protection des droits de l’enfant dans les conflits armés», que la RDC

«manifeste la volonté de matérialiser et de respecter les droits de l’homme en général, et ceux de l’enfant en particuliers, à travers les instruments juridiques nationaux et internationaux dont elle est signataire».

Le général Mulubi, Commandant du service patriotique et civique(SCEP) des FARDC, s’est dit confiant sur les travaux de cet atelier à l’intention d’une cinquantaine d’officiers des unités de la garnison de Kinshasa, lequel

«constitue une étape importante de la mise en pratique par les professionnels des armes d’apprendre à intégrer cette donne dans leurs unités respectives». L’atelier s’est articulé autour d’une question principale à savoir

«comment lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que les autres violations graves des droits humains et des enfants par les forces armées et les groupes armés opérant sur le territoire congolais».

Par ailleurs, la séparation, la protection des enfants et les méthodes relatif à la vulgarisation des lois cadres, la prévention, la sensibilisation, la formation des activistes, la création des cadres d’encadrement, l’insertion des programmes juridiques en cette matière dans le programme de l’EPSP, sont entre autres les recommandations que différents groupe de travail ont proposé. M. Jean-Carol Pelletier, ambassadeur du Canada, a indiqué que son pays est grandement préoccupé par cette problématique et conjointement, les deux pays s’engagent à améliorer les conditions de vie et la protection des femmes et des enfants

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Il a ajouté que le canada se réjoui de voir la RDC engagée sur cette initiative concrète en vue d’assurer la protection aux personnes vulnérables, en soulignant par ailleurs que les officiers doivent être des catalyseurs du changement au sein des FARDC. Cet atelier, organisé par les FARDC, l’EUSEC et le gouvernement canadien, a pour mission principale de protéger le droit de l’enfant, compléter le cadre juridique national et des mesures de protection des droits des enfants.

De nouveaux horizons de coopération entre la Tunisie et la RDC

Kinshasa, 26/03(ACP).- La République de Tunisie estime que la visite de son Président, Dr Mohamed Moncef Marzouki, en RDC en octobre 2012, à l’occasion du Sommet de la Francophonie, a ouvert de nouveaux horizons pour davantage de coopération «solidaire et mutuellement bénéfique» entre les deux pays dont les relations politiques remontent aux années 60. L’ambassadeur de Tunisie en RDC, Taoufik Hnana, l’a souligné, en fin de semaine, au cours d’une réception offerte dans les jardins de sa résidence pour célébrer le 56ème anniversaire de l’indépendance de son pays intervenue en 1957. Il a indiqué que des milliers de Congolais qui ont porté leur choix sur la Tunisie pour y suivre leurs études universitaires et la formation professionnelle, ont donné un contenu palpable à l’amitié tuniso-congolaise. L’ambassadeur tunisien a déclaré que les signes d’un retour irréversible de la paix et de la stabilité en République Démocratique du Congo sont visibles et vont permettre à ce grand pays d’aller de l’avant sur la voie de la modernité et du progrès. Il a salué l’accord-cadre signé, le 24 février 2013 à Addis-Abeba, en Ethiopie, sous l’égide des Nations Unies et de l’Union africaine portant sur la sécurité et la coopération régionale. Il a réitéré, à ce sujet, le soutien de son pays à tous les efforts déployés en vue de rétablir la sécurité et d’assurer la prospérité du peuple congolais. Le diplomate tunisien a affirmé que la Tunisie est plus que jamais attachée aux idéaux de paix, aux droits de l’homme, à la liberté et à la solidarité entre les peuples, conformément à la révolution tunisienne ayant suscité de l’admiration partout dans le monde pour avoir été réalisé de manière pacifique pour chasser la dictature. Il a précisé que le nouveau gouvernement qui vient d’obtenir la confiance de l’Assemblée constituante, s’est fixé comme priorités, notamment clarifier la vision politique et réunir les conditions favorables à l’organisation des prochaines élections, renforcer le climat de stabilité et garantir les libertés, développer l’économie, promouvoir l’emploi, impulser un processus de développement régional. Il s’agit, en outre, de lutter contre la cherté de la vie et poursuivre le processus de réforme, lutter contre la corruption et appliquer l’amnistie générale dans le cadre d’une justice transitionnelle, capable à elle seule, de préparer le terrain à la réconciliation nationale.

Il a laissé entendre que l’ensemble de la classe politique tunisienne est plus que jamais convaincue de la nécessité d’un consensus national sur des dossiers épineux afin de permettre aux différents organes de l’Etat d’accomplir convenablement leurs missions et de mener le pays à bon port.

244 éléments du mouvement insurrectionnel « Kata Katanga » sont arrivés lundi à Kinshasa

Kinshasa, 26/03 (ACP) – Deux cent quarante-quatre (244) éléments du mouvement insurrectionnel ‘’Kata Katanga’’ qui s’étaient réfugiés au Quartier général de la MONUSCO à Lubumbashi, à l’issue d’un affrontement samedi avec les forces de l’ordre au centre ville de Lubumbashi, sont arrivés lundi à Kinshasa. Transférés par le gouvernement provincial du Katanga, leur embarquement a eu lieu à l’aéroport international de la Luano, sous la supervision de M. Jean-Marie Dikanga Kazadi, ministre provincial de l’Intérieur du Katanga, en présence des commandants des FARDC et de la Police nationale congolaise (PNC), des responsables des associations de défense des droits de l’homme et des délégués des agences du système des Nations Unies.

40 éléments âgés de moins de 18 ans sont restés à Lubumbashi en charge de l’UNICEF. Le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, avait rendu samedi une visite au Quartier général de la MONUSCO où s’étaient réfugiés ces éléments rebelles dans leur fuite après un affrontement à la « Grand place Moïse Tshombe » avec les forces de l’ordre. Il avait déclaré, à cette occasion, que ces rebelles seront déférés devant les juridictions compétentes de la justice militaire pour être jugés.

L’organe de la loi requiert l’irrecevabilité de la requête de poursuite contre l’ancien gouverneur de l’Equateur

Kinshasa, 26/03(ACP).-Le représentant du ministère public a requis l’irrecevabilité de la requête de poursuite judiciaire introduite à la Cour suprême de justice siégeant en matière répressive en premier et dernier ressort, contre l’ancien gouverneur de l’équateur M. Jean-Claude Baende. L’officier du ministère public qui relève la mauvaise interprétation de la loi par l’Assemblée provinciale de l’Equateur auteur de la dite requête, a dit qu’en la matière, la saisine de la Cour est dévolue au seul procureur général de la République du fait que J.C Baende, en sa qualité de gouverneur, jouissait de privilège de juridiction. Or, a soutenu l’organe de la loi, dans son réquisitoire, la loi ancienne comme nouvelle, stipule que la personne jouissant de privilège de juridiction ne peut pas être pour suivie par citation directe, tel le cas de la requête de poursuite introduite directement à la Cour suprême. L’officier du ministère public a profité de l’occasion pour renvoyer aux études tous les juristes dans la salle pour lui apporter des preuves contraires, ouvrant ainsi un débat juridique avant de faire ressortir les deux volets de la Cour de cassation à savoir le siège et le parquet général prés cette cour. En la matière, a-t-il expliqué cette requête devrait être introduite au parquet général de la République, seul maître de l’action publique dans ce domaine qui devait saisir la cour par une requête de fin de fixation. Ainsi le ministère public a requis le défaut de qualité de l’Assemblée provinciale et a demandé à la Cour suprême de justice de déclarer irrecevable sa requête de poursuite contre l’ancien gouverneur. Dans leur défense, les avocats de Jean-Claude Baende ont plaidé pour la nullité de la procédure en égard aux nombreuses imprécisions

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dans la formation des faits. La défense a notamment évoqué l’absence des pièces originales dans le dossier. Le flou dans la commission de l’outrage ainsi en matière, il y a l’incrimination mais pas de sanction. Elle a également fait remarquer l’absence de précision prouvant l’existence de trahison. Quant à la défense de l’Assemblée provinciale, elle a démontré l’existence des éléments constitutifs des faits reprochés au cité Baende à savoir le refus de se présenter à l’invitation de l’Assemblée pour répondre à une motion de défiance qui constitue l’outrage. La mise sur pied d’une milice pour la trahison ainsi que le détournement de l’ordre de plus de 3 milliards de franc congolais ainsi que des biens et matériel destiné à l’intérêt public.

