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Conséquence : paniquegénérale à Kinshasa

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Hebdomadaire d'informations générales, d'opinions et d'actualités.E-mail :

letelegrammeducongo@yahoo.fr, Adresse : Concession PROCOKI, Q /GB, Kinshasa/Kintambo-Tél. 085 1105 561 -Prix

: 2000Fc, Année 2014, n°071, 26 Août

Le mérite du coup de gueule du MSR

La Majorité Présidentielle met

de l’eau dans son vin et veut harmoniser ses

vues

D D D

D DANS CE ANS CE ANS CE ANS CE ANS CE NUMERO NUMERO NUMERO NUMERO NUMERO

○ ○ ○ ○

L’émergence, personne n’y croit, sauf les officiels… et

encore !

Voir page 10

○ ○ ○ ○

Face à la récurrence de la crise dans la Région des Grands Lacs,

Les Européens dénoncent la politique américaine de deux poids, deux mesures

sur la RDC

La Guer La Guer La Guer La Guer

La Guerrrrrre du Bia- e du Bia- e du Bia- e du Bia- e du Bia- fr

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Nigéria Nigéria Nigéria Nigéria

Voir page 12

○ ○ ○ ○

Voir page 8

○ ○ ○ ○

Tour d'horizon de l'actualité

Africaine Tour d'horizon de

l'actualité Internationale

Voir page 16

TROIKA TROIKA TROIKA TROIKA TROIKA STRA

STRA STRA

STRA STRATEGIQ TEGIQ TEGIQ TEGIQ TEGIQUE UE UE UE UE DU L

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DU LUNDI 25 UNDI 25 UNDI 25 UNDI 25 UNDI 25 AOUT 2014 AOUT 2014 AOUT 2014 AOUT 2014 AOUT 2014

Le virus Ebola frappe à la porte de l’Equateur

Conséquence : panique générale à Kinshasa

Voir page 4

○ ○ ○ ○

Voir page 6

Voir page 2

Voir page 4

POURQUOI LES DIASPORAS AFRICAINES NE REUSSISSENT-ELLES PAS ?

Est-ce la faute des femmes ? Est-ce la faute des femmes ? Est-ce la faute des femmes ? Est-ce la faute des femmes ? Est-ce la faute des femmes ?

Voir page 5

○ ○ ○ ○

Voir page 3

○ ○ ○ ○

Voir page 13 PHILOSOPHIE

LA MEMOIRE LA MEMOIRE LA MEMOIRE LA MEMOIRE LA MEMOIRE AFRICAINE AFRICAINE AFRICAINE AFRICAINE AFRICAINE

COMME COMME COMME COMME COMME JONCTION JONCTION JONCTION JONCTION JONCTION INTELLECTUELLE INTELLECTUELLE INTELLECTUELLE INTELLECTUELLE INTELLECTUELLE

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TEMPS

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DEPOLARISE

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LE LE TELEGRAMME DU CONGO N°071 DU 26 TELEGRAMME DU CONGO N°071 DU 26 TELEGRAMME DU CONGO N°071 DU 26 TELEGRAMME DU CONGO N°071 DU 26 A A A AOUT OUT OUT A OUT A AU 02 SEPTEMBRE 2014 A U 02 SEPTEMBRE 2014 U 02 SEPTEMBRE 2014 U 02 SEPTEMBRE 2014

POURQUOI LES DIASPORAS AFRICAINES NE REUSSISSENT-ELLES PAS ?

Par Antoine Nguidjol

2 LA TRIBUNE DU TELEGRAMME

Adresse

1 Avenue de l’OUA, Con- cession PROCOKI, Q /GB,

Kinshasa/Kintambo-

PDG : Bemi Binda

Editeur Antoine Nguidjol

085 1105 561 Email

letelegrammeducongo@yahoo.fr Directeur de publication

AARON MAYELE Tél.: 0998045112 REDACTION :

ZENGA NTU DE BANZY A. MBUNGA-NA-TOKO

JOSEPH KIKUNI JOSEPH LOUNDA

JAMAL KHARDI JACQUES BOKWANGO

Correspondante au Cameroun Anastasie Nyobe

Photos Reporter ROLIX MILANDU MARKETING LOGISTIQUE

ET DISTRIBUTION ROMAIN MAKIESE POINTS DE VENTE DU

TÉLÉGRAMME DU CONGO : Concession Procoki,

Contact : 0812381281 - commerciaux :

0813341847 Conception et Mise

en page Joseph Lounda

0812381281

Suite en page 3

A

la différence des immigrées venues de pays européens (Espagne, Portugal, Italie, voire Pologne, ou même d’Asie), les immigrées africaines quittent leurs villages, leurs quartiers et leurs pays pour rejoindre leur mari. Selon un schéma bien ancré chez les hommes, ceux-ci, apeurés par les femmes de cultures différentes

rencontrées dans leur pays d’accueil - souvent

confortés par leur

entourage familial proche ou par des amis dans cette démarche - adressent leurs souhaits de noces aux familles ou amis restés en Afrique. Cédant à un réflexe ancré sur une vision traditionnelle de la femme, bien avant son départ pour l’Europe, l’Africain a déjà assimilé l’idée que la femme citadine,

intellectuelle et émancipée, est une future mauvaise épouse - a fortiori celle née en Europe, ou qui y a vécu de nombreuses années. Elle est réputée avoir une gobée tous les prismes du

féminisme, notamment sa promotion de

l’horizontalité des rapports entre l’homme et la femme.

Le schéma étant toujours – aux yeux de tout bon Africain - qu’une bonne épouse est une épouse soumise, les immigrés africains, au moment de trouver une conjointe, s’adressent automatiquement à leur famille, satisfaisant du coup deux conditions incontournables du mariage à l’africaine : à savoir, la pleine coopération de la famille restée au pays et la fidélité de l’épouse ; sans doute aussi la capacité de cette dernière à lui donner une progéniture (condition que les femmes de la famille du mari vont s’empresser de vérifier en remontant l’ascendance de la future épouse). Précisons qu’il s’agit d’un schéma global de pensée qui, bien sûr, ne bénéficie d’aucune garantie de réussite, quand on sait que parfois, les épouses « fidèles », venues d’Afrique, n’hésitent pas à prendre leur liberté une fois en Europe, et que la soumission de façade peut cacher bien des rêves dissimulés chez la future

Est-ce la faute des femmes ? Est-ce la faute des femmes ? Est-ce la faute des femmes ? Est-ce la faute des femmes ? Est-ce la faute des femmes ?

épouse.

Malgré tout, bien que les déboires ne soient pas exclus, le schéma de pensée demeure. Les expériences malheureuses sont mises sur le compte de la « malchance » et, dans la plupart des cas, les immigrés africains continuent de faire venir leurs épouses d’Afrique. Les trois quarts de celles-ci sont généralement illettrées (l’illettrisme étant une valeur sûre et un gage de fidélité). Elles y viennent pour assumer leurs fonctions de

« mère de famille », de la même manière qu’elles l’auraient fait en Afrique : faire des enfants, s’en occuper, s’occuper de la maison, pendant que le mari va chercher de l’argent nécessaire aux besoins de la famille.

