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Terre sigillée de Matagne-la-Petite, Pommeroeul et Saint-Mard

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ARCHAEOLOGIA

BELGICA

243

M.VANDERHOEVEN

TERRE SIGILLÉE DE MATAGNE-LA-PETITE,

POMMERCEUL ET SAINT-MARD

BRUXELLES 1981

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TERRE SIGILLÉE DE MAT AGNE-LA-PETITE, POMMER<EUL ET SAINT-MARD

(3)

ARCHAEOLOGIA BELGICA Dir. Dr. H. Roosens

Etudes et rapports édités par Ie Service national des Fouilles

Pare du Cinquantenaire I 1040 Bruxelles

Studies en verslagen uitgegeven door de Nationale Dienst voor Opgravingen

Jubelpark I 1040 Brussel

©

Service national des Fouilles D/198I/0405/12

.'I

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I

I

ARCHAEOLOGIA

BELGICA

243

M.VANDERHOEVEN

TERRE SIGILLÉE DE MATAGNE-LA-PETITE,

POMMER<EUL ET SAINT-MARD

BRUXELLES 1981

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AVANT-PROPOS

Il est superflu, nous semble-t-il, de revenir sur le röle important que joue la terre sigillée dans la recherche archéologique. Elle a fait elle-même l'objet de nombreuses études qui ont permis, en ordre principal, de lui attribuer des valeurs typoiogigues et chronologigues. Des études stylistigues ont en outre aidé à com-prendre l'évolution des décors et des nombreux éléments dont ils sont composés.

Un aspect dans la recherche n'a pas connu le développement gu'il aurait dû avoir, car son importancene peut être niée. En effet, Je röle économique qu'ajoué la terre sigillée dans le monde romain a été à peine effleuré. Le mangue d'intérêt peut se justifier par une absence de documents, résultant elle-même de lacunes dans la recherche archéologigue.

IJ faut attendre Ja fin de la deuxième guerre mondiale pour voir apparaître en Belgigue les premières études et publications sur la terre sigillée dans le pays. Ces études ne sont, en général, que des inventaires comrnentés de collections publigues

(6)

6 AVANT-PROPOS

ou privées et qui donnent une idée de l'importance qu'a eue l'importation de cette céramique sur Ie territoire actuel du pays. Le matériel de quelques eentres urbains ont été ainsi mis en relief mais I' apport et l'importance des fournitures aux villas n'ajamais été approfondi et pour cause, fort rares sont en effet les villas qui ont fait l'objet de fouilles systhématiques et complètes. Les quelques données sûres four-nies par ces rares villas ne peuvent être actuellement utilisées pour une approche des problèrnes éconorniques. D'abord parce que, comme nous l'avons déjà dit, ces villas sont trop peu nombreuses, ensuite parce qu' elles setrouvent dans des régions différentes fort éloignées Jes unes des autres.

Il appartient à Monsieur H. Roosens, Directeur du Service national des Fouilles, d'avoir campris l'importance de ces problèmes; il nous a donné l'occa-tion de reprendre dans le détaill 'étude de la terre sigillée recueillie lors des fouilles entreprises par son service. Que Madame A. Cahen-Delhaye et Monsieur G. De Boetrouvent également l'assurance de notre reconnaissance pour les autorisations qu'ils nous ont accordées de reprendre dans des études séparées Ie matédel des fouilles qu 'iJs ont dirigées à Saint-Mard, à Matagne-la-Petite et à Pornmerceul. Nos remerciements vont également à Madame F. Piette-Roloux pour le soin apporté à la réalisation des illustrations.

Pormulons enfin J'espoir que cette initiative puisse se poursuivre et qu'elle vienne stimuler I' étude de la terre sigillée dans notre pays. Elle devrait permettre non seulement d'entreprendre un jourune étude détaillée des différents courants cornmerciaux qui ont traversé de nombreuses régions de notre pays à l' époque romaine, mais de permettre également d'esquisser des partages de marchés et de délirniter des zones d'influences éconorniques.

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LA TERRE SIGILLÉE DE LA VILLA DE MAT AGNE-LA-PETITE (fouilles de I979)

Le vaste plateau qui s'étend entre Jes villages de Dourbes et de Matagne-la-Petite (province de Namur) renferme les restes d'un site romain fort important. Le Service national des Fouilles y entreprit des recherches en 1977 et en 1979. Les substructions de deux temp~es ainsi que Jes restes d'une petite villa y furent mises au jour(!). Plusieurs bätiments repérés par photographies aériennes restent eneare à fouiller. C'est alors seulement qu'il sera possible de répondre aux nombreuses questions que pose ce site. Le matériel archéologique recueilli Jors des fouilles dans les temples et dans la villa dévoile e.a. une certaine discordance à laquelle il n' est pas possible, au stade actuel de Ja recherche, de donner une réponse satisfaisante. En effet, si les premiers semblent avoir été ouvert au culteau cours de la deuxième moitié du 3e siècle, le matériel archéologique retrouvé dans les fondations de Ja villa ne peut assurer l'hypothèse d'une accupation sans interrup -tion au cours des 3e et 4e siècles.

A Terre sigillée décorée I Forme Drag. 29 (fig. 2)

I (79.MP. 77). Frise avec un décor en panneaux. Semi de picots cf. Knorr 1919, pl. 58,B et pl. 68. -La Graufesenque- Néron-Vespasien.

IJ Forme Drag. 37 (fig. 2)

2 (79 .MP .17). Oves éffacés. Décor en panneaux séparés par des cordons trem-blés. Cerf accroupi à g. comme Knorr, Rottweil 1912, pl. 23, 5 et rangés de motifs décoratifs comrne Knorr, Rottweil 1912, pl. 23, 2 à 7 . - Banassac-Domitien - Trajan.

3 (79.MP.61). Oves: creur avecode double et dard à tête globuleuse, cordon pedé. - Sud Gaule - fin du I er siècle.

4 (79.MP.29 et 79.MP.55). Oves: creur avecode double, dard d'une venue, cordon pedé. Décor en styie libre. Panthère à dr. comme Osw. 15I8. Dans le champ bifols comme Stanfield-Simpson, fig. 23, 12. Même stylede décor que Stanfield-Simpson, pl. 166, 4. - Lezoux- 2e moitié du 2e siècle.

5 (79.MP.07). Poinçons mal venus. Probablement Centre Gaule.- 2e siècle. 6 (79.MP.77). Décor en panneaux séparés par des cordons pedés ponctués par

des rosettes mal venues. Dans le champ motifs décoratifs comme Chenet-Gau-dron, fig. 57, G et fig. 62, D. Animal à g. comme Chenet-GauChenet-Gau-dron, fig. 61, B 1 G. DE BoE, Temples gallo-romains jumelés à Matagne-la-Petite, Arch. Belg. 206, 1978, 60-64; Io., Sanctuaire et villa à Matagne-la-Petite, Arch. Belg. 223, 1980, 60-63.

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8 MA TAGNE-LA-PETITE

5

7

11

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MA TAGNE-LA-PETITE 9

et fig. 62, D. F. Lionne à g. comme Chenet-Gaudron, fig. 61, A. Lavoye.-de Tocca ou d'un potier Lavoye.-de son temps- lère moitié du 2e siècle.

7 (79.MP.61). Arcade soutenue par des astragales comme Rieken 1934, pl. 12, 5 et pardes pilastres comme Rieken 1934, pl. 12, 21. En dessous de }'arcade un personnage vu de face comme Rieken 1934, pl. 12, 28 placé sur un socle comme Rieken 1934, pl. 12, 69a.- Lavoye- vers Je milieu du 2e siècle. 8 (79.MP.55). Oves: creur avec orle double, Ie dard est confondu avec l'orle

extérieur, cordon tremblé commeRicken 1934, pl. 12, C. -Lavoye- milieu - 2e moitié du 2e siècle.

9 (79.MP.43 et 79.MP.92). Oves: creur avec orle double, Ie dard est confondu avec l'orle extérieur, cordon tremblé comme Rieken 1934, pl. 12, C. Décor en style libre. Personnage à dr. comme Rieken 1934, pl. 12, 34. Trois chiens courant à dr. comme Rieken 1934, pl. 12, 47. Branche d'arbre comme Rieken 1934, pl. 12,57. - Lavoye- milieu- 2e moitié du 2e siècle.

10 (79.MP.13 et 79.MP.29). Oves: creur avec orle double et dard à tête globu-leuse, cordon d'une venue comme Fölzer, pl. 28,465. Rosette commeRicken 1934, pl. 12,12.- Lavoye- 2e moitié du 2e siècle.

11 (79.MP.06). Oves mal venus et perles rectangulaires. Probablement Trèves. - 2e moitié 2e-début 3e siècle.

12 (79.MP.102). Oves sans creur et orle triple avec dard à tête légèrement épaissie, cordon tremblé comme Fölzer, pl. 32, 938.- Trèves- 2e moitié du 2e-début du 3e siècle.

13 (79 .MP. 77). Oves: creur strié a vee orle double et dard également strié, cordon tremblé comme Fölzer, pl. 11, 44. Lion à g. placé dans un double feston comme Fölzer, pl. 30, 595. - Trèves - fin du 2e-début du 3e siècle?

/IJ Forme Chenet 320 (fig. 3A)

14 (79.MP.66). Même roulette que Chenet 175. Cette roulette a été retrouvée à Lavoye. - 4e siècle.

15 (79.MP.66). Probablement une roulette du groupe 3 de Hübener.- Argonne - 4e siècle.