Le corps scientifique demande au gouvernement de réduire la tension salariale entre les assistants et les professeurs

Kinshasa, 26/03(ACP) Le corps scientifique des établissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire(ESU) de Kinshasa, représentant l’ensemble du pays, a demandé lundi, au gouvernement de réduire la tension salariale entre les assistants, chefs des travaux et les professeurs, dans un mémorandum déposé au ministère de l’ESURS.

Les assistants et chefs des travaux ont manifesté leur mécontentement, criant à l’injustice dans la répartition de l’enveloppe salariale. Selon la tension salariale dans la répartition de salaire existant depuis 1965 à l’époque de Lovanium, un assistant du premier mandat touchait la moitié du salaire d’un professeur ordinaire, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Ils ont demandé aussi la mécanisation de nouvelles unités qui ont déjà presté pendant plus de 15 mois sans salaire bien que certains d’entre-eux disposent de numéro matricule. Le ministre de l’ESURS Bonaventure Chelo Lotsima qui a reçu ce mémorandum, a promis de soumettre leurs desiderata à la commission thématique du gouvernement en vue d’envisager une solution. Le nombre des assistants et chefs des travaux en RDC s’élève à plus de 14.500.

Campagne de sensibilisation contre les violences faites à la femme et à la jeune fille à Bulungu

Kikwit, le 26/03 (ACP) Le service du Genre, de la Famille et de l’Enfant organise cette semaine une campagne de sensibilisation sur les violences faites à la femme et à la jeune fille, à l’intention de différentes couches des femmes de la cité de Bulungu, chef-lieu du district du Kwilu, dans la province de Bandundu, annonce un communiqué reçu lundi à l’ACP. Selon la source, cette campagne sera animée par Mme SIMI CHIGO Gentielle, chef de service du Genre. Plusieurs thèmes seront développés notamment la violence sexuelle, domestique et physique, l’habillement indécent, le mariage précoce, les us et coutumes rétrogrades.

Une journée de réflexion sur le genre et les violences faites à la Femme à Kolwezi

Kolwezi 26/03(ACP).- « La Vision mondiale Kolwezi » a organisé lundi à la paroisse Saint Charles Lwanga dans la commune de Manika une journée de réflexion axée sur le thème : « genre et violences faites à la femme », dans le cadre des activités liées au mois de mars dédié à la femme. Ce thème a été développé par le Dr Jean de la paix Bangu, facilitateur à la Vision mondiale,. Dans son exposé, l’orateur a appelé les femmes à la prise de conscience pour revendiquer leurs droits dans la société. « La femme doit savoir s’assumer pour sa part de contribution au développement de la RDC, en général et de la ville de Kolwezi, en particulier », a-t-il dit.

Les femmes de la RDC encouragées à la créativité et à des nouvelles initiatives

Kinshasa, 26/03(ACP).-La présidente nationale de la Fédération des femmes protestantes de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), la révérende Lala, a encouragé samedi les femmes congolaises en général et celles de la Communauté Baptiste du Congo (CBCO), en particulier, à la créativité et à de nouvelles initiatives. La révérende Lala, qui s’exprimait au cours de la cérémonie d’installation de la présidente générale de la Fédération des femmes de la CBCO, au temple de la paroisse de Lemba, a, en outre, exhorté l’assistance, à jouer un rôle important pour bâtir une église forte et unie pour son propre développement et celui de la nation congolaise. Pour sa part, le secrétaire général et représentant légal de la CBCO, le pasteur Paulin Ngutu, a insisté sur le rôle de la femme à sauvegarder l’unité de sa communauté et à contribuer à son développement. Présente également à cette cérémonie, la bourgmestre de la commune de Masina, la révérende Mujinga, qui a exhorté les croyants à travailler dans l’amour et l’humilité en « respectant la volonté de Dieu qui élève qui il veut ».

Les Médias congolais invités à promouvoir les droits des femmes autochtones

Kinshasa, 26/03 (ACP).- Mme Anna Mayimona Ngemba, responsable des projets à l’Union Congolaise des femmes des Médias (UCOFEM), a invité samedi les journalistes et les médias à s’impliquer dans la défense et la promotion des droits des femmes autochtones. Anna Mayimona, qui intervenait au cours d’un atelier de réflexion consacré sur l’émergence du leadership féminin et des femmes autochtones, organisé par l’Union pour l’Emancipation de la Femme Autochtone (UEFA) a demandé aux professionnels des médias d’aborder les sujets qui les concernent et de leur accorder souvent la parole. « La Convention Internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, ratifiée par la République Démocratique du Congolais (RDC), est parmi les principaux instruments relatifs aux Droits humains », a dit la responsable des projets de l’UCOFEM, soulignant que celle-ci épingle la situation des peuples autochtones notamment des femmes qui continuent à subir de multiples formes de discrimination. C’est dans ce cadre, a-t-elle ajouté, qu’une procédure a été initiée pour permettre aux femmes

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autochtones de se plaindre des violations de leurs droits dans les pays signataires de cette convention. Mme Mayimona a, par ailleurs, soutenu que les médias ont un rôle important à jouer dans la protection des droits des femmes autochtones dans la mesure où ils sont considérés comme le quatrième pouvoir après le législatif, l’exécutif et le judiciaire. Selon elle, tous les médias doivent accompagner ce processus en faveur d’une amélioration des conditions de ces femmes dans tous les domaines sans attendre la Journée Internationale des peuples autochtones célébrée le 09 aout de chaque année. « En RDC, les droits des femmes autochtones, bien que reconnus, ne sont pas suffisamment défendus. Les médias doivent s’engager dans cette lutte pour la défense et la promotion de ces droits en vue de permettre à celles-ci, d’avoir la voix au chapitre », a conclu la responsable des projets à l’UCOFEM.

Réforme de la Police Nationale Congolaise : la délivrance de la convocation

(Par Gabriel Matondo)

Kinshasa, 26/03(ACP).-Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme SSAPR, Security Sector Accoutability and Police Reform, « Recevabilité du Secteur de Sécurité et Réforme de la Police Nationale Congolaise (PNC) », financé par le Département Britannique pour le Développement International (DFID), la police est en pleine réforme depuis 2010 à travers l’adoption d’un nouveau mode de fonctionnement dénommé police de proximité (Pdp).

Ce n’est pas une nouvelle unité créée au sein de la police. Il s’agit tout simplement d’une nouvelle façon de faire de la police. Elle concerne les principes régissant le travail de la police qui tient, désormais, à être plus proche et à l’écoute de la population à travers son organisation, son fonctionnement et son déploiement. La réforme ainsi enclenchée charrie beaucoup de changements.

