• No results found

Tombelles gallo-romaines à Hachy

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Share "Tombelles gallo-romaines à Hachy"

Copied!
38
0
0

Bezig met laden.... (Bekijk nu de volledige tekst)

Hele tekst

(1)

ARCHAEOLOGIA

BELGICA

134

J.

NOËL

1

M. AMAND

et

R.

F. JESSUP

TOMBELLES GALLO-ROMAINES

A HACHY

Coordination et rédaction finale: A. CAHEN-DELHAYE Annexes de D. HEIM-THOMAS et M. HEUERTZ

BRUXELLES 1971

(2)
(3)

ARCHAEOLOGIA BELGICA Dir. Dr. H. Roosens Études et rapports édités par Ie

Service national des Fouilles, Pare du Cinquantenaire 1

1040 Bruxelles.

Studies en verslagen uitgegeven door de ationale Dienst voor Opgravingen

Jubelpark 1 1040 Brussel. D /J 971 /0405/J 0 1 1 1 j

1

1

(4)

1 1

l

1

1

ARCHAEOLOGIA

BELGICA

134

BlwLIOï1-l~OUE

C .... ,.S.

J.

NOËL

1

M.

AMAND

et

R.

F. JESSUP

TOMBELLES GALLO-ROMAINES

A HACHY

Coordination et rédaction finale : A. CAHEN-DELHAYE Annexes de D. HEIM-THOMAS et M. HEUERTZ

BRUXELLES

(5)

Depuis 1958, l'un des auteurs de ce rapport, M. Julien Noël, a localisé et

fouillé un cimetière d'époque romaine comprenant 6 sépultures, certaines

sous tumulus, au lieu-dit Naassenbusch 1, au nord de la commune de Hachy

(cadastre: parcelle 82 c), sur la rive droite d'un petit ruisseau anonyme, affluent du Kobenbach, au S.W. de la limite des territoires de Hachy et de Thiaumont, entre les cotes 388 et 383 (fig. 1 et 2).

Ce ruisseau, de débit très capricieux, s'est creusé, au cours des temps, un lit très profond jusqu'à la roche en place, à travers une couche d'argile oxydée,

de teinte rouge-violet, connue géologiquement sous le nom de Keuper In-férieur. La pente de ce cours d'eau, au long de la distance sur laquelle nos sondages et ceux de M.

J.

Noël ont porté, est de 0,06 m par m, c'est-à-dire de 3 m par 50 m. La différence entre le niveau actuel du ruisseau et le sommet des tertres, orientés sur un axe nord-sud, en pente vers le sud, est de 2,83 m,

3,34 m, 2,98 met 1,79 m; la différence de niveau entre le groupe nord et le grou pe sud est de 3, 77 m.

C'est dans la perspective que des recherches dans cette nécropole pourraient apporter une lumière nouvelle au problème des origines et de la signification culturelle des tumulus que le Service national des Fouilles chargea deux des

auteurs de ce rapport de procéder à une étude du site, en septembre 1968. En effet, d'une part, un petit nombre de tumulus ont échappé au pillage

au cours des siècles derniers 2, d'autre part, les tumulus groupés en nécropoles sont très rares en Belgique, à l'époque romaine tout au moins 3, à la différence

1 Des tumulus sont signalés à Hachy, dans Messager des Sciences historiques, l 873, p. 419 et dans C. VAN

DESSEL, Topographie des voies romaines en Belgique, 1877, p. 104, mais il n'appert pas qu'il s'agit de la

nécropole dfrouverte par M. J. Noë!. Voir également la notice que lui consacre H. R(oosens), dans

Arcf.éolcgie, l 969, p. 23.

2 Les tumulus arasés, comme ceux d'Ebcn-Emael et de Berlingen (Archéologie, 1969, p. 82), certains

dc:celés par la photographie aérienne, renferment souvent leur mobilier. En ce qui concerne Ie

pil-lage de nos tumulus organisé de façon systématique entre autres par Ie maréchal M. de Saxe, voir E.

HuBlARD, Unefouille archéologique par Ie Maréchal de Saxe, dans AFAHB, Congrès de Dinant, XVI, 1903,

p. 673 et suiv.

3 Si les groupes de 2 ou 3 tumulus Ben-Ahin, à Champion, à Frésin-Vorsen, à Franchimont, à

Tirlemont-Grimde, par ex.) sont bien connus, les nécropoles tumulaircs semblent avoir été moins fréquentes, à moins que, les tertres étant plus tas, elles n'aient été nivelées depuis longtemps. Citons Grand-Leez (Prov. de Namur) : DEL MARMOL, Fouille dans les tumulus de Grand-Leez, dans Anna/es de la

(6)

d'autres régions de l'Empire, comme le Triererland et le Norique, ou ils sont bien connus 4

Par ailleurs, la fouille d'un petit cimetière de 4 tombelles du début de l'ère chrétienne à Göblingen-Nospelt (Grand-Duché de Luxembourg) 5 vient

d'apporter, concernant l'origine de certains types de tumulus, des éléments à ce jour inconnus à l'ouest du Rhin.

La nécropole localisée par M.

J.

Noël méritait donc un examen attentif dans le contexte général de ce problème ; nous tenons à remercier la direction du Service national des Fouilles pour l'aide matérielle mise à notre disposition par eet organisme.

M. A. et R. F.

J.

II. LE SITE

La nécropole, distante d'environ deux km du village de Hachy et de trois km de celui de Nobressart, se trouve dans des bois communaux, au lieu-dit

Naassenbusch 6 ou Fraîche-Bois, sur un terrain en pente douce exposé au

sud-est, que longe, sur son cöté ouest, un ruisseau très encaissé, affiuent du Koben-bach (fig. 1 et 2).

Le sous-sol est formé par l'assise géologique du Keuper, laquelle comprend à eet endroit des argiles lourdes, compactes, de teintes variables, grises, oli-vatres ou rougeatres, et gleyifiées jusque dans l'horizon humifère, auxquelles sont mêlés des lits de dolomie. Malgré leur compacité, les argiles sont pourvues d'une structure prismatique à polyédrique prononcée.

Quant à l'horizon humifère, il comprend une argile légère, grossièrement feuilletée, avec des traces d'oxyde de fer. Ces taches de rouille sont plus nom-breuses à partir de 0, 10 et 0,20 m de profondeur ; un léger colluvion ancien, limono-argileux recouvre par endroits le niveau argileux.

(Prov. de Flandre orientale) : DE GHELLINCK n'ELSEGHEM, dans Anna/es de la Société archéologique et historique d'Audenarde, II, 1908-1909, p. 7-34.

• Pour la région de Trèves : H. KoETHE, Römerzeitliche Grabhügel des Trierer Landes und seiner

Nach-bargebiete, dans Trierer Zeitschrift, XIV, 1939, p. 113-153 (passim); pour Ie Norique: F.

FELGEN-HAUER - W. ALZINGER - Ä. KLoIBER, Beiträge zur Kenntnis der Norisch-Pannonischen

Hügelgräber-kultur, I, Das Gräberfeld Kapfenstein in der Steiermark, Archaeologia Austriaca, VII, 1965 et H. KERCHLER, Beiträge zur Kenntnis ... , II, Die Römerzeitlichen Brandbestattungen unter Hügeln in Niederösterreich,

Archaeo-logia Austriaca, VIII, 1967.

5 G. THILL, Ausgrabungen bei Goeblingen-Nospelt, dans Hémecht, XVIII, 1966, p. 484-491.

6 La graphie est variable: Naassen Busch sur la carte d'E. M. d'Habay-la-Neuve (68/7),

(7)

828 NAASSENBUSCH 0 100m

"""""=-=

'

.

~~ .. .,," ' J.r HACHY :, •~~r~ • \ ~4~ .. ~-~,~~·

FIG. 1. - Situation des tombelles sur un extrait du plan cadastral.