16 (79.MP.07). Probablement une roulette du groupe 3 de Hübener.- Argonne - 4e siècle.

17 (79 .MP .66). Même roulette que Chenet 98. Il est possible de compléter Ie dessin donné par Chenet gräce à celui dufragment retrouvé à Matagne-la-Pe-tite. Appartient au groupe 5 de Hübener.- Argonne- 4e siècle, peut-être de la deuxième moitié.

18 (79.MP.55). Roulette non identifiable.- Argonne- 4e siècle. IV Forme Déchelette 72 (fig. 3A)

19 (79.MP.77). Paroi décorée de motifs incisés en forme d'écaille. Probablement Centre Gaule. - 2e siècle.

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10 MATAGNE-LA-PETITE A 14 8

~

2 6 16

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3 UJ1.d llllitQ) ~ d ]] 7 C~lll@@l" 1îiD 4 CWW'SI[j' 8 18

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5 10 Fig. 3. A: Terre sigillée de Matagne-la-Petite. Ech. : 2/3, sauf Ie n° 19: 1/3. B: Sigles de

Matagne-la-Petite. Ech. 1/1.

B Les sigles (fig. 3B)

*

1 AI[- sigle incomplet- Drag. 18/31- (79.MP.55 et 79.MP.60). Centre

Gaule - 2e siècle ..

2 ALB[- ALBINVS de Lezoux- Drag. 33- (79.MP). Oswald, Stamps, p. 10 (Trajan-Antonin).

3 AVNIIDVF- AVNEDOS de L'Estde laGaule-Drag. 31- (79.MP.33). Oswald, Stamps, p. 35 (Adrien ?).

4 FABIANI MA (retro)- FABIANVS du Sud de la Gaule- Drag.

33-(79.MP.33). Oswald, Stamps, p. 117 (1 er siècle).

5 IVCIVSSICO- IVCIVSSICVS de Avocourt- Drag. 31- (79.MP.77). Oswald, Stamps, p. 148 (Fin des Antonins).

6 MACRINI M - MACRINVS de Lezoux- Drag. 18/31-(79.MP.77).

(11)

MA TAGNE-LA-PETITE 11

7 VAVOVI- V AVOVVS (?)-Drag. 33- (79.MP.9I). Oswald, Stamps,

p. 326.

8 VITAL[ VITALIS deLavoye, Rheinzabem etWestemdorfDrag. 3 I

-(79.MP.48). Oswald, Stamps, p. 342 (Adrien-fin des Antonins).

9 VITALIS FE- VITALIS de Lavoye, Rheinzabem et Westerndort- Drag.

3 I - (79.MP.48). Oswald, Stamps, p. 342 (Adrien-fin des Antonins).

10 ]I.M-sigle incomplet- Drag. 18/31- (79.MP.ll). Centre Gau1e- 2e

siècle.

c

Terre sigillée unie

Drag. Drag. Drag. Drag. Drag. Drag.

I8/31 27 29 31 32 33

Sud Gaule 1 1

Centre Gaule 47 4 26 7

Est Gaule 2I 1 30 10 6

Total 69 5 56 IO I4

Drag. Drag. Drag. Drag. Drag. Curle

35/36 37 40 43 45 21 Sud Gaule 2 Centre Gaule 7 Est Gaule I 15 I 8 Total 1 24 1 8 1 Chenet Déch. Total 320 72 Sud Gau1e 5 Centre Gaule 9I Est Gaule 8 2 105 Total 8 2 201 D Conclusions

Au travers de l'importation de la terre sigillée il est possible d'esquisser le développement du complexe de Matagne-la-Petite.

Les rares fragments décorés de la forme Drag. 29, ceux de la campagne de fouilles de I977 et cel ui retrouvé en I979, permettent de situ er un début vers la fin du règne de Néron ou au début de celui de Vespasien. Un manque de matériel en

(12)

Matagne-la-12 MA TAGNB-LA-PETITE

Petite peut trouver son origine dans le profond remaniement qu' elle a con nu à la fin du

ze

siècle (2) 0

C'est au cours de ce siècle que l'importance de la villa s'est développée. Les deux principaux eentres producteurs de la terre sigillée, celui du Centreet ceux de l'Est de la Gaule, se partagent le marché. Le matériel décoré vient aussi bien de Lavoye que de Trèves, alors que la terre sigillée unie se répartit entre Ie Centreet l'Est de la Gaule. Les quelques sigles retrouvés trabissent une même image.

Il semble que la période de prospérité se situerait dans la deuxième moitié du

z

e

siècle. C'est à cette époque que l'importation de la terre sigillée s'est leplus développée. Les formes unies tardives sont bien représentées. Néanmoins il semble que vers la fin du

ze

siècle l'importation se réduit; les chiffres indiquent un net recul durant Ja première moitié du 3e siècle. Il paraîtrait néanmoins que Ia villa ait encore connu un dernier remaniement au cours de ce siècle(3). L'absence de monnaies des trois premiers quart du 3e siècle, ainsi que Je peu de terre sigillée de ce

siècle, laisse supposer un recul dans l'occupation de la villa si pas un abandon provisoire pendantune courte période(4).

Remarquons enfin que les temples situés à quelques 150 m. de la villa furent l' objet de dévotion au cours de la deuxième moitié du 3e siècle, comrne Ieprouvent les nombreuses monnaies retrouvées Iors des fouilles(5 ).

Les huits fragments de bol Chenet 3ZO décorés à la molette témoignent d'une réoccupation de la villa au cours du 4e siècle. Un abandon définitif est difficile à situer. Il faudrait, nous semble-t-il, le placer dans Ie cadre des évènements qui se

sont déroulés dans le Nord de la Gaule vers la fin du 4e et au début du

se

siècle.

2 G. DE BoE, Arch. Belg. 223, 61. 3 Ibid., 63.

4 Noustenons à remercier M.G. DE BoE pour les renseignements qu'il a bien voulu nous donoer au sujet des trouvailles numismatiques.

(13)

LA TERRE SIGILLÉE RETROUVÉE DANS UNE

INST ALLA TION PORTUAIRE À POMMERCEUL

Les grands travaux de percement du canal Hensies-Pommerreul mirent au jour les restes d'un port fluvial d'époque pré-romaine et romaine. Le résultat des fouilles, éffectuées par le Service national des Fouilles, ont déjà fait l'objet de plusieurs rapports (1).

Nous voudrions mettre en relief la discordance qui existe entre l'importance qu'a dû avoir, à l'époque romaine, le site de Pommerreul avec son vicus et son port fluvial et la pauvreté de la récolte de la terre sigillée. Au vue de celle-ci, il apparaît que le matériel sauvé n'est pas représentatif pour le site et l'interprétation de celui-ci, tant du point de vue chronologique que typologique, ne peut être qu' aléa-toire. Il ne peut refléter les courants commerciaux intensifs qu'apporte la présence d'un port fluvial, point terminaloude transit pour nombre de marchandises et dont le röle économique a dû être prépondérent pour Ja région au nord de Bavay.

Par ailleurs, iJ ne faudra pas non plus sous-estimer ce matériel. Sa valeur chronologique aidera dans la datation des couches archéologiques fort compliquées que présentait le site. Enfin, plusieurs fragmentsportent la signature dufabricant et d'autres, par le stylede leur décor, sont à assigner à des potiers bien connus. Ces fragments viennent enrichir et compléter notre connaissance des répertoires déco-ratifs que ces potiers utilisaient.

A Terre sigillée décorée 1 - SUD GAULE (fig. 4)

a) Type Drag. 29

1 (75.P0.67). Frisede bifols comme Knorr, Rottenburg, pl. 1, 15- Flaviens. 2 (75.P0.59). Partie d'un trifoJ comme Knorr 1919, fig. 12 et Butzbach, pl. 1,

12 et feuille lancéolée comme Knorr, Rottweil1912, pl. 21, 2 et Knorr 1919, pl. 83, E. Ce fragment porte Ie sigle de VITALIS- Flaviens.

1 G. DE BoE-F. HuBERT, Fouilles de sauvetage à Pommera!ul, Arch. Belg. 186, 1976,

62-66; Io., Binnenhafen und Schiffe der Römerzeit von Pommera!ul in Henegau (Belgien),

Archäologische Korrespondenzblatt 6, 1976, 227-234; Io., Un port gallo-romain sur la

Haine à Pommera!ul. Colloque pour << une géographie commerciale de la Gaule », Paris, 1976, Caesarodunum, 1977, n° 12, 312-325; Io., Une installation portuaire d'époque

romaine à Pommera!ul, Arch. Belg. 192, 1977; Io., Méthode et résultats du sauvetage

archéologique à Pommera!ul, Arch. Belg. 207, 1978. G. DE BoE,RomanShips in a smalt

River Harbour at Pommera!ul (Belgium), Proceedings ofthe International Conference on

Roman Shipping and Trade, Canterbury, 7-9 janvier 1977 (Council for British

(14)

14 POMMERCEUL

2 3

11

13

15

(15)

15

6

(16)

16 POMMER<EUL

b) Type Drag. 37 ..

3 (75.P0.148). Oves mal venus avec cordon tremblé. Touffe de gazon comme

Knorr, Rottweil 1912, pl. 19, 1 et Knorr, Cannstatt, pl. 11, 5 - Flaviens. 4 (75.P0.27). Oves avec orle double et dard à tête trifide, cordon tremblé auquel

est attaché un pistil comme Knorr, Cannstatt, pl. 12, 2 et Knorr, Rottenburg, pl. 1, 12 - Flaviens.

