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Sondages archéologiques dans l'église romane à Celles (Namur)

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(1)

ARCHAEOLOGIA

BELGICA

124

J.

MERTENS

SONDAGES ARCHÉOLOGIQUES

DANS L'ÉGLISE ROMANE A CELLES (Namur)

Extrait de: Mélanges Lavalleye, Louvain, 1970, pp. 169-190, pil. XLIX-LIV

BRUXELLES 1970

(2)

SONDAGES ARCHÉOLOGIQUES DANS L'ÉGLTSE ROMANE A CELLES (Namur).

(3)

ARCHAEOLOGIA

BELGICA

124

J.

MERTENS

SONDAGES ARCHÉOLOGIQUES

DANS L'ÉGLISE ROMANE A CELLES (Namur)

Extrait de : Mélanges Lavalleye, Louvain, 1970,

pp. 169-190, pil. XLIX-LIV

BIOLIOTHCQUE

C.R.M.S.

BRUXELLES 1970

(4)

ARCHAEOLOGIA BELGICA Dir. Dr. H. Roosens Études et rapports édités par Ie

Service national des Fouilles, Pare du Cinquantenaire 1

I 040 Bruxelles.

Studies en verslagen uitgegeven door de Nationale Dienst voor Opgravingen,

Jubelpark I I 040 Brussel

(5)

SONDAGES ARCHÉOLOGIQUES DANS L'ÉGLISE ROMANE A CELLES (Namur).

par J oseph MERTENS

Conservateur au Service national des Fouilles

Parvenue jusqu'à nous dans un état pratiquement inchangé depnis ses origines, l'église de Celles (Pl. XLIX) constitne un des joyaux de l'architecture romane dans le pays mosan; avec sa consmur, l'église d'Hastière, elle témoigne de l'importance et de la richesse de ce pays au xie et xne siècles : avec ses abside et absidioles, son transept bas et son important Westbau elle est parfois considérée comme le <<

monu-ment pilote)) de cette architecture ottonienne du xie siècle, lien formel entre l'architecture carolingienne, dont elle garde rnaint souvenir, et l'art roman qu'elle annonce tant par ces lignes structurelles que par ses volumes 1 • En l'absence d'indices chronologiques précis, l'église de Celles est datée par analogie avec celle d'Hastière, dont la fondation remonte à 1033-1035 2 .

Les nombreuses restaurations - quoique pas tonjours très heureu-ses -- n'ont guère altéré le profil et l'allure générale du monument 3.

1 C'itée dans tous les manuels d'architecture et histoires de !'art roman ou mosan,

l'église de Celles n'a cependant pas encore sa monograpbie propre. En 1965, A. VANRIE, licencié en art et archéologie U.L.B., présenta un mémoire consacré à L'église romane de Celles. Étude archéologique. Ce mémoire mériterait amplement d'être adapté pour la publica.tion, et je rcmercie M. Vanrie de m'avoir permis de consulter son travail. Dans !'imposante bibliographie, reprise dans Ie mémoire précité, relevons simplcment quelques titres, en guise d'orientation :

S. BRIOODE, Les églises romanes de Belgique, Bruxelles, 3e éd., 1944, p. 14-15, pl. IV; R. LEMAIRE, Deromaanse bonwkunst in de Nederlanden, Bruxelles, 1952, p. 84-85, fig. 26; L. GRODECKI, L'architecture ottonienne, Paris, 1958, p. 52-53, 74, n. 39; H. KuBACR, D1:e

frühromanische Bauknnstde.s Maas/andes, dans Zeitschr.Jür Kunstwiss., (1953), p. 113-136;

E. LEHliiANN, Der .frühe deutsche Kirchenbau, Berlin, 1938, p. 109.

2 8. BRIGODE, o.c., pl. ll·ill et p. 14-15; L. GRODECKI, o.c., p. 74, n. 44 a vee bibliographie; A. ScHELLEKENS, Étude sur les dates de la construction de l'église et de la crypte d'Hastière,

dans Revue d'art chrétien, (1904), p. 377-383.

3 Par mi les restaurations les plus importantes citons celles de 1857-1859 et celles du

(6)

170 J. :\IEHTENS

Malgré l'homogénéité apparente de l'édifice, l'histoire de ce dernier présente cependant encore quelques lacunes qui mériteraient une étude apprcfondie.

Une première lacune - et elle est de taille, est celle relative aux

batiments antérieurs à l'église actuelle. Nous apprenons en effet,

par la Vitadesaint Hadelin 4, que cedernier fut chargé par saint Rema-cle de la construction d'un oratoriolum dans la vallée de la Lesse;

cela se passe durant la seconde moitié du vne siècle 5 ; la petite

commu-nauté établie sur place, s'enrichit rapidement grace aux libéralités de Pépin de HerstaL La chronique liégeoise de 1402 cite l'abbaye Ste-Marie-et-St-Hadelin de Celles parmi les églises détruites par les Normands; elle aurait été réédifiée ensuite par l'évêque de Liège Richer (921-945) 6.