En outre, ces sols sont gorgés d'eau jusqu'en surface durant tout l'hiver et pendant les périodes pluvieuses et ils ne se ressuyent que très superficiellemenL Par ailleurs, le bois de Naassenbusch est parsemé de cavités circulaires dénom-mées « mardelles », dépourvues d'exutoire naturel et d'origine karstique, dans lesquelles s'accumule parfois la tourbe recouverte d'eau. Ces dépressions

(8)

ont été considérées jadis par les archéologues comme des fonds de cabane 7 •

Au cours de la fouille, il fut extrêmement difficile d'observer la stratigraphie

à cause de l'acidité du sol qui dissout toute trace humifère.

L'emplacement de la nécropole est actuellement boisé par une chênaie à

charmes et quelques hêtres sur les pentes du ruisseau ; cette végétation ralentit

considérablement les travaux de 1968, de nombreuses racines s'étant frayé

un chemin dans les tertres explorés. Le site est en outre recouvert de larges

placeaux de myrtilliers.

Deux élévations de faible hauteur, à l'est du ruisseau,(nos n°3 a et b) que

je tiens pour des tumulus, n'ont pas été fouillées.

J.

N.

III. LA FOUILLE

Tous les tertres (nos n°5 1 à 6) renfermant un mobilier ou des offrandes,

c'est-à-dire qu'on peut tenir pour des tumulus, ont été fouillés par M.

J.

Ioël, entre 1958 et 1967. L'inventeur a procédé par des tranchées

transver-sales ou en croix, de 0,60 à 1,20 m de largeur qui ont recoupé le centre des

sépultures (fig. 3).

Les travaux de 1968 avaient pour objet de faire une fouille en quadrants et

d'explorer la base des tertres pour voir si elle n'était pas entourée d'un ouvrage quelconque : muret, fossé, palissade.

La compacité de l'argile, la présence de racines et de« poupées » ferrugineuses,

tout autant qu'une pluie persistante gênèrent nos observations et créèrent

de tels obstacles que nous ne pûmes terminer notre travail dans le temps et

avec les subsides qui nous étaient impartis.

En dépit du fait qu'aucun mobilier en place n'a été recueilli, nous estimons

néanmoins que notre rapport ne sera pas dépourvu d'intérêt : d'une part, la valeur des notes de M.

J.

Noël, constituant l'essentiel de ces pages, n'est pas inférieure à ce qu'un spécialiste de la question est en droit <l'en attendre,

d'autre part, la nécropole tumulaire de Hachy ne laisse pas de compléter,

voire d'enrichir, nos connaissances sur les tumulus, tant par sa situation que

par les usages funéraires <lont elle permet de faire état.

' Cf. les« pits dwellings» en Angleterre. Voir par exemple F. LoEs, La mardelle de Rulles. Fouilles d'une mcrdelle de grande dimension à Rulles, dans Armales de l'lnstitut archéologique du Luxembourg, XLVIII,

1913, p. 424-438. Dans une carte archéologique au 40.000• du même auteur dans Annales de l'lns-titut archéologique du Luxembourg, XLIII, 1908, de nombreuses « mardelles» sont répertoriées sur Ie

(9)

'"

0

---/ l

!Om 0 ... ~

=

(10)

f/\d

Fouilles 1958 -1967 § Fouilles 1968

100

0 10m

68

jf

5

î

'

--+-8---'

1 1 ~7 ______ : 2

/

8

...

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ' 1 ' 1 1 1 '

b

3-~v

______

_, _ _ _ _ _ _ .l

~o

(11)

Dans ces notes, nous rendons compte à la fois des fouilles de M.

J.

Noël, à

qui on doit la plupart des plans et les dessins de la céramique recueillie, et

de nos sondages de 1968. Les observations de l'inventeur, qui explora les

tertres les plus intéressants de 1958 à 1967, constituent clone la base de nos

propres considérations : elles ont été modifiées dans le sens d'un alignement

sur la prospection des tumulus dans l'Empire romain, d'une part, sur la

chronologie et la typologie de la céramique, de l'autre.

En annexe, nous avons fait figurer l'étude pollinique d'échantillons prélevés

dans la nécropole, par Madame D. Heim-Thomas et l'analyse des ossements

recueillis dans les tertres, par M. M. Heuertz, à la demande de M.

J.

Noël.

1. Les recherches de 1958 à 1967

a. LA TOMBELLE n° 1 (fig. 3, 4)

M. A. et R.

F.J.

Ce tertre de 9 m environ de diamètre et de 0,60 à 0, 70 m environ de hauteur,

à sommet aplati, légèrement concave, a été fouillé au moyen d'une tranchée

orientée nord-sud, de 0,60 à 1,20 m de largeur et d'une autre, s'arrêtant au

centre, orientée ouest-est, de 0,50 à 0, 75 m de largeur.

L'humus qui recouvre Ie tumulus n'a que quelques centimètres d'épaisseur

et annonce un début de sol« lessivé» (Al blanchi). Le tertre est constitué

d'un liman grisàtre parsemé sporadiquement de cailloux de quartz ; la fosse

est comblée de liman de même nature. La limite, difficile à mettre en

évi-dence, de l'ancien sol et du liman formant le tertre, se reconnaît à un horizon

blanchi, que souligne parfois l'un ou l'autre grès ou quartz. Le niveau de

l'ancienne surface est également parsemé de « poupées » ferrugineuses.

Au sud de cette surface, se localise un foyer épais de 0, 15 m en son centre,

d'un diamètre d'environ 3,50 m. Ce foyer est formé de menus éléments de

charbons de bois pouvant provenir de branches d'arbres, parmi lesquels on

a recueilli çà et là des particules d'ossements calcinés. De petits morceaux

de charbons de bois se rencontrent aussi régulièrement sur l'ancienne surface,

dans les secteurs nord et est du tertre.

Les déblais provenant de la fosse furent rejetés en grande partie sur la pente

en déclivité vers le ruisseau, ou ils atteignaient une épaisseur maximum de

0,60 m. Les premières terres enlevées pour creuser la fosse auraient clone été

rejetées sur le foyer : leur trace se marque dans la lentille de déblai surmontant

la partie du foyer en dehors du caveau et marquée par les charbons de bois

provenant sans doute de la partie du bûcher qui se prolongeait au-dessus

(12)

'. ' I 1. 1: /· 1 .··

,

.

I i I 1 1 I i , 1 . , ~

-Tombelle n·1

\

0 lm

---~---"="""

F1c. 4. - Plan du tumulus n ° 1. Sigles: 1 = charbons de bois, 2 = ossements, 3 = tessons.

maximum de 1,50 m à la partie superieure et de 0,80 m au fond, clone à

parois obliques, à une profondeur de 0,90 m. Le fond est comblé, sur une

épaisseur de 0,40 m, par une couche de charbon de bois dans laquelle furent

recueillis des ossements incinérés et des offrandes funéraires, entièrement

brisées et brCilées, avec quelques clous en fer forgé.

La couche d'ossements, d'une épaisseur de 0,02 m occupe la partie ouest de cette fosse sur le fond de laquelle furent recueillis une amphore brisée, en

(13)

reste de la céramique, brisée également, il est éparpillé sur toute la surface

du fond de fosse.

Il nous a semblé que la céramique avait été déposée dans la fosse par le

cóté nord, alors que les ossements calcinés y avaient été jetés par le cöté ouest.

Quant aux bords sud et est, ils étaient occupés par le déblai provenant du

creusement du caveau. Le tout fut ensuite recouvert par le limon ayant servi

à l' édification du tertre.

Les offrandes recueillies parmi les ossements dans le fond du caveau sont

uniquement constituées de tessons qui furent brisés lors de l'incinération et déposés dans la fosse avec les vestiges du bûcher.

1. Amphore en terre beige clair, avec, dans le noyau, des particules de

bri-que pilée, à lèvre débordant vers l'extérieur, le départ de celle-ci souligné

d'une moulure, à haut col droit et épaule fortement marquée, à panse piri-forme terminée par un pied pointu. Les anses, très élégantes, sont décorées d'un sillon vertical et elles diminuent de largeur vers l'attache à l'épaule. Dimensions : hauteur : 0,94 m, diamètre à la panse : 0,31 m (fig. 5 ; photo :

cf. Ardenne et Famenne, 10, 1967, 4, p. 232).