Le schéma inverse de l’immigration européenne

Contrairement à l’immigration féminine européenne (espagnole, portugaise, italienne, etc.), l’immigration féminine africaine est davantage motivée par les logiques de « regroupement familial » que par la logique du marché du travail. Les conséquences de cette logique familiale bouleversent complètement les rapports des femmes africaines par rapport au monde du travail dans leur pays d’accueil. La logique familiale alimente une logique d’enfermement physique (surtout dans le cas des femmes musulmanes). Venue pour s’occuper avant tout de son foyer, la géographie de l’activité de la femme africaine se limite souvent à ses quatre murs. Elle n’en sort que pour aller au marché ou chez quelques rares copines, souvent venues du même pays, de la même région, ou du même quartier. Aiguisée par le dépaysement et souvent par l’ennui, cette « claustration » renforce les logiques culturelles

d’avant le départ (on recherche activement des proches qu’on n’aurait même pas songé à contacter avant, on parle la même langue quand on se rencontre, on mange comme au pays, on y évoque les histoires, les souvenirs, l’évolution du pays, on y réactive les mêmes rancunes aussi, les mêmes oppositions tribales, etc.)

Le piège du « réseau familial » africain Le renfermement dans un

« réseau familial » reconstitué – prolongement de l’univers culturel du pays d’origine - va de pair avec l’absence d’ouverture culturelle sur le pays d’accueil. Cette « prise en charge » de l’immigrée africaine par le « réseau familial » reconstitué trouve une partie de son explication dans le handicap culturel initial de l’immigrée (l’illettrée africaine comprend difficilement la culture et les valeurs, souvent opposées dans bien des domaines, de son pays d’accueil) – mais aussi dans son manque de temps (l’énergie et le temps impartis à l’épouse étant entièrement dépensés à la réalisation des objectifs de l’union conjugale).

Par un effet mécanique, trop de femmes africaines ignorent la langue de leur pays d’accueil et comptent entièrement sur les assistantes sociales ou sur leurs enfants en âge scolaire pour les démarches administratives. Ce fait est rarement le cas chez les femmes espagnoles, italiennes ou portugaises qui prennent la langue de leur pays d’accueil à bras le corps malgré leur handicap culturel initial.

Le manque d’adéquation entre maternité et promotion sociale Si l’immigrée africaine n’a pas rompu avec les schémas culturels de son pays, notamment avec l’idée que sa société d’origine se fait de la

maternité, il faut bien avouer que les politiques sociales des pays d’accueil qui ne sont guère entourées, accompagnées d’explicitation, confortent la femme africaine dans l’idée que le nombre d’enfants n’est ni un choix parental, qu’il n’est lié à aucune contrainte financière puisque l’Etat s’occupe des enfants, ni lié à aucun projet éducatif.

L’éducation continue à être considérée comme une obligation sociale ; une obligation de la société tout entière, et non un projet et une obligation domestique avant tout. La difficulté à mener un enfant au seuil de son autonomie, dans un environnement pavé de risques physiques et comportementaux, n’est jamais envisagé comme un fait ayant un impact sur la démographie familiale. La maîtrise de la maternité ne résiste pas devant l’octroi d’allocations familiales, dans un contexte où le handicap initial excluant souvent une grande quantité de femmes immigrées de l’emploi, le seul argent facilement disponible est celui provenant des allocations familiales. Plus l’immigrée a d’enfants, plus elle reçoit d’argent. Or, là est le piège.

Le logement

Tout commence par là et se termine souvent malheureusement par là, pour l’immigrée africaine. La tare du lieu de résidence double celle du lieu de naissance et la domine. La démographie d’une famille d’immigrée met la plupart des services sociaux devant l’urgence de loger. Dans ce cas, les familles sont logées là où il y a de la place disponible. En général, dans les quartiers dont personne de sensée ne veut, où les populations ont les mêmes handicaps sociaux. La concentration verticale et

horizontale des mêmes problèmes sur un même lieu finit par produire tous les effets psychologiques de la relégation sociale : échec scolaire, sous-emploi, délinquance, etc. La réussite de l’éducation des enfants est d’autant plus difficile, voire quasiment impossible, qu’elle est dépendante de la taille de la famille. Statistiquement, une famille nombreuse a plus de risques de louper l’éducation de ses enfants dans ces quartiers qu’une famille restreinte. La taille de la famille est donc une donnée incontournable de la réussite des enfants – puisque celle-ci requiert un investissement matériel et affectif important et de longue durée - de la même manière que la mobilité urbaine. Vivre dans les quartiers qui concentrent tous les handicaps n’est pas un environnement propice à la réussite. Et le « réseau familial » de substitution qui s’y développe, composé de personnes socialement reléguées, ne favorise pas le développement de modèles de réussite.

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LE LE

LE TELEGRAMME DU CONGO N°071 DU 26 TELEGRAMME DU CONGO N°071 DU 26 TELEGRAMME DU CONGO N°071 DU 26 TELEGRAMME DU CONGO N°071 DU 26 A A AOUT A OUT OUT OUT A A A AU 02 SEPTEMBRE 2014 U 02 SEPTEMBRE 2014 U 02 SEPTEMBRE 2014 U 02 SEPTEMBRE 2014

précaution, des ténors de la Majorité Présidentielle ont décidé de marquer une pause.

L’idée de l’organisation d’un débat sur la question au sein du bureau politique de la Majorité Présidentielle fait son bonhomme de chemin.

L’objectif poursuivi ici consiste à dissiper les malentendus, à fédérer les opinions des uns et des autres en vue de la levée d’une option commune, unique et concertée.

Au regard des divergences profondes qui s’observent dans le camp présidentiel sur l’opportunité de procéder oui ou non présentement à la révision de la Constitution, il est fort à craindre que les uns et les autres ne campent sur leurs positions. Le statu quo risque de s’éterniser en attendant le verdict de l’Autorité Morale qui tombera, à coup sûr, comme un coup de tonnerre.

POLITIQUE 3

POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE POLITIQUE

Par Kikuni Joseph

Le mérite du coup de gueule du MSR

La Majorité Présidentielle met de l’eau dans son vin et veut harmoniser ses vues

P

ersonne n’oubliera de sitôt le coup médiatique réalisé par le parti politique dénommé « Mouvement Social pour le

Renouveau », MSR, du président Pierre Lumbi et deuxième force politique du camp présidentiel après le PPRD. A titre de rappel, le député national de cette formation politique, l’honorable Muhindo, élu de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu avait jeté un véritable pavé dans la marre en déclarant haut et fort que son parti ne

s’inscrivait pas dans la ligne et la logique des membres de la Majorité Présidentielle qui

soutenaient avec force la thèse selon laquelle cette plateforme initiera un projet de

modification de la loi fondamentale à soumettre au

référendum populaire.

Ce changement de la Constitution, selon les initiateurs de ce projet, portera essentiellement sur le mode de scrutin (suffrage indirect pour les présidentielles et les législatives) et, éventuellement, sur la durée du mandat présidentiel.

Parmi les tenans de cette opinion, l’on peut citer Evariste Boshab, le Secrétaire Général du PPRD, Lambert Mende, le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du Gouvernement, Aubin Minaku, Président de l’Assemblée nationale, Oscar Mashala, cadre du PPRD, Sébastien Shamandevu, porte-parole de la Majorité Présidentielle.

A en croire les pionniers de cette campagne, le toilettage de la loi fondamentale s’impose urgemment et impérativement pour affirment-ils, l’adapter au

contexte socioculturel actuel. Le Mouvement Social pour le Renouveau, face à cette prise de position unilatérale d’une frange de la Majorité Présidentielle a émis deux critiques vives sur cette démarche.

Premièrement, il a fait observer que le PPRD s’est lancé dans la bataille pour la modification de la Constitution sans préalablement requérir les avis et considérations des autres composantes de cette famille politique.

Ce faisant, en parlant

au nom de la Majorité Présidentielle, le PPRD s’est arrogé le droit de représenter seul cette plateforme, qualité qu’il n’a nullement. Car le MSR et l’AFDC, entre autres, sont des forces non négligeables de la mouvance présidentielle.