Même si ces affirmations précises de.· chroniqueurs sont parfois

sujettes à caution, elles s'appuyent souvent sur un fond de vérité

historique: le patronyme de l'église, l'importance de Celles au xre siècle

laissent entrevoir des origines plus anciennes.

Un second problème concerne un détail presque teehnique: le rapport

entre l'église et le << W cstbaln> et l'aménagement de l'endroit o\.1 fnrent déposées et vénérées les reliques de saint Hadelin avant le transfert

de ces dernières à Visé en 1338 7 •

*

*

*

Min d'élucider quelque peu ces points obscurs de l'histoire de Celles,

nous avons effectué en 1955, pour le compte du Service national des Fouilles, une série de sondages tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de l'édifice 8 •

4 Acta Sanctomm, février, t. I, p. 378-379.

5 U. BERLlÈilE, Jlfonasticon belge, t. I, Maredsous, 1890-97, p. 56; A. D'!lM;NENS, Adelino di Celles, dans Bibliotheca Sanclorum, t. I ( 1961 ), col. 244-246.

6 E. BACHA, La ch1·onique liégeoise de 1402 (Comm. royale d'Histoire, in-8°), Bruxelles,

1900, p. 95.

7 H. DEMARET, La translation à Visé du chapître de St-Hadelin de Celles-sur-Le.sse, dans Leodium, XXII (1929), p. 58-70; J. LAFON'l'AI 'E-DosoGNE, Expre.ssions a?"tistiqu•.s du wlte desaint Hadelin, Celles, 1970.

8 Ces fouilles eurent lieu du 5 ju i liet au 10 aoüt; elle se heurtèrent parfois à des difficultés techniques, telles la pénurie de main d"ceuvre, l'inaccessibilité de certaines parties de la zone archéologique, la hate avec Jaquelle l'édifice devait être remis en état. Nous tenons cependant à remercier Monsieur ]'abbé A. Stavaux, curé de la paroisse, ::tinsi que M. M. Tagnon, bourgemestre de la commune, grace auxquels quelques-unes de ces difficultés furent réduites au minimum.

(7)

SONDAGES ARCHÉOLOGIQUES DANS L'ÉGLISE À CELLES 171 Dans le rapport succinct que nous présentons ei-dessous, nous ana-lyserous en une première partie les sondages se rapportant au problème

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(8)

172

J. MERTENS

des vestiges pré-romans et leurs rapports avec l'édifice actuel. Nous

examinerons ensuite les reehereLes faites autour de !'emplacement des reliques de saint Hadelin.

8ITUATION TOPOGRAPHIQUE (fig. 1)

Situé à 9 km à }'est de Dinant et de la vallée de la Meuse, le hameau de Celles se cache dans le profond valion du ruisseau de la Fontaine

saint Hadelin, petit affluent de la Lesse. Le site est entouré de plusieurs collines- quatre d'après les anciennes descriptions- qui le dominent de près de 100 m. L'église, parfaitement orientée, est construite en

bordure du ruisseau, dans une zone parsemée de sourees; au sud elle est dominée par le promontoire elOcarpé ou, d'après la tradition locale et la légende, s'élevait jaclis !'ermitage desaint Hadelin.

LA

FOUILLE

I. Les vestiges préromans.

Les oirconstances ne nous ont pas permis d'effectuer des recherches

sur toute l'étendue de l'église actuelle et d'examiner systématiquement

Ie sous-sol, comme cela s'était fait dans de nombreux autres édifices

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Fig. 2. - Localisation des sondage~.

(9)

SONDAGES ARCHÊOLOGIQUES DANS L'ÊGLISE À CELLES 173

de culte. Nous avons dû limiter les sondages à la partie occidentale de la nef et à une zone situéc au sud de l'église, étroite bande coincée entre cette dernière et la colline dominant le hameau de Celles. La zone s'étendant au nord de l'église, réservée au cimetière, nous fut inaccessible, de même que la place pnblique y attenant; ce secteur n'est d'ailleurs guère propice aux recherches en profondeur, le terrain étant très humide ct la nappe aquifère proche de la surface.