Ce type à lèvre débordante, issu de Haltern 69, est connu, de la fin de la pre-mière moitié du 1·r au début du n3 s., en Rhénanie (GosE 435), en Bretagne

(Camulodunum 186 A) et en Rhétie (Vindonissa 586). Des amphores ont été

déposées dans des mobiliers de tumulus, non comme offrandes sur le bûcher

comme c'est Ie cas à Hachy, à Göblingen-Nospelt (G. THILL, Die Keramik

aus vier Spätlatenez:,eitlichen Brandgräbern von Giblingen-Nospelt, dans Hémecht,

1967, p. 204) et à Snailwell, Cambridgeshire, (T. C. LETHBRIDGE, Burial

of an Iron Age warrier at Snailwell, dans Proceedings of the Cambridge Antiquarian

Society, XLVII, 1954, p. 35). Ces sépultures remontent aux premières décen-nies de l'ère chrétienne.

2. Assiette en Terra nigra, fine et lustrée à l'extérieur et à l'intérieur, portant

sur le fond trois sigles radiés entourés d'un double cercle, à lèvre pendante,

avec anneau de support et fond à umbo prononcé. Dimensions : hauteur:

0,024 m, diamètre à la lèvre : 0,24 m (fig. 6, 2).

Ce type est apparenté à Haltern 72 A, à GosE 293, de l'époque

d'Auguste-Tibère, à Camulodunum 5 A et à Hofheim 97 a.

Le sigle est d'une interprétation difficile: il peut se lire I/\MVI ou I/\WVI

selon M. H. THOEN, nom que nous n'avons pu trouver ni dans Camulodunum

ni dans l'étude de E. RINK, Tópferstempel Belgischer Keramik aus Luxemburg,

dans Publications de la Section des Sciences historiques de l' lnstitut Grand-Ducal de Luxembourg, LXXI, 1950.

(14)

1

(15)

3. Assiette en Terra rubra, ayant porté sur le fond un double sigle effacé,

à lèvre moulurée et dressée, à paroi légèrement concave et à fond légèrement ren trant. Dimensions : hauteur : 0,022 m, diamètre à la lèvre : 0, 17 m (fig.

6, 3).

Le type est connu de l'époque d' Auguste à celle de Claude à Haltern 72 B b,

à Camulodunum 8 et fig. 47, 8, à Hofheim 97 Ab et en Rhénanie: GosE 295. 4. Assiette du même type avec des traces de brûlures, lustrée à l'extérieur et à fond plat. Dimensions: hauteur: 0,023 m, diamètre à la lèvre: 0,16 m

(fig. 6, 4).

5. Bol hémisphérique en Terra rubra pourvu d'une collerette au milieu de la panse, à pied à profil tronconique. Dimensions : hauteur : 0,043 m, dia-mètre à la lèvre: 0,08 m, diamètre au pied: 0,033 m (fig. 6, 5).

La forme, issue du type Drag. 24-25, est peu connue et on la trouve dans des

sites de la fin de la première moitié du 1er s., c'est-à-dire de l'époque de

Cali-gula, par exemple en Germanie, à Hofheim 104, GosE 303, à Nimègue

(

J.

M. HoLWERDA, De Belgische Waar in Nijmegen, type 62), et en Bretagne (

Ca-mulodunum 58 A). En Belgique elle est signalée dans une sépulture à Baudour

(M. AMAND, A propos d'une sépulture romaine du 1 ( r s. à Baudour (Hainaut), dans Latomus, XVIII, 1959, p. 303).

6. Coupe du même type avec, sur Ie fond, le sigle ACVI, d'après la lecture AI..

de M.H. THOEN. Dimcnsions: hauteur: 0,06 m, diamètre à la lèvre: 0,11 m, diamètre au pied : 0,053 m (fig. 6, 6).

7. Cruche à deux anses en terre blanche à noyau noir, à haut col garni de deux baguettes avec lèvre pendante débordant vers l'extérieur, à panse écrasée reposant sur un anneau de support et <lont les anses sont pourvues de quatre

cötes. Dimensions: hauteur: 0,216 m, diamètre à la panse: 0,185 m (fig.

6, 7).

Le type, dont la panse a le même profil que Vindonissa 502 et GosE 398, est signalé en Rhénanie à l'époque de Tibère (GosE 395) et en Bretagne à l'épo-que de Tibère-Caligula (Camulodunum 161 A).

8. Assiette en Terra nigra à lèvre dressée, soulignée par une rainure à

l'in-térieur, à paroi légèrement concave, pourvue d'un anneau de support et d'un

fond renflé imperceptiblement, portant à l'intérieur un sigle entouré de deux

cercles: MI[ ... (d'après la lecture de M. H. THoEN). Dimensions: hauteur: 0,03 m, diamètre à la lèvre: 0,18 m (fig. 6, 8).

Le type est bien connu de l'époque de Caligula à celle de Claude: Haltern

(16)

)

~

-=-

-

-~ 2

~

1

~!'0

.f'&!i:1':01

J

j

~

_ __,, 3 r - - ~ :r

==

'

l

- ~

.(

~

-=-~

~ J S

~

\.-

::1-

-r--~~~

-

?7

8

~ A

11\'1(~

3 fles sigles : l / 1. Réduction l / sau o 1 . céramique. 6 _ Tumulus n · F1c. ·

(17)

1 -~ 9

)

10

\

,,

'

"

{ ,s

r

:<

'

-~-=::)

-' 14

F1c. 7. - Tumulus n° 1 : céramique. Réduction 1 /3.

9. Coupe carénée en Terra nigra à noyau grisatre, la carène marquée par une moulure, avec anneau de support en forme de piédouche profilé en boudin,

à fond rentrant. Dimensions: hauteur: 0,116 m, diamètre à la lèvre: 0,21 m, diamètre au pied : 0, 104 m (fig. 7, 9). Ce type rare dans notre pays est une imitation de la forme en sigillata Drag. 29 (W. DRACK, Die helvetische Terra

sigillata - Imitation des 1. Jahrh., Schriften des Instituts für Ur- und Frühgeschichte der Schweiz, II, 1945, type 21 et Vindonissa 424-426). On Ie rencontre en Rhé-nanie, à Hof heim l 09 A (

=

GosE 307), à Trèves et à Colchester ( Camulodunum,

fig. 49, 2-3 et types 74 B), à l'époque de Claude-Vespasien.

10. Fragment de la lèvre d'un vase en forme d'urne, en terre brune et fine. Diamètre présumé: 0,15 cm environ (fig. 7, 10).

11. Fragment d'une soucoupe ou d'un bol à paroi oblique et lèvre épaissie

vers l'intérieur, en pa.te dite « savonneuse », portant des traces de brûlures. Cette forme incomplète s'apparente à un fragment de Camulodunum, fig.

48, 21. Diamètre présumé : 0,22 m environ (fig. 7, 11).

12. Fragment d'un gobelet ovoïde en terre rose enfumée sur la lèvre qui est

(18)

Ce type est bien connu à l' époque de Tibère : GosE 341, Camulodunum 112 A.

Diamètre présumé: 0,10 m environ (fig. 7, 12).

13. Bord d'un go belet du même type en terre beige avec des traces de brûlures.

Dimensions: diamètre à la lèvre: 0,20 m environ (fig. 7, 13).

14. Bord d'un gobelet du même type en terre rougeàtre, avec traces de

brû-lures. Dimensions: diamètre à la lèvre: 0,12 m (fig. 7, 14).

15. Fragments d'un vase en forme d'urne en terre grossière et poreuse, à

noyau noir, lustré à l'extérieur et portant des traces de brûlures, la lèvre

débordant vers l'extérieur (fig. 7, 15).

Les fragments de céramique retirés de la fosse du tumulus n

°

1 peuvent se

placer dans la deuxième et la troisième décennie du rer s. Quant aux

osse-ments recueillis, ils proviennent probablement de l'incinération d'une femme

d'àge adulte.

b. LA TOMBELLE N° 2 (fig. 8)

Le tertre d'un diamètre de 8 m a une hauteur de 0,60 m, avec, au centre,

une dépression de 0,20 m de profondeur.

Il a été fouillé au moyen d'une tranchée large de 0,68 à 0, 75 m, élargie à

l'est, orientée selon un axe nord-sud (fig. 8).