En ce qui concerne la convocation, par exemple, la police est tenue au strict respect des droits de l’homme. Acceptée comme une forme légale par laquelle s’exerce la comparution volontaire de l’auteur présumé d’une infraction, la convocation est la pièce par laquelle l’Officier de police judiciaire (OPJ) invite un accusé à se présenter devant lui.

Pour le commissaire Jojo Muinga, chef de pool des OPJ au commissariat de la Commune-pilote de Kinshasa, la délivrance de la convocation à un inculpé ou à un témoin se fait lorsque le fait infractionnel s’est déjà produit. Si la personne convoquée à fournir des renseignements aussi bien sur l’infraction commise que sur ses auteurs refuse de comparaître, l’OPJ ne peut qu’en informer le magistrat du parquet.

C’est à ce dernier qu’est reconnu le pouvoir de contraindre la personne convoquée à comparaître, et ce, en vertu de l’article 41 du code pénal Livre II et suivant l’ordonnance du 3 juillet 1978 portant attributions des officiers de police judiciaire. « Tout OPJ qui s’écarte de cette procédure, a renchéri l’OPJ J. Muinga, commet une infraction, l’arrestation arbitraire en l’occurrence, telle que prévue à l’article 67 du code précité ». Pour sa part, l’OPJ Yves Mulongoy, Commandant du sous-commissariat Aketi dans la Commune-pilote de Kinshasa, a confié à l’ACP que la convocation est délivrée à une personne à l’occasion d’une plainte de la victime d’infraction.

« En cas de résistance, a-t-il argué, l’OPJ ne peut procéder à une arrestation, le cas de flagrance excepté ». Au demeurant, toute démarche qui s’éloigne des prescrits de la loi pousse l’OPJ à enfreindre la loi en matière de délivrance de la convocation et l’écarte ipso facto des principes de la police de proximité.

De plus, l’article 1 des 10 règles d’or du commissariat interdit à la police de réclamer au public de l’argent pour le paiement des frais de déplacement de la police, du papier utilisé, des photocopies ou de tout autre service rendu par la police, en ce compris bien évidemment la convocation.

L’Eglise des témoins de Jéhovah célèbre le 1980

ème

anniversaire de la mort de Jésus-Christ

Kinshasa, 26/03(ACP).- L’Eglise des témoins de Jéhovah célèbre, mardi 26 mars 2013, après le coucher du soleil, le 1980ème anniversaire de la mort de Jésus Christ, a appris lundi l’ACP d’une source crédible proche de

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cette église. Selon la source, Jésus Christ a été le plus grand homme de tous les temps pour avoir donné sa vie en faveur de l’humanité. La célébration de cet événement se déroulera dans toutes les salles du royaume de cette église à travers le monde.

Le défenseur des droits humains contribue à la sauvegarde de la démocratie, selon le président national d’AIDDDH

Kinshasa, 26/03 (ACP).- Le défenseur des droits humains contribue à la sauvegarde de la démocratie, des droits humains et des libertés fondamentales, a déclaré M. Jeffrey Kabembe Milongo, président national de l’ONGDH , Action internationale de développement pour la défense des droits humains (AIDDDH), au cours d’un séminaire de renforcement des capacités des activistes des droits de l’homme organisé le week-end dernier à Kinshasa. M. Kabembe Milongo, qui explicitait les devoirs du défenseur des droits humains, a fait savoir que ce dernier doit respecter les droits d’autrui, la constitution et les lois en vigueur du pays ainsi que ses devoirs envers la famille, la société, l’Etat, les autres collectivités reconnues légalement et la communauté internationale. Il doit donc, a-t-il ajouté, exercer ses activités en toute objectivité et impartialité. A propos des droits des défenseurs des droits humains, il a fait savoir qu’ils ont l’obligation de promouvoir, de défendre et de protéger les droits humains sur le plan local, provincial, national et international. A cet effet, ils ont le droit notamment de se réunir, de former des organisations, associations ou groupements et de communiquer avec d’autres organisations homologues. M. Kabembe Milongo a, à cette occasion, défini certains concepts de base pour leur meilleure compréhension. Il s’agit de défenseurs des droits humains, promotion et protection. Pour lui, un défenseur des droits humains est toute personne, individuellement ou en association avec d’autres, qui œuvre de manière pacifique, à la promotion, à la protection et à la réalisation des droits humains et libertés fondamentales universellement reconnues. Tandis que les droits humains sont des droits inaliénables et inhérents à chaque être humain et à toute collectivité, tels que définis par la Constitution et par les instruments juridiques internationaux et dont le respect de l’exercice garantis par l’Etat, permettent l’épanouissement intégral de l’homme. La promotion, quant à elle, est toute activité visant à connaître les droits humains et à faciliter leur mise en œuvre. Tandis que la protection, sous entend, toute activité visant à obtenir le respect total des droits humains. Les représailles signifient toute action punitive illégale en réponse à une activité de promotion et/ou protection des droits humains, a indiqué le formateur. Organisé en collaboration avec le MENELIK Partnership et le Centre de solidarité nationale (CSN), ce séminaire avait pour objectif notamment de renforcer les capacités d’une quarantaine activistes des droits de l’homme.

L’USK /Kindu encouragée à dénoncer les violences à l’égard de la femme

Kinshasa, 26/O3(ACP).- La communauté de l’Université Simon Kimbangu (USK) de Kindu dans la province du Maniema a été encouragée à dénoncer toutes les formes des violences faites à la femme, au cours d’une conférence publique organisée, samedi, par cette université, en la paroisse de l’Eglise Kimbanguiste dans la commune de Kasuku à Kindu. Selon la source, cette conférence a été animée par les femmes leaders de la province, en présence des autorités politiques, du personnel de l’USK/Kindu ainsi que des étudiantes et étudiants associés à ceux d’autres institutions académiques de la place et des fidèles de cette confession religieuse. Les conférencières ont exhorté la communauté universitaire à éviter le mutisme dans la lutte contre les violences à l’égard de la femme afin d’éradiquer ce phénomène qui prend des ampleurs dans la province.

Les intervenantes ont, à cet effet, invité des acteurs judicaires à appliquer la loi dans toute sa rigueur afin de mettre hors d’état de nuire les auteurs des violences de la femme dans la société congolaise. Elles ont, par ailleurs, stigmatisé la marginalisation de la femme dans l’échiquier national, avant d’inviter la société congolaise d’accorder la même chance aux études des filles et garçons pour doter la province de toutes les compétences en recommandant à la société congolaise de promouvoir la politique de la parité initiée par le pouvoir public. De son côté, le Chef des travaux, Munyanga Dilenga, recteur a.i. de l’USK/Kindu a, dans son mot des circonstances, relevé l’importance de l’éducation de la femme et le rôle de cette dernière à l’édification de la famille et de la société. Il a, à cette occasion, déploré les violences dont les femmes sont victimes dans l’Est du pays avant d’appeler la Belgique, pays colonisateur de la RDC, à s’impliquer pleinement dans le processus de la restauration de la paix dans l’Est. Prenant la parole, Mme Albertine Wakusomba, ministre provincial en charge l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) et le Genre, a loué l’initiative de cette université d’organiser en milieu universitaire, la journée internationale de la femme. Elle a félicité les structures locales de la province pour leur stratégie et leur engagement dans la lutte contre les violences faites à la femme.