5 (7 5. PO .10). Décor en panneaux séparés par des cordons tremblés. Partie

inférieure d'une Diane comme Osw. 104B. Croix de St. André et trifol comme

Knorr, Rottweil 1912, pl. 16, 2. Prise de bifols comme Knorr, Rottweil1912, pl. 20, 4 - Flaviens.

2 - CENTRE GAULE a) Type Drag. 30 (fig. 5)

6 (75.P0.355). Oves avec orle double et dard cordé à tête globuleuse, cordon perlé comme Stanfield-Simpson, fig. 47, 2. Décor en panneaux séparés par des

cordons perlés timbrés par des étoiles écrasées. Double médaillon cordé

comme Stanfield-Simpson, pl. 159, 26 dans lequel est inscrit un masque

comme Osw. 1214. Dans le champ deux petits cercles comme

Stanfield-Simp-son, pl. 161, 51 et un astragale comme Stanfield-SimpStanfield-Simp-son, fig. 47, 40. Dans le deuxième panneau un putto vu de face comme Osw. 450 et un motif en forme de serpent comme Rogers, U. 245. Dans le troisième un motif décoratif comme Stanfield-Simpson, fig. 47, 28. Les décors sont reproduits trois fois dans Ie même ordre. La troisième fois le panneau avec Ie motif décoratif est remplacé

par la signature- De CINNAMVS- ca. 150-195.

7 (75.P0.355). Oves avec orle double etdard en formede marteau, cordon formé

par une succession d'astragales comme Stanfield-Simpson, fig. 29, 1. Décor

en panneaux séparés par des cordons perlés et timbrés par des étoiles aux points dejonction. Dans un feston comme Stanfield-Simpson, pl. 101, 10 suspendu à des astragales comme Stanfield-Simpson, pl. 101, 10 un dauphin à d. comme

Osw. 2382. Un double trifol comme Stanfield-Simpson, fig. 29, 4 avec un

astragale comme Stanfield-Simpson, pl. 102, 15; en dessous une feuille comme Rogers, K. 37. Le deuxième panneau est rempli par un petit satyre à d.

comme Osw. 628 et un autre accompagné d'un coffre comme Osw. 500.

En-dessous de cette scène cinq petits cercles comme Stanfield-Simpson,

fig. 29, 5. Le motif décoratif semble inédit. Le troisième panneau a la même

composition que Ie premier sauf que Ie dauphin est tourné à g. comme Osw. 2395. Ces panneaux sont répétés trois fois sur Ie peurtour du vase. Selon toute probabilité de CENSORINVS- ca. 150-180.

b) Type Drag. 37 (fig. 6, fig. 4 et fig. 7)

8 (75.P0.355). Décor en grands rinceaux. Oves avec orle double et dard terrniné

I

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(17)

POMMER<EUL 17

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Fig. 6. Terre sigillée de Pommerreul. Ech. 1/2.

par un petit cercle et accompagnés par un cordon perlé comme Stanfield-Simp-son, fig. 30, I. Les rinceaux sont formés par deux arcades qui ont une jonction cordée comme Stanfield-Simpson, pl. 107, 26. Dans le champ des étoiles

comme Stanfield-Simpson, fig. 30, I et des astragales comme

Stanfield-Simp-son, fig. 30, 12. Double cercle comme Stanfield-Simpson, pl. 104, 10 avec oiseau à d. comme Stanfield-Simpson, pl. 104, 10 et oiseau à g. comme Stanfield-Simpson, pl. 104, 10. Grande feuille comme Stanfield-Simpson, fig. 30, 22. Même décor et probablement même moule que Karnitsch, Lauria

-cum, pl. 4, 8. Dans le décor le sigle PATE/(retro) de PATERNVS- ca.

145-190.

9 (75.P0.30- 75.P0.67- 75.P0.355). Style libre. Oves avec orle double et dard terminé par un petit cercle et accompagnés par un cordon tremblé comme

(18)

18 POMMER<EUL

Stanfield-Simpson, fig. 30, 1 et notre numéro 8. Dans le champ motif flora] à comparer avec Stanfield-Simpson, fig. 44, 24 et avec Rogers, H. 118. Pan-thère à d. comme Osw. 1518, l'ours à d. est plus petit que Osw. 1589 ainsi que Stanfield-Simpson, pl. 123, 39. Panthère à g. et regardant en arrière comme Osw. 1534. Cheval bondissant à g. comme Osw. 1904. Lelion bondissant à g. n'a pas d'équivalent dans Osw. - Probablement de PATERNVS - ca. 145-190.

10 (75.P0.72). Les oves sonteffacés, cordon perlé. Décoren deux zones. La zone supérieure est composée d'une frisede doubles arcs de cercle suspendus à des astragales comme Stanfield-Simpson, pl. 82, 3, 6. Entre les arcs de cercle une feuille Jancéolée comme Stanfield-Simpson, pl. 82, 6. Dans Je premier are de cercle une petite chèvre mal venue et dans Ie second un petit animal comme Stanfield-Simpson, pl. 87, 25. La deuxième zone présente un décor en style libre. Dans Je champ une touffe de feuilles comme Stanfield-Simpson, pl. 82, 5 ainsi qu'un trifol comme Stanfield-Simpson, pl. 83, 13 et des feuilles comme Stanfield-Simpson, pl. 83,13. Lap in poursuivi par un ours à comparer a vee Stanfield-Simpson, pl. 84,3 - Style de SACER - ca. 125-150.

11 (75.P0.06). Décor en panneaux séparés par des cordons tremblés. Dauphin à g. comme Osw. 2394 et dans Ie champ des petites étoiles- ca. 150-175. 12 (75.P0.33). Décoren panneaux séparés pardes cordons perlés. Oves avec orle

double et dard terminé par un petit cercle comme Stanfield-Simpson, fig. 35, 1; cordon perlé. Danseuse à d. comme Osw. 354. Personnage debout vu de face comme Stanfield-Simpson, pl. 122, 24 et Victoire à d. comme Osw. 826. Style d'ALBVCIVS- ca. 150-190.

13 (75.PO - 75.P0.355). Décor en panneaux séparés par des cordons perlés. Apollon assis à d. comme Osw. 94A et Knorr, Cannstatt, pl. 8, 5. Diane à d. comme Stanfield-Simpson, pl. 112, 1. - Style de ADVOCISVS - ca. 160-190.

14 (75.P0.67). Décor en style libre. Oves avec orle double et dard perlé terminé par une petite croix comme Stanfield-Simpson, pl. 116, 8 et Rogers, B .12. Dans le champ le serpent sur un roeher est une variante de Osw. 2155 et de Tongeren, pl. 228, 03. Ange agenouillé à g. comme Osw. 426. Peut être de DIVIXTVS- ca. 160-190.

15 (75.P0.67). Oves avec orle double et dard cordé terminé par une rosette perforée comme Stanfield-Simpson, fig. 33, 1 et Rogers B. 103. Peut-être de ADVOCISVS- ca. 160-190.

16 (75.PO.). Décor en panneaux séparés par des cordons perlés. Masque à g. comme Osw. 1214 et feuille comme Stanfield-Simpson, fig. 40, 10. Deux flèches accolées comme Stanfield-S~mpson, fig. 40, 3. Motif carré comme Stanfield-Simpson, fig. 40, 4. Même décor et probablement du même moule que Stanfield-Simpson, pl. 137, 63. Probablement de CASVRIVS - ca. 160-195.

(19)

POMMERffiUL 19

17 (75.PO). Décor en panneaux séparés par des cordons perlés. Oves avec orie double et dard à tête globuleuse accompagnés d'un cordon perlé à comparer avec Stanfield-Simpson, fig. 43, 3. Minerve à d. comme Osw. 126A. Dans un double are un sphinx à d. plus petit que Osw. 853. Petit oiseau à d. comme Stanfield-Simpson, pl. 132, 13 et pl. 134, 25.- ca. 160-195.

18 (75.P0.139). Oves avec orle double et dard terminé par une tête globuleuse accompagnés par un cordon perlé. Dans un double médaillon une grande feuille comme Rogers, J. 1 et Stanfield-Simpson, fig. 47, 34. La feuille est frappée par une étoile à huit branches et par une petite rosette à quatre branches comme Rogers, C. 20. Dans le champ des astragales. -ca. 150-190.

19 (75.P0.184). Oves avec orle double et dard terminé par un petit cercle; le cordon est mal ven u. Homme vu de face comme Osw. 637 et guerrier comme Osw. 177. -ca. 150-190.

20 (75.P0.22 - 75.P0.71). Style libre. Oves avec orle double et dard perlé, accompagnés par un cordon perlé comme Simpson-Rogers, fig. 1 , 3 B. Pan-thère à d. Osw. 1518 et cerfbondissant à g. comme Osw. 1781. Dans le champ des feuilles comme Simpson-Rogers, fig. 3, 15, 18-22. Même style que Simpson-Rogers, fig. 3, 15 - Probablement du groupe CINNAMVS-CE-RIALIS - ca. 150-165.

21 (75.P0.27). Dans un double médaillon un dauphin à d. comme Osw. 2385.-ca. 150-190.

22 (75.P0.30- 75. P0.67). Oves à orle double et dard à tête globuleuse, accom -pagnés par un cordon perlé à comparer avec Stanfield-Simpson, fig. 45, 1. Arcs de cercle suspendus à des astragales et séparés par des cordons tremblés. Dans l'un de ceux-ci une panthère accroupie à g. comme Osw. 1566. Même style que Stanfield-Simspn, pl. 153, 4 - ca. 150-190.