Sous l'humus noir qui recouvre le tertre et qui supporte une végétation à

myrtilles, existe un horizon d'environ 0,08 m de limon jaune, localement

blanchi. Le tertre est constitué d'un limon brun clair, « lessivé » à la base et

présentant des traces de remaniements peu distincts, effacés vers le sommet. Les déblais de la fosse ne se traduisent nulle part en profils par des lentilles ; par contre ils semblent avoir été rejetés dans la fosse <lont le remplissage était

constitué d'un mélange de marne de couleur verte ou violette et de limon.

La fosse a la forme d'une cuvette de plan ovale d'un diamètre de 2,50 m et

d'une profondeur de 0,55 m. Un renfoncement de 0,20 m entoure la partie

sud du fond de la fosse qui est tapissé, sur la moitié de sa surface et sur la paroi

nord, d'une très fine couche de charbons de bois épaisse de 0,04 m, dans

la-quelle figuraient notamment quelques esquilles d'ossements incinérés. Le bord nord de la fosse était couvert d'une seconde couche de charbons de bois, laquelle épousait le relief de la surface primitive et d'ou vraisemblable-ment, les restes du bûcher avaient été précipités dans la fosse.

Dans la fosse, gisaient les quelques tessons décrits ei-dessous, mélangés avec

les charbons de bois. U n éclat de silex brun se trouvait à 0, 10 m au-dessus

du dépöt, c'est-à-dire dans le remblai de la fosse : sa présence est sans doute

(19)

Tombel Ie n·2

0

...

lm

Fm. 8. - Plan du tumulus n° 2. Sigles; 1 = charbons de bois, 2 = ossements, 3 = tessons.

1. Rebord en terre beige et couverte rougeàtre, à lèvre épaissie débordant

vers l'extérieur (fig. 9, 1).

2. Fragments d'un gobelet ovoïde en terre beige et couverte rougeàtre avec

traces de brûlures, du type GosE 341. Le décor est formé de rainures, d'une

zone de damiers incisés à la partie supérieure et d'une autre de guillochis très

espacés à la partie inférieure. Dimensions : diamètre à la panse : 0, 125 m

(fig. 9, 2).

3. Fragments provenant d'une amphore en terre rouge.

4. Fragments d'une assiette en terre grise et couverte noire.

5. Fond d'une assiette à couverte rouge.

Le seul élément de datation <lont nous puissions faire état est constitué par le

gobelet ovoïde, qui place le dépot sous le règne de Tibère. Vu les dimensions

(20)

2

.

l

c:::::;

' ', l ' ' " " " "

~

\

, 2

3

4 5 8

FrG. 9. - Tumulus n°5 2 et 3: céramique et objets en fer (n° 7 et 8). Réduction 1 /3.

C. LA TOMBELLE No 3 (fig. 10)

Cette sépulture de quelque 4 m de diamètre n'a qu'une hauteur de 0,30 m. Elle fut fouillée au moyen d'une tranchée de 0,80 m de largeur orientée

nord-est/sud-ouest (fig. 10).

(21)

presque tout !'emplacement du tertre, constitué d'importants fragments de charbon de bois mélangés à des ossements calcinés, surtout en son centre. A la limite ouest du foyer était creusée une cuvette de plan circulaire de 0,64 m de diamètre et de 0,30 m de profondeur renfermant le mobilier et

les offrandes enrobés de cendres de bois et des ossements calcinés portant d'infimes traces de bronze et remblayée d'une couche de marne rouge

pro-venant du déblai de la fosse. Outre la céramique mise au jour dans la fosse,

plusieurs tessons ont été recueillis sur l'ancienne surface, entre la fosse et le foyer. \ \ \ \ \ \ \.,....,..-· Tombelle n·3 \ \ 0 lm

.... -

- - -

=="'"'

F1c. 10. - Plan du tumulus n ° 3. Sigles : 1 = charbons de bois, 2 = ossements, 3 = tessons.

Le mobilier déposé dans la fosse se caractérise surtout par sa disposition : il comprend en effet trois coupes en terre poreuse, la deuxième retournée,

servant de couvercle à la première, la troisième également retournée 8.

1. Coupe en terre poreuse, à noyau gris, avec traces de brûlures à l'intérieur

et à l'extérieur, à lèvre à boudin repliée vers l'intérieur et fond plat.

Dimen-sions: hauteur: 0,055 m, diamètre à la lèvre: 0,165 m, diamètre au pied:

0,064 m (fig. 9, 1).

8 Sur la coutume des urnes retournées en usage depuis !'Age du bronze: A. VAN DooRSELAER, Les

nécropoles d'époque romaine en Gaule septentrionale, Dissertationes Archaeologicae Gandenses, X, 1967, p. 202-203.

(22)

Le type difficilement datable est bien connu depuis le travail qu'a consacré à ce genre de céramique S.

J.

DE LAET, Études sur la céramique de la nécropole

gallo-romaine de Blicquy (Hainaut), I, La poterie dite « de Blicquy», dans Helinium,

IV, 1964, type II, p. 200-202.

2. Coupe du même type. Dimensions : hauteur: 0,045 m, diamètre à la lèvre : 0, 142 m, diamètre au pied : 0,05 m (fig. 9, 2).

3. Coupe du même type, en terre brune et <lont la lèvre est moins débordante vers l'intérieur. Dimensions : hauteur : 0,06 m, diamètre à la lèvre : 0, 155 m, diamètre au pied: 0,06 m (fig. 9, 3).

Quant aux tessons recueillis dans les restes du bûcher en dehors de la fosse, ils ne nous permettent pas non plus de préciser notre chronologie :

4. Fragment du rebord d'un vase en terre poreuse, brune, à noyau noir, à lèvre épaisse et arrondie (fig. 9, 4).

5. Fragment d'une coupe en terre brune lustrée à l'extérieur et à l'intérieur, à lèvre arrondie débordant vers l'extérieur et soulignée d'une rainure très marquée (fig. 9, 5). Forme apparentée à Vindonissa, fig. 2, f.

6. Fragment de l'épaule et du col d'une urne ou d'une marmite en pa.te po -reuse, brune, à noyau noir, d'un type apparenté à Vindonissa 26 (fig. 9, 6). 7. Objet de fer <lont la destination nous échappe. Il s'agit d'une large plaque rectangulaire à laquelle s'assujettit en angle droit une tige de section qua-drangulaire, brisée à son extrémité ou elle est arquée en demi cercle. Une plaquette assez déformée qui présente encore la trace d'un clou qui la perce est accolée à la tige. Dimensions: longueur de la plaque: 0,122 m, longueur de la tige : 0,086 m (fig. 9, 7).

8. Plaque mince, brisée à ses extrémités, ayant actuellement la forme d'un à courtes branches. Dimensions : longueur : 0,072 m (fig. 9, 8).

Les ossemcnts recueillis dans la fosse comprennent des fragments humains et des restes d'un animal, sans doute un chevreuil.

d. LA TOMBELLE N° 4 (fig. 11)

Ce tertre a de 0,25 m de hauteur et environ 5 m de diamètre.

Il fut exploré au moyen de quatre tranchées de 0,54 à 0, 73 m de largeur, orientées sur des axes nord-est/sud-ouest et nord-ouest/sud-est (fig. 11). Le sol en place est constitué d'une argile rouge et grise altérée, avec quelq ues cailloux de quartz ; quant au tertre, il est formé d'un limon de teinte gris brun de 0,35 m d'épaisseur; un foyer de 2 m de diamètre et de 0,04 m d'épais-seur en occupe le centre, avec un fragment de schiste déposé sur sa surface ;

(23)

de rares charbons de bois sont étalés sur l'ancienne surface, entre le foyer et

la fosse, laquelle a été creusée à la limite nord du tertre, est d'un diamètre de 0, 75 m à son sommet et de 0,40 m au fond et renferme des charbons de bois et les offrandes. Aucun ossement calciné n'a été trouvé, ni sur le foyer, ni dans la fosse.

Tombelle n·4

î

FIG. 11. - Plan du tumulus n ° 4. Sigles : 1 = charbons de bois, 3 = tessons.