Une femme en grossesse tuée par son mari pour avoir perdu la carte mémoire de téléphone

Mbuji-Mayi, 26/03(ACP).- Mme Rose Mujanayi, âgée de 34 ans et mère de deux enfants, en grossesse de huit mois, a été tuée par M. Tshibeya , son mari, le weekend dernier dans la localité minière de Boya, dans le territoire de Miabi pour avoir perdu la carte mémoire de téléphone de son époux, a-t-on appris des sources policières. Le mari, furieux de la perte de cette pièce, a administré un coup au niveau du bas-ventre de son

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épouse qui est décédée sur le champ, Le mari a pris fuite et des recherches sont engagées par les services de sécurité pour retrouver le meurtrier.

Un cultivateur abattu dans son champ à Lupatapata

Bakwa Nsumpi (Lupatapata), 26/03(ACP).- Pierre Mputu, cultivateur de son état, habitant la ville de Mbuji- Mayi, mais ayant choisi le groupement de Bakwa Nsumpi pour ses travaux champêtres, a été abattu le weekend dernier par des inconnus qui se sont introduits dans son champ vers 11 heures, apprend-on des sources policières. Les premiers résultats de l’enquête révèlent que les assassins se recruteraient parmi les autochtones de Bakwa Nsumpi mécontents de la qualité de travail abattu par le défunt. Quelques suspects parmi lesquels, une femme, ont été arrêtés pour raisons d’enquête.

Un bébé d’un jour abandonné par sa mère sur un sentier à Kolwezi

Kolwezi 26/03 (ACP)-Un bébé d’un jour a été abandonné par sa mère sur un sentier au quartier Dilungu dans la commune de Dilala à Kolwezi dans la province du Katanga. Ce bébé a été retrouvé vivant vers 5 heures du matin par Mme Christine Mujinga qui a emprunté ce sentier pour aller à la dévotion matinale. Elle a acheminé ce bébé à la polyclinique Saint Luc pour sa survie mais elle s’est portée garante de garder ce nourrisson. En attendant, une enquête a été diligentée par la police pour retrouver la mère biologique de cet enfant. Certaines femmes interrogées par l’ACP, soupçonnent les étudiantes de l’Université de Kolwezi qui se résident dans ce quartier.

Un bébé de sexe masculin tué au cours d’une dispute des parents à Kolwezi

Un bébé de sexe masculin a été tué récemment au cours d’une dispute des parents au toit familial sur l’avenue officielle 1ère au quartier Mununka dans la commune de Manika dans la ville de Kolwezi au Katanga, a appris l’ACP. Selon les voisins de cette famille, l’homme et sa femme se disputaient toute la nuit. Dans cette colère, l’enfant a été tué, ont affirmé les témoins. Le mari, constatant le décès du bébé, a pris fuite pour une destination inconnue, après avoir détruit tous les biens de la maison. Présentement, la mère de l’enfant est détenue au commissariat de la police de Manika pour raison d’enquête, renseigne-t-on.

Une nouvelle option pour promouvoir les ITM/IEM du Bas-Congo

Matadi, 26/03(ACP).- La promotion des instituts techniques médicaux (ITM) et d’enseignement médical (IEM) a été l’essentiel des problèmes débattus au cours de l’assemblée provinciale regroupant 44 chefs de ces établissements sur les 48 que compte le Bas-Congo autour du coordonnateur provincial des ITM/IEM, Mpembele Balu. Les participants à cette rencontre, après avoir fait le point sur la situation générale des ITM/

IEM du Bas-Congo en ce qui concerne notamment la qualité des enseignements, la qualification des enseignants, les infrastructures et les matériels didactiques pour l’apprentissage, ont pris la résolution de faire mieux à partir de l’année 2013. L’inventaire qui a été fait révèle que sur les 48 établissements d’enseignement médical, 18 d’entre eux n’ont pas d’infrastructures propres et recourent aux enseignants à temps partiel, avec comme conséquence des résultats faibles aux jurys. L’absence d’enseignants qualifiés dans la filière autre que la section infirmière, en général et accoucheuse, en particulier, ainsi que la problématique des frais ont été également au centre des débats des participants qui se sont engagés de résoudre tous les problèmes auxquels les ITM/IEM du Bas-Congo sont confrontés.

Remise de bourses d’excellence aux élèves et étudiants du Lycée Tuendelee et de l’UNILU à Lubumbashi

Lubumbashi, 26/03 (ACP).- L’ONG ‘’BEBUC’’, en partenariat avec des universités et des écoles congolaises ainsi que l’Université Würzburg (UNIWÜ) en Allemagne, a octroyé dernièrement des bourses d’excellence à cinq élèves du Lycée Tuendelee de Lubumbashi et à cinq étudiants de la Faculté de médecine de cette ville (UNILU) pour avoir été les meilleurs parmi d’autres aux concours de recherche organisés par cette ONG.

La cérémonie de remise s’est déroulée au Lycée Tuendelee en présence du Pr. Chabu Mumba, recteur de l’UNILU, de la sœur Nathalie Kalamu Mumba, directrice du Lycée Tuendelee, et du personnel académique, scientifique et administratif de ces deux institutions d’enseignement.

Le Pr. Bringmann, président de l’ONG ‘’BEBUC’’, a, dans son exposé, salué le partenariat entre des universités et des écoles de la RDC et l’UNIWÜ, avant d’inviter les uns et les autres à commencer le parrainage par l’encadrement des apprenants des écoles primaires ou secondaires. Il a également fait un bref aperçu de l’historique du projet ‘’BEBUC’’ sur l’octroi de bourses d’excellence dans différents domaines de recherche, notamment en chimie, pharmacie, médecine, informatique, droit et économie et les perspectives d’élargissement du système dans tous les domaines du savoir.

Pour sa part, le Pr. Djoko, collaboratrice à l’ONG ‘’BEBUC’’, a indiqué que celle-ci est une histoire pour le développement et l’épanouissement scientifique de recherche pouvant répondre aux problèmes de la société.

C’est par la remise aux lauréats des certificats, des cartes de bourses et des lettres de félicitations du recteur de l’UNILÜ que s’est achevée cette cérémonie.

Séminaire de formation à l’intention des infirmiers titulaires

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Baraka, 26/03 (ACP).- Un séminaire de formation a été organisé à l’intention des infirmiers titulaires de la zone de santé de Fizi, à Baraka (Sud-Kivu) pendant quatre jours. Selon le superviseur Ikyelo Abwe, la « BCZS », en collaboration avec AIPS/Sud-Kivu, a organisé cette formation en vue de renforcer les capacités des infirmiers titulaires des centres de santé sur la prise en charge psychosociale des victimes de traumatismes. La Fondation Panzi de Bukavu est l’organisation qui a financé la tenue de ce séminaire. La formation a été organisée dans le cadre de lutter contre les fautes commises par ces infirmiers sur la déontologie médicale en recevant des malades avec orgueil, chose qui a entrave le traitement efficace, de ces derniers.

L’ITP/Matadi menacé par plusieurs têtes d’érosion

Matadi, 26/03(ACP).- Plusieurs têtes d’érosions menacent d’emporter l’Institut technique et professionnel (ITP) de Matadi, a-t-on constaté. Selon la préfecture des études de cet institut vieux de plus de cinquante ans, les autorités politico-administratives de la province ainsi celles de l’EPSP/Bas-Congo I, doivent amorcer dans un bref délai des travaux antiérosifs à grande échelle pour sauver cet établissement qui a déjà formé plusieurs techniciens et ingénieurs de haut niveau. La préfecture souligne également que cette situation est consécutive au manque du plan d’urbanisation de la ville et à l’envahissement des constructions anarchiques ainsi qu’en l’absence d‘une politique d’assainissement environnemental.