Nous examinerons successivement les sondages I, II, V, VI, VII et VIII (fig. 2), les seuls fomnissant des indices quant aux restes antérieurs à l' édifice actneL

Sondage I. Petite tranchée située entre l'abside centrale et l'absidiole sud; ce soudage nous a permis de vérificr la liaison entre ces parties romanes ainsi que leur technique de construction : les murs romans s'appuyent partout sur des fondations en maçonnerie sèche, faite de gros moellons de calcaire, parfois placés de champs et noyés dans l'argile; au-dessus s'élève la fondation maçonnée haute de près de 60 cm; après un retrait de 12 cm vient le mur en élévation, conservé dans son état primitif, jusqu'à 20 cm sous le niveau actnel du sol; à partir de cette cote, toutes les maçonneries romanes sont restaurées. La maçonnerie primitive est caractérisée par l'emploi d'un mortier très sableux, de conleur jaune-orange. Dans les fondations sont rcm-ployés des matériaux provenant d'édifices antérieurs, avec traces de mortier rosatre.

Plusieurs caveaux maçonnés, avec niche réservée pour la tête, furent recoupés dans ce soudage 9 •

Sonda.ge 11. Entre la tourelle sud du W estbau et le bas-cöté (plan I). L'épaisse couche de remblai contient de nombreuses pierres et débris divers, des fragments de platras de teinte rosatre, des morceaux de tuiles de type romain, le tout provenant clairement de la démolition d'édifices plus anciens.

Lc massif 5 10 est un gros bloc de calcaire servant d'appui à l'angle sud-ouest de la nef; il est posé directement sur la roche; mortier jaune foncé (cf. soudage I).

9 Ces tombes sont caractéristiques pour l'époque romane : nousen avons découvert

à Renaix, Nivelles, Leefdaal, Heverlee, Bovigny, Louvain, etc. A Renaix, Louvain et

Nivelles elles penvent être datées entre 1000 et 1150.

(10)

- - -

-174 J. MERTENS

Mur

6 :

larg. 58 cm; moellons dans mortier jaune sableux; construit

contre

5 et

donc postérieur à ce dernier.

Murets 8-9 : petit muret (8), large de 27 cm et amas de maçonnerie (9),

conservés de -134 à -154 11 , tous les deux postéricurs à 6.

Fandation 10 : larg. 59 cm; moellons dans mortier clair, assez dur; maçonnée de -166 à -198, recoupée par

11;

posée sur du remblai.

Tour

11 :

fonclation de la tourelle sud du

West ba

u,

mortier j aune

sableux. Le rapport de cette maçonnerie avec celle de la nef romarre 5

a été complètcment défiguré par les restamations modernes.

Sondage V. Dans ce soudage nous retrouvons avec le mur 30, la

continuation de la fandation 10 : même mortier ct maçonnerie. Un

caveau maçonné est venu se coller par après contre 30.

Sonda.ge VI.

42

:

tourelle d'escalier

=

II,

11.

43 : fandation en maçonnerie sèche, antérieure à

42;

réemploi de pierres avec mortier blanc, fragments de tuiles de type romain, et

également d'un gros bloc en calcaire, auqnel adhère un mortier

orange-atrc, ressemblant à cel ui de la nef romane. La fondation re pose à -24 7

sur un remblai argileux de pierres et de terre.

44 : même composition que 43; la deuxième assise de la fondation, faitc de moellons posés de champs, se trouve à -250.

45 : rclié à 44 et 43 ; même construction.

48 : amas de picrres, relié à 44 et détruit par 49.

46

et 49 : tombes maçonnées, ayant détruit les vestiges antérieurs

44, 45 et 48.

47

:

fandation du

W estbau;

même construction en fandation quc

42;

à partir de -134, rcstauration récente.

Les sondages II, V et VI nous ont fourni quclques bribes de

construc-tions antérieures à la nef et à l'avant-corps romans. Il est évidemment

impossible de fournir un plan de eet édifice; constatons simplcment

qu'il est déjà orienté, ce qni pourrait laisser supposer qu'il s'agit d'un

édificc du culte et qu'ensuite il présente déjà des traces de réemploi,

ce qui impligue qu'il nc fut pas Ie premier à être érigé dans ce parages.

La construction est soignée ct solide, et témoigne d'une bonne

tech-nique architecturale.

(11)

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F . Jg . . 3 - Plan et profil des sondages VII (nord) et VIII \SUdJ.

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(12)

--~---176 J. M.ERTENS

Avec les sondages VII et VIII, nnus avons recoupé Ie collatéral sud et une bande sise à l'extérieur de ce dernier. Le profil de ces so n-dages nous a livré une succession de niveaux très importante pour l'histoire primitive de l'église (fig. 3). Ces constatations sont con-firmées par un profil de détail de la tranchée IX (fig. 6).

Sondage VII (fig. 3). Ce soudage nous a fourni deux éléments

essen-tieis :

a - la technique de construction de l'église romane et son niveau primitif:

b - Ie niveau et lepavement d'un édifice an~érieur.