Le dépot est pauvre en objets :

1. Fragments d'un bol coudé en terre poreuse, à noyau noir lustré à l'exté-rieur et à l'intérieur et lissé à la lèvre qui est rejetée vers l' extérieur avec à

sa base une double moulure, portant des traces de brûlures. Dimensions :

hauteur: 0,16 m (fig. 12).

Cette forme peut se comparer aux coupes carenees constituant le type V b

(fig. 59-62) de la classification de S.

J.

DE LAET, op. cit., dans Helinium, IV, 1964, p. 206 et à l'exemplaire représenté dans Vindonissa 48.

2. Fragments ayant appartenu à un vase rouge, <lont la reconstitution ne fut pas possible, brûlé sur sa surface extérieure. Diamètre présumé: 0,18 m.

Ni l'un ni l'autre de ces éléments ne nous permettent d'assigner une date pré-cise au dépot.

(24)

4

5

6

_I

FIG. 12. - Tumulus n°•4, 5 et 6: céramique. Réduction 1/3.

e. LA TOMBELLE N° 5 (fig. 13)

Le tertre a un diamètre de 5,80 m et de 0,30 m de hauteur. Il fut fouillé

au moyen d'une tranchée de 1 m de largeur, creusée du flanc sud en direction du centre, selon un axe sud-nord (fig. 13).

L'apport de terre, formée d'un limon jaune grisàtre avec de nombreuses poches d'argile verte et rouge et une grande quantité de cailloux, pour consti-tuer le tertre, a une épaisseur de 0,40 m au-dessus de la fosse. Celle-ci de plan ovale, <lont le grand axe devait mesurer 1,25 m environ, le petit axe 0,85 m,

a une profondeur de 0,40 m; sa paroi sud avait recoupé, sur une largeur de 1,50 m, un foyer épais de 0,02m dans les charbons de bois duquel figuraient plusieurs ossements calcinés. Les déblais provenant du creusement de la fosse

(25)

Tombe! Ie n·5

,

__

- -- - '

_/

t

o....,....,"""'"""" ... 1m

FIG. 13. - Plan du tumulus n° 5. Sigles: 1 = charbons de bois, 2 = ossements, 3 = tessons.

de la fosse, il était constitué d'un mélange d'ossements calcinés et de tessons,

avec une légère couche de cendres sur sa partie nord.

Apart un fond de cruche en terre rose (fig. 12) avec des particules de briques

pilées, d'un diamètre au pied de 0, 103 m, les tessons recueillis dans cette fosse

sont trop menus pour que nous soyons autorisés à en tirer un quelconque

indice chronologique. Il s'agit de fragments ayant fait partie d'une amphore en terre rouge, avec traces de brûlures, et de fragments en terre poreuse et de

consistance « savonneuse ».

f. LA TOMBELLE • o 6 (fig. 14)

Le tertre a un diamètre de 6 m et de 0,55 m de hauteur. Son centre a été

fouillé grace à une excavation de 1,80 m de longueur et de 0,80 m de

lar-geur, selon un axe sud-estinord-ouest (fig. 14).

Si la couverture d'humus a une épaisseur de 0,04 m, la couche de limon brun

(26)

axe mesure 1,20 m, le petit axe 0,80 m, et <lont le fond se trouve à 0,50 m de profondeur a été creusée au centre du tertre. Les déblais d'argile violette avec des charbons de bois provenant de la fosse ont été rejetés au nord-est de l'excavation, en un amas en forme de lentille de 0,10 m d'épaisseur recouvrant un foyer épais de 0,06 m constitué de gros fragments de charbons de bois. Le remblai de la fosse à la surface duquel sont éparpillées des particules d'osse-ments calcinés comprend des tessons mélangés à des charbons de bois clairse-més. Tombel Ie n·6 I I

.,

--

--'

r7 [ïr,l

w

1W 2llill J ~

FIG. 14. - Plan du tumulus n° 6. Sigles: 1 = charbons de bois, 2 = ossements, 3 = tessons.

La céramique recueillie dans la fosse est bien caractérisée.

1. Tasse en Terra rubra, en terre rouge, à engobe très abîmé, à lèvre dressée et fond rentrant, portant le sigle ÄE (ATE ) ou ÄEH, selon la lecture de

M.H. THOEN. Dimensions: hauteur: 0,035 m, diamètre à la lèvre: 0,075 m; diamètre au pied: 0,034 m (fig. 12, 1).

C'est le type GosE 302, Haltern 80, Hofheim 103, Camulodunum 56, qu'on ren-contre de l'époque d'Auguste au milieu du rer s.

2. Assiette à lèvre moulurée et dressée en Terra rubra à couverte rouge foncé, avec traces de brûlures, à fond plat et anneau de support trapu. Dimensions :

(27)

hauteur: 0,027 m, diamètre à la lèvre: 0,195 m, diamètre au pied: 0,098 m (fig. 12, 2).

La forme se situe à l'époque de Tibère-Claude: Camulodunum 8 et GosE 296.

3. Tasse hémisphérique pourvue d'une collerette en Terre rubra; sur le fond,

sigle illisible entouré d'un double cercle. Dimensions : diamètre à la lèvre :

0,078 m (fig. 12, 3).

Le type appartient à l'époque de Caligula: GosE 303.

4. Fragments d'une cruche en terre beige clair, à goulot annelé, cylindrique

et anse à quatre cötés. Dimensions: diamètre au pied: 0,10; diamètre au

goulot: 0,06 m (fig. 12, 4).

C'est le type Hofheim 281 et GosE 365 de l'époque d'Auguste.

5. Fragments d'une amphore en terre rouge avec traces de brûlures, certains

pouvant être mis en connexion avec des fragments découverts sous le tumulus

no 5 9.

Ces objets en céramique ou dominent les types en Terra rubra peuvent se

placer à l'époque de Caligula.

2.

Les recherches de 1968

a. ToMBELLE N° 1

J.

N.

Les remarques de M.

J.

Noël sont précises et originales. Leur acribie ne nous

permet pas, cependant, de tirer des conclusions d'ordre général sur le

céré-monial de l'enfouissement des cendres du bûcher et des offrandes.

Par une tranchée nord-sud de 1 m de largeur (tranchée B), nous avons essayé

en 1968 de voir si le tertre n'avait pas été entouré d'un quelconque ouvrage

protecteur à signification cultuelle. Notre tentative resta infructueuse : aucune

trace de fossé ni de palissade ne fut repérée à la base de ce tertre.

b. ToMBELLE N° 2

Lors des fouilles de 1968, le quadrant nord-ouest du tertre a été enlevé

jus-9 Le phénomène est bien connu à Bavai oû on amis au jour dans des tombes éloignées l'une de l'autre

et appartenant à deux époques différentes, des tessons appartenant à un même vase: P. DARCHE, Les fragments de poteries ornées des sépultures de Bavay, dans Pro Nervia, 2, 1924-1927, p. 41 et P. DARCHE, Sur un rite funéraire et sur la rectification d'une lecture du Corpus, dans Bulletin archéologique du Comité des

Travaux historiques et scientijïques, 1934-1935 (1938) p. 569. Voir également à ce sujet A. VAN DooRSELAER, op. cit., p. 203.

(28)

qu'au sol en place et une tranchée de 1 m de largeur orientée selon un axe

est-ouest en a entamé le flanc oriental.

Les fouilles de 1968 n'ont pu enrichir les observations de M. Noël que

d'élé-ments discutables qui ne nous autorisent clone pas à formuler quelque

con-clusion que ce soit, relative à l'érection du tumulus.

A vrai <lire, la tranchée nous a appris que le tertre avait été érigé sur le sol en

place et qu'il était formé sur ses flancs de quatre couches de terre différentes :

de la marne de teinte gris clair, de l'argile compacte de teinte rouge-violet, de

l'argile dure de couleur beige, probablement foulée, de l'argile beige enfin.