Par conséquent, en agissant de la sorte, le PPRD n’engage que lui et lui seul. Ce désaveu implicite a provoqué des vagues houleuses dans le microcosme politique de notre pays tout au long des dernières semaines.

En second lieu, le MSR juge qu’il serait opportun, au stade actuel de l’évolution politique de notre pays, de se garder de prendre une position tranchée sur une question aussi sensible tant que l’Autorité Morale de ce regroupement politique ne se serait pas encore prononcé ni en public ni e privé et plus encore ni à l’intérieur ni à l’extérieur du pays.

Ces arguments massue ont eu le mérite d’apaiser les ardeurs et de tempérer le climat surchauffé. Faisant preuve de prudence et de

Participant à la réunion de la Troïka stratégique de ce lundi 25 août 2014, le Ministre de la Santé a présenté un plan de contingence du virus Ebola qui s’est déclaré, par quelques cas, dans la localité de Djera, territoire de Boende, district de Tshuapa, dans la province de l’Equateur. Adopté et assorti d’un budget détaillé, ce plan fait l’objet d’actions urgentes.

Par ailleurs, la Troïka stratégique a examiné la note présentée par le Comite dé suivi de la paie sur les territoires en difficultés d’exécution de la paie, essentiellement dues à l’absence de système bancaire. A cet effet, la Troïka a autorisé le Ministre délégué aux Finances et le Gouverneur de la BCC d’envisager d’accorder des facilités administratives et fiscales aux banques désireuses d’étendre leurs réseaux dans l’arrière-pays,

Mise en œuvre du Plan de contingence contre Ebola à Djera et facilitation à accorder aux Banques pour la paie dans l’arrière-

pays : la Troïka passe en revue les mesures d’urgence

Primature /LTC

pour non seulement pour accélérer le processus de bancarisation, mais aussi mettre à la disposition de ces contrées les services bancaires, indispensables à la redynamisation des tissus économiques.

Lire l’intégralité du communiqué.

TROIKA STRATEGIQUE DU LUNDI 25 AOUT 2014

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 34/08/14

I.PREAMBULE Son Excellence Monsieur le Premier ministre a présidé, ce lundi 25 août 2014, de 7 heures 00’ à 08 heures 00’ à l’Hôtel du Gouvernement, la trente- quatrième réunion de l’exercice 2014 consacrée au suivi de la situation économique et financière du pays.

Outre le Premier ministre, y ont pris part :

-Le Ministre de l’Economie et du commerce ; -Le Ministre délégué auprès du Premier Ministre,

chargé des finances ; -Le Gouverneur de la Banque centrale du Congo ; -Le Directeur de cabinet du Premier ministre, rapporteur.

Le Ministre de la santé publique était invité à la réunion.

II.POINTS A L’ORDRE DU JOUR

Les trois points ci-après ont été traités au cours de la réunion :

a)L’évaluation des recommandations de la réunion du lundi 18 août 2014 ;

b)La synthèse de la situation économique et financière récente arrêtée au 22 août 2014 ;

c)Les dossiers spécifiques.

1.Evaluation des recommandations de la réunion du lundi 18 août

2014

Cinq des sept recommandations formulées au cours de la réunion de la Troïka stratégique du lundi 18 août 2014 ont été réalisées, tandis que deux

sont en cours.

2.Synthèse de la situation économique et

financière au 22 août 2014

Au niveau international, la Banque africaine de développement a accordé une assistance de 210 millions USD pour appuyer les pays de l’Afrique de l’ouest touchés par la fièvre hémorragique Ebola, essentiellement pour permettre de renforcer leurs systèmes sanitaires. Cet appui, sous forme de subvention, sera alloué au Centre de coordination sous-régionale d’Ebola de l’Organisation Mondiale de la Santé basé à Conakry, au regard de son expérience dans la gestion des épidémies.

Concernant les matières premières, au 21 août 2014, le cours du cuivre a enregistré une hausse de 1,12%, se situant actuellement à 7.025,00 USD. Quant au cobalt, le prix à la tonne s’est maintenu à

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LE

LE LE TELEGRAMME DU CONGO N°071 DU 26 TELEGRAMME DU CONGO N°071 DU 26 TELEGRAMME DU CONGO N°071 DU 26 TELEGRAMME DU CONGO N°071 DU 26 A A A AOUT OUT OUT A OUT A AU 02 SEPTEMBRE 2014 A U 02 SEPTEMBRE 2014 U 02 SEPTEMBRE 2014 U 02 SEPTEMBRE 2014

spécial des USA dans la région des Grands Lacs s’inscrit dans la droite ligne de cette vision étroite de l’Administration Obama.

Les Européens, de leur côté, ne perçoivent pas la situation uniquement sous cet angle fort réduit et réducteur de l’Oncle Sam.

Ils estiment que, tous les paramètres étant pris en compte la solution miracle relève logiquement de la mise en branle concertée d’une approche globale de la problématique. Pour les membres de l’Union Européenne, le problème de l’alternance au pouvoir et du respect de la Constitution ne doit nullement et absolument pas concerner seulement la Rd Congo.

Les mêmes exigences doivent être formulées également à l’endroit des pouvoirs du Rwanda et de l’Ouganda détenus par les Présidents Paul Kagame et Yoweri Museveni, depuis deux décennies et qui ne manifestent ni l’envie ni le souci de passer le flambeau dans un avenir proche. Ce faisant, l’approche américaine brille par une injustice criante et flagrante. Doit- on ménager les dictatures africaines instaurées par les présidents anglo-saxons et jeter l’opprobre sur les régimes francophones uniquement. Qu’on nous dise clairement s’il existe la démocratie à deux vitesses ou à géométrie variable dans les cours des sciences politiques.

4 POLITIQUE

Face à la récurrence de la crise dans la Région des Grands Lacs,

Les Européens dénoncent la politique américaine de deux poids, deux mesures sur la RDC

Par Kikuni Joseph

C

’est depuis la mort du président Juvénal Habyarimana en 1994 et le changement de régime à Kigali que la Région des Grand Lacs est le théâtre des violences à répétition qui ont franchi la barre de 5 millions de victimes. Des rébellions parrainées par des puissances de l’ombre poussent ici comme des champignons.

Elles sont originaires de l’Ouganda, du Soudan, du Rwanda, du Burundi et de la Rd Congo.

Tous ces mouvements insurrectionnels présentent une caractéristique commune : leur terrain de prédilection reste toujours la République Démocratique du Congo. Cette situation a instauré l’instabilité chronique dans certaines juridictions administratives du pays et provoqué, outre le massacre des populations, le déplacement massif de nos concitoyens à l’intérieur de leur propre pays.

C’est ce facteur géopolitique d’ailleurs qui a été à l’origine de la décision des Nations Unies de déployer une force internationale en RD Congo depuis plus d’une décennie sous les appellations respectives de la Monuc et de la Monusco avec chaque fois un

changement radical de la nature de ses missions.

Face à la crise récurrente dans la Région des Grands Lacs en général et en Rd Congo en particulier, les grandes puissances de ce monde ont des positions diamétralement opposés sur la méthodologie à mettre en œuvre pour l’endiguer et l’éradiquer définitivement. Ainsi, constate-t-on des divergences profondes entre les Américains et les Européens sur la résolution des problèmes politiques en Rd Congo qui,

estiment-ils, seraient à la base des conflits cycliques vécus régulièrement dans cette partie de l’Afrique Centrale.

Pour les premiers, la thérapeutique de choc consiste à exercer une pression permanente et forte sur le régime de Kinshasa afin qu’il adopte le principe de l’alternance au pouvoir et qu’il respecter scrupuleusement les prescrits de la Constitution.