23 (75.P0.162). Trifol comme Stanfield-Simpson, pl. 85, 8 - ca. 130-160.

3 - ARGONNE (fig. 7)

24 (75.P0.30- 75.P0.33 - 75.P0.67). Oves avec orle triple et dard terrniné par une tête globuleuse accompagnés par un cordon tremblé cornme Rieken 1934, pl. 13, A. Le décor est formé par une succession d'arcades comme Rieken 1934, pl. 13, 20 supportées par des colonnes comme Rieken 1934, pl. 13, 19. Une danseuse au·tempanum comme Osw. 372A et Rieken 1934, pl. 13, 40 et un Bacchus comme Osw. 576B et Rieken 1934, pl. 13, 39 sont placés en-des-sous des arcades encadrés par des feuilles allongées comme Rieken, 1 934, pl. 13, 16. Le décor est bordé par une frisede rosettes comme Rieken 1934, pl. 13, 3 placée entre deux cordons d'une venue. Un vase avec un décor presque identique à Gerpinnes, cf. Vaes 1954, fig. 24- Style du potier aux oves A de Rieken 1934- 1ère moitié-rnilieu du 2e siècle.

(20)

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(21)

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I

POMMERffiUL 21

25 (75.P0.67). Oves avecode triple et dard à tête globuleuse, cordon tremblé comme Rieken 1934, pl. 13, A - milieu du 2e siècle.

26 (75.P0.27). Arcade commeRicken 1934, pl. 13,20 avec une grappede raisins comrne Rieken 1934, pl. 13, 14. Entre deux cordons d'une venue des rosettes comme Rieken 1934, pl. 13, 1 -milieu- 2e moitié du 2e siècle .. 27 (75.P0.10). Oves avecode triple et darden forme de marteau comme Rieken

1934, pl. 13, B - milieu- 2e moitié du 2e siècle. 4 - TRÈVES (fig. 7)

28 (75.P0.30). Décor en panneaux séparés par des cordons formés par des perles carrées et timbrés de petits cercles. Double quadrifol comme Fölzer, pl. 31, 782 et Butzbach, pl. 49, 1375. Dans le style des produits avec les oves Fölzer 941 - fin 2e-début 3e siècle.

5 - EST GAULE (fig. 7)

29 (75.P0.148). Oves avecode double et dard à tête globuleuse cordon mal venu - 2e siècle.

B Les sigles (fig. 8)

1 AELIANI .MA - Aelianus de Lezoux - Drag. 18/31 - (75.P0.88). Oswald, Stamps, p. 5 (Adrien-Antonin)- Un potier Aelianus a également travaillé à Martres-de-Veyre mais n' employait pas cette graphie.

2 ALBVCIANI- Albucianus de Lezoux- Drag. 33- (75.P0.59). Oswald, Stamps, p. 11 (Antonins) - Probablement même sigle que Fishbourne, p. 300, 4 (ca. 160-200).

3 AL[ ]VCI .OF-AlbuciusdeLezoux-Drag. 31-(75.P0.129). Oswald, Stamps, p. 11 (Trajan-Antonin)- Probablement le même potier que le déco-rateur Albucius de Lezoux, Stanfield-Simpson, p. 217 (ca. 150-190). 4 AMANIO (rétro)- Amandus de Rheinzabern- Lud. Tl - (75.P0.223).

Oswald, Stamps, p. 14 (Antonins)- Lud. V, p. 207, g-Un même sigle est connu à Zottegem-Velzeke, fig. 57, 140; il est attribué à un po tier du Sud de la Gaule et serait sur un Drag. 18. Le sigle de Pommerreul ne peut être attribué à un potier du 1 er siècle.

5 RANTIM?- Amarantus de l'Est de la Gaule?- Drag. 31- (75.P0.70). Oswald, Stamps, p. 14- Lecture incertaine, ce fragment vient de toute façon d'un atelier de l'Est de la Gaule.

6 AVENTINI.M-AventinusdeLezoux-Drag. 31-(75.P0.67). Oswald, Stamps, p. 31 (Adrien-Antonin)- Un sigle de ce potierest daté par Hartley, Britannia 1972, p. 50 avant 160.

(22)

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Fig. 8. Sigles de Pommerreul. Ech. 1/1.

7 ]NOLVCCI- Banoluccus de Lezoux- Drag. 31- (75.P0.162). Oswald,

Stamps, p. 38 (Antonins).

8 CATVLLI M - Catullus de Lezoux- Drag. 33 - (75.P0.30). Oswald,

Stamps, p. 67 (Adrien-Antonin)- Un potier Catullus a également travaillé à

Martres-de-Veyre mais n'employait pas cette graphie.

9 DV[ ]VSF-Lectureincertaine-CentreGaule-Drag. 31-(75.P0.54).

Oswald, Stamps, p. 112. Il y a quatre lectures possible: DVCIVS; DVOCIS;

DVRATVS (Lezoux) et DVPHIVS (Lezoux, Adrien-Antonin).

10 ]TINCILO-Inticilo de Lavoye-Drag. 32- (75.P0.67). Oswald,stamps,

p. 146 (Antonins) - Même sigle que Tongeren 4, n° 353.

11 IV[- Sigle incomplet- Drag. 18/31- (75.P0.67). Sud Gaule- 2e moitié

(23)

POMMERffiUL 23

12 IVCVN- Iucundus de La Graufesenque- Drag. 27 (75.P0.67). Oswald,

Stamps, p. 148 (Claude-Flaviens)- Verulamium, p. 224, S. 12

(Neron-Ti-tus). D'après Vegas, 1966 les sigles avec la graphie IVCVN se placent à l'époque flavienne.

13 MAGlOF- Magio de Lezoux- Drag. 31- (75.P0.67). Oswald, Stamps,

p. 177 (Adrien-Antonin)- Un potier a vee le même nom est connu à Rheinza-bem maïs ne signe pas avec cette graphie.

14 MARCIILLIN - Marcellinus de Martres-de-Veyre - Drag. 18/31

-(75.P0.355). Oswald, Stamps, p. 184 (Adrien-Commode)- Verulamium,

p. 255,S. 142(ca. 115-135)-Hofmann,p. 219(Adrien)-Sigleàpeuprès

identique que Martres-de-Veyre, pl. 53.

15 MARCIM-MarcusdeLezoux-Drag. 31-(75.PO.l8). Oswald, Stamps,

p. 186 (Adrien-Antonin)- Hartley, Britannia 1972, p. 53, 8 ( début ca. 170).

16 MICCIVSF- Miccio de Lubié- Drag. 27 (75.P0.239). Oswald, Stamps,

p. 205 (Trajan-Antonin) - Ce potier existe également à Lezoux, cf. Fish-boume, p. 310, 65 (ca. 145-180).

17 PATERCLINI - Paterclinus de Lezoux - Drag. 18/31 - (75.P0.54).

Oswald, Stamps, p. 230 (Adrien-Antonin).

18 ROMVLIF- Romulus de Lezoux?- Drag. 33 - (75.P0.34). Oswald,

Stamps, p. 267- Même sigle à Arentsburg, fig. 68/69, 164.

19 SACIIRF- Sacer de l'Est de la Gaule- Drag. 33- (75.P0.59). Öswald,

Stamps, p. 274 Ie place à Lezoux (Trajan-Antonin)- Zwammerdam, pl. 24, 239 à La Madeleine (Trajan-Adrien) et Schönberger, fig. 3, 62 dans l'Est de la Gaule (avant ca. 135-139).

20 SECO (in tabula ansata)- Centre Gaule- Drag. 32- (75 .PO .30). Oswald,

Stamps, p. 286- Despotiers signant SECCO sont connus à Bliekweiier et à

Lavoye.

21 SECVNDINVS - Secundinus de Lavoye - Drag. 33 - (75.P0.10).

Oswald, Stamps, p. 286- De nombreux potiers de ce nom ont existé dans

plusieurs ateliers du Sud et Ie l'Est de la Gaule- La technique de ce tesson trahit une origine argonnaise - 2e moitié du 2e siècle.

22 SILVA[ - Silvanus de La Graufesenque- Drag. 18/31 - (75.P0.67).

Oswald, Stamps, p. 301 (Claude-Vespasien) -Des potiers au même nomsont

connus à Lezoux et à Martres-de-Veyre- Verulamium, p. 251, S. 125 (ca.

130-150)- Sur Ie fond graffito XX.

23 VIBINI- Vibinus deLaGraufesenque-Drag. 27 -(75.P0.162). Oswald,

Stamps, p. 333 (Flaviens).

24 VIN[- Vinnius de Sud de la Gaule- Drag. 18/31- (75.P0.49). Oswald, Stamps, p. 337 (Flaviens).

25 OF .L.C.[ - Cosius, Lucius et Virilis de La Graufesenque-Drag.

18/31-(75.P0.49). Oswald, Stamps, p. 89 (Flaviens)- Cf. Tongeren 4, n°8

(24)

[I I•

24 POMMERCEUL

26 VITAL-Vitalis de La Graufesenque- Drag. 29- (75.P0.59). Oswald, Stamps, p. 340 (Claude-Domitien) - Verulamium, p. 248, S. 107 (ca.

70-90). Même fragment que le n° 2 repris parmi la terre sigillée décorée. 27 VITALIS FECIT - Vitalis de Lavoye - Drag. 33 - (75.P0.27.79).

Oswald, Stamps, p. 342 (Adrien-fin des Antonins) - cf. Chenet-Gaudron, fig. 53, Nf. Des potiers de ce nom sont encore connus à Rheinzabem et Westemdorf.