41 : mur sud de l'église actuelle: construit dans une tranchée de

fondation, taillée dans l'argile vierge à partir de -132; profondeur non précisée; un ressaut de fondation se trouve à -52: maçonnerie en gros moellons de calcaire, noyés clans un mortier jaune; le mur fut construit en élévation à partir de -97 (niveau du pavement inférieur 40).

39 : mur de chaînage supportant les piliers de la nef centrale; même mortier et construction que 41.

38 : couche de mortier jaunatre, coulé t;ur les fondations 39; Ie dessus est bien lissé; il s'agit des restes du sol de l'église romane du xre sièclc; épaisseur du mortier : 9/12 cm.

40 : niveau en mortier blanc très dur, à surface lissée et renforcée de briques pilées, le tout posé sur une assisc de moellons placés de champs; épaisseur totale : 12/14 cm. Cette couche fut étendue sur un remblai contenant des débris de constructions - mortier jaune et blanc - et des fragments cl'ossements. Ce dallage fut recoupé par Ie

mur 41, ct est donc antérieur; il se trouve d'ailleurs à la cote -96,

nettement en dessous du niveau roman. Plusieurs tombes ont été déeoupées dans ce dallage.

Sondage V lil (fig. 3). Continuation du sondage précédent, à

l'exté-rieur de l' églisc.

41 : mur du bas-cöté roman; correspond au mur VII, 41.

51 : amas de maçonnerie à mortier orange (église romane !) de -41 à

-60, posé sur un remblai de terre; exactement en dessous se trouve

la fondatioh 52, de construction plus ou moins soignée, à mortier

jaunatre, comparable à celui des murs V, 30 et VI, 44-45. En dessous de 52 se trouve une mince couche composée de fragments de tuiles,

de charbon de bois et de moellons posés de champs.

(13)

SONDAGES ARCHÉOLOGIQUES DANS L'ÉGLISE À CELLES 177

Les éléments fournis par la coupe du bas-cöté sont confirmés par les constatations faites devant le corps occidental dans les sondages IV et IX.

Sondage IV. Dans le profil est du sondage IV (fig. 5) nous pouvons

constater nettement comment le mur de chaînage roman fut con-struit dans une large tranchée de fandation taillée dans le sol vierge, et remblayée ensuite avec des matériaux divers provenant de construc-tions antérieures et notamment du niveau à mortier blanc dur, VII

40;

ce remblai est recouvert par la couche de construction de l'église romane, qui est à la cote -146.

Le niveau 4 du sondage IV (fig. 5) nous précise en outre que le mur de chaînage reliant les colonnes de la nef romane 20, est lié à celui de

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(14)

178

J. l\IERTENS

la façade occidentale 33 et celui du bas-cóté 36. Ces murs appartiennent

donc au même édifice - la nef romane actuelle - qui est cependant

antérieur au

Westbau

car les maçonneries decedernier

-

34/18-

recou-vrent et passent au-dessus des fondations existantes (plan I et fig. 4-5).

Le même plan montre également que les tranchées de fondations

pour l'église romane furent creusées d'une façon très irrégulière on

plutót, qu'en les erensant on a dû tenir compte d'un élément existant:

le mur occidental 33 n'a pas de tranchée de fandation apparente,

tandis que pour 20 elle a une largeur de 59 cm ! Aucune trace de tombe

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(15)

SONDAGES ARCHÉOLOGIQUES DANS L'ÉGLISE À CELLES 179 comme dans le profil du sondage VII (fig. 3). Il est possible que nous nous trouvons ici devant le vide laissé après démolition et récupération des murs de l'église pré-romane 12 •

Sonclnge IX. La plupart des vestiges dégagés par ce sondage sont

d'époque pré-romane. Il s'agit surtout d'une succession de niveaux

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Fig. 6. - Pmfil est du sondage IX, et plan du niveau 2. (Pour Ie niveau l, voir plan I).

12 Seules des recherches plus étendues dans la nef centrale et Ie bas coté nord pJurraient éclaircir ce problème.

(16)

180 J. MERTENI':l

bétonnés entourant l'autel des reliques de saint Hadelin, le tout s'appuyant contre un solide mur de fond -

55

-

seul reste maçonné de l'église pré-romane. Il ne nous fut pas possible de déterminer

l'épaisseur de ce mur, ni sa profondeur, ni sa relation avec les maçonne-ries de la crypte.

Nous retrouvons dans ce soudage IX (plan I ct fig. 6-7) une série de niveaux pré-romans, déjà rencontrés dans le collatéral sud: à -92 s'étale le sol bétonné rosatre 57, dont la qualité est cependant inférieure à celle

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Fig. 7. - Plans des niveaux 3 et 4 du sondage IX.

(17)

I

SONDAGES ARCHÉOLOGIQUES DANS L'ÉGLISE À CELLES 181

du dallage recoupé dans VII, 40. Ce béton rosatre fut coulé sur deux

autres niveaux, parfaitement horizontaux, sis à -114 et à -123 (resp.