Un SOS a été lancé à l’endroit des autorités à tous les niveaux, aux hommes de bonne volonté et aux organismes non gouvernementaux pour sauver l’ITP, la seule institution technique de renom que regorge le chef-lieu du Bas-Congo.

Le gouverneur Moïse Katumbi Chapwe investi président interfédéral du PPRD/Katanga

Lubumbashi, 26/03 (ACP)-M. Moïse Katumbi Chapwe, gouverneur de la province du Katanga, et membre influent du PPRD a été investi le week-end à Lubumbashi en qualité du président interfédéral de ce parti politique pour la province du Katanga. M. Moïse Katumbi Chapwe a, à cette occasion, invité toutes les militantes et tous les militants du PPRD à l’unité, au travail et à soutenir à 100 % les actions du chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange. Il a mis un accent particulier sur le respect des vertus cardinales du parti, l’amour, la tolérance et l’attachement indéfectible au Président de la République. Il a promis d’ouvrer pour la redynamisation des activités du parti à travers toute la province du Katanga. Auparavant, M. Shamwange Kyungu, secrétaire général fédéral du PPRD/Haut Katanga, avait souhaité la bienvenue à tous les membres du parti venus des quatre coins de la province, avant d’expliquer le sens de la cérémonie à savoir, la prise de fauteuil de l’interfédéral du PPRD/Katanga. L’installation de Moise Katumbi Chapwe á la tête de l’inter fédération du PPRD/Katanga est perçue dans les milieux politiques de la province comme un signal fort de la détermination de ce parti politique de remporter les prochaines élections provinciales, municipales et locales.

La province du Katanga est subdivisée en quatre fédérations du PPRD qui sont le Haut Katanga, le Tanganyika, le Lwalaba, le Haut Lomami, rappelle-t-on.

Visite d’inspection des chantiers de Lubumbashi par le gouverneur Moïse Katumbi Chapwe

Lubumbashi, 26/03 (ACP)-Le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, a effectué le week-end, des visites d’inspection sur différents chantiers en réhabilitation et en construction dans la ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga pour se rendre compte de l’état d’avancement des travaux, a constaté l’ACP. Dans la commune de Katuba, il a inspecté les travaux de réhabilitation de l’avenue Kyubo exécutés par la société SAFRICAS. Au centre ville de Lubumbashi, le gouverneur du Katanga a visité tour à tour les travaux de réfection de l’avenue Moero, la construction de nouveaux drains et le bâtiment Granat en réhabilitation. A la Ruashi, le gouverneur du Katanga a inspecté les matériels électriques déposés au niveau du château d’eau constitués poteaux acquis dans le cadre de l’électrification totale de la commune de la Ruashi. Cette tournée d’inspection s’est achevée à l’hôpital général de référence en construction à la cité Karavia, construit sous le financement propre du gouvernement provincial du Katanga, selon la vision de la révolution de la modernité prôné par le chef de l’Etat Joseph Kabila.

Une délégation du ministère national de la Justice en mission au Kasaï Oriental

Mbuji-Mayi, 26/03(ACP)-Une délégation du ministère national de la Justice composé d’un délégué de la Cour suprême de justice et un autre du parquet général de la République, séjourne à Mbuji-Mayi pour une mission d’une dizaine de jours dans la province du Kasaï Oriental, a-t-on appris lundi à l’ACP des sources du palais de

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justice. La délégation est en mission d’inspection administrative auprès des instances judiciaires de la province, les mêmes sources.

Inauguration du siège provincial de la société civile à Lubumbashi

Lubumbashi, 26 /03 (ACP)-Le gouverneur du Katanga, M. Moise Katumbi Chapwe a procédé vendredi à l’inauguration du siège provincial de la société civile du Katanga situé au croisement des avenues Moero et Kasa-Vubu dans la commune de Lubumbashi, a constaté l’ACP. A cette occasion, il a rendu un vibrant hommage à Joseph Kabila Kabange, Président de la République pour avoir organisé à deux reprises les élections libres et transparentes dans notre pays. Le gouvernement du Katanga, conscient du rôle que joue la société civile, a décidé de mettre à sa disposition, un cadre idéal où tous ses membres peuvent se réunir en toute liberté. Il a invité la Société Civile du Katanga à jouer pleinement son rôle dans le respect des lois et des textes réglementaires qui régissent notre pays. Pour sa part, M. Jean Pierre Muteba, coordonnateur et porte parole de la Société Civile du Katanga, a salué l’inauguration dudit bâtiment acquis grâce aux efforts du gouvernement provincial, et réhabilité et équipé par la MONUSCO et la Vision Mondiale. Ainsi le Katanga est parmi les rares provinces du pays a avoir un siège de la Société Civile a-t-il précisé. Il a saisi cette opportunité pour annoncer l’érection d’un bâtiment en étage où sera installé la radio communautaire du Katanga ainsi que la télévision, une bibliothèque et une salle Internet. Pour le chef de bureau de la MONUSCO, M.Guirane Ndiaye, ce bâtiment permettra aux membres de la société civile à discuter sur les problèmes de la société et de la politique, car la mission de cette dernière est d’accompagner le gouvernement provincial et non de se substituer a lui. Les travaux de réhabilitation et l’équipement du siège de la société civile du Katanga ont coûté plus de vingt mille dollars ont été alloués par la MONUSCO. La cérémonie a été ponctuée par la visite des bureaux et la remise du brevet d’excellence au gouverneur du Katanga. Les responsables des associations de défense des droits de l’homme et autres ONGD membres de la société civile ont pris part à cette cérémonie, rappelle-t-on.

Arrestation du directeur de la prison centrale de Mbuji-Mayi

Mbuji-Mayi, 26/03(ACP)-Le directeur de la prison centrale de Mbuji-Mayi et son adjoint ont été arrêtés dernièrement et mis en prison, a-t-on appris au palais de justice. Cette arrestation est consécutive au mandat d’arrêt provisoire lancé contre ces deux inculpés par le parquet de grande instance de Mbuji-Mayi. Mudingayi et son complice sont accusés d’avoir libéré un détenu dont le dossier judiciaire est encore pendant dans cette instance judiciaire en vue d’un jugement dans une affaire d’escroquerie. Les sources judiciaires parlent d’un cas de récidivisme de la part du directeur de la prison centrale.