28 ]I .MAN- Sigle incomplet-Drag. 18/31- (75.P0.355). Centre Gaule-2e siècle.

29 M[ -Sigleincomplet-Drag. 18/31-(75.P0.355). SudGaule-2emoitié du 1 er siècle.

30 ]NIVS- Sigle incomplet- Drag. 18/31- (75.P0.59). Sud Gaule- 2e

moitié du 1 er siècle.

31 ]V .ETI.O- Sigle incomplet- Drag. 31- (75.P0.88). Est de la Gaule-2e moitié du 2e siècle.

32 Rosette-Oswald-Pryce,pl. LV, 19(75.P0.22).EstdelaGaule-2emoitié du 2e siècle.

33 Même rosette que le n° précédent- Lud. Tl. (75.P0.27). Est Gaule- 2e

moitié du 2e siècle.

34 Graffito MLI sur Drag. 18/31- (75.P0.88). Est Gaule- 2e siècle.

C Etude du matériel 1. LA TERRE SIGILLÉE DÉCORÉE

Les fouilles livrèrent 56 fragments de vases décorés. Vingt-neuf d'entre eux portent un décor et les vingt-sept autres appartiennent à des fragments de bordsou de pieds. Leur classement, suivant les trois grands eentres de fabrication, peut se résumer comme suit:

Drag. 29 Drag. 30 Drag. 37 Totaux

Sud de la Gaule 5 3 8

Centre de la Gaule 4 33 37

Est de la Gaule 11 11

Totaux 5 4 47 56

Sous réserve des remarques que nous avons faites dans l'introduction, nous constatons que le matériel recueilli compte peu de fragments provenant du Sud de la Gaule; parmi ceux-ci cinq seulement sont de la forme Drag. 29.

La sigillée provenant des ateliers du Centrede la Gaule est la plus nombreuse,

11

I

~

(25)

POMMERCEUL 25

ce qui tranche avec d'autres sites belges(Z). L'Est de la Gaule, avec quatre fragments certains de I' Argonne et un de Trèves, n' est que, comme Ie Sud de la Gaule, pauvrement représenté. Quoique, à première vue, les chiffres semblent trop réduits pour en tirer quelques éléments positifs, nous voudrions attirer I' attention sur une remarque que nous avait suggéré Ie matériel découvert à Amay(3). C'est que les sites de I' est du pays et principalement ceux implantés Ie long de la Meuse ont été approvisionnés en ordre principal par les ateliers de I' Argonne, au détriment de ceux du Centrede la Gaule. Quoi de plus normal, puisque la Meuse constituait la voie de transport par excellence pour permettre aux potiers de I' Argonne de propager leurs produits vers Ie Nord.

Nous pourrions poser la question de savoir quel röle a dû jouer I 'Escaut et son prolongement par la Haine avec son port, près de Pommera:ul, dans la diffusion de la terre sigillée du Centre de la Gaule dans les régions de l'ouest du pays. Parallèlement il faudrait étudier également I' apport de la terre sigillée d' Argonne dans cette même région. Hélas, notre connaissance en la matière est encore trop fragmentaire pour pouvoir faire une approche avec quelque chance de succès. A moins que les données chiffrées de Pommera:ul, P1algré Ie danger que constitue leur petit nombre, ne nous foornissentune première indication.

La répartition chronologique du matériel étudié est encore plus troublante. Les données peuvent se résumer comme suit:

Sud de la Gaule : période flavienne = 5 Centre de la Gaule: ca. 125-150 = 1

ca. 130-160 =I ca. 145-190 = 2 ca. 150-165 = 1 ca. 150-175 = 1 ca. 150-180 =1 ca. 150-190 =5 ca. 150-195 =1 ca. 160-190 =3 ca. 160-195 =2 Lavoye ca. 100-150 =1 ca. 150 =2 ca. 150-200 =1 Trèves fin 2e-début 3e =1 Est de la Gaule 2e siècle =1

2 M. VANDERHOEVEN, De Terra Sigillata vanGrobbendonk-Opgravingen 1971-1973,

Arch. Belg. 199, 1977, 12.

3 M. V ANDERHOEVEN, La Terra Sigillata trouvée dans Ie Vicus romain d' Amay ( Province de

(26)

26 POMMER<EUL

Les témoins les plus anciens de la terre sigillée décorée sant relativement récents, puisqu'ils remontent à l'époque flavienne et, comme il a déjà été dit, sant en nombre restreint. Pour Ie second siècle, nous disposons d'une physionomie qui ne doit pas répondre à la réalité. Nous pouvons dater deux fragments de la première moitié de ce siècle et plus précisément du deuxième quart. Tous les autres appartiennent à la deuxième moitié du 2e siècle et leur nombre est de loin supérieur à celui des fragments de la première moitié de ce siècle. Six fragments de Pommerreul, dont trois portent la signature du potier, enrichissent, à des titres divers, notre connaissance sur le style des décors employé et sur la richesse de leurs poinçons omementaux.

Lepremier (n° 2 du catalogue) porte la signature VITAL, de Vitalis de La Graufesenque, et confirme une fois de plus que les deux motifs amant ce tesson appartiennent au régistre décoratif de ce potier.

L'important groupe provenant du Centre de la Gaule renferme plusieurs fragments dont l'attribution à un potierpeut être certaine. Parmi ceux-ci, deux portent la signature dufabricant (cat. n° 6: CINNAMVS et cat. n° 8: PATER-NVS). Le développement du décor des trois au tres ( cat. n° 7, 9 et 16) permet de les assigner à des potiers bien connus. Nous pouvons dire ainsi que le n° 7 est de CENSORINVS, que le n° 9, présentant les mêmes oves que le n° 8, appartient à PATERNVS et que Ie n° 16 revient à CASVRIVS.

Le décor du premier cité est bordé d'une rangée d'oves bi en caractéristiques et attribué avec certitude à CENSORINVS (Stanfield-Simpson, fig. 29, 1). Le régis-tre des poinçons utilisés pour décorer le vase renferme des motifs déjà connus chez ce po tier; nous citerons les deux dauphins et les trifols (Stanfield-Simpson, pl. 101-103). Le petit motif de remplissage en-dessous du double trifol n'ajamais été attribué à ce potiermaïs apparaît chez LAXTVCISSA, PATERNVS II et QVINTILIANVS (Rogers K.37). Les deux petits persannages appelJent quelques remarques. Celui toumé vers la droite est Ie même que Osw. 628 et Stanfield-Simpson, pl. 101-102 maïs est plus petit qu'un sirnilaire employé e.a. par LIBER-TVS (Bémont-Rogers, fig. 16, 103), par BVTRIO (Stanfield-Simpson, pl. 59, 662) et par ALBVCIVS (Stanfield-Simpson, pl. 121, 15). Le personnage tourné vers la gauche, ouvrant semble-t-il un coffre, est également un modèle réduit et légèrement différent de celui employé par LIBERTVS (Bémont-Rogers, fig. 15, 85) maïs est Ie même que Osw. 500. Le motif placé entreces deux persannages semble totalement inconnu parmi les motifs décoratifs employés par les potiers du Centre de la Gaule.

Les oves du deuxième Drag. 30 ( cat. n° 6) sant déjà attribués à CINN AMVS (Stanfield-Simpson, fig. 47, 2), ainsi que Ie double médaillon cordé (Stanfield-Simpson, pl. 159, 26), Ie motif décoratif (Stanfield-Simpson, pl. 159, 25) et le masque (Osw. 1214). Le cupido vu de face semble ne pas être connu parmi les persannages employés par CINNAMVS, maïs bien le motif en-dessous de celui-ei (Rogers, V.245).

(27)

POMMER<EUL 27

Les deux fragments suivants ( cat. n° 8 et 9), dont le premier porte la signature de PATERNVS, mantrent les mêmes oves maïs présentent des styles différents et

bien connus chez ce potier. Le décor en larges rinceaux a été illustré par

Stanfield-Simpson, pl. 104, 10 et pl. 107 et le décor en style libre par les mêmes auteurs à la pl. 106.

Le fragment signé reprend une série de motifs qui ont déjà été attribués à PATERNVS. Pour l'autre fragment, par contre, plusieurs poinçons semblent être inédits. Le motif flora! n' est pas repris parmi les feui~les employées dans Ie Centre de la Gaule, tout comme Ie genre de tortilion intercallé plusieurs fois dans Ie décor. Il se pourrait que cedernier motif provienne d'un élément décoratif abîmé. Parmi les six animaux, plusieurs viennent enrichir le répertoire connu de PATERNVS, tels que la panthère tournée à gauche, Ie cheval et Ie !ion ( qui semble inédit). Ils complètent la lis te des nombreux types d' animaux employés et connus chez ce po tier.

Nous retrouvons chez Stanfield-Simpson (pl. 137, 63) un vase ayant exacte-ment Ie même décor que notre fragexacte-ment n° 16, ce qui permet d'affirmer que les deux vases proviennent du même moule et d'attribuer Ie fragment de Pommera:ul à CASVRIVS.

2. LES SIGLES

Quoique le nombre des sigles soit peu élevé, trente-trois au total, il vient confirmer certaines remarques que nous imposait la sigillée décorée. En les dassant suivant les eentres de fabrication, ils nous donnent la répartition suivante: Atelier:

Sud de la Gaule = 9

Centrede la Gaule

=

15

Est de la Gaule = 9

Les sigles d'origine sud gauloise, neuf au total, viennent compléter le peu de matériel de la période flavienne retrouvé à Pommera:ul. Les quinze sigles du Centrede la Gaule, par contre, à situer principalement dans la deuxième moitié du 2e siècle, confirment l'importance de l'importation par la vallée de l'Escaut de la sigillée de cette région. L'Est de la Gaule est représenté par des sigles de potiers ayant travaillé en ordre principal à Lavoye et à Rheinzabern. lei aussi se confirme la tendance, déjà enregistrée par le matériel décoré, que les potiers de l'Est de la Gaule ne semblent pas avoir pu s'imposer comme ceux du Centre.