69 et 70, fig. 6), le tout déposé sur une couche de démolition, des

débris de mortier blanc et enfin, à -200, sur l'argile schisteuse en place.

Ces divers bétons furent recoupés par des tombes ct par les fondations

du mur de chaînage de la nef romane 53. Par contre le sol 69 s'appuie

contre la façade occidentale 55, confirmant l'antériorité de cette paroi

à l'églisc romane (voir sondage IV). L'ensemble de ces sondages prouve

que les fondations de la nef romane sont venus s'appuyer contre une

paroi existante, contemporaine à une aire bétonnée qui s'étend

pro-babiement sous la nef et les bas cötés actuels, à la cote -96/-114. Cet

édifice devrait clone être déjà assez vaste 13. D'autre part nous avons

constaté que le W estbau actnel a vee sa crypte est ven u se poser sur

l'ancienne façade romanc et qu'il est clone postérieur à celle-ci (voir

ei-dessous).

Le sondage IV nous a fourni également plusieurs éléments

intéres-sants concernant l'ancien accès à la crypte et les dallages de l'église

romane.

A peine sous lepavement moderne nous avons dégagé, à -14, les restes

d'un dallage plus ancien, fig. 4, 12, fait de dalles en calcaire, posées

dans un mortier jaunatre; le matéria u ressemble à celui utilisé dans

la crypte orientale. Un pen plus bas, à la cotc -29, s'étalait un second

dallage 13, présentant un dessin irrégulier composé de moellons posés

à plat ou de champs dans un mortier également jaunätre 14 (Pl. La

et fig. 4).

Sous ces dallages subsistent encore quelques fragments d'un sol

plus ancien en béton, recouvert d'un enduit rouge 23, à -33, constituant

le niveau primitif de l'église romane. Nous retrouvons un béton

sem-blable en 21 sur la marche inférieure 22 de l'entrée vers la crypte

(pl. Lla), coulé contre la façade 18 du W estbau. Ce sol fut clone mis en

13 Devons·nous voir dans ce monument l'église du x• siècle, construite par l'évêque

Richer? (voir p. 170).

14 11 est difficile de dater pareiJs daliages: nous avons trouvé des ensembles identiques dans les églises d'Ocquier (J. MERTENS, Recherches archéologiques dans l'église d'Ocq~tier

dans Archaeol. Belgica 26, 1955, pl. vr b), de Genk (In., Oudheidkundig onderzoek van de S. Martinuskerk te Genk, ibid., XXXVI (1957), pl. XV·XVI, p. 45-46). de Waha

(In., L'église St·Étienne à Waha, ibid., XL (1967), 2• éd., p. 35, pl. v b); dans cette

dernière, l'aménagement du dallage peut être mis en rapport a vee les restamations effec·

tuées aux xrve et xv• siècle. A Celles, Ie dallage 13 a probablement été posé vers la fin

(18)

182 J. lliERTEN~

place après la construction du corps Occidental; en même temp' l'on

aménagea un escaher descendant vers la crypte (pl. Lb); celui-ei

com-prend quatre marches, sises à -41, -57, -74 et -101; sa largeur est de

148 cm; les marches supérieures sont maçonnées à l'aide de moellons de

calcaire, taudis que la troisième marche est une belle dalle en grès

schisteux noiratre, longue de 157 cm (fig. 4, 19) et la marche inférieure

en un calcaire bleu (fig. 4, 22); le tout est maçonné, de même que le

muret 26 (plan I), a vee un mortier jaunätre, ressemblant à cel ui des murs

de chaînage de la nef romane; I' ensemble pose sur un terrain remblayé,

contenant de nombreux cléchets de démolition.

Ayant enlevé les marches inférieures nous avons constaté que la dallc

22 reposait immédiatement sur un mur, à -112/118 (fig. 5); ce dernier,

lié au mur roman 20, passe sous le pilastre cl u W estbau 34 et sert de

fandation au bas-cöté snel 36; il s'agit clone ici de la façade occidentale

de l' égli e romane, dont la construction a provoqué la démolition

par-tielle du mur 55, façade ouest de l'église préromane (voir ci-dessus).

La même façade romane fut arasée ensuite au moment de la

construc-tion clu corps occidental dont le plan prévoyait deux cntrées latérales,

accessibles à partir des bas-cotés 15 •

La portc d'entrée vers la crypte a une largeur de 73 cm; l'

encadre-ment est fait de deux montants en grès (Pl. Lla); le tout était

primi-tivement chaulé; le seuil est à -91, niveau qui correspond exactement

à celui du sol en béton 21 (fig. 4), ce qui semble prouver que ces entrées

ne sont pa des aménagements ultérieurs.