Installation du nouveau comite urbain de l’ASSONEPA à Likasi

Likasi, 26/03 (ACP)-Un nouveau comité de l’Association nationale des écoles privées agréées (ASSONEPA) a été installé le week-end pour présider aux destinées des écoles privées dans cette Ville, a constaté l’Agence Coongolaise de Presse. La cérémonie d’installation de ce comité a été présidée par M. Séraphin Makonga wa Ilunga, maire intérimaire de la Ville de Likasi, en présence de Mme Dominique Munongo Inamizi, Bourgmestre de la commune de Likasi, Mme Vicky Kakusa Kilombo, Chef de sous-division provinciale de l’EPSP/Likasi, Mme Cécile Kalaba, présidente provinciale de l’ASSONEPA, M. Sébastion Lukoshi Kalonga, Chef de division des écoles privées agréées à l’EPSP. Plusieurs allocutions ont été prononcées, notamment, dans l’ordre de succession, par la présidente sortant, par le maire a.i, par la présidente provinciale, par le président entrant et enfin par Mme le Chef de sous-division provinciale de l’EPSP/Likasi. Tous les orateurs ont reconnu à l’unanimité que beaucoup d’anomalies et des mauvaises habitudes se sont installées au sein des écoles privées agréées. Dans la foulée, ils ont illustré leurs propos par les renvois intempestifs des enfants, l’exigence des paiements des frais scolaires par anticipation et surtout, le non-respect des instructions officielles. Le nouveau Comité, présidée par M. Asani Luhembwe, a été instruit de remettre de l’ordre dans la boutique pour l’intérêt général de la Nation congolaise. Pour sa part, Mme Vicky Kakusa Kilombo a rappelé à toute l’assistance que l’enseignement était loin d’être un fonds de commerce, avant d’indiquer que les infrastructures destinées à l’enseignement deviennent des biens communautaires dès qu’ils sont autorisés de fonctionner par l’Etat congolais qui organise l’enseignement.

Le Comité Provincial a remis à cette occasion des documents de bord indispensables au bon fonctionnement du nouveau comité, notamment, les statuts de l’Association révisés, une fiche de recensement et adhésion des membres, une fiche de localisation et identification des établissements, un règlement d’ordre intérieur, un extrait de la Loi-cadre et la clef des répartition des recettes, des rames de papiers duplicateurs, 120 boite des craies blanches et un carnet des reçus propre à l’ASSONEPA

Trente nouveaux recrus des FARDC admis à la base de Kitona

Matadi, 26/03 (ACP).- Trente nouveaux recrus dans les rangs des FARDC ont été admis au centre de formation militaire de Kitona (Baki) dans le territoire de Muanda au Bas-Congo. Ce nouveau contingent en formation est la troisième depuis le début de l’opération « recrutement volontaire des jeunes » sous le drapeau.

A cet effet, le colonel Dieta, chef de l’opération de recrutement militaire du Bas-Congo, tout en sensibilisant les parents de continuer à envoyer leurs enfants à servir la nation congolaise, a invité les recrus peu avant leur départ pour Kitona, à faire preuve de la discipline et d’abnégation tout long de leur formation militaire et à

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prendre conscience de future mission qui leur est dévolue, celle de doter la RDC d’une armée républicaine, persuasive, nationaliste et patriotique, capable de garantir l’intégrité du territoire national de la République Démocratique du Congo.

Une journée de réflexion à Lubumbashi sur la contribution des medias à la consolidation de la paix

Lubumbashi, 26 /03(ACP)-L’Association des femmes des médias du Katanga (AFEMEK) a organisé la semaine dernière à la maison du barreau de Lubumbashi, une journée de réflexion sur « la contribution des professionnels des médias à la consolidation de la paix en RDC et la lutte contre les violences faites à la femme et à la jeune fille» dans le cadre des activités du mois de la femme, a constaté l’ACP. Cette journée de réflexion a été marquée par trois exposés se rapportant à : « Comment consolider la paix en RDC», présenté par le Chef des travaux Muzang Mazol de l’Université de Lubumbashi, «l’apport ou la place de la justice dans la lutte contre les violences faites à la femme et à la jeune fille», développé par le magistrat Christian Mutoke, premier substitut du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Lubumbashi et « la contribution des professionnels des médias dans la consolidation de la paix en RDC et la lutte contre les violences faites à la femme et à la jeune fille» par Mme Rose Tshakwiza, directrice générale de la radio télévision Mwangaza. Le premier intervenant a souligné que, pour consolider la paix en RDC, il faut s’attaquer aux causes et non aux effets. Pour lui, il faut bien identifier les causes pour être en mesure de consolider cette paix qui prendra beaucoup de temps. Par contre, a-t-il dit, si on s’attaque aux effets, la paix sera toujours fragile à l’instar de ce qui se passe dans l’Est de la RDC et au Nord du Katanga. Le deuxième orateur a, quant à lui, signifié que l’apport ou la place de la justice dans la lutte contre la violence faite à la femme et à la jeune fille, réside dans une stricte observance des dispositions de la loi pénale et du code du travail. Il a indiqué que, la justice fait normalement son travail en fournissant des efforts pour répondre aux attentes de la population. Il a déploré le fait que l’Etat ne met pas des moyens à la disposition de la justice pour mener à bien des investigations. Il a ainsi condamné la femme du fait qu’elle a peur et surtout elle souffre de réticence quand il s’agit de dénoncer les auteurs des viols. Pour sa part, Mme Rose Lukano a dit que la presse n’accomplie pas convenablement sa mission parce qu’elle n’a pas accès aux sources d’information et doit faire face aux enjeux de la mondialisation par la mise d’une bonne information dans le site internet et les réseaux sociaux où passent la plus part d’informations. Aux femmes, elle a demandé de ne pas attendre le mois de mars pour faire entendre leurs voix, mais plutôt de faire de la lutte contre les viols et violences sexuelles une de leurs préoccupations quotidiennes.

Elle a recommandé aux hommes et aux femmes des médias de rester objectifs et de se rappeler que la mission des médias reste d’informer, de former et d’éduquer par le respect des règles de l’éthique et de la déontologie journalistique. Cette journée de réflexion a été sanctionnée par un jeu de questions et réponses. Auparavant, Mme Yvette Mafefe, présidente de l’AFEMEK, avait, dans son mot d’introduction insisté sur le rôle que les médias doivent jouer dans la lutte contre les violences faites à la femme.

Le Coordinateur urbain de l’environnement de Kikwit plaide pour la protection des forêts dans le Kwilu

Kikwit, 26/03 (ACP)- M.Akka Kakwitshil Oscar, coordinateur urbain de service de l’environnement et conservation de la nature de la ville de Kikwit, chef-lieu du district de Kwilu dans la province du Bandundu, a plaidé pour la protection des forêts dans ce district ainsi que dans la périphérie de Kikwit, en vue de la conservation des aires protégés dans ces entités. L’Ir Akka qui lancé dernièrement cet appel au cours d’un entretien avec l’Agence Congolaise de Presse, à l’occasion de la journée internationale de la forêt, a souligné que le district du Kwilu ainsi la périphérie de la ville de Kikwit sont dotés des forêts riches en écosystème et en biodiversité variées, les décimées ce serait exposé la population aux méfais néfastes de changement climatique. A ce propos, il a souhaité que la population puisse respecter strictement la réglementation sur l’exploitation forestière en vigueur, notamment celui qui coupe un arbre doit en planter deux, avant de les inviter à prendre conscience de l’importance de la forêt dans la vie afin de la protéger pour améliorer l’environnement humain.

Désertion des creuseurs des cités minières du Kasaï Oriental

Mbuji-Mayi, 26/03(ACP)-Un intense mouvement de désertion des creuseurs artisanaux de diamant est constaté ces derniers temps dans les cités minières de Lwamwela, Bena Bilonda dans la chefferie de Bakwa Kalonji, ainsi qu’à Bakwa Tshimuna, aux secteurs de Kabala et de Nsangu, et la cité de Tshitenge, dans le district de même nom au Kasaï Oriental. Ce constat a été fait par le comité provincial de l’Union des creuseurs artisanaux de diamant du Kasaï (UCDAK). Selon la source, ce mouvement d’exode est causé par la rareté des gisements de diamant dans ces localités réputées d’habitude très riches en cette pierre précieuse. Cette crise de diamant est à la base d’une pauvreté très sévère, provoquant ainsi une insécurité alimentaire parmi les populations. La situation socio-économique du milieu s’est aussi dégradée, à en croire les opérateurs hôteliers et les autres vendeurs des biens de consommation qui voient leurs activités au ralenti. Sur le plan sécuritaire, il est aussi constaté une diminution sensible des cas de criminalité.