L’activisme incessant de John Kerry, Secrétaire d’Etat américain et de Russ Feingold, envoyé

TROIKA STRATEGIQUE DU LUNDI 25 AOUT 2014, COMMUNIQUE DE PRESSE n° 34/08/14

34.839,00 USD. Pour ce qui est de l’or, l’once a connu un recul de 2,73%, et s’est négociée à 1.277,05 USD, contre 1.309,10 USD une semaine auparavant.

Les cours de baril du pétrole continuent leur fléchissement sur les deux marchés, mais de manière plus ralentie sur la place de Londres.

Ainsi, la semaine dernière, les cours se sont situés à 102,10 USD (- 0,39%) à Londres, et 93,38 USD (- 2,30) sur le marché de New York.

Les prix de principaux produits céréaliers, au 21 août 2014, sont tous en hausse, et se sont présentés comme suit: 546,25 USD (+3,46%) pour le blé ; 12,83 USD (+1,34%) pour le riz ; 133,18 USD (+1,19%) pour le maïs.

Au niveau national, le cadre macroéconomique poursuit sa stabilité, avec un léger recul du niveau des prix intérieurs au courant de la semaine dernière. Les indicateurs macroéconomiques observés ont présenté les tendances ci-après :

-Le taux d’inflation hebdomadaire

est à 0,012% (-0,001). En cumul annuel, il a atteint 0,813 % au niveau national. Le taux d’inflation à la fin d’année serait de 1,246 %, contre un objectif de 3,7%.

-Le marché de change, au 22 août 2014, est demeuré stable, sur fond de légères dépréciations respectives de 0,14% et 0,03% à l’indicatif et au parallèle. Le taux de change sur ces deux segments était à 923,3 CDF/USD et à 931,75 CDF/

USD.

-Les réserves internationales sont à 1.757,35 millions USD, équivalent à 8,45 semaines d’importations.

La baisse du niveau des réserves de change est consécutive aux dépenses d’investissement consenties en faveur de l’acquisition, par le Gouvernement, de nouvelles locomotives au profit de la SNCC.

-Le taux directeur de la Banque Centrale du Congo est à 2,0%, avec une marge de positivité de 0,73 point.

Le solde provisoire du compte général du Trésor au 22 août affiche un déficit de 90,7 millions CDF,

provenant des recettes de 157,8 milliards CDF, et des dépenses de 248,5 milliards CDF.

En cumul annuel, le compte général du Trésor présente une marge positive de 163,9 milliards CDF.

3.Dossiers spécifiques a)Suivi de la paie

La paie du mois d’août 2014 a été effectivement lancée le jeudi 15 août. Elle se poursuit tant à Kinshasa qu’en provinces.

S’agissant de la bancarisation, il est envisagé de la poursuivre pour les éléments des FARDC et de la PNC à partir du mois d’octobre.

Par ailleurs, la Troïka stratégique a examiné la note présentée par le Comite dé suivi de la paie sur les territoires en difficultés d’exécution de la paie, essentiellement dues à l’absence de système bancaire. A cet effet, la Troïka a autorisé le Ministre délégué aux Finances et le Gouverneur de la BCC d’envisager d’accorder des facilités administratives et fiscales aux banques désireuses d’étendre leurs réseaux dans l’arrière-pays, non

seulement pour accélérer le processus de bancarisation, mais aussi mettre à la disposition de ces contrées les services bancaires, indispensables à la redynamisation des tissus économiques.

b)Plan de contingence de la fièvre hémorragique Ebola Le Ministre de la Santé a présenté à la Troïka stratégique un plan de contingence du virus Ebola qui s’est déclaré, par quelques cas, dans la localité de Djera, territoire de Boende, district de Tshuapa, dans la province de l’Equateur.

Les membres de la Troïka stratégique ont adopté ce plan, assorti d’un budget pour lequel le Ministre délégué aux Finances et le Gouverneur de la BCC ont été chargés de libérer en vue des actions immédiates prévues par le Ministère de la Santé.

III.RECOMMANDATIONS Cinq recommandations ont été formulées au cours de la réunion de la Troïka stratégique de ce lundi 25 août 2014.

SERVICE DE PRESSE DE LA PRIMATURE

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LE TELEGRAMME DU CONGO N°071 DU 26 TELEGRAMME DU CONGO N°071 DU 26 TELEGRAMME DU CONGO N°071 DU 26 TELEGRAMME DU CONGO N°071 DU 26 A A AOUT A OUT OUT OUT A A A AU 02 SEPTEMBRE 2014 U 02 SEPTEMBRE 2014 U 02 SEPTEMBRE 2014 U 02 SEPTEMBRE 2014

bien portante, surtout avec l’avènement des antirétroviraux. En tout cas, pour l’heure, tous les regards sont tournés vers le Liberia où le sérum expérimental ZMapp est en train d’être administré à des malades d’Ebola. Le monde entier retient son souffle et souhaite que ce sérum non encore homologué, produise les effets escomptés, au grand bonheur de tous. A défaut, il faudra poursuivre les recherches. Car, s’il est vrai que l’on peut prendre des dispositions préventives, en limitant les mouvements des hommes, on ne peut tout de même pas le faire pour les animaux qui ne connaissent pas de frontières et qui n’ont pas de nationalité. Combien de chauve-souris, par exemple, survolent, chaque jour, la frontière entre le Liberia et la Côte d’Ivoire et peuvent charrier avec elles le virus Ebola ? C’est dire que l’heure n’est pas aux mesures cosmétiques, mais à une mobilisation mondiale contre Ebola.

A 5

A A

A ACTU CTU CTU CTUALITE CTU ALITE ALITE ALITE ALITE

Le virus Ebola frappe à la porte de l’Equateur

Conséquence : panique générale à Kinshasa

Par Jacques Bokwango

6

5 personnes ont péri en quelque 4 semaines dans l’aire de santé de Djera, district de la Tshuapa, à 25 kilomètres de Boende- centre, dans la province de l’Équateur. Le ministre de la Santé publique, Félix Kabange Numbi, le gouverneur intérimaire de l’Équateur, Sébastien Impeto, ainsi que des experts de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sont arrivés mercredi 20 août à Boende pour investiguer sur cette maladie, et prendre en charge les malades.

Des sources sanitaires sur place affirment avoir été alertées depuis le mois de juillet sur une maladie contagieuse qui touche les trois aires de santé de Wetsikengo, Lokalia et Wafanya, dans le territoire de Boende. La maladie se caractérise par une forte diarrhée, de la fièvre et des vomissements.

Selon les mêmes sources sanitaires, 4

infirmiers, qui soignaient des malades, font partie des victimes.

Par ailleurs, la maladie progresserait vers la localité de Wetsikengo, près de la rivière Tshuapa.

Des équipes de l’OMS et de la zone de santé de Boende, dépêchées sur les lieux, ont prélevé des échantillons qui sont actuellement analysés à l’Institut national des recherches biomédicales (INRB) à Kinshasa.

En attendant les résultats des examens, le ministre Felix Kabange Numbi s’est engagé à envoyer une autre équipe des médecins à l’aire de

santé de Djera, à une vingtaine des kilomètres de Boende.

Cette mission va encore prélever de nouveaux échantillons qui permettront, dès ce week-end, d’avoir plus de détails sur cette maladie.

Enfin le ministre a confirmé ce dimanche 24 août des cas du virus Ebola dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo. Il a néanmoins affirmé que cette épidémie n’avait »aucun lien avec celle qui sévit en Afrique de l’Ouest».

Dans le cadre de la lutte contre la propagation de cette épidémie, le ministre

Félix Kabange Numbi, a pris des mesures préventives énergiques dont essentiellement la mise en quarantaine de toutes les aires de santé de l'Equateur touchées par la maladie.