3. LA SIGILLÉE UNIE

Nous pouvons résumer les données foornies par les fragments de terre sigillée unie comme suit:

(28)

28 Sud Gaule Centre Gaule Est Gaule Total Sud Gaule Centre Gaule Est Gaule Total Sud Gaule Centre Gaule Est Gaule Total Drag.

15/17

Drag.

33

1

36

13

50

Drag.

45

2 2 POMMERCEUL Drag.

18

3

3

Drag.

35

2

1

3

Curie

21

2 2 Drag.

18/31

12

69

10

91

Drag.

36

23

23

Curie

23

2 2 Drag.

27

4

17

3

24

Drag.

38

11

11

Lud. Bd 1 1 Drag.

31

37

9

46

Drag.

40

3

3

Lud. Tl 2 2 Drag.

32

8

8

Drag.

43

2

2

Total

21

199

54

274

Les tendances que manifestait Ie matériel décoré et les sigles trouvent leurs

pleines confirmations. Les importations des ateliers du Centrede la Gaule ont, pour

de second siècle, pratiquement monopolisé Ie débouché que présentait Pomme

-r<I:ul. Il y a quatre fois plus de matériel du Centre de la Gaule que de l'Est de la Gaule. L'image que présente l'éventail des formes est classique. Le type d'assiette Ie plus courant est Ie Drag.

18/31

et son successeur Ie Drag.

31.

Pour les tasses,

c'est Ie Drag.

33

qui est Ie mieux représenté. Vient ensuite Ie Drag.

27.

Il est curieux de constater que les formes couvrant la deuxième moitié du

2

e

et la première moitié du

3

e

siècle tels Ie Drag.

32,

Ie Drag.

40

et Ie Drag.

45,

sont

relativement peu représentées. Quelques rares formes typiques pour Jes ateliers de

Rheinzabem complètent la typologie du matérieJ du

2

e

et du début du

3

e

siècJe. Comme pour la sigillée décorée et pour les sigles, la sigillée unie du Sud de la Gaule est pratiquement absente. Les vingt-et-un fragments confirment une époque

fla-vienne pour !'ensemble des tessons provenant des ateliers sud gaulois.

Le caractère hétérogène du matériel en sigillée de Pommerreul trouve peut-être son explication dans Je fait que Jes fouilles se sont limitées à une partie du port fluvial. Nous sommes surtout en présence d'objets tombés dans les alluvions de la

Haine. Plusieurs vases ne présentent aucune trace d'usure et sont donc probahie

(29)

POMMERffiUL 29

que la rivière et ses installations portuaires se sant constamment déplacées. Les courants de l'eau ont également déplacé les objets perdus dans la rivière, ce qui peut donner une fausse image de ce qu'a dû être la réalité. IJ est fort probable que !'image qu'aurait donné Je matériel du vicus, si celui-ei avait pu être fouillé, aurait été différent.

Découverte parmi les restes d'une installation portuaire, la terre sigillée de Pommera:ul nous a permis néanmoins d'avancer quelques remarques. Elle nous oblige surtout à la prudenee dans la voie des hypothèses.

(30)

I

!

LA TERRE SIGILLÉE DU VICUS DE SAINT-MARD (fouilles de 1979)

Leplateau de Majeroux à Saint-Mard a connu en 1979 une nouvelle campagne de fouilles dont les résultats viendront compléter heureusement ceux des recher-ches effectuées de 1961 à 1969(1).

Une nouvelle récolte abondante de terre sigillée vient attester les relations

commerciales, entretenues par les habitants du vicus, avec les eentres producteurs

qu'ils soient du Sud, du Centre oude l'Est de la Gaule. Ajoutée à celle provenant

des fouilles antérieures(Z), elle trahit le caractère fortement romanisé du site de Vertunum et son röle de petit centre commercial et artisanal dans Ie pays des Trévires.

La récente publication d'un important ensemble de terre sigillée décorée, provenant de plusieurs collections privées, permet de mieux situer Ie commerce de cette céramique vers le vicus (3). Si leur connaissance confirme certaines de nos hypothèses, i! serait hasardeux de croire que des solutions aient été trouvées aux problèrnes posés, e.a. par certains aspects économiques.

A Terre sigillée décorée(4) (fig. 9, fig. 10 et fig. 11)

I Forme Drag. 29

1 (79.SM.148). Frise décorée d'un rinceau avec feuille comme Novaesium 1,

pl. 6, 11- Asberg 5, pl. 14, 100 et Rheingönheim, pl. 4, 21. Pistil comme

Novaesium 1, pl. 6, 9 et Rheingönheim, pl. 5, 21 -La

Graufesenque-Claude-Néron.

I! Forme Drag. 37

2 (79.SM.l40). Style libre. Ours à g. comme Osw. 1628 et lion à g. comme

Osw. 1450 - Centre Gaule - Style de CRICIRO, ATTIANVS et de

CINNAMVS - 2e moitié du 2e siècle.

3 (79.SM.43). Petit personnage, modèle réduit de Osw. 378 et cf.

Stanfield-Simpson, pl. 59, 664- Centre Gaule- vers le milieu du 2e siècle.

1 J. MERTENS et A. CAHEN-DELHAYE, Saint-Mard. Fouilles dans Ie vicus romain de

Vertunum (1961-1969), Arch. Belg. 119, 1970. A. CAHEN-DELHAYE et H. GRATJA,

Sauve-tage dans Ie vicus romain de Saint-Mard, Arch. Belg. 223, 1980, 46-50.

2 J. MERTENSet A. CAHEN-DELHAYE, op. cit., 94-109.

3 M.-T. et G. RAEPSAET et R. CLAUSSE, Terre sigillée décorée découverte à Vieux-Virton

(Saint-Mard), Le Pays-Gaumais XXXVJ/J-XXX.IX, 1977-1978, 23-105.

4 Les fragments marqués par un astérisque ne sont pas reproduits.

(31)

SAINT-MARD 31

2

5

(32)

I

!

I

32 SAINT-MARD

4 (79.SM.140). Oves mal venus, cf. Saint-Mard 1, fig. 48, 154. Feuille proba-biement comme Rieken 1934, pl. 7, 31 et pl. 10, 6. Personnage comme Fölzer, pl. 25, 40- La Madeleine- 1ère moitié du 2e siècle.

5 (79.SM.8). Feuille cordiforme comme Rieken 1934, pl. 7, 120 et Butzbach,

pl. 11, 269-274 - La Madeleine - lère moitié du 2e siècle.

6 (79.SM.111). Arbre comme Delort 1953, pl. 60 à 66 avec sernis de feuilles

comme Delort 1953, pl. 66, 4550. Le décor est bordé d'une frisede bifols

comme Delort 1953, pl. 60, 146 - Chémery-Faulquemont-

SATIO-SATVRNINVS - 1ère moitié du 2e siècle.

*

7 (79.SM.500). Feston comme Chenet-Gaudron, fig. 61, D et comme Rieken

1934, pl. 13, 20. Même décor que Saint-Mard 2, pl. 22, 113- Argonne-2e moitié du Argonne-2e siècle.

*

8 (79.SM.113). Rangée de spirales comme Rieken 1934, pl. 13, 59 et même

décorque Saint-Mard 2, pl. 22, 118 -Argonne- vers le milieu du 2e siècle.

*

9 (79.SM.107). Personnage vu de dos comme Rieken 1934, pl. 13, 54 et

Chenet-Gaudron, fig. 55,A- Argonne- 2e moitié du 2e siècle.

10 (79.SM.24). Personnage à g. comme Rieken 1934, pl. 12, 70 et Saint Mard

1, fig. 44, 127 - Argonne - 2e moitié du 2e siècle.

11 (79.SM.l40). Oves, creur avec orle double et dard à tête globuleuse cordon perlé comme Chenet-Gaudron, fig. 54bis, X2. Feston comme Rieken 1934,

pl. 13, 54 avec astragales comme Rieken 1934, pl. 13, 54 et spirales comme

Zwammerdam, pl. 44, 251. Même technique de décor que Zwammerdam, pl. 43, 243, 244 et Saint-Mard 2, pl. 20, 102- Argonne- 2e moitié du 2c siècle.

12 (79.SM.82). Oves, orle triple et dard filiforme à tête en forme de marteau,

sans cordon comme Chenet-Gaudron, fig. 54bis, S2 et Zwammerdam,

pl. 63, 574. Style libre; paon à g. comme Osw. 2376A et Chenet-Gaudron,

fig. 56,E; fig. 61, K et fig. 63, 19. Chien à g. comme Chenet-Gaudron,

fig. 57, Q - Argonne - 2e moitié du 2e siècle.