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Plaidoyer pour la proclamation de feu le 1

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Président de la RDC « héro national »

Matadi, 26/03 (ACP).- Le président provincial de l’ONG « Œuvre Président Kasa-Vubu » (OPEKA), Nsoni Bazaba, a en marge de la célébration de la messe d’actions de grâce en mémoire du 44ème anniversaire de la mort du feu Joseph Kasa Vubu à Boma, plaidé auprès des instances nationales de la République Démocratique du Congo pour qu’il soit proclamé « héro national » à l’instar de deux héros nationaux. C’est dans ce cadre que l’OPEKA se propose l’organisation dans les jours à venir d’un forum regroupant toutes les forces vives du Bas-Congo pour réfléchir sur les stratégies à mettre en œuvre pour atteindre cet objectif , souhaité et réclamé par tous le fils et filles du Bas-Congo. A cet effet, il a saisi l’opportunité pour rendre vibrant hommage au Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange pour avoir réhabilité la mémoire de l’illustre disparu, en levant l’interdiction sur l’organisation des messes d’actions de grâce à chaque date d’anniversaire, alors que autrefois interdit par les autorités de la 2ème République pour des raisons non encore élucidées, avant de remercier aussi le Président Kabila pour avoir érigé une mausolée digne d’un 1er président à Singini, territoire de Tshela, district du Bas-Fleuve, où repose en paix celui que les Bakongo appelaient le « Roi Kasa Vubu ».

Auparavant l’abbé curé, avait dans son homélie exalté les vertus cardinales du feu Kasa-Vubu, caractérisées par le respect de bien public, la bonne gouvernance, l’honnêteté et l’amour patriotique et nationaliste.

Remise des brevets aux femmes chauffeurs de la maison annuarite à Lubumbashi

Lubumbashi, 26/03 (ACP)-Mme Clotilde Mutita Kalunga, maire adjoint de Lubumbashi, a procédée, samedi à la mairie de Lubumbashi, à la remise des brevets sanctionnant la fin de la formation d’apprentissage de chauffeurs suivie 30 femmes de la maison Annuarite de Lubumbashi. Cette formation d’une durée de trois mois a été financée par la coopération technique belge. A cette occasion, le maire adjoint de Lubumbashi, le vice consul de la Belgique et la coordonnatrice des activités de la dynamique des femmes pour le développement et la directrice de l’auto-école ont félicité et encouragé les lauréates pour le sens d’abnégation dont elles ont fait montre. Ces dernières et ont été invitées à préserver dans le programme de la révolution de la modernité.

Don des produits vivriers à l’Eglise Ste marie de la commune de Kenya

Lubumbashi, 26/03 (ACP)- M. Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président de l’Assemblée provinciale du Katanga, a fait un don des produits vivriers de première nécessité aux orphelins de l’Eglise catholique de la Basilique de la commune de Kenya, dont il est fervent fidèle de la paroisse. Ces produits composés des sacs de farine de maïs de 25 Kg, de bidons d’huile de palme, des sacs du riz et autres produits de consommation courante ont été remis au prélat catholique de cette paroisse, à l’issue de la messe célébrée dimanche à l’occasion de la fête des rameaux marquant l’entrée de Jésus-Christ à Jérusalem. Le coût de ces produits n’a pas été révélé. M. Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza exprimé ses sentiments de sympathie avec les chrétiens de l’Eglise Ste Marie, Basilique de Kenya, en partageant avec eux ce don en vivre, une façon pour lui de rendre hommage à la souffrance que Jésus-Christ a endurée pour notre délivrance.

Célébration de la journée diocésaine des jeunes à Lubumbashi

Lubumbashi, 26/03 (ACP)-L’archidiocèse de Lubumbashi a célébré avec faste le dimanche des rameaux, les journées diocésaines des jeunes au Domaine mariale de Lubumbashi placées sous le thème ‘’Jeune chrétien est témoin de sa foi au monde’’. A cette occasion, l’officient du jour, Mgr Jean Pierre Tafunga, archevêque métropolitain de Lubumbashi, a invité les jeunes, dans son homélie, à prendre leur croix car, celui qui ne porte pas sa croix, ne peut être disciple du Christ. Il a, par la suite, demandé aux jeunes de se sacrifier au service du Christ et non à chercher une vie facile, soulignant qu’il n’y a pas de gloire sans sacrifice, a-t-il dit. Il a demandé aux jeunes de vivre leur foi en plaçant leur confiance au Seigneur malgré les difficultés et les échecs dans la vie. Il les a invités à s’engager totalement dans les Communautés ecclésiales de base (CVB) car, ces dernières sont le fondement de l’Eglise. Il a demandé à la commission diocésaine et à la pastorale des enfants qui sera créée bientôt à organiser les sessions bibliques pour que jeunes s’imprègnent de la parole de Dieu.

Conférence provinciale, spirituelle et annuelle 2012 de la communauté musulmane ahmadiyya à Bandundu

Bandundu, 26/03 (ACP).- La communauté Musulmane Amadiyya du Bandundu a organisé pendant le week- end dernier, la 7ème conférence provinciale, spirituelle et annuelle 2012 dans le Mosquée de Masjid Nour de cette communauté, situé dans la commune de Basoko, dans la ville de Bandundu, en présence de son représentant légal en RDC, Congo-Brazza-ville et Angola, Nahima Ahma Bajua et des notabilités locales, a constaté l'ACP. Le représentant légal a expliqué aux invités, à cette occasion que cette conférence de deux jours qui est exigée par la religion Islamique prône la tolérance, la paix et le développement conformément à l'esprit de l'amour du prochain qui doit guider l'humanité dans le droit chemin.

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Il a émis le vœu que la pratique des enseignements de cette conférence puisse contribuer au développement de la RDC, en général et de la province du Bandundu, en particulier. Plusieurs discours religieux ont été prononcés notamment, les enseignements du Saint Coran, les prophéties sur l'arrivée du Messie et la doctrine de l’Islam. Un dîner offert aux invités de l'Assemblée et ceux gouvernement provincial, de l'administration publique, des confessions religieuses et de la société civile a clôturé la conférence.

Le Centre pédagogique des nouvelles technologies de l’information appelé à planifier ses activités

Kinshasa, 26/03 (ACP).-Les membres de l’ONG Centre pédagogique des nouvelles technologies de l’information pour la jeunesse (CPNTIJ) de Boma dans la province du Bas-Congo réunis dernièrement en session ordinaire, ont formulé plusieurs recommandations, notamment la planification des activités au niveau de la Présidence nationale de cette structure. Selon M.Francois Ngoie Kazadi président national de cette association qui l’a annoncé lundi a l’ACP, ces membres ont également plaidé pour l’organisation régulière des conférences colloques est séminaires ainsi que la participation effective des primaire et du secondaire à la prochaine session des formations des enseignants dispensant le cours de l’informatique à Boma. Les participants à ces assises, a-t-il indiqué, ont été formés sur la matière en rapport notamment, avec le contrôle des kits pédagogiques, les stratégies pour la mise à la disposition de ces kits aux utilisateurs. Ils ont ensuite procédé à un contrôle pratique dans un établissement scolaire de Boma, ou l’ONG s’est rendu compte de l’insuffisance des kits requis par rapport au nombre des écoles de la sous-division éducationnelle de Boma.