Une façon prudente d'éviter que les populations de ces juridictions atteintes ne puissent charrier le virus vers d'autres centres urbains du pays dont la capitale Kinshasa qui a une forte démographie.

La maladie jusque-là

«indéterminée» ayant fait 13 morts depuis le 11 août dans la province de l’Équateur (nord-ouest), en République démocratique du Congo (RDC), est bien Ebola. Les résultats sont sortis positifs, le virus Ebola est confirmé en RDC.»

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait annoncé jeudi qu’au moins 70 personnes étaient décédées de gastro-entérite hémorragique dans la province d’Équateur, dans le nord de la RDC. Un porte- parole de l’OMS avait alors précisé que cette maladie n’était pas la fièvre Ebola.

«Après les analyses de huit échantillons prélevés sur terrain, l’Institut national

de recherche biomédical (INRB) vient de confirmer que deux échantillons sont positifs au virus Ebola», a précisé le Docteur Kabange dans un message diffusé par la télévision publique congolaise, indiquant que des tests plus poussés étaient en cours. Il a néanmoins affirmé que cette épidémie n’avait «aucun lien avec celle qui sévit en Afrique de l’Ouest».

L’épidémie de fièvre Ebola, qui a fait plus de 1.400 morts ces derniers mois, concerne pour le moment trois pays d’Afrique occidentale, le Liberia, le Sierra Leone et la Guinée où elle est apparue, ainsi que le Nigeria. La RDC ne partage aucune frontière avec ces États.

Cette nouvelle épidémie suscite d’autant plus d’inquiétude que c’est en RDC (alors appelé Zaïre) que le virus Ebola a été découvert, en 1996, dans une province du nord du pays. La fièvre hémorragique «Ebola» tient d’ailleurs son nom d’une rivière qui passe près de la ville de Yambuku, foyer où furent identifiés les premiers cas connus de l’épidémie.

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PSY PSYCHOSE PR CHOSE PR CHOSE PR CHOSE PRO CHOSE PR O O OV O V V V VOQ OQ OQ OQ OQUEE P UEE P UEE P UEE PAR EBOLA : UEE P AR EBOLA : AR EBOLA : AR EBOLA : la déshumanisa AR EBOLA : la déshumanisa la déshumanisa la déshumanisation du monde ? la déshumanisa tion du monde ? tion du monde ? tion du monde ? tion du monde ?

Par DE BANZY

Avec Ebola,

« l’Afrophobie » se porte bien.

Oublié la grippe espagnol. Oublié la grippe aviaire, la dingue et autres épidémies qui ont décimé le vieux continent. Plus de 1000 morts en deux mois ! Incroyable mais vrai ! C’est le triste bilan de la fièvre hémorragique Ebola qui, plus que la guerre, a mis à rude épreuve la légendaire solidarité qui existait entre les peuples. Car il suffit d’être aujourd’hui reconnu comme Libérien, Sierra- léonais, RD

Congolais ou Guinéen, pour se voir éconduit ou rejeté dans certains pays, de peur de s’exposer à des risques de

contamination d’Ebola.

A cause d’Ebola, le parent le plus proche

devient un pestiféré C’est dire à quel point ce

mal a créé la psychose au- delà des frontières. C’est ainsi que, sauf changement de dernière minute, les autorités saoudiennes ont refusé d’accorder des visas aux ressortissants de ces trois pays frappés de plein fouet par le virus Ebola. Les multiples démarches entreprises par les officiels guinéens n’ont pas pu faire plier les Saoudiens qui sont restés sur leur position, affirmant que des dispositions ont été prises aux frontières et aux aéroports pour le respect de la mesure. Et dans la foulée, on apprend que le sommet extraordinaire de l’Union africaine sur l’emploi, l’éradication de la pauvreté et le développement inclusif qui devait se tenir du 2 au 7 septembre prochain à Ouagadougou, au Burkina Faso, a été reporté sine die.

La raison invoquée par les autorités burkinabè est le risque d’importation du virus Ebola, ce d’autant qu’à l’occasion, de nombreuses délégations venues de plusieurs pays africains

devraient séjourner dans la capitale burkinabè. Si la mesure en elle-même n’est pas farfelue, il faut reconnaître qu’elle traduit le degré de méfiance qui existe désormais entre les peuples, au point même que le parent le plus proche devient un pestiféré. La situation est d’autant plus complexe qu’un centre d’isolement a été saccagé au Libéria, permettant ainsi aux patients de disparaître dans la nature. Certes, l’humanité, dans son histoire, a connu des fléaux dévastateurs, mais de mémoire, elle n’avait jamais connu pareille épidémie qui subjugue toutes les consciences, répandant partout la terreur.

Ce qui fait que le monde lui- même est en train de se déshumaniser.

L’heure est à une mobilisation mondiale

contre Ebola

En effet, comment rester indifférent, quand on voit ces images présentant un

enfant abandonné dans une case par ses propres géniteurs, de peur de se faire contaminer par Ebola?

Comment ne pas s’émouvoir outre mesure, quand on sait que des athlètes africains ont été empêchés de prendre part aux Jeux Olympiques de Pékin, parce qu’ils sont susceptibles d’avoir le virus Ebola? Et que ceux d’entre eux qui ont reçu l’autorisation se sont vu refuser certaines compétitions comme la natation et les sports de combat ? Tout cela, on le sait, participe des mesures de précaution visant à éviter le risque de propagation d’un virus qui ne pardonne pas. Au fait, jadis présenté comme une maladie redoutable, le SIDA est aujourd’hui perçu comme un mal bénin devant la fièvre Ebola. Car contrairement à la fièvre rouge qui ne donne aucun répit à ses victimes, les malades du SIDA, grâce au progrès de la médecine, peuvent vivre aussi longtemps qu’une personne

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préventive injustifiée.

Aussi, pour une meilleure administration de la justice, le Caucus compte- t-il :

1.Inviter le cardinal Monsengwo à s’assumer, en invitant son jeune-frère, le sénateur Kaniki, qui opère en son nom, au respect de la procédure judiciaire ;

2.Inviter le cardinal à obtenir de son jeune-frère, le sénateur Kaniki, d’être conforme à la vérité, à la justice et à l’équité, en évitant de faire jouer ses pouvoirs visibles et invisibles pour piloter la procédure suivant son bon vouloir ;

3.De rappeler au cardinal Monsengwo qu’en l’espèce, Mike Mukebayi et Rd-Congo News ne comptent pas se dérober de leur responsabilité sur leurs écrits et restent disponibles pour une confrontation judiciaire, mais de manière loyale,

… En sa qualité de pasteur et de conducteur des troupeaux, le Caucus invite le cardinal et les siens à appliquer les recommandations du Christ en matière de justice et d’oppression « des faibles ».

6 N N N N NA A A ATION A TION TION TION TION

Les journalistes congolais en sit in devant l’archevêché de Kinshasa

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L

es journalistes congolais

ont organisé un sit in lundi devant l’archevêché de Kinshasa pour protester contre l’arrestation de leur confrère Mike Mukebayi dont une publication a poussé le cardinal via son jeune frère, François Kaniki à actionner la justice contre le journaliste.

Selon le communiqué, ils demandent au cardinal

d’obtenir de son jeune frère, la vérité et le respect de la procédure en évitant de faire jouer ses pouvoirs visibles et invisibles pour piloter la

procédure selon son bon vouloir. Pour les journalistes, Kaniki cherche le pardon qu’il n’aura pas. Ils souhaitent

un procès équitable pour éclore la vérité. Pour eux, Mike Mukebayi est le prisonnier personnel du clan Mosengwo.