L'entrée méridionale fut rebouchée par après; nous ne savons pas

à quelle époque il faut situer ce changement; nous proposerions de

le mettre en rapport a vee la reconstruction totale du << West ba u>>

- au moins de la tour et de la crypte- commencée le 29 mars 1590 16 .

Seule une pet i te fenêtre, si se à -17, restai t vis i ble de 1' in térieur de 1'

égli-se; c'est à ce moment que fut placé probablement le dallage à moellons

fig. 4, 13. La même fenêtre fut rebouchée à son tour au moment de la

pose du pavement 12.

15 C'es escaliers sont encore bien visibles de lïntérieur de la crypte.

16 Monsieur VANRm a découvert dans les archives de la cure de Celles (Registre 1584-1631) d'intéressants documents concernant res tmvaux; ceux-ci affectèrent égale-ment la crypte et un des piliers de celie-ei porte encore Ie blason de Jeanne de Brande-bourg, épouse en premières noces du seigneur de Celles et en secondes noces de Guillaume de Caronclelct, seigneur de Crupet et de \Vavremont (A. VANRIE, o.c., p. 79).

(19)

SONDAGES ARCHÉOI,OGIQUES DANf:l L'ÉGLLSE À CELL8S 183

Au moins trois phases successives se dégagent ainsi de ces guelques sondages, malheureusement très limités : vcstiges préromans, église romane, Westbau - . En plus, les fondations rencontrées à l'extérieur de l'église (sondages II, V et VI) remoutent probablement à une date encore plus ancienne (fig. 8-9).

I I. << L' autel >> occidental

Un autre élément intércssant plus spécialement le culte des reliques de saint Hadelin nous est fourni par le soudage IX.

Le dégagement minutieux de ce secteur, par niveaux successifs (fig. G-7), a fait apparaître une série de gradins menant à un massif de

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Fig. 8.- Plan du secteur sud-ouest de l'églisc.

I. fondations primitives

2. façade occidentale de l'église pré-ronmne

(20)

- - - - -- - - -

-184

J. MERTENS

nerie -- autel1 - englobant les restes d'un sarcophage monolithe

que l'on peut considérer comme un reliquaire. Il est à noter que ce

dernier se trouve exactement au-dessus de la niche visible dans la crypte occidentale (pl. LIV) et ou aurait été placé la chasse primitive

du Saint.

Tout eet ensemble est adossé contre la façade occidentale de l'église

mur 55 (fig. 6-7) et est donc de date plus récente. D'autre part, les sols bétonnés préromans cités ci-dessus s'intègrent dans les

maçon-neries des marches et del'<< autel>> (fig. 10).

Afin de fournir une présentation plus compréhcnsible, nous donnerons

successivement la description des divers niveaux de la fouille.

Niveau 1. (Plan I, pl. Llb). Les trois revêtements bétonnés 57,

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Fig. 9. - Plan cl u 11" estbau.

l. corps occidental actuel. 2. vestiges préromans

3. église romane

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SONDAGES AlWHÉOLOGIQUES DANS L'ÉGLISE À CELLES 185

Fig. 10. - Hecon8Litution schématigue de <• l'auteJ.reliquaire >>.

69 et 70 (fig. 6) recoupés par plusicurs tombes plus récentes, s'appuyent

contre lc massif de maçonnerie 56. Lepavement 57 ne semble pas conti-nuer au-delà de !'alignement du massif 56 car, dans l'angle de la nef nous ne rctrouvons que lc sol69 à -114, coupé par la fondation romane

5317 et s'appuyant contre le mur 55; cedernier est certes l'élément

le plus ancien de ce secteur : il s'agit d'une solide maçonnerie faite de gros moellons de calcaire noyés dans un mortier jaune dur et

reeon-verte d'un enduit de conleur ronge-orange continuant sous le pilier

actnel du W estbau; ce même platras est relié au sol 70 (fig. 6) et appartient donc au premier stade de l'église pré-romane, dont le niveau

était à -121/123 ts. Ce niveau fut rehaussé à deux reprises; il s'agit

17 Ce mur de chaînage, sur lequel sont posés les pi Iiers de la nef romane, est construit en élévation à partir de ·116, niveau du ressaut de fondation; iJ est fait de moeBons de

calcaire, parfois de taille régulière, noyés dans un mortier jaune foncé. Un plittras blanc. allant jusqu'à -26, recouvre les assises supérieure de 53 et 5-5 et indique un niveau ancien de l'édifice roman.

18 Ce pavement correspond au point de vue technigue à cclui rencontré dans Ie sondage VII, 40 (fig. 3); la différence de niveau de -92 à -121 pourrait s'expliguer soit

par une marche quelgue part dans la nef primitive - comme c'est Ie cas dans l'église préromane de Nivelles - soit par une pente inclinée légèrement vers l'ouest.