S’agissant de la formation a-t-il dit, les participants ont souhaité qu’elle soit continue en vue d’assurer et de consolider la performance des enseignants dispensant le cours de l’informatique. Partenaire de l’EPSP, cette ONG a pour entre autres objectifs, la promotion culturelle et artistique, ainsi que de garder jalousement les valeurs culturelles congolaises

La Banque mondiale palpe du doigt l’évolution des travaux d’amélioration de performance de la REGIDESO

Kinshasa, 26/03-(ACP)- Une délégation de la Banque mondiale (B.M.) conduite par M. Madio Fall, responsable du ‘’Projet d’alimentation en eau potable en milieu rural’’ (PEMU), a palpé du doigt samedi l’évolution sur le terrain des travaux d’amélioration de performance de la REGIDESO, à Kinshasa. En compagnie du Coordonnateur national de la Cellule d’exécution des projets de la REGIDESO, Jean-Louis Bongungu, cette délégation a visité différents quartiers des communes de N’Djili et de Ngaliema où Elle a apprécié des travaux de remplacement des équipements et de pose des tuyauteries réalisés par l’entreprise chinoise CFHEC et dont le rythme vise à respecter le délai prévu par le contrat. Dans les quartiers 2 et 4 de la commune de N’Djili, les travaux consistent en remplacement des tuyaux en prévision de la capacité renforcée de production d’eau. La délégation s’est arrêtée aussi à l’entrepôt du quartier 1 de la même commune sur la place appelée

‘’Eucalyptus’’ pour obtenir des explications sur la façon dont la partie chinoise entend exécuter le projet, avant de se rendre à l’usine d’eau de Lemba/Gombele où elle a eu d’amples renseignements sur le remplacement des équipements vétustes de distribution d’eau ainsi que sur des travaux effectués pour lutter contre des érosions qui menacent cette usine.

La délégation de la BM a également visité des bâtiments réhabilités devant abriter les bureaux et les entrepôts des robinets dans la commune de Ngaliema. A l’issue de la visite, M. Madio Fall s’est déclaré satisfait de la façon dont les travaux sont exécutés par les partenaires chinois, lesquels devront aboutir à un impact visible sur la population. Il a écarté les risques de retard dans le déroulement des travaux, soulignant que le contrat signé

La délégation de la Banque Mondiale assiste au remplacement des tuyaux de la REGIDESO à N’Djili

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par le gouvernement et la Banque mondiale a pour objectif d’améliorer la performance de la politique de l’eau en RDC.

Selon lui, le consommateur congolais attend l’amélioration de la qualité et de la quantité d’eau par la REGIDESO et veut que ses desideratas soient pris en compte. Il a insisté sur le fait que d’ici à une année qu’ il y ait plus d’eau potable améliorée, plus de la bonne gouvernance et de services de qualité.

De son côté, le Coordonnateur national du PEMU s’est dit rassuré par les propos tenus par le délégué de la BM afin de permettre la mise en œuvre effective du projet, avant de rappeler l’apport de l’expertise du partenaire sénégalais sélectionné pour mettre son expérience à la REGIDESO, lequel a connu les mêmes problèmes que cette entreprise.

Le Sénégal, a-t-il dit, a été recruté sur base d’un contrat d’assistance technique afin de renforcer le management de la REGIDESO. L’objectif attendu, a souligné M. Bongungu, est le redressement de l’entreprise dans le cadre de la réforme des entreprises publiques initiée par le gouvernement. Il a, par ailleurs, annoncé la réception dès ce mercredi d’un premier lot de 275 mille robinets qui seront répartis à raison de 250 mille pour Kinshasa, 15 mille pour Lubumbashi et 10 mille pour Matadi, trois villes qui comptent plus d’abonnés.

Les opérateurs de télécommunication sommés de mettre fin à la fraude à la sim box

Kinshasa,26/03(ACP)-Les opérateurs de télécommunication GSM , sont sommés de mettre fin d’ici le 29 mars 2013 à la pratique de la fraude à la sim box, a indiqué en fin de semaine, au cours d’une séance de travail, le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la Communication , Tryphon Kin Kiey Mulumba. Celui-ci qui s’adressait aux opérateurs de télécommunication, a dit que ce moratoire qui leur est accordé est le dernier, indiquant que des contrevenants verront leurs réseaux fermés.

Le ministre des PT-NTIC a dit que pour y mettre fin, son ministère entend mettre en place des mécanismes coercitifs notamment la mise en place d’amendes fortement dissuasives conjointement avec le ministère des Finances et les services de la police. Il a, par ailleurs, fait savoir que l’opération d’identification des abonnés préoccupent le gouvernement de la République, car selon lui, il constitue un préalable pour la sécurité du pays. Il a indiqué qu’il envisage de mettre en place une commission de vérification pour déceler tous les problèmes qui gangrènent le secteur de télécommunication.

A cet effet, il sera question de mener l’opération de re-planification des fréquences, laquelle conduira au réexamen et à des modifications des licences et des cahiers des charges de certains opérateurs.

Le ministère des PT-NTC, a souligné M. Kin Kiey, est un service d’assiette de l’Etat et que le gouvernement veut en faire un service pourvoyeur des recettes, avant d’annoncer que la RDC sera bientôt connectée à la fibre optique. Cette connexion, a-t-il précisé, est à haut débit et elle est considérée à ce titre, comme un atout susceptible d’attirer des investisseurs et de développer l’économie congolaise.

Le ministre Kin Kiey, a, en outre, laissé entendre que la lutte amorcée par le gouvernement contre la fraude à la sim box rencontre quelques réticences de la part des opérateurs du GSM dont certains posent des préalables d’ordre technique et déontologique.

La FEC de Mwene-Ditu disposée à accompagner l’Etat dans la maximisation des recettes Mbuji-Mayi, 26/03(ACP).- Le vice-président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) pour la ville de Mwene-Ditu, Roger Lumbala, a déclaré à la presse que le patronat congolais est disposé à aider l’Etat à maximiser ses recettes, indiquant que cette contribution de la FEC n’est possible qu’ après une sensibilisation de ses membres sur la nomenclature officielle.

Pour lui, la FEC est un partenaire et non un adversaire de l’Etat et se dit contre toutes les perceptions illégales des taxes par rapport à d’autres provinces.

Il a lancé un appel en direction des autorités politico administratives pour la protection des opérateurs économiques et pour mettre fin à toutes sortes des tracasseries fiscales. L’intervention de l’Etat à ce sujet, pourra ainsi mettre en confiance les opérateurs économiques de ne plus quitter la province pour aller s’installer ailleurs.

Centrafrique : les rebelles maintiennent le Premier ministre dans ses fonctions

Kinshasa, 26/03(ACP).- Les nouveaux maîtres de la Centrafrique, qui ont renversé dimanche 24 mars le Président François Bozizé, ont décidé de maintenir dans ses fonctions le Premier ministre, rapporte Reuters citant lundi leur porte-parole. Accusant François Bozizé d'avoir trahi cet accord, les rebelles du Séléka l'ont renversé dimanche et leur chef, Michel Djotodia, s'est proclamé Président. Ce coup d'Etat a été condamné par l'Union africaine, tandis que la France, qui a renforcé son dispositif militaire, les Etats-Unis et le Tchad ont

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