« Caucus Libérez Mike»

Le regroupement momentané des journalistes congolais et étrangers engagés dans la lutte en faveur de la libération du journaliste Mike Mukebayi Nkoso, directeur de RD Congo News « Caucus Libérez Mike » appelle à une mobilisation générale et pacifique ce lundi 25 aout 2014 à 9 heures devant le Centre catholique Lindonge, siège de l’archevêché de Kinshasa.

L’objectif recherché est de sensibiliser le cardinal Monsengwo sur l’ironie qui fait du journaliste Mukebayi, le prisonnier personnel de l’archevêque de Kinshasa, en dehors des prescrits de la procédure.

Le sénateur Kaniki, jeune frère du cardinal Monsengwo, se prévalant de sa grande fortune obtenue de la firme française Bolloré tient à obtenir la condamnation immédiate du journaliste, à travers une détention

Sud-Ki Sud-Ki Sud-Ki

Sud-Ki Sud-Kivu : vu : vu : vu : vu : disparition d’un a disparition d’un a disparition d’un a disparition d’un avion de « disparition d’un a vion de « vion de « vion de « vion de « Dor

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LTC

L ’avion de type L 410 appartenant à la compagnie « Doren Air Congo » a disparu depuis samedi 23 août, a affirmé le commandant de

l’aéroport de Kavumu.

Il a indiqué que cet appareil a décollé de Kavumu à 13h 42 minutes (heures locales) à destination de Kama dans le territoire de Pangi en province du Maniema.

Quatre personnes,

dont le pilote et son co- pilote ainsi que deux passagers étaient à bord.

L’avion transportait près de 1500 kgs de

marchandises.Cet avion qui a effectué un vol qui dure normalement une heure n’est jamais arrivé à destination, s’est

inquiété le commandant de l’aéroport de Kavumu.

Selon des sources de la Régie des voies aériennes (RVA), la tour de contrôle de l’aéroport de Kavumu a eu un dernier contact avec cet appareil 10 minutes après le décollage et tout semblait normal.

Quelques temps après, il n’y avait plus de nouvelles de l’avion.

Les recherches ont aussitôt commencé après ce silence entre l’avion et la tour de contrôle.

Dimanche matin, les

recherches se sont poursuivies dans la zone où l’appareil était censé survoler.

Le directeur de la RVA dit avoir alerté l’armée, la police et toutes les autorités administratives se trouvant dans cette zone-là.

Pour l’instant, le commandant de l’aéroport dit ne pas vouloir parler d’un accident d’avion.

D’autres sources proches de la division des Transports parlent déjà d’un crash de l’avion disparu depuis samedi.

Par Jacques Bokwango

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De l’obscurité obser De l’obscurité observée dans la Cité des vée dans la Cité des vée dans la Cité des vée dans la Cité des Anciens vée dans la Cité des Anciens Anciens Anciens Anciens comba

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FAITS DIVERS 7

Par Zenga Ntu

Alphonse Mbunga

L es habitants de la commune de Ngaliema, précisément ceux du quartier Anciens

Combattants poussent des cris de détresse chaque jour, parce qu’ils manquent de l’électricité. Ils vivent dans l’obscurité pendant plusieurs mois. Certaines

langues très indignées affirment qu’elles sont abandonnées par l’autorité urbaine de la Ville de Kinshasa.

Les habitants de ce quartier, désemparés, font pression aux

L

a pénurie d’eau potable n’est plus une affaire à mettre en doute dans cette capitale de la République

Démocratique du Congo. Plusieurs

quartiers dans différents communes sont privées d’eau pendant des mois, voire d’années. Et

pourtant il existe une société de l’Etat, appelé la Regideso qui a la mission de fournir cette marchandise payable aux populations kinoises.

Dans la commune de Selembao, où nos reporters vont des temps en temps, la population qui habite au quartier 13 se plaint chaque jour du manque d’eau potable. L’eau ne coule plus et cela fait aujourd’hui six mois d’affilée. Incroyable, mais vrai.

Les habitants du quartier 13 vivent comme des paysans dans l’arrière-pays qui se trouvent très loin de centre ville ; puisqu’ils sont contraints d’utiliser chaque jour leur biceps pour descendre dans des puits

Par Zenga Ntu creusés à quelques mètres des cours d’eau où ils vont s’approvisionner. Ils se réveillent obligatoirement tous les jours très tôt le matin, en dépit de ce froid frappant de la saison sèche, pour faire des longues distances à pied en vue d’avoir de l’eau. A cette difficulté, ces populations sont aussi exposées aux attaques des bandits, des

« kuluna » qui opèrent dans

ces lieux. Les filles, les jeunes femmes sont violées par ces malfrats.

Un habitant du quartier 13 à Selembao témoigne :

« Chaque parcelle est confrontée des difficultés d’ordre social. Il faut payer, chaque jour, 100 FC pour un récipient de 5 litres.

Combien, alors, débourse quotidiennement une famille nombreuse qui utilise 50 à 100 litres ? »

responsables de la Société Nationale de l’Electricité (SNEL) de faire des efforts pour réhabiliter l’électricité dans leur milieu de vie.

Mais, cette dernière société, non seulement fait la sourde oreille, mais en plus elle les a tourné le

dos depuis longtemps et laissé souffrir dans cette situation où ils ne peuvent pas jouir d’opportunités qu’offrent la modernité notamment utiliser leur poste téléviseur, préparer avec le réchaud, utiliser d’autres appareils électroniques…

Une habitante du quartier des Anciens Combattants s’est confiée à la presse : « Les agents de la SNEL ne voient que leur intérêts. Sans argent, ils ne viennent jamais réparer les pannes électriques. Pour bénéficier des services des agents de cette société qui a le monopole de la distribution du courant électrique sur toute l’étendue du territoire national, se moquent éperdument de la souffrance de la population et ne se font voir qu’à la fin du mois de déposer des factures imaginaires (forfaitaires) auprès de la population à qui ils ne fournissent pas

leur denrée… »

Un autre ajoute :

« Nous nous demandons si nous vivons en dehors de la capitale… A quoi sert la SNEL ? »

La grande majorité de la population du quartier Anciens Combattant s’interroge pour savoir si réellement le directeur général de la SNEL reçoit les plaintes de la population de cette partie de la municipalité urbaine de Ngaliema. Face à une telle négligence des agents de la SNEL, il faut que le DG Eric Mbala puisse frapper du poing sur la table et prendre des mesures draconiennes à l’endroit des coupables.

Tous demandent au gouvernement Matata de se pencher sur ce dossier et trouver une solution qui pourra soulager la population. Car, l’eau c’est la vie, dit-on. Les députés élus dans la ville de Kinshasa, précisément ceux du district de la Funa, d’où fait partie la commune de Selembao, sont urgemment interpellés parce que leurs électeurs

souffrent et ne savent plus à quel saint se vouer. Qu’ils n’attendent pas 2016 pour revenir solliciter les suffrages de ces populations meurtries. Ils ont fait beaucoup de promesses flatteuses pendant la campagne des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011, mais qui ne sont pas réalisées jusqu’à ce jour.

Dans ce cas, pourquoi se disent-ils élus du peuple ?

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8 TOUR D'HORIZON DE L'ACTUALITÉ AFRICAINE

C

ette semaine, coup sur coup, l’armée rwandaise a annoncé l’arrestation de deux de ses anciens officiers, le général Frank Rusagara et le capitaine David Kabuye, tous deux à la retraite. Ils seraient soupçonnés de crimes mettant en cause la sécurité de l’Etat, a indiqué le général Joseph Nzabamwita, porte-parole de l’armée, à des journaux locaux, insistant sur le fait que les deux hommes étaient innocents jusqu’à ce que leur culpabilité soit prouvée.