(22)

186 J. M~RTENS

probablement de refections ou de restamations: sol 69 à -114, et sol

57 à -92.

Les revêtements 69 et 70 furent coulés également contre le massif

56 qui appartient de ce fait au même édifice primitif. Ce massif 56

constitue en réalité un soubassement mesurant 2 mètres sur 1,38 m

et dont la partie a.ntérieure forme une marche large de 44 cm et dépa.s-sant le sol 57 de quelque 5 cm; il est fait de moellons plus ou moins

équarris. Il est posé, à -131, sur une couche de remblai éta.lée contre

le mur 55 et couvrant, à -172, la couche de construction de ce dernier;

à ce niveau, la. maçonnerie de 55 est couléc contre l'argile schisteuse en

place.

Un petit muret 60, large de 42 cm et construit en même temps que 56 délimite, vers le sud, la. zone du reliquaire : celle-ci forme le point central de tout eet ensemble (plan I); le dessus est recouvert de deux couches de mortier bien nivelées et lissées (pl. Lila.); la première

58, à -36, consiste en une couche de mortier jaunatre, dur, recouverte

d'un enduit rouge et posée sur une assise de petits moellons; la. seconde,

59, à -48, présente les mêmes détails techniques; le mortier est cependa.nt

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Fig. ll. - Détails du fr·agment de sarcophage servant de religuaire.

(23)

SONDAGES ARCHÉOLOGIQllES DANS L'ÉGLISE À CELLES 187

blanchatre et fut placé contrc leplatras couvrant jusqu'à ce niveau les

murs 60 et 55.

Niveau 2 (fig. 6). Le dégagement de ce niveau a révélé l'existence,

à la cote -108/-107, d'une seconde marche 67, large de 48 cm et

s'étendant devant le massif 56 ainsi que devant le << reliquaire >>. L'enlèvement des deux niveaux 58 et 59 recouvrant ce dernier a

mis au jour un fragment de sarcophage de type trapezoïdal en pierre

blanche tendre, 62, solidement encastré dans un remblai maçonné

au mortier jaunc, 64, et coulé contre 60; au devant, ce remblai est

retenu par le petit muret 65 (pl. LIIb).

Le << reliquaire >> est formé par un couvercle de sarcophage recoupé,

R\JS+

(24)

188 J. MERTENS

long de 59 cm, large de 68 et haut de 40 cm (fig. 11). Les parois ont une épaisseur de 7 cm; le fond est légèrement arrondi vers l'extérieur et est orné d'une croix pattée gravée dans la masse, et de l'inscription

+

~ A V f R V S flanquée de deux croix (fig. 12 et pl. LIIIb); traces de conleur rouge dans le creux des lettres. Le couvercle étant retourné, il s'agit probablement ici d'un réemploi d'un sarcophage plus ancien 19;

cette cavité était remplie d'un arnas decendreset de restes d'incendie; le tout avait été déposé à l'origine dans un petit coffret en bois 20,

et scellé, à -68, par une solide couche de mortier jaune, contenant

quelques fragrnents de tuiles rornaines et coulée sur deux fragments de sarcophage. Le << reliquaire >> ainsi que la maçonnerie 64 posaient

sur un rernblai non tassé, dont nous repaderons plus loin.

Niveau 3 (fig. 7). Ce niveau n'a pas apporté beaucoup d'éléments nouveaux : la marche 68 n' est que le retour de celle devant 56; le dégagement complet du << reliquaire >> a revélé l'existence d'un second fragment de sarcophage 62a, touchant le premier et exactement au

même niveau.

§

.

.

Fig. 13. - Objets t·ecueillis dans Ie eeliquaiee (Ech.: 2/3).

19 Le saecophage est du type trapézoïdal, que !'on retrouve assez fréquemment

dans la vallée mosane entee les vnr• et xr• siècles. L'épigraphie semble indiquer une date

plutot récente, sans qu'il soit possible de préciser davantage.

20 Il serait évidemment tentant de voir dans les cendees recueillis dans Ie sarcophage

les traces des raids des Xormands qui, d'après la chronique liégeoise, détruisirent l'abbaye Ste-Marie-et-St-Hadelin à Celles. Parmi les cendres se trouvèrent quelques fragments

de bols en verre brunatre, ainsi que des minces feuilles de bronze, ornées d'un décor

repoussé (fig. 13); ce matériel se Eitue, archéologiquement, au ha ut moyen age, et

il n'est pas cxclu qu'il ait appartenu au mobilier funéraire contenu primitivement dans

Ie sarcophage; ce dernier aurait été découpé ensuite et scellé, avec les restes recueillis,

dans l'autel occidental.

(25)

.,.