Des pierres de sable non liées, en forme de tronc de pyramide, de 0,30 m de

longueur, 0,10 m de largeur et 0,10 m d'épaisseur disposées à l'intérieur du

tertre sur une largeur de 0,35 m, dans une dépression bien marquée pourraient

avoir fait partie d'un cercle ou muret intérieur à signification cultuelle,

duquel il nous faut bien reconnaître que nous n'avons relevé que des traces

très clairsemées dans le quadrant nord-ouest. On peut clone se demander si,

loin d'être amenées par les constructeurs du tertre, ces pierres ne peuvent pas

être considérées comme des accidents géologiques.

Au centre du tertre, les diff érentes couches de terre étaient moins bien

mar-quées ; des strates de « poupées » ferrugineuses y ont été répérées à différents

n1veaux.

Un fragment de broyeur en terre jaune à rebord horizontal et un col

d'am-phore en terre beige ont été recueillis dans la couche supérieure du tumulus.

C. TüMBELLE No 3

Une tranchée de 1 m de largeur orientée sur un axe sud-nord en direction

du tumulus n° 1, tirée en 1968, n'a pas démenti les observàtions de M. Noël.

Nous y avons recoupé le foyer sur une longueur de 3 m: il était formé de

branchages superposés en croix, distants d'environ 0,20 m l'un de l'autre.

d. TüMBELLE N° 7

En 1968, ce tertre a été fouillé sur la moitié de sa surface, comme le tertre

n° 8.

Le n° 7, d'un diamètre d'environ 5 m, à l'ouest du tumulus n" 1, <lont il est

séparé par une plage de 1 m de largeur, avait encore une hauteur de 0,50 m

(fig. 24). Sa masse était constituée de limon jaunàtre avec des lits de«

pou-pées » ferrugineuses et un tesson d'amphore en terre orange, à 0,56 m de

pro-fondeur, dans la partie occidentale.

A une distance de 4,50 m de son bord oriental, fut recoupée une fosse de plan

(29)

Ie sol en place avec un remblai d'argile bleuatre renfermant des charbons de bois et quelques tessons en terre« savonneuse » et poreuse, trop menus pour être décrits et datés, parmi lesquels, à la profondeur de 0,90 m, un morceau de dolium dans du bois calciné.

Entre 0,80 m et 0,95 m sous Ie niveau du sommet, Ie lit de pierres en grès sableux entourant ce foyer et qui ne semblent pas avoir été déposées là par la main de l'homme puisqu'elles se trouvent dans Ie sol en place, est étranger à ce dép6t : c'est une simple coïncidence résultant d'un caprice géologique qui a disposé ces bloes à un endroit choisi, au début de l'ère chrétienne, pour y enfouir des restes de bûcher.

Parmi les fragments d'ossements qui y furent recueillis, on peut faire état de pièces provenant d'un faon de chevreuil et d'une pièce de surface articulaire à croissance non terminée provenant peut-être d'un enfant.

e. ToMBELLE N) 8

Quant au tertre n° 8, d'un diamètre de 6 m et d'une hauteur de 0,40 m, il renfermait un bûcher ou un foyer de plan circulaire d'un diamètre de 0,80 m avec quelques fragments de charbons de bois, recouvert par un bloc de schiste

de 0,60 m sur 0,50 m, au nord-est duquel se trouvait une fosse de plan cir

-culaire de 0,30 m de diamètre et de 0,20 m de profondeur, au-dessus du rem

-blai de laquelle furent recueillis quelques tessons et un tas d'ossements étalés

sur la surface.

Le remblai de la fosse était constitué de terre grise avec des traces de

char-bons de bois et d'ossements incinérés avec un fragment en céramique trop menu pour être décrit et daté.

Deux élévations de faible hauteur, les nrs 9 et 10 de notre plan général, n'ont pas été fouillées: nous avons jugé qu'elles devaient subsister comme témoins, en prévision d'une recherche ultérieure.

M. A. et R. F.

J.

IV. CONCLUSIONS GÉNÉRALES

Le cimetière sous tumulus du Naassenbusch à Hachy remonte sans doute aux premières décennies de notre ère : il a été, selon nous, en usage sous les règnes de Caligula et de Claude.

Parmi les formes les plus caractéristiques, Ie bol hémisphérique à collerette du type GosE 303 (dans nos tumulus nrs 1, 5, 6 et nes 6, 3) est bien connu

(30)

dans les sépultures du milieu du 1er s. à Sampont 10, ou figurent également

la tasse à lèvre dressée du type GosE 302 ( dans notre tumulus n ° 6, 1) et la

cruche à goulot cylindrique et annelé (dans notre tumulus n° 6, 4) 11

De la structure des tertres, nous pouvons retenir qu'à l'exception des tumulus

n os 2 et 5 formés de couches différentes, les tumulus nes 1, 3, 4, 6, 7 et 8

étaient constitués d'un remblai homogène de faible hauteur, même si l'on

tient compte de l'érosion.

Aucun d'eux n'a été surmonté d'un cippe ou d'un monument quelconque en

matière durable.

Par ailleurs, un seul d'entre eux, le tumulus n ° 2 pourrait avoir été entouré

d'un muret circulaire intérieur.

Quant aux foyers, ou autres traces de foyers signalées dans tous les tumulus

explorés, au niveau du sol en place, il nous semble que certains d'entre eux,

vu leurs dimensions, ne peuvent être tenus pour des bûchers.

C'est le cas des couches de cendres de bois clairsemées découvertes sous le

tumulus n ° 2 et sous le tumulus n ° 7. Ces foyers ont sans doute été allumés

pour y brûler quelques offrandes, par exemple des quartiers de chevreuil,

<lont les ossements ont été recueillis sous le tumulus n ° 7.

L'ustrinum utilisé pour l'incinération de certains corps se trouvait sous le

tumulus n° 3 (3 m de diamètre), sous le tumulus n° 4 (2 m de diamètre)

ou sous le tumulus n° 8 (0,80 m de diamètre: bûcher qui eût pu suffire pour

la crémation d'un cadavre d'enfant, <lont on a retrouvé un élément sous le

tumulus n° 7). Deux d'entre eux - recoupés sous les tumulus n°8 4 et 8

-ont reçu une couverture rituelle formée d'un bloc de schiste, avant d'être

recouverts d'un tertre.

Les fosses de plan circulaire ou ovale que recouvraient tous les tertres fouillés

ont servi au dépót d'ossements, de restes de bûcher et d'objets consumés qu'on

peut considérer comme des offrandes ou des reliefs d'un repas funéraire 12

La coutume remonte à la fin de l'àge du bronze et elle a perduré jusqu'à la

période de La Tène et jusqu'à l'époque romaine 13

.

10 J. NoËL, La nécropole romaine du Hunenknepchen à Sampont (Commune de Hachy), Archaeologia Belgica,

106, 1968, tombe 24, 1 et 4, tombe 58, 4 et 5, tombe 66, 4 et 9, ainsi qu'à Chantemelle, H. RoosENS,

Un cimetière du milieu du Jcr s. à Chantemelle, dans Le Pays Gaumais, XV, 1954, tombe 16, 2, tombe 22, 1

et tombe 29.

11 Pour la tasse, voir J. NoËL,

op. cit., tombe 17, 3, tombe 66, 11 et tombe 68, 5; pour la cruche, dans une tombe du deuxième quart du r•r s., voir J. 0ËL, op.cit., tombe 101, 1.

12

C'est Ie type de sépulture appelé Brandgrubengrab : à son sujet voir A. VAN DooRSELAER, op. cit.,

p. 93.

(31)

Aucun des objets mis au jour n'est susceptible de nous donner des renseigne-ments valables sur la condition sociale des défunts. La présence d'une am-phore dans le tumulus n

°

1 et d'un col d'amphore dans le remblai du tu-mulus n

°

2 nous indique sans doute qu'ils pouvaient s'approvisionner en vin et qu'ils devaient faire partie d'une certaine aristocratie locale.

M. A. et R. F.

J.

BIBLIOGRAPHIE

Camulodunum

=

C. F. C. HAWKES, M. R. HuLL, Camulodunum, First Report on the Exca

-vation, at Colchester, 1930-1939, Oxford, 1947.

Drag

=

H. DRAGENDORFF, Terra Sigillata dans Bonner Jahrbücher, 96, 18-155; 97, 54 -163.

GosE

=

E. GosE, Gefässtypen der römischen Keramik im Rheinland, (Beiheft 1 der Bonner

Jahrbücher), 1950, Kevelaer.