13 (79.SM.16) (fig. 10). Oves creur à orle double et dard filiforme, cordon tremblé. Sous une arcade comme Rieken 1934, pl. 13, 48 et Arentsburg,

fig. 80, 25 posée sur deux colonnes comme Chenet-Gaudron, fig. 61, G et

fig. 57, P avec rosettes écrasées comme Rieken 1934, pl. 13, 54 un person-nage vu de dos comme Rieken 1934, pl. 13, 54 et Chenet-Gaudron, fig. 55, A. Dans un feston comme Rieken 1934, pl. 13, 54 et Chenet-Gaudron, fig. 58, H une croix comme Rieken 1934, pl. 13, 54 et Chenet-Gaudron,

fig. 55, Met fig. 59, L. Aux coins des festons des spirales comme Rieken

1934, pl. 13, 54 et des astragales comme Rieken 1934, pl. 13, 54. Sanglier à g. comme Rieken 1934, pl. 12, 44 et dans le champ un motif décoratif comme

Chenet-Gaudron, fig. 57, G. Même style que Arentsburg, fig. 82, 28

-Argonne - 2e moitié du 2e siècle.

(33)

SAINT-MARD 33

13

Fig. 10. Terre sigillée de Saint-Mard. Ech. 1/2.

cordon d'une venue cornrne Rieken 1934, pl. 13, 53, 54 et Chenet-Gaudron,

fig. 57, J - Argonne - fin du 2e siècle.

15 (79.SM.16). Oves, creur filiforme et orle triple sans dard cornrne

Chenet-Gaudron, fig. 54bis, 05. Arcades posées sur des astragales. Même décor que

(34)

34 SAINT-MARD

16 (79.SM.24). Oves, creur filiforme, orle double, dard à tête globuleuse, cordon tremblé comme Chenet-Gaudron, fig. 54bis, X6. Lapin ou chien à dr. - Argonne - 2e moitié du 2e siècle.

* 17 (79.SM.25). Cordons de perles carrées et partie d'un festoncf.Rieken 1934, pl. 13, 54 et Saint-Mard 2, pl. 18, 87, 95 - Argonne - 2e moitié du 2e siècle.

*18 (79.SM.46). Oves, orle double et creur filiforme, sans dard- Probablement Argonne - 2e moitié du 2e siècle.

*19 (79.SM.93). Oves, creur filiforme, orle double dard probablement à tête globuleuse cf. Rieken 1934, pl. 13, 53, 54 et Chenet-Gaudron, fig. 57, J -Probablement Argonne - 2e moitié du 2e siècle.

*20 (79.SM.119). Oves creur filiforme, orle double- probablement Argonne-2e moitié du 2e siècle.

21 (79.SM.140). Oves, creur filiforme, orle triple, dard avec tête globuleuse comme Saint-Mard 2, pl. 6, O.I. Scène érotique comme Saint-Mard 2, pl. 7, H.30. Personnage à g. similaire à Huld-Zetsche M.63 - Argonne - 2e moitié du 2e-début du 3e siècle.

15

21

25

(35)

SAINT-MARD 35

*ZZ (79.SM.85). Oves, sans creur, orle double et dard, cordon d'une venue comme Zwammerdam, pl. 45, Z73 et Huld-Zetsche, E.6- Trèves, atelier I -vers Ie milieu du ze siècle.

*Z3 (79.SM.Z5). Oves sans creur et dard, orle triple et placés entre deux cordons perlés comme SainfMard 1, fig. 48, 158 et cf. Butzbach, pl. 41, 11Z3 -Trèves - ze moitié du ze-début du 3e siècle.

*Z4 (79.SM.Z5 et 79.SM.500). Oves, creur avec ode double sans dard et sans cordon comme Zwammerdam, fig. 74, 694 et Fölzer, pl. 3Z, 953, 954. Feuille comme Zwammerdam, pl. 48, 3ZZ - Trèves - fin ze-début 3e

siècle.

Z5 (79.SM.500). Dans un médaillon comme Butzbach, pl. 30, 799 une feuille comme Fölzer, pl. 30, 709. Ecaille comme Fölzer, pl. 30, 709. Décor similaire à Zwammerdam, pl. 71, 648- Trèves- fin ze-début du 3e siècle.

Z6 (79.SM.140). Dauphinàg. commeFölzer, pl. 30,692- Trèves-ze moitié du ze-début du 3e siècle.

*Z7 (79.SM.Z5). Oves effacés, cordon probablement tremblé. Décor fruste et poinçons mal venus, cf. Oelmann 1914, pl. 6, 8, 18 et même décorqueForrer 1911, pl. Z6, 1, Z. Décor sirnilaire à Saint-Mard 1, fig. 46, 148- Trèves ou JANVS de Heiligenberg-ze moitié du ze siècle.

Z8 (79.SM.l40). Frisede burettes comme Rieken 1934, pl. 13, 1Z eosuite frise de colonnes comme Saint-Mard 1, fig. 46, 141 et frisede spirales- Lavoye

OU Trèves - ze moitié du ze-début du 3e siècle.

*Z9 (79.SM.l17)- Motif cf. Zwammerdam, pl. 44, Z46- atelier indéterminé - ze moitié du ze-début 3e siècle.

*30 (79.SM.Z5) - Décor trop réduit - atelier indéterrniné - ze moitié du ze-début 3e siècle.

*31 (79 .SM.Z5) - Oves trop réduits - atelier indéterminé - ze moitié du ze-début 3e siècle.

*3Z (79.SM.Z4) - Décor trop réduit - atelier indéterminé - ze moitié du ze-début 3e siècle.

B Les sigles (fig. 1Z)

1 (79.SM.150)- Drag. 33, IOINCORl. Osw. Stamps, p. 146=IOINCORlX de Rheinzabern. Antonins. Même sigle Heerlen, pl. ill, 31.

Z (79.SM.45)- Drag. 18/31, /ORl. Osw. Stamps, p. 146=IOINCORIX de Rheinzabern. Antonins.

3 (79.SM.150)- Drag. 33, IVCIVSSICO. Osw. Stamps, p. 148 = IVCIVS-SICVS de A vocourt. Fin des Antonins. Mêmes sigles Elewijt, pl. XI, Z5 et Zottegem-Velzeke, fig. 54, 60.

4 (79.SM.150) Drag. 18/31, PRlMVS (Z). Osw. Stamps, p. Z50=PRlMVS de Avocourt- Adrien- fin des Antonins.

(36)

36 (@ •t"''MO)!l' I I 2

wr

11tg· ~~ffJfiO 6

(11©~

&M)

10 SAINT-MARD ( OGO@\\V' d61J Cl (Q) 3 4 @f!m?f&'\'!r, 8 11 12

Fig. 12. Sigles de Saint-Mard. Ech. liL

Qi?;'s tli&~<1:ffi

5

9

13

5 (79.SM.150)- Drag.31, SANVACVS. Osw. Stamps, p.Z80=SAN-VACVS de l'Est de la Gaule. Hadrien (?).

6 (79.SM.15)- Drag. 31, OFIC .SEVRI .FC. Un potier SEVERVS de l'Est de la Gaule. La pa te contient beaucoup de mica comme dégraissant. Probablement

z

e

moitié du

z

e

siècle.

7 (79.SM.35) -Drag. Z7, VERECV. Osw. Stamps, p. 330= VERECVNDVS (3) de Vindonissa, Heiligenberg, Ittenweiler, Bliekweiier et Rheinzabern. Ce sigle est de Rheinzabern, cf. Lud. V, p. Z3Z, a. Antonins.

8 (79.SM.Z3)- Drag. 3Z, VERVS FE/ Osw. Stamps, p. 33Z = VERVS (Z) de Rheinzabern et Westerndorf. Ce sigle est de Rheinzabern cf. Lud. V, p. Z3Z,

b. Fin des Antonins.

9 (79.SM.17)- Drag. 3Z, sigle illisible. Lefragment provient d'un atelier de l'Est de Ja Gaule et peut dater de la

z

e

moitié du

z

e

siècle.

10 (79.SM.46)- Drag. 18/31, sigle illisible, peut-être NASSO F. Lefragment provient d'un atelier de l'Est de la Gaule et peut dater de la

z

e

moitié du

z

e

siècle.

11 (79.SM.114)- Drag. 3Z, sigle illisible. Lefragment provient d'un atelier de l'Est de la Gaule et peut dater de la

z

e

moitié du

z

e

siècle.

1Z (79. SM.Z5)- Drag. 3Z, sigle incomplet. Lefragment provient d 'un atelier de l'Est de la Gaule et peut dater de la

z

e

moitié du

z

e

siècle.

13 (79 .SM.l40) - Dtag. 3Z, rosette. Probablement du Centre de la Gaule,

z

e

moitié du

z

e

siècle.

C Terre sigillée unie

Répartition parcentrede production et par forme de la terre sigillée trouvée à Saint-Mard en 1979.

(37)

SAINT-MARD 37

Drag. Drag. Drag. Drag. Drag. Drag. Drag.

15117 18 18/31 27 29 30 31

Sud Gaule 2 4 2 5 1

Centre Gaule 19 4

Est Gaule 11 2 3

Total 2 4 32 11 3

Drag. Drag. Drag. Drag. Drag. Drag. Drag.