SONDAGES ARCHÉOLOGIQUES DAKS L'ÉGLlSE À CELLES 189

Niveau 4 (fig. 7). Ponssant tonjours plus bas, dans la zone du <<

reli-quaire >>, nous avons touché, à la profandeur de -147, la maçonnerie 66

qui est celle de la niche de sa1:nt Hadelin, visible encore actuellement

danslacrypte occidentale(pl. LIV); le remblai au-dessus de cette maçon-nerie n'étant aucunément tassé, il est probable quc cette niche fut

aménagée en sous-reuvre, au moment de la construction de la crypte

romane et ce sans toucher aux deux << reliquaires >> qui se trouvaient au-dessus. Cette niche fut entièremcnt coulée sur un gabarit en bois, dont le profil et le volume rappeilent les chasses médiévales; profonde

de 139 cm, elle a une largeur de 45 et une hauteur cle 56 cm 21 ; lc mor-tier de cette maçonnerie, d'aspect granuleux et de conleur gris-jaunatre,

diffère totalement de celui de la crypte actuelle; il s'agit probablcment

Fig. 14. - Monn::ties de Celles (d'après Alvin) (Ech. : 2/l)

21 Comparant ces mcsures avec celles de la chässe desaint Hadelin conservée à Visé,

il est évident que celie-ei ne fut jamais déposée dans cette cavité; i! fa ut noter cependant que Ie décor de cette chasse semble composé d'éléments de date différente et il n'est pas

exclu qu'il y ait eu une premier reliquaire transformé, ou adapté, par la suite. Voir,

pour ce chef-d'ceuvre de !'art mosan, daté par les spécialistes entre Ie début du xi• sièclc et Ie second quart du xn•: S. CoLLON-GEVAERT et J. LEJEUNE, dans Art mosan dans la vallée de la Meuse aux XI• et Xll• siècles, Bruxelles, 1962, p. 68-73, et notice dans Ie

cata-logue de l'exposition de Stavelot, 1968 : Trésors d'Art. S. Remacle. S. Lambert, 1968, p. 24-26; VOÎI' aussi J. LAFONTAINE-DOSOGNE, O.C., 1970, p. 9-10.

(26)

- - -

-190 J. J\JERTEJ\S

des rares vestiges subsistant de la crypte romane. Un autel futensuite

érigé au pied de la niche (pl. LIV).

L'ensemble << autel-reliquaire >> que nous venons de décrire fut durant

des siècles aménagé et préservé et a certes joué un röle important dans le culte de saint Hadelin, dont les reliques furent conservées, depnis la construction de la crypte romane, exactement en dessous de eet ensemble. Il est probable que dans l'église préromane, ces reliques

se trouvèrent dans l'autel occidental 22 ; celui-ei fnt remplacé plus tard par l'autel dn Westbau ou par celui érigé dans la crypte. L'autel primitif fut en tout cas mis hors service au moment de la construction de l'église romane, quoiqu'il soit possible qn'il fut reconstruit à un niveau plus élevé; nous n'en avons cependant retrouvé aucune trace;

à moins qu'il y ait eu un au tel dans un premier W estbau roman hypo-thétique 23.

Pnissent ces quelques constatations et hypothèses attirer une nouvelle fois l'attention sur ce magnifique monument qu'est l'église de Celles

et provoquer les quelques sondages indispensables pour compléter

l'histoire si intéressante de ce site.

22 La niche elle-même a pu servir au dépöt d'objcts par les pèlerins; un cas analogue existait à Ni velles ou, à l'époque préromane, Ie tombeau de sainte Gertrude était flanqué d'une petite niche carrée. L'on comprend ccpondant difficilement Ie profil spér-ial de la niche de Celles, profilmppelant cel ui des chasses médiévalc~-et !'absence d'un parachè-vement ou de décor si ce n'est pour y placer un reliquaire.

23 Corps occidental qui figurerait, d'après certains, sur les monnaies du xrc siècle

frappées dans !'atelier de Celles (fig. 14): F. AL VIN, Les monnaies de Celles et le sceau du

chapitre de Saint-Hudelin, dans Revue belge de numismutique, LVIII (1902); J.

(27)

PLANCHE ,' LL'

L'église do Celles vue clu sucl-ouest.

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--.

f ( ·~ PLAXCHE L

j

a. - Sondage I\': dallage 1:3.

b. - Sondagc IV : escalicr menant à la crypte.

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PLANCHE LI

a. - Entrée sucl Yers la cr·ypte (Tr. I\').

(30)

- - -

-PLANC.:HE LH

a. - i\lassif cl u rcliquaire avant clégagement.

(31)

PLANCHE LHI

a.. - Le sarcophage.reliquaire vidé>.

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PLANCHE LlV

l~tat actucl de la niche et de l'autel dans la Cl'ypte occidentale.

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CELLES

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Referenties

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