Plus que sur le motif des arrestations de Frank Rusagara et David Kabuye - des enquêtes seraient toujours en cours - le porte-parole de l’armée rwandaise a insisté auprès de la presse locale sur le fait que la procédure a été respectée, que les familles ont été dûment notifiées.

« Aucun membre de famille ne s’est plaint des arrestations », leur a assuré le général Joseph Nzabamwita ajoutant qu’« ils n’ont aucun problème avec les préoccupations de nos institutions ». Toujours dans l’entretien publié par la presse locale, le porte-parole de l’armée a conclu sur ce point : « ils sont nos frères et nos soeurs. »

« C’est assez cynique, commente un militant rwandais des droits de l’homme en exil, on ne peut pas se plaindre au Rwanda, surtout pas quand un proche est arrêté, on risque de lui causer davantage d’ennuis, voire même de suivre le même chemin. » Jusqu’à présent.

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2 Libye: les islamistes de Misrata Libye: les islamistes de Misrata Libye: les islamistes de Misrata Libye: les islamistes de Misrata Libye: les islamistes de Misrata contrôlent l’aér

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A

près six semaines de combat, les miliciens de Misrata ont annoncé avoir conquis l’aéroport, au détriment de sa principale rivale de Zentan. Les islamistes accusent par ailleurs l’Egypte et les Emirats d’avoir lancé des raids aériens contre leurs miliciens engagés depuis six semaines dans la bataille de l’aéroport de Tripoli.

L’aéroport de Tripoli, ou plutôt ce qu’il en reste, a changé de maîtres samedi.

Des hommes en tenue militaire, d’autres en civil paradent sur des avions. Les bras tendus vers le ciel, un grand sourire et souvent une arme à la main, voilà les photos postées sur les pages des milices qui ont conquis l’aéroport samedi.

Une victoire symbolique, l’aéroport est inutilisable dans l’état, mais aussi une prise de territoire. Ces milices, regroupées au sein de l’opération «Aube de la Libye» sont pour la plupart issues de Misrata mais aussi d’autres villes de l’ouest libyen qui leur sont alliées.

Les bombardements aériens effectués par des avions non identifiés n’ont donc pas réussi à affaiblir suffisamment leurs positions. Les milices proches des islamistes accusent, elles, les Emirats et l’Egypte d’avoir conduit ces raids aériens.

Samedi soir, le porte-parole de l’ancien parlement, le Congrès général national, a annoncé que ce dernier reprendrait ses activités.

Au même moment, dans l’est du pays, à Tobrouk, le parlement élu en juin et dominé par les anti-islamistes a élu un nouveau chef d’état-major. La Libye risque donc de se retrouver de facto avec deux parlements, un à Tripoli dominé par les islamistes et dont le mandat est terminé, et un autre à l’est, récemment élu.

Par Jacques Bokwango

3 Mali: Mali: Mali: Mali: Mali: une or une or une or une org une or g g ganisa g anisa anisa anisa anisation touarègue tion touarègue tion touarègue tion touarègue tion touarègue s’oppose à la création du Gatia s’oppose à la création du Gatia s’oppose à la création du Gatia s’oppose à la création du Gatia s’oppose à la création du Gatia

L

e dernier né des mouvements armés du nord du Mali, le Groupe d’autodéfense touareg Imrad et alliés (Gatia), s’est réclamé ouvertement des Imrads, une tribu touareg. Une importante association malienne du Nord, vient de s’élever contre la création de groupes armés sur base tribale uniquement.

La Plateforme des cadres et leaders touaregs est une association malienne qui regroupe notamment les Touaregs des trois régions du nord du Mali. Elle condamne la naissance du Gatia, dernier né des groupes armés du Nord, créé sur une base tribale.

« Nous sommes contre la création des milices ethniques armées qui risquent de compliquer davantage les problèmes, explique Ahmed Mohamed ag Hamani, président de la Plateforme et ancien Premier ministre malien. [Elles risquent] de nous conduire infailliblement, si des dispositions ne sont pas prises - c’est-à-dire leur démantèlement et leur désarmement-, vers une guerre civile dans ce pays.

Je ne le souhaite pas, je touche du bois pour le Mali. »

Le secrétaire général du groupe d’autodéfense, qui se réclame de la tribu touareg des Imrads Fahad Ah al-Mahmoud, est désormais exclu de la Plateforme des cadres et leaders touaregs dont il était par ailleurs membre. Actuellement sur le terrain dans le nord du pays, au moins deux chefs de tribu projettent de créer leur propre groupe armé, ce qui pourrait encore compliquer la situation.

5 Commission de l’océan Indien: un Commission de l’océan Indien: un Commission de l’océan Indien: un Commission de l’océan Indien: un Commission de l’océan Indien: un bilan en demi-teinte pour Madagascar bilan en demi-teinte pour Madagascar bilan en demi-teinte pour Madagascar bilan en demi-teinte pour Madagascar bilan en demi-teinte pour Madagascar

L

a volonté de faire de la Grande île « le grenier à blé » de l’océan Indien, et un accord de coopération militaire avec les Comores : c’est en substance le bilan pour Madagascar, à l’issue du 4e sommet des chefs d’Etats de la Commission de l’océan Indien (COI) du samedi 23 août. Un bilan déjà fortement critiqué par la société civile.

Le président malgache qui présidait le sommet, est rentré dans la nuit de samedi à dimanche des Comores, où se tenait le sommet. Contrairement à son habitude, Hery Rajaonarimampianina n’a pas organisé de conférence de presse pour commenter ces décisions. Il faut dire que les sujets liés aux conflits de souveraineté avec la France, concernant les îles Eparses, tout particulièrement, étaient très attendus par une partie de la presse et de l’opinion malgache, mais ces questions n’ont pas été abordées, en tout cas pas dans les discours ni les communiqués officiels. Quant au projet de faire de Madagascar le coeur agricole de la sous-région, il est lui aussi critiqué par une partie de l’opinion.

Selon la déclaration finale du quatrième sommet des chefs d’Etats de la Commission de l’océan Indien, la reprise économique à Madagascar s’appuiera notamment sur le projet de faire de la Grande île, « le grenier à blé » de l’océan Indien. L’idée étant d’assurer l’autosuffisance alimentaire des pays de la COI.

Madagascar possède en effet 90% des terres arables de la région.

3 R R R R Rober ober ober ober obert Mug t Mug t Mug t Mug t Muga a a a abe s’en v be s’en v be s’en v be s’en v be s’en va séduir a séduir a séduir a séduir a séduire le e le e le e le e le g

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L

e président zimbabwéen Robert Mugabe a entamé dimanche une visite de cinq jours en Chine pour attirer les investissements dans les secteurs des infrastructures, de l’énergie et les transports afin de stimuler une économie en difficulté.

La Chine est déjà présente au Zimbabwe dans les mines, l’agriculture et les travaux publics. Par ailleurs la Chine est le premier client des exportations du Zimbabwe, avant même l’Afrique du Sud ou la zone euro. La Chine a déjà accordé

plus d’un milliard de dollars de prêts à Harare tandis que l’aide publique chinoise au développement a atteint 100 millions de dollars ces trois dernières années.

Mais le président Mugabe veut plus. Il recherche en Chine des investisseurs dans les secteurs du charbon et du thermique, des réseaux de transports et de télécommunication. En agriculture, la mécanisation est une priorité du gouvernement. Les banques nationales manquent des fonds nécessaires pour financer les entreprises. D’autant plus que les lois d’indigénisation qui imposent aux entreprises étrangères de réserver la majorité du capital de leurs filiales à des autochotnes ont largement découragé les investisseurs. Des investisseurs pour lesquels le Zimbabwe est un pays devenu très risqué. A cela s’ajoute un climat des affaires entaché par la corruption.