32 33 35 35/36 36 37 38

Sud Gaule 1

Centre Gaule 3 1 2 3 1 6

Est Gaule 44 12 1 I 1 60 6 ·

Total 47 13 3 5 2 66 6

Drag. Drag. Drag. Drag. Curie Curie

40 44 45 46 15 21

Sud Gaule

Centre Gaule 5 1

Est Gaule 18 5 48 1 2 8

Total 18 5 53 1 2 9

Lud. Lud. Lud. Lud. Walt. Total

Ts Ti SMc Bb 79 Sud Gaule 16 Centre Gaule 45 Est Gaule 2 1 2 1 5 234 Total 2 1 2 1 5 295 D Conclusions

L'image formée par l'importation de la terre sigillée à Saint-Mard permet de retracer l'occupation du site. L'interprétation des statistiques ne se rapporte, bien entendu, qu'au secteur fouillé en 1979. Nous voyons ainsi que quelques fragments permettent de dire que cette partie du plateau de Saint-Mard a connu une

accupa-tion au cours de la deuxième moitié du 1 er siècle, probablement à partir du règne

des Flaviens. Le seul fragment décoré de la forme Drag. 29, daté de l'époque

Claude-Néron, n'a aucune valeur chronologique. Il s'agit d'un fragment taillé en

(38)

38 SAINT-MARD

Fort peu de matériel de la première moitié du 2e siècle témoigne, pour le secteur fouillé, d'une continuité de l'occupation. C'est surtout au cours de la deuxième moitié de ce siècle et pendant la première moitié du 3e siècle que cette partie du site a été approvisionnée en terre sigillée. Ce sont les ateliers de l'Est de la Gaule qui se sont partagés Ie marché. Il y a, par exemple, cinq fois plus de matériel de l'Est de la Gaule que du Centre de la Gaule. En outre, ce sont les formes tardives, tels que Ie Drag. 32, le Drag. 40 et le Drag. 45 (fig. 13), qui sont Ie mieux représentées. Elles indiquent que la partie fouillée en 1979 a con nu une importation importante de terre sigillée au cours de la période mentionnée ei-des-sus.

Aucun fragment ne permet de dire que ce secteur du vicus a été réoccupé au 4 e

siècle; le matériel sigillé laisse supposer un abandon du site au cours de la deuxième moitié du 3e siècle. Il faut également signaler I' abondance de fragments de la forme Drag. 37.

(39)

SAINT-MARD 39

Les fragments décorés reflètent également l'importance de l'importation des ateliers proches du site : Trèves et les fabriques de I' Argonne. Ce sont ces dernières qui ont livré Ie plus de matériel à Saint-Mard: quatorze fragments pour I' Argonne contre cinq pour Trèves. Maïs cette image ne reflète pas celle donnée pari' ensem-ble du matériel. Pour les fouilles de 1961 à 1969, par exemple, les chiffres donnent 11 fragments pour 1' Argonne contre 12 pour Trèves. De toute façon, c' est la terre

sigillée provenant des ateliers de 1' Argonne qui a eu la préférence de la clientèle habitant Saint-Mard.

Les sigles, par contre, laissent entrevoir un apport important des ateliers de Rheinzabern parmi Ie matériel de l'Est de la Gaule, ce qui a également été constaté pour les sigles provenant des fouilles de 1961 à 1969.

E Quelques aspects du commerce de la terre sigillée vers Saint-Mard

S.M.1 S.M.2 S.M.3 Totaux Sud Gaule 1 20 1 22 Centre Gaule 2 11 2 15 La Madeleine 2 3 2 7 Chémeny 1 2 Argonne 16 99 14 129 Trèves I 4 1 5 Trèves II 12 9 4 25 Est Gaule 13 5 7 25 Rheinzabern 5 2 7 Totaux 51 154 32 237

Récapitulation de la terre sigillée décorée de Saint-Mard

S.M.1 S.M.3 Totaux La Graufesenque 1 Centre Gaule 1 1 2 Avocourt 2 1 3 Est Gaule 3 6 9 Rheinzabern 4 4 8 Totaux 11 12 23

Récapitulation des sigles sur sigillée de Saint-Mard S.M.l

=

J. MERTENSET A. CAHEN-DELHAYE, o.c.

S.M.2 = M.-T. ET G. RAEPSAET-CHARLIER ET R. CLAUSSE, o.c.

S.M.3 = M. VANDERHOEVEN, La terre sigillée du vicus romain de Saint-Mard (fouilles de

(40)

40 SAINT-MARD

Nous avons résumé Ie matériel sigillée publié provenant de Saint-Mard. Il permet de se former une idée de son commerce vers Ie vicus. Si l'importation de la sigillée décorée est bien illustrée et permet d'avancer quelques remarques, l'unie, par contre, est trop peu connue pour situer son importation vers Vertunum. Ce peu de matériel frappe néanmoins par une certaine discordance entre !'unie et la décorée. Compte tenu, répétons-le, du peu de matériel publié, il ressort que, pour

la non décorée, !'apport de Rheinzabern paraît plus important que pour l'ornée.

Cette remarque est basée uniquement sur les sigles, ainsi que sur les quelques fragments appartenant à des formes caractéristiques de la production de eet atelier.

L'attribution des produits des ateliers de l'Est de la Gaule à leur centre de production par des méthodes organoleptiques rencontre des difficultés insurmon-tables. Il semble que les méthodes d'analyse en laboratoire peuvent seules alléger

ces difficultés et des essais concluants ont déjà été entrepris (5). Les problèrnes

restent néanmoins posés car ii n'est pas possible de faire passer à !'analyse tous les fragments provenant d'ateliers situés dans l'Est de Ja Gaule, surtout pour ceux

provenant de sites sur lesqueis Ja récolte des tessons est plus qu'abondante. Il serait

utile, nous semble-t-il, de développer un programme de recherches qui permettrait

de trouver une méthode d'analyse simple pouvant être mise à la portée de tous et,

ainsi, faciliter la détermination de la sigillée unie.

Ne pouvant disposer de données sûres, il ne nous est donc pas possible d'étendre nos remarques. Il ressort néanmoins du matériel étudié qu'une première accupation du site peut se situer, au plus töt, vers Je règne de Claude. Le matériel pouvant être daté d'une époque antérieure est trop réduit pour avancer une date

encore plus reculée. En outre, iJ semble que Ie vicus a connu une extension

progressive, au départ d'un noyau central qui devait être fort modeste. Un premier

développement peut être supposé sous Ie règne des Flaviens. Par contre, il est plus

difficile d'esquisser, au travers de l'importation de la terre sigillée, une progression

de la zone habitée au cours de la première moitié du 2e siècle, alors que, pris dans

son ensemble, elle établit que Je deuxième siècle a dû être, pour Je vicus, son époque de plus grand développement. Les producteurs de sigillée du Centre de la Gaule n'ont pu s'imposer à Saint-Mard et iJ ressort clairement des chiffres que ceux del' Argonne ont monopolisé Ie marché. lis ont, non seulement, su éliminer Jeurs concurrents du Centrede Ja Gaule mais ont également pu empêcher que les produits de Trèves trouvent des débouchés sur !'important marché que devait présenter Ie vicus de Saint-Mard.

Nous avions déjà constaté que les sites situés Ie long de la Meuse ou à proximité de cette voie de communication fluviale ont bénéficié d'un apport

important de produits sigillés provenant des ateliers situés en Argonne(6 ). 11 est

5 Voir G. RAEPSAET, Le Pays Gaumais, XXXVID-XXXIX, 1977-78, 102 ss.

6 M. V ANDERHOEVEN,La Terra Sigillata trouvée dans ie Vicus romain d' Amay (Province de

(41)

SAJNT-MARD 41

normal qu'étant à proximité de ces eentres et jouissant, en outre, de relations faciles, ces sites se soient approvisionnés, en ordre principal, en Argonne. Par contre, il semble moins normal de voir si peu de produits provenant des ateliers de Trèves; malgré leur proximité, ceux-ci ne s'imposèrent pas.

Devons-nous voir au travers de la sécheresse des chiffres une guerre économi-que entre deux groupes concurrents? Nous ne Ie pensons pas et nous sommes plutot endins d'y voir un partagede marchés. En outre nous croyons qu'une solution à ce problème est à trouver dans Ie cadre de 1' organisation des ateliers et par la recherche des relations complexes qu'ils ont eu entre eux.

La complexité de ces rapports, ainsi que les influences réciproques entre les ateliers de Trèves et ceux de I' Argonne, est clairement mis en relief par la sigillée décorée de Saint-Mard(1).

Les difficultés d'attributions sont renforcées par des problèrnes de chronolo -gie. Il est en effet fort malaisé d'établir des bases acceptables pour dater la sigillée d' Argonne, et l'on est tenu de la placer au 2e siècle. Il n'est pas toujours aisé de départager les produits de la première moitié de ceux de la deuxième moitié de ce siècle. Une première indication pourrait, semble-t-il être trouvée dans la similitude de décors, ainsi que dans l'emploi de motifs décoratifs identiques à Trèves et en Argonne. Par recoupement progressif, il serait possible de resserrer les possibilités chronologiques de la sigillée décorée argonnaise. Quelques essais, insuffisants pourtant pour en tirer des conclusions définitives, nous font penser à une solution possible.

Malgré ces difficultés, il ressort néanmoins que la plus grande partie de la sigillée décorée peut se dater de la 2e moitié du 2e siècle et que la non décorée qui nous est connue se place à une même époque; celie-ei couvre également des importations dans la 1ère moitié du 3e siècle. C'est à cette date que Ie vicus a dû connaître sa plus grande extension. Une régression, certainement due à de nom-breux facteurs, se laisse déjà entrevoir au cours de la 1 ère moitié du 3e siècle et il

semble difficile d' admettre que Ie site fut encore longtemps occupé au cours de la 2e

moitié de ce siècle. Une réoccupation du vicus au 4e siècle ne semble pas avoir eu lieu; ni les fouilles de 1961-1969 ni celles de 1979 n 'ont livré la moindre sigillée attribuable à ce siècle.ll faut admettre que Vertunum n'a pas survécu aux invasions du 3e siècle, ce qui n'est pas toujours Ie cas pour d'autres sites de la Gaule.

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