Haltern

=

S. LOESCHCKE, Keramische Funde in Haltern, dans Mitteilungen der

Altertums-Kommission für Westfalen, V, 1909, p. 101-322.

Hofheim

=

E. RrTIERLING, Das frt:hr(mische Lager bei Hofheim im Taunus, dans

An-nalen des Vereins für nassauische Alterlumskunde und Geschichtsforschung, XL, (1912),

Wiesbaden, 1913, 2 vol.

Vi11donissa

=

E. ETTLIKGER, Chr. Srw.Ol\ETT, Ri."mische Keramik aus dem Schutthügel van

(32)

ÉTUDE POLLINIQUE

par Denise HEIM-THOMAS Laboratoire de Palynologie Université de Louvain

1. PRÉLÈVEMENT ET PRÉPARATION DES ÉCHAI\TILLONS

C'est en juillet 1965 que CoûTEAUX a prélevé des échantillons dans cette nécropole ; je le remercie de m'en avoir confié l'étude. Ces échantillons ont été préparés par la méthode de FRENZEL (FRENZEL 1964, BASTIN 1964, CoûTEAux et BASTIN 1966) basée entre autre sur Ie principe de flottation dans une liqueur de densité égale à 2. Dans cette liqueur, les particules minérales sédimentent tandis que les particules organiques flottent. Nous avons effectué !'analyse de quatre niveaux consécutifs prélevés dans l'ancienne surface de la tombelle n° 1 (

=

tumulus principal).

2. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS (fig. 15)

Les résultats des comptages sont présentés en diagramme ou l'on note en ordonnée les niveaux analysés et en abscisse, à !'aide des signes conventionnels, les pourcentages des différentes essences forestières ainsi que la limite AP (= taux de boisement).

Pour faciliter la lecture de ce diagramme ou toutes les espèces forestières présentent des pourcentages très faibles, nous avons doublé l'échelle des dix premiers pourcents par rapport au reste du diagramme.

Quelques espèces herbacées principales ont été représentées dans Ie diagramme en cour

-bes cumulatives de la droite vers la gauche ; tandis que les pourcentages atteints par les autres espèces herbacées sant indiqués dans Ie tableau juxtaposé.

3. D1scussroN DES RÉSULTATS

La première conclusion à tirer de cette analyse est certainement Ie déboisement très marqué de cette région à !'époque romaine. La dominance du Coudrier dans trois niveaux sur quatre et surtout la présence d'un morceau d'anthère dans Ie quatrième niveau nous permettent de penser que Ie Coudrier était effectivement présent dans Ie site même. CoûTEAUX ( 1967) signale Ie Charme comme rare ou sporadique en Gaume jusqu'à !'époque romaine, notre analyse confirme cette observation.

Dans ce site totalement déboisé, les Fougères ont pu s'étendre et comme elles jouissaient d'une luminosité intense, elles ont produit beaucoup de spores, ce qui explique les pourcentages élevés obtenus. Des proportions aussi considérables de spares de Fougère posent toutefois quelques problèmes d'interprétation. Certains auteurs (notamment CoûTEAUX 1962 et 1967) pensent que de tels pourcentages déforment !'image réelle du paysage naturel et ils excluent ces Fougères de la somme servant au calcul. Cepen-dant, les recherches récentes de HEIM (1967) montrent que cette méthode est inadéquate

(33)

-et qu'il faut accorder aux Fougères une importance réelle ; cette pratique a d'ailleurs

également été suivie par CoûTEAUX ( 1967) dans ses spectres archéologiques de Gaume.

En fait, pour faciliter la comparaison avec les diagrammes de ces auteurs, nous

présen-tons également un deuxième diagramme ou les Fougères ne sont pas comprises dans Ie

calcul.

La présence du Plantain (0,7

%

-

1

% -

1,2

%

-

2,7

%)

et celle plus importante

des Composées ligulées, comme par exemple Ie Pissenlit (5,5

%

-

12,6

%

-

6,2

%

-0,6

%)

témoigne d'un certain päturage. Les pourcentages assez faibles des Céréales

(0' - 0,6

°,

-

0,3

%

-

0, 7

%)

indiquent que les cultures étaient assez éloignées

des tombelles (HEIM 1967).

Les spectres polliniques enregistrés dans la surface enfouie semblent clone représenter

plutot un paysage herbager parcouru par le bétail, qu'une zone de culture. CoûTEAUX

signale un cas semblable à Sainte-Marie également à !'époque romaine.

BIBLIOGRAPHIE

BASTIN, B., 1964. Essais d'analyse pollinique des loess en Belgique selon la méthode de

Frenzel. Agricultura, 12, 703-706.

BASTIN, B., CoûTEAUx, M., 1966. Application de la méthode de Frenzel à l'extraction

des pollens dans les sédiments archéologiques pauvres. L'Anthropologie, 70, 201-203.

CoûTEAUx, M., 1962. Analyse pollinique d'une tombelle de la Tène I à Namoussart (commune d'Hamipré). Ardenne et Famenne, 3, 115-124.

CoûTEAUX, M., 1967. Évolution du paysage végétal du Bas-Luxembourg depuis Ie

Pléni-Würm. Thèse doctorat, Louvain, 434 p.

FRENZEL, B., 1964. Zur Pollenanalyse von Lössen. Untersuchungen der Loessprofile

von Oberfellabrum und Stillfried (Niederösterreich). Eiszeilalier und Gegenwart,

15, 5-39.

HEIM,

J.,

1967. Les relations entre les spectres polliniques récents et la végétation

(34)

ANALYSE DES OSSEMENTS

par Marcel HEUERTZ

TERTRE No 1

1. 245 fragments de moins de 2 cm

indéterminables

2. 31 fragments jusqu'à 2 cm, avec tissu spongieux

indéterminables

3. 22 fragments de 2 à 4 cm

indéterminables

4. 23 fragments de crane, jusqu'à 2 cm

5. 1 fragment de machoire supérieure, avec 3 restes de dents ; 1 dent isolée probablement femme adulte

6. apophyse odontoïde de vertèbre axis humaine, personne adulte

7. quelques restes de charbon de bois

probablement restes d'incinération de femme adulte

TERTRE No 3

1. 54 fragmen ts de moins de 2 cm

indéterminables

2. 8 fragments entre 2 et 4 cm

indéterminables

3. surface articulaire d'omoplate chevreuil?

4. pièce de surface articulaire indéterminée croissance non terminée

Il s'agit de fragments en partie humains, accompagnés d'un reste d'animal (chevreuil ?).

DÉPÓT TERTRE No 7

1. 34 fragments jusqu'à 2 cm

indéterminables 2. 11 fragments de 2 à 4 cm

indéterminables

3. surface articulaire inférieure de tibia de chevreuil

croissance non terminée

4. pièce indéterminée

Toutes les pièces sont d'une blancheur crayeuse, minces, sans doute du même individu : faon de chevreuil.

(35)

HACHY

0

2

4

6

10¼

20

1

~

2

w

3 " . . .

NASSENBUSCH

%

T ( Type DRYOPTEf~IS

i nclus )

30

40

50

60

70

TOMBELLE

80

90¼ 0,3¾ r-. 1 • •• 1 \ 1.····

..

··,

• 1

4

~ ♦Picea

0,3,__ _ _ _ _ _ _ _ _

_.:l,.L__L_...L...L...L__L__..L.__,,t_'._L__L_.L___L:...L..._L_L-.L:...L..._L___L_L_____L__L___L_L_____L__L.__.c.___L__--<-_.<...,<.---L-_ _ _ . _ _ . , • •• 1 0

1

2

3

4

X ::::> <( w >

z

AP NAP

2

4

6 8 10 °lo

□•

~

♦ Fraxinus Acer 0,9

@· ..

©A

••

♦ ~

♦ Plcea 0,9

%

T ( Type DRYOPTEf~IS exclus )

20 30

40

50

60

70 0,9

80

90 °lo

..

.

....

.

...

..

.

..

.

.

.

..

..

..

.

.

AP NAP

CEREALES

.