4 RCA: à un mois de sa mise en place, RCA: à un mois de sa mise en place, RCA: à un mois de sa mise en place, RCA: à un mois de sa mise en place, RCA: à un mois de sa mise en place, la Minusca cherche ses hommes la Minusca cherche ses hommes la Minusca cherche ses hommes la Minusca cherche ses hommes la Minusca cherche ses hommes

L

e 15 septembre prochain, les casques bleus de la Minusca seront officiellement déployés en Centrafrique. La force onusienne prendra le relai des soldats africains de la Misca, qui vont être intégrés aux troupes de l’ONU.

Mais d’autres bataillons doivent arriver sur le terrain. Au maximum, 10 000 soldats et 1 800 policiers pourraient être présents en Centrafrique selon la résolution 2419 de l’ONU.

Les Nations unies sont véritablement les mains dans le cambouis pour préparer le déploiement de cette force le 15 septembre. « Nous sommes en train de pousser les feux par tous les moyens », confirme Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint de l’ONU.

Un mois avant l’échéance, les Nations unies cherchent encore des troupes et du matériel.Sur le terrain, il y déjà les 6 000 soldats africains de la Misca. Ils doivent être intégrés à part entière aux casques bleus de la Minusca.

Mais cette première étape est moins simple qu’il n’y parait. « Il y a un sérieux problème de mise au niveau des normes onusiennes pour ces troupes, reconnaît Hervé Ladsous. Nous n’arrêtons pas de faire appel aux différentes organisations et aux différents pays pour qu’ils aident ces contingents à être aussi bien équipés que possible. »

Il y a enfin d’autres troupes qui doivent arriver du monde entier. Au moins 3 500 hommes.Pour le moment, l’ONU attend des bataillons du Maroc, du Bangladesh, du Pakistan et d’Indonésie. Les Marocains seraient déjà en partie arrivés. Les autres se déploieront au fur et à mesure. Le plafond annoncé de 10 000 soldats et 1 800 policiers ne sera pas atteint au 15 septembre, mais l’ONU espère une montée en puissance rapide.

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’affaire fait la Une des journaux burundais depuis deux jours : des pêcheurs affirment avoir vu des dizaines de corps flotter sur le lac Rweru, au nord-est du Burundi, à la frontière avec le Rwanda. Ce sont des corps d’hommes, de femmes et de jeunes, pour certains ligotés.

Des pêcheurs du lac Rweru affirment qu’ils auraient vu depuis début juillet entre six et quarante corps flottant sur les eaux de ce lac, situé dans le nord-est du Burundi. Selon plusieurs stations privées de Bujumbura, cette alerte n’a été donnée qu’il y a une semaine.

Joint par RFI hier dimanche, le représentant des pêcheurs de la commune Giteranyi riveraine de ce lac, explique qu’il s’est rendu près de l’embouchure de la rivière Kagera en compagnie des militaires de la Marine burundaise. Ils ont alors découvert sur place deux corps, dont l’un encore enveloppé dans un gros sac de jute. « Nous ne pouvions malheureusement pas les ramener sur la terre ferme car ces corps étaient en état de décomposition avancée », explique le représentant des pêcheurs. Ils ont alors laissé dériver les corps au gré du courant tout comme les autres pêcheurs ont fait avec les corps qu’ils avaient découverts auparavant.

Depuis l’affaire fait grand bruit au Burundi où chacun garde en mémoire les dizaines d’opposants tués dont les corps avaient été retrouvés dans la rivière Ruvubu dans l’est, et dans la rivière Rusizi dans l’ouest du pays, il y a à peine quelques années.

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Elle a ajouté que

« dans l’objectif de rendre le processus électoral davantage crédible, le p r o c e s s u s d’assainissement se poursuit sur le personnel dont le comportement viole le principe d’intégrité, de neutralité, d’indépendance, de professionnalisme et de bonnes mœurs ».

OPINION & DEBAT 9 Un pr

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C ette semaine, du 25 au 30 août, une

équipe d’experts ainsi que des représentants des autorités locales doivent mener une délicate mission : matérialiser un peu plus de 200 km de frontière entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Une frontière à la fois terrestre (de Gomas à Giseny), lacustre (à travers le lac Kivu) et fluviale (le long de la rivière Ruzizi), marquée par de multiples tensions et exactions depuis des années.

C’est au cours d’une rencontre bipartite, qui s’est tenue début août dans la ville congolaise de Goma dans le Nord-Kivu, que la décision a été prise. Le Rwanda et la République démocratique du Congo vont matérialiser leur frontière commune par des bornes sur la partie terrestre et par des bouées au niveau du lac Kivu.

A priori, le tracé de la frontière n’a pas été source de discorde. Les délégués des ministères congolais et rwandais de l’Intérieur ainsi que les membres de la commission permanente des frontières Rwanda–RDC se sont facilement mis d’accord en se basant sur la carte coloniale dressée en 1911, entre la Belgique (le premier colonisateur du Congo) et l’Allemagne (le second colonisateur du Rwanda).

A la sortie de la réunion, le vice-gouverneur du Nord-Kivu, Feller Lutayichirwa Muiwahale, a assuré que les travaux de démarcation iraient jusqu’à leur terme, d’autant que six bornes- frontières sur les vingt-deux mises en place à l’époque coloniale ont déjà été localisées.

Du côté rwandais, le chef de la délégation James Ngango a affiché la même confiance. « Le procès-verbal qui vient d’être lu et signé l’atteste, il n’y a aucune seule raison de penser que ce

qui vient d’être signé ne sera pas appliqué », a-t-il déclaré devant la presse sur place. Les deux parties se sont même engagées à se revoir en septembre pour évaluer l’opération de terrain.

Au regard de la situation mouvementée dans l’Est de la RDC, cette entente peut surprendre. Kigali est régulièrement accusé d’ingérence et soupçonné de nourrir des ambitions territoriales du côté congolais, tandis que Kinshasa a bien du mal à imposer son autorité sur son immense territoire. Mais force est de constater que la donne a changé depuis que la rébellion du M23 dans le Nord- Kivu a déposé les armes après l’offensive, en octobre dernier, des forces congolaises appuyées par les casques bleus de l’ONU.

La démarche semble d’autant plus prometteuse que la République démocratique du Congo a également entrepris un abornement de sa frontière plus au sud avec son voisin ougandais

L a Commission électorale nationale

indépendante (Ceni) a révoqué, jeudi 21 août, quatre-vingt- seize de ses

agents qu’elle a

reconnu coupables de

« fautes lourdes et manquements graves ».

D ’ a p r è s u n communiqué de la Ceni, ces employés sont

Ceni:

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Ceni: 96 a 96 a 96 a 96 a 96 ag g g gents rév g ents rév ents rév ents révoqués ents rév oqués oqués oqués oqués

renvoyés pour plusieurs raisons dont « le vol et/ou vente du matériel de la Ceni, le détournement des fonds, la production frauduleuse des cartes d’électeur et l’abandon récurrent de poste ».

Cette sanction découle de l’évaluation des rapports de contrôle physique et administratif réalisé sur l’ensemble du territoire national, antenne par antenne, de Abbé Malu-Malu, président de la CENI

Le Lycée Français René- Descartes de Kinshasa Un établissement scolaire accueillant 740 élèves de

plusieurs nationalités Contacts :

Primaire : 089 89 97 552, Secondaire : 089 89 97 554

Présent en RDC depuis 1964

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