GRAMINEES

0

BETULA

PINUS

©

SALIX

QUERCUS

§

CYPERACEES

~

Type DRYOPTERIS

ALNUS ♦ CORYLUS

D

Autres Herbacées - - - - TILIA ... ULMUS

A

FAGUS

F1c. 15. - Diagramme pollinique du tumulus n° 1.

1,5¾ I• 1 •• 1 1

.

.

. .1•· 1 ·.J

-

2,8 5,5

-0,3 4,5 12,6

-

0,6

--

6,2 6,2 0,3

-

--

3,4 0,6 0,3 1,0 0,3 - 7,2 14,4 -1,0 13,8 38,6

-

2,0

--

20,0 20,0 1,0

-9,0 25,2 0,9 2,7 0,9 (/)

w

(/) w

w

u

w

<( u ....J <( ....J <( >- 0 0 (/) <( I a..

z

a.. ~ 0::: l/) ::::> 0 0

w

w

a..

_J >-

z

1- 1-

w

_J 0:::

w

0:: (/) 0::: <( <(

:::r:

<( <(

u

u

u

u

0 0 0 0 0

....e

- - - -

0 0 0 0

-

0 0

-

1,0 0,7 1,4 1,0 0,7

-

61,7 2,8 0,3

-

1,0 0,3 0,6

-

-

6"l3 1,6 0,3

-

1,2

-

2,2

-

69,0 1,2

-

-

2,7

-

-

2,0 0,3 62,1 2,4 - 2,7 1,8 3,6 2,7 1,8

-

61,3 7,2 1,0

-

3,0 1,0 2,0 206. 4,9 1,0 - 4,0 - 7,0

-

223. 4,0 7,2 5,4 0,9 164. 6,3 (/) 0::: (/) w

w

1-0::: ~ a.. (/) ~ ~

w

::::> 0

w

0 ::::> >- ::) 0::: LL 0::: ....J (!) (/) 0 0::: 0

w

<(

w

1-u (/) 0 0 0 LL ....J 1- ....J X 0::: a..

a..

u

w

z

<(

w

....J

w

0

w

>-::) m <( (/) ~ <( a.. ....J >

u

0:: ~ ....J 0 ::)

:::r:

-~ >- 0 u 0 a.. 0:: 0:: 1- 0 1-

a..

0 0 0

....e

0 0 0

....e

....e

0

-0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Analyse

-0,6

-0,3 -2,0

-0,9 ~ ::::> 0 0:::

w

1-a.. 0

-0

D.

1965

22 290 1,0 4,8 19 309 0,6 12,6 24 323 0,3 14,9 2D 293

-

11,6 22 111 2,7 12,6 19 101 2,0 38,6 24 100 1,0 48,0 20 111 30,6 a.. <(

z

(/) +

w

a..

:::r:

a.. <( <( a.. ~ 0::: 0 (/) (/) ::::> ~

z z z

w w (!) 0 ....J ....J <( 0::: ....J ....J

:::r:

0 0 0 a.. a.. a.. a.. (/) (/) L.! L: 0 0 .D .D

-z -z

0 0

THOMAS

z

<( _J ~ <(

CD

:::>

(/)

z

<{ _J ~ <(

m

:::>

(f)

w

0 0 0:::

w

a..

Chaque espèce est représentée par un symbole expliqué au bas de la figure. Le terme « type DRYOPTERIS» désigne toutes les spores de FOUGÈRES à l'exception de celles de PTERIDIUM et de POLYPODIUM. TILIA = Je Tilleul; BETULA = Je Bouleau; SALIX = Je Saule; ALNUS

= l'Aulne; ULMUS = l'Orme; PINUS = Ie Pin; QUERCUS = le Chêne; CORYLUS = le Coudrier; FAGUS = Ie Hêtre; FRAXINUS = Ie Frêne; ACER = l'Érable; PICEA = l'Épicéa; ARTEMISIA= l'Armoise; ASTER= Composées tubiliflores, par exemple la Camomille; CREPIS

= Composées liguliflores, par exemple Ie Pissenlit; CALLUNA = la Bruyère; PLA TACO = Ie Plantain; RUMEX = l'Oseille; THALICTRUM = Ie Pigamon; LYCOPODIUM = Ie Lycopode; POLYPODIUM = Ie Polypode; PTERIDIUM = la Fougère aigle.

Nbr pollens AP = Ie nombre de pollens arborescents c. à d. expression du taux de boisement. br pollens AP = Ie nombre de pollens de plantes herbacées, (AP

+

NAP = T = la somme de base pour le calcul des pourcentages).

(36)

t

FossE TERTRE No 7

1. 30 fragments plus petits que 3 cm

indéterminables

2. 10 fragments de 3 à 5 cm

indéterminables

3. chevreuil : 2 rotules

2 astragales

1 extrémité inférieure de tibia

1 phalangette de sabot

4. fragment de surface articulaire, croissance non terminée

indéterminée (enfant?).

ZUSAMMENFASSUNG

EIN HüGELGRÄBERFELD IN HACHY (BELGIEN, PROVINZ LUXEMBURG)

Zwischen 1958 und 1967, wurden von Herrn

J.

Noël sechs Gräber unter Hügel in Hachy-Naassenbusch ausgegraben. Sie machen eine Gruppe am rechten Ufer eines Baches aus, in einem an der Grenze der Gemeinden Hachy und Thiaumont, nördlich Arel, gelegenen Wald.

In September 1968 fanden wei tere Ausgrabungen unter Aufsicht des« Service

national des Fouilles » statt.

Ein Hügel (Nr 2) war vielleicht von einem trockenen Mauer umgeben. In jedem Grabhügel fand Herr

J.

Noël Spuren von Brandgrubengrab, mit Aschen, gebrannten menschlichen und tierischen Knochen und Scherben gefüllt.

Die Keramik datiert aus dem zweiten und dritten Dezennium nach Chr. G. Das Hügelgräberfeld von Hachy war der Friedhof einer einheimlichen und

merkwürdigen Familie welche die gut bekannten Gebrauchen der Hunsrück

(37)

I. lntroduction (M. Amand et R. F. Jessup)

II. Le site (J. oël)

III. La fouille (M. Amand et R. F. Jessup)

1. Les recherches de 1958 à 196 7 (J. N oël)

2. Les recherches de 1968 (M. Amand et R. F. Jessup)

IV. Conclusions générales (M. Amand et R. F. Jessup)

Annexe I. Étude pollinique (D. Heim-Thomas)

Annexe II. Analyse des ossements (M. Heuertz)

Zusammenfassung (M. Amand) 5 6 8 11

27

29

32 34 35

(38)

Referenties

GERELATEERDE DOCUMENTEN

Partir à l’aventure avec une vache… C’est le pari que s’est lancé Hadrien, un jeune bachelier de 17 ans, qui aujourd’hui va quitter son village de Valanjou, pour

Object_ID, Shape, Unique_ID, Job_ID, Ring_Feeder, Sup_DB, Sup_MS_Feeder, Sup_DS_Feeder, Sup_DS_Transformer, Cable_Material, Cable_Size, Cable_Composition, Outside_Diameter,

b) Vanderbijlpark is the headquarters for tertiary education in the Vaal Triangle - the campuses of the Potchefstroom University for Higher Christian Education

Afrikaans op standaardgraad neem se kommunikasievrees in elke konteks (behalwe vir die hou van openbare toesprake) die hoogste was, terwyl hoergraad leerlinge

Die doel van die ondersoek was eerstens om aan die hand van 'n spesifieke rekenaarondersteunde leesonderrigprogram te bepaal op watter wyse, indien enige, die

De vraag dient zich aan of er voldoende foerageergebieden in en rondom de Natura 2000 gebieden liggen voor de aantallen ganzen die de gebieden geacht worden te herbergen.. Om

Eind vorig jaar 1 begin dit jaar is met het Informatiesysteem kosten- doelrealisatie voor een aantal bostypen bepaald hoe het bos (en de functievervulling ervan) verandert als

Het groen moest er zeer verzorgd uitzien en kruiden die niet doelbewust waren aangeplant (inzaaien gebeurde niet of nauwelijks) werden verwij- derd. Wilde planten duidde